hyperphagie?
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hyperphagie?
quand savoir si on est hyperphagique?
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- Enfinien éprouvé
- Messages : 401
- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
Ma psy m'a dit que j'étais hyperphagique..
En fait, je me privais (j'essaie de plus le faire) la journée et je me lachais le soir. C'est moins important en quantité que les crises de boulimie, mais ça reste compulsif, et il y a une absence totale de contrôle. je me fais pas vomir non plus.
J'arrive pas trop à mettre une limite entre hyperphagie et bnv en fait...peut-être les quantités, ou le fait que tu puisses faire des crises n'importe quand, alors que moi, c'était tjrs le soir...
sais pas....
et toi, comment ça se passe?
En fait, je me privais (j'essaie de plus le faire) la journée et je me lachais le soir. C'est moins important en quantité que les crises de boulimie, mais ça reste compulsif, et il y a une absence totale de contrôle. je me fais pas vomir non plus.
J'arrive pas trop à mettre une limite entre hyperphagie et bnv en fait...peut-être les quantités, ou le fait que tu puisses faire des crises n'importe quand, alors que moi, c'était tjrs le soir...
sais pas....
et toi, comment ça se passe?
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- Enfinien éprouvé
- Messages : 401
- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
t'as honte ET tu veux t'en sortir.
Moi aussi je me sens honteuse de faire ça.
J'ai décidé de faire un carnet alimentaire, ça peut aider.
Autre tactique :à l'heure du repas, met tout ce que tu vas manger dans un plateau, et visualise bien ça avant de manger. Ton cerveau enregistre l'info, et ça peut limiter les "dégâts".
Bon courage, dodie!
Moi aussi je me sens honteuse de faire ça.
J'ai décidé de faire un carnet alimentaire, ça peut aider.
Autre tactique :à l'heure du repas, met tout ce que tu vas manger dans un plateau, et visualise bien ça avant de manger. Ton cerveau enregistre l'info, et ça peut limiter les "dégâts".
Bon courage, dodie!
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- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Je ne sais pas si c'est le terme qui est le plus important, je ne sais pas me situer entre boulimie et hyperphagie, y a aussi compensation bref.
J'essais aussi, comme le dit un peu Milouzzz, de prévoir et m'y tenir (même si j'avoue que ce n'est pas toujours efficace), mais prévoir aussi en quantités suffisantes et avec aussi une "gourmandise".
Bon courage.
J'essais aussi, comme le dit un peu Milouzzz, de prévoir et m'y tenir (même si j'avoue que ce n'est pas toujours efficace), mais prévoir aussi en quantités suffisantes et avec aussi une "gourmandise".
Bon courage.
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
Je ne mange pas de repas la journée et je compense le soir et la nuit aussi mais avec des aliments bien déterminés (fruits par kilos le plus souvent):oops: .Milouzzzzzz a écrit :Ma psy m'a dit que j'étais hyperphagique..
En fait, je me privais (j'essaie de plus le faire) la journée et je me lachais le soir. C'est moins important en quantité que les crises de boulimie, mais ça reste compulsif, et il y a une absence totale de contrôle. je me fais pas vomir non plus.
J'arrive pas trop à mettre une limite entre hyperphagie et bnv en fait...peut-être les quantités, ou le fait que tu puisses faire des crises n'importe quand, alors que moi, c'était tjrs le soir...
sais pas....
et toi, comment ça se passe?
Quand je faisais des crises de boulimie c'était préparé j'allais au supermarché, m'achetais des aliments en fonction de leur facilité à être vomi et faisais ma crise.
Puis ai décidé de ne plus manger ces aliments et faisais les mêmes crises avec les aliments que je m'autorisais (je mangeais ce que je m'achetais pour plusieurs jours et pour me punir ne mangeais plus rien pendant ce nombre de jours déterrminés)
Maintenant je qualifierai cela de compensation en terme quantitatif (calories) et pas quantitatif (je ne mange aucun féculent d'ordinaire et pas de gras non plus), bref je mange en un laps de temps limité, ce que d'autres mangent sur deux ou trois "repas" en terme de calories car je ne fais jamais de repas "traditionnel". Si j'y suis "obligée (restau ou invitation), c'est la grosse panique, je ne peux rien avaler d'abord pour me préparer, ensuite pour compenser, donc au final je mange moins mais je culpabilise plus des aliments inhabituels que je mange , ca peut être une angoisse des jours et des jours avant (et il m'arrive encore de vomir ces repas tellement je ne le supporte pas).
j'ai bien essayé d'étaler ma prise alimentaire mais je mange toujours autant le soir, surtout que la journée, j'ai besoin de rester le ventre vide autant que le soir, j'ai besoin de me remplir
Dans les troubles alimentaires, je crois qu'à part l'anorexie, la boulimie et l'hyperphagie, il y a aussi des troubles non spécifiés aussi "franchement" qui empruntent des symptomes à divers troubles et à part mes périodes où j'étais vraiment anorexique, je m'en sors dans un amalgame de troubles que je n'arrive pas à définir entre boulimie et hyperphagie.
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
J'ai un peu confondu les appellations
Hyperphagie boulimique
Ce trouble se caractérise par des épisodes récurrents de crises de boulimie qui correspondent aux critères suivant :
Episodes récurrents d'hyperphagie incontrôlée. Ces épisodes consistent en des prises alimentaires, dans un temps court, par exemple moins de 2 heures, d'une quantité de nourriture largement supérieure à celle que la plupart des personnes mangeraient dans le même temps et dans les mêmes circonstances. Ces personnes ont une impression de ne pas avoir le contrôle de ce qu'elles mangent, des quantités ingérées ou de la possibilité de s'arrêter.
Sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise, par exemple le sentiment de ne pas pouvoir s'arrêter de manger.
Durant les crises de boulimie, au moins trois critères suivants sont présents :
Prise alimentaire nettement plus rapide que la normale.
Apparition de sensations de distension abdominale inconfortable.
Absorption de grandes quantités d'aliments sans sensation physique de faim.
Prises alimentaires solitaires afin de cacher aux autres les quantités ingérées.
Sensations de dégoût de soi, de dépression, ou de grande culpabilité après avoir trop mangé.
Ce comportement boulimique est source d'une souffrance marquée. Ce comportement boulimique survient, en moyenne, au moins deux jours par semaine pendant 6 mois.
Le comportement boulimique n'est pas associé à des comportements compensatoires inappropriés
Boulimie
La boulimie se caractérise par des épisodes récurrents d'hyperphagie incontrôlée. Ces épisodes consistent en des prises alimentaires, dans un temps court, par exemple moins de 2 heures, d'une quantité de nourriture largement supérieure à celle que la plupart des personnes mangeraient dans le même temps et dans les mêmes circonstances. Ces personnes ont une impression de ne pas avoir le contrôle de ce qu'elles mangent, des quantités ingérées ou de la possibilité de s'arrêter.
Le sujet met en œuvre des comportements compensatoires visant à éviter la prise de poids (vomissements provoqués, prises de laxatifs ou de diurétiques, lavements ou autres médicaments, jeûnes, exercice excessif).
Les épisodes d'hyperphagie incontrôlée et les comportements compensatoires pour prévenir une prise de poids ont eu lieu en moyenne 2 fois par semaine durant au moins 3 mois.
Le jugement porté sur soi-même est indûment influencé par la forme et le poids du corps.
Le trouble ne survient pas au cours d'une anorexie mentale.
On distingue 2 types de boulimie :
Le type avec vomissements avec prise de purgatifs.
Le type sans vomissements ni prise de purgatifs.
Troubles non spécifiés
Il est possible d'avoir seulement certains symptômes de l'anorexie ou de la boulimie. Par exemple :
Chez une femme, tous les critères de l'Anorexie mentale sont présents, si ce n'est qu'elle a des règles régulières.
Tous les critères de l'Anorexie mentale sont remplis excepté que, malgré une perte de poids significative, le poids actuel du sujet reste dans les limites de la normale,
Tous les critères de la Boulimie sont présents, si ce n'est que les crises de boulimie ou les moyens compensatoires inappropriés surviennent à une fréquence inférieure à deux fois par semaine, ou pendant une période de mois de 3 mois, · Tous les critères de la Boulimie sont présents, si ce n'est que les crises de boulimie ou les moyens compensatoires inappropriés surviennent à une fréquence inférieure à deux fois par semaine, ou pendant une période de mois de 3 mois,
L'utilisation régulière de méthodes compensatoires inappropriées fait suite à l'absorption de petites quantités de nourriture chez un individu de poids normal (par exemple, vomissement provoqué après absorption de deux petits gâteaux),
Le sujet mâche et recrache, sans les avaler, de grandes quantités de nourriture,
Hyperphagie boulimique
C'est dans cette dernière catégorie que se situe, entre autre, le Binge Eating Desorder (BED), aussi appelé hyperphagie compulsionnelle. Il s'agit d'une absorption, dans un laps de temps limité, d'une quantité de nourriture excessivement importante, et ce au moins deux fois par semaine pendant six mois.
Cette ingestion s'accompagne d'un sentiment de perte de contrôle de soi, et est associée à au moins trois des cinq caractéristiques suivantes :
Manger plus rapidement qu'à l'ordinaire
Manger jusqu'à en éprouver une satiété désagréable
Absorber des quantités de nourriture énormes sans avoir faim
Manger en cachette, à cause de la gêne que l'on ressent
Se sentir coupable, dépressif, se dégoûter
Jusque là, cela ressemble étonnamment à la boulimie. Mais finalement, qu'est-ce qui différencie le Bing Eating Desorder de celle-ci ? Alors que les personnes souffrant de boulimie contrebalancent leurs crises par des vomissements, des jeûnes excessifs, des exercices physiques soutenus ou la prise de laxatifs, les patients atteints de BED n'afficheront, quant à eux, aucun comportement de compensation. D'où une prise de poids souvent conséquente. Ce sont donc les jeunes souffrant d'une surcharge pondérale élevée les plus concernés. En effet, 20 à 30% des adolescents obèses sont régulièrement touchés par le BED, tant les filles que les garçons. C'est en tout cas ce que démontrent les deux seules études publiées aujourd'hui sur le sujet. Et ceux qui suivent un régime sont encore plus touchés que les autres…
Hyperphagie boulimique
Ce trouble se caractérise par des épisodes récurrents de crises de boulimie qui correspondent aux critères suivant :
Episodes récurrents d'hyperphagie incontrôlée. Ces épisodes consistent en des prises alimentaires, dans un temps court, par exemple moins de 2 heures, d'une quantité de nourriture largement supérieure à celle que la plupart des personnes mangeraient dans le même temps et dans les mêmes circonstances. Ces personnes ont une impression de ne pas avoir le contrôle de ce qu'elles mangent, des quantités ingérées ou de la possibilité de s'arrêter.
Sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise, par exemple le sentiment de ne pas pouvoir s'arrêter de manger.
Durant les crises de boulimie, au moins trois critères suivants sont présents :
Prise alimentaire nettement plus rapide que la normale.
Apparition de sensations de distension abdominale inconfortable.
Absorption de grandes quantités d'aliments sans sensation physique de faim.
Prises alimentaires solitaires afin de cacher aux autres les quantités ingérées.
Sensations de dégoût de soi, de dépression, ou de grande culpabilité après avoir trop mangé.
Ce comportement boulimique est source d'une souffrance marquée. Ce comportement boulimique survient, en moyenne, au moins deux jours par semaine pendant 6 mois.
Le comportement boulimique n'est pas associé à des comportements compensatoires inappropriés
Boulimie
La boulimie se caractérise par des épisodes récurrents d'hyperphagie incontrôlée. Ces épisodes consistent en des prises alimentaires, dans un temps court, par exemple moins de 2 heures, d'une quantité de nourriture largement supérieure à celle que la plupart des personnes mangeraient dans le même temps et dans les mêmes circonstances. Ces personnes ont une impression de ne pas avoir le contrôle de ce qu'elles mangent, des quantités ingérées ou de la possibilité de s'arrêter.
Le sujet met en œuvre des comportements compensatoires visant à éviter la prise de poids (vomissements provoqués, prises de laxatifs ou de diurétiques, lavements ou autres médicaments, jeûnes, exercice excessif).
Les épisodes d'hyperphagie incontrôlée et les comportements compensatoires pour prévenir une prise de poids ont eu lieu en moyenne 2 fois par semaine durant au moins 3 mois.
Le jugement porté sur soi-même est indûment influencé par la forme et le poids du corps.
Le trouble ne survient pas au cours d'une anorexie mentale.
On distingue 2 types de boulimie :
Le type avec vomissements avec prise de purgatifs.
Le type sans vomissements ni prise de purgatifs.
Troubles non spécifiés
Il est possible d'avoir seulement certains symptômes de l'anorexie ou de la boulimie. Par exemple :
Chez une femme, tous les critères de l'Anorexie mentale sont présents, si ce n'est qu'elle a des règles régulières.
Tous les critères de l'Anorexie mentale sont remplis excepté que, malgré une perte de poids significative, le poids actuel du sujet reste dans les limites de la normale,
Tous les critères de la Boulimie sont présents, si ce n'est que les crises de boulimie ou les moyens compensatoires inappropriés surviennent à une fréquence inférieure à deux fois par semaine, ou pendant une période de mois de 3 mois, · Tous les critères de la Boulimie sont présents, si ce n'est que les crises de boulimie ou les moyens compensatoires inappropriés surviennent à une fréquence inférieure à deux fois par semaine, ou pendant une période de mois de 3 mois,
L'utilisation régulière de méthodes compensatoires inappropriées fait suite à l'absorption de petites quantités de nourriture chez un individu de poids normal (par exemple, vomissement provoqué après absorption de deux petits gâteaux),
Le sujet mâche et recrache, sans les avaler, de grandes quantités de nourriture,
Hyperphagie boulimique
C'est dans cette dernière catégorie que se situe, entre autre, le Binge Eating Desorder (BED), aussi appelé hyperphagie compulsionnelle. Il s'agit d'une absorption, dans un laps de temps limité, d'une quantité de nourriture excessivement importante, et ce au moins deux fois par semaine pendant six mois.
Cette ingestion s'accompagne d'un sentiment de perte de contrôle de soi, et est associée à au moins trois des cinq caractéristiques suivantes :
Manger plus rapidement qu'à l'ordinaire
Manger jusqu'à en éprouver une satiété désagréable
Absorber des quantités de nourriture énormes sans avoir faim
Manger en cachette, à cause de la gêne que l'on ressent
Se sentir coupable, dépressif, se dégoûter
Jusque là, cela ressemble étonnamment à la boulimie. Mais finalement, qu'est-ce qui différencie le Bing Eating Desorder de celle-ci ? Alors que les personnes souffrant de boulimie contrebalancent leurs crises par des vomissements, des jeûnes excessifs, des exercices physiques soutenus ou la prise de laxatifs, les patients atteints de BED n'afficheront, quant à eux, aucun comportement de compensation. D'où une prise de poids souvent conséquente. Ce sont donc les jeunes souffrant d'une surcharge pondérale élevée les plus concernés. En effet, 20 à 30% des adolescents obèses sont régulièrement touchés par le BED, tant les filles que les garçons. C'est en tout cas ce que démontrent les deux seules études publiées aujourd'hui sur le sujet. Et ceux qui suivent un régime sont encore plus touchés que les autres…
- vera
- Enfinien aguerri
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Un complément sur les pulsions alimentaires :
Les pulsions alimentaires
Gérard Apfeldorfer répond :
Psychiatre, spécialiste des troubles du comportement alimentaire, Gérard Apfeldorfer dénonce avec force notre société obsédée par la minceur, "une société qui oblige les obèses à se cacher et les minces à devenir toujours plus minces". Il a répondu à vos questions sur ce sujet au cours d'un Rdv Psycho.
1) Mes pulsions alimentaires sont toujours plus fortes que ma raison. Comment y remédier ?
Il arrive souvent que pour combler une sensation de vide, l'alimentation est transformée en une épreuve de volonté. Le conseil que je peux donner est de faire la paix, de se réconcilier avec la nourriture. Ce n’est pas facile, c’est bien plus difficile que de poursuivre la guerre.
Mais cette sensation de vide est bien souvent trompeuse, tout simplement parce que l'on ne regarde pas en soi au bon endroit. Et là, l'aide d'un psy devient indispensable.
2) Je contrôle ma nourriuture toute la journée avant de craquer le soir.
Ce n'est pas le soir qui pose problème, mais l'hypercontrôle de la journée. Il faudrait mieux panacher, manger plus "incorrect" durant la journée. Je vous rappelle mes conseils concernant une alimentation normalement régulée : pour se réconcilier avec la nourriture, écouter ses préférences alimentaires et manger ce qu’on aime manger, manger quand on a faim, ne pas manger quand on n’a pas faim, s’arrêter de manger quand on n’a plus faim. Pas facile? Exact. Du boulot, plus dur qu'un régime.
3) J'ai un passé de boulimique et la nourriture est encore et toujours un problème pour moi.
Tant que vous concevrez le fait de manger comme un exercice de volonté, vous aurez des problèmes. On n'a jamais assez de volonté pour s'imposer un tel contrôle. Enfin, si : certaines anorexiques mentales ont cette volonté infaillible. Mais doit-on les envier? Peut-être faut-il prendre le problème autrement, par un autre bout?
4) Par périodes, je suis quasiment anorexique. Et d'autres fois, je mange à n'en plus finir.
Vous êtes anorexique-boulimique, semble-t-il. Vous êtes très, très fâchée avec la nourriture, avec vous-même. Je ne pense pas que vous pourrez vous en sortir seule. Vous avez besoin de vous faire aider par un ou des professionnels, à la fois sur le plan psychologique et sur le plan du comportement alimentaire. Voyez un psy qui s’intéresse aux troubles du comportement alimentaire ou un nutritionniste ayant une formation complémentaire en psychologie.
5) Quels sont les effets secondaires de crises de boulimie (vomissement) régulières sur le plan de la santé ?
Les boulimies-vomissements créeent différentes nuisances sur le plan physique. Irritation de l’œsophage avec brûlures, détériorations des dents dues à l’acide chlorydrique, déficit en vitamines surtout B et folates (avec perte des cheveux, ongles cassants) et en potassium (qui est vomi) provoquant des états de fatigue intense et des troubles cardiaques. Dans le cas de boulimies gargantuesques, des ruptures de l’estomac se sont produites, entraînant la mort, mais c’est très exceptionnel.
Les pulsions alimentaires
Gérard Apfeldorfer répond :
Psychiatre, spécialiste des troubles du comportement alimentaire, Gérard Apfeldorfer dénonce avec force notre société obsédée par la minceur, "une société qui oblige les obèses à se cacher et les minces à devenir toujours plus minces". Il a répondu à vos questions sur ce sujet au cours d'un Rdv Psycho.
1) Mes pulsions alimentaires sont toujours plus fortes que ma raison. Comment y remédier ?
Il arrive souvent que pour combler une sensation de vide, l'alimentation est transformée en une épreuve de volonté. Le conseil que je peux donner est de faire la paix, de se réconcilier avec la nourriture. Ce n’est pas facile, c’est bien plus difficile que de poursuivre la guerre.
Mais cette sensation de vide est bien souvent trompeuse, tout simplement parce que l'on ne regarde pas en soi au bon endroit. Et là, l'aide d'un psy devient indispensable.
2) Je contrôle ma nourriuture toute la journée avant de craquer le soir.
Ce n'est pas le soir qui pose problème, mais l'hypercontrôle de la journée. Il faudrait mieux panacher, manger plus "incorrect" durant la journée. Je vous rappelle mes conseils concernant une alimentation normalement régulée : pour se réconcilier avec la nourriture, écouter ses préférences alimentaires et manger ce qu’on aime manger, manger quand on a faim, ne pas manger quand on n’a pas faim, s’arrêter de manger quand on n’a plus faim. Pas facile? Exact. Du boulot, plus dur qu'un régime.
3) J'ai un passé de boulimique et la nourriture est encore et toujours un problème pour moi.
Tant que vous concevrez le fait de manger comme un exercice de volonté, vous aurez des problèmes. On n'a jamais assez de volonté pour s'imposer un tel contrôle. Enfin, si : certaines anorexiques mentales ont cette volonté infaillible. Mais doit-on les envier? Peut-être faut-il prendre le problème autrement, par un autre bout?
4) Par périodes, je suis quasiment anorexique. Et d'autres fois, je mange à n'en plus finir.
Vous êtes anorexique-boulimique, semble-t-il. Vous êtes très, très fâchée avec la nourriture, avec vous-même. Je ne pense pas que vous pourrez vous en sortir seule. Vous avez besoin de vous faire aider par un ou des professionnels, à la fois sur le plan psychologique et sur le plan du comportement alimentaire. Voyez un psy qui s’intéresse aux troubles du comportement alimentaire ou un nutritionniste ayant une formation complémentaire en psychologie.
5) Quels sont les effets secondaires de crises de boulimie (vomissement) régulières sur le plan de la santé ?
Les boulimies-vomissements créeent différentes nuisances sur le plan physique. Irritation de l’œsophage avec brûlures, détériorations des dents dues à l’acide chlorydrique, déficit en vitamines surtout B et folates (avec perte des cheveux, ongles cassants) et en potassium (qui est vomi) provoquant des états de fatigue intense et des troubles cardiaques. Dans le cas de boulimies gargantuesques, des ruptures de l’estomac se sont produites, entraînant la mort, mais c’est très exceptionnel.