La métamorphose du papillon
Modérateurs : Modérateurs, Membres actifs
Règles du forum
Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
Merci Tallulah pour ce greenbutterfly (ça sonne comme un nom de bonbon).
Se dégager des impressions et de croyance (de mésestime, de contrôle) est tout l'objet de ma therapie et celle de maitrise et de jugement de moi même sont celles auxquelles j'adhere le plus malgré les tentatives de recul.
Je sais mentalement que c'est un piège, un cercle vicieux mais le "coeur", la confiance d'où nait le désir de lâcher prise n'est pas encore là aujourd'hui.
Je pèse mes mots en utilisant le terme de "contrôle", c'est comme s'il y avait un flic dans ma tête qui me disait "attention à la sanction", quelquefois :-P je brave ses interdits mais la sanction je me l'inflige plus tard, donc le flic c'est moi P... de Surmoi Le passage a une simple surveillance ou attention serai déjà un pas car il engendrerait culpabilité mais pas forcément punition. Disons que c'est la prochaine étape . Je revois mon psy après 4 semaines de vacances en fin de semaine
Se dégager des impressions et de croyance (de mésestime, de contrôle) est tout l'objet de ma therapie et celle de maitrise et de jugement de moi même sont celles auxquelles j'adhere le plus malgré les tentatives de recul.
Je sais mentalement que c'est un piège, un cercle vicieux mais le "coeur", la confiance d'où nait le désir de lâcher prise n'est pas encore là aujourd'hui.
Je pèse mes mots en utilisant le terme de "contrôle", c'est comme s'il y avait un flic dans ma tête qui me disait "attention à la sanction", quelquefois :-P je brave ses interdits mais la sanction je me l'inflige plus tard, donc le flic c'est moi P... de Surmoi Le passage a une simple surveillance ou attention serai déjà un pas car il engendrerait culpabilité mais pas forcément punition. Disons que c'est la prochaine étape . Je revois mon psy après 4 semaines de vacances en fin de semaine
- Severine
- Enfinien éprouvé
- Messages : 351
- Enregistré le : 23 sept. 2005, 00:00
- Localisation : région parisienne
Et cette étape tu vas y parvenir j'en suis certaine. Je trouve que tu as déjà fais de belles avancées, de beaux efforts. Alors oui tu arriveras à cette prochaine étape aussi difficile te semble t elle à atteindre.Le passage a une simple surveillance ou attention serai déjà un pas car il engendrerait culpabilité mais pas forcément punition. Disons que c'est la prochaine étape
Bises fortes joli papillon!!
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
Il y a des jours où simplement être est difficile, les jours où le "faire" n'est pas minuté, prévu, ces moments de noman's time où il y a une sensation de vide qui cache ce que je suis vraiment à l'interieur où je me refugie dans la nourriture et/ou le lit et où je me juge.
Pourtant c'est quand toutes les activités s'arretent que le moment propice commence pour chercher le sens de sa course alors les symptomes prennent le dessus pour tenter de ne pas voir, de remplir ce vide illusoire qui est un trop plein.
Juste une pensée d'un soir.
Bonne nuit.
N.
Pourtant c'est quand toutes les activités s'arretent que le moment propice commence pour chercher le sens de sa course alors les symptomes prennent le dessus pour tenter de ne pas voir, de remplir ce vide illusoire qui est un trop plein.
Juste une pensée d'un soir.
Bonne nuit.
N.
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
Merci à toutes les trois, Laurence, Séverine, Tallulah et les autres.
Quelquefois le mal se soigne par le mal, une intoxication alimentaire lundi (pour une fois que j'accepte une sortie resto) et voilà que je retrouve de bons reflexes alimentaires, pas de crises, plus d'equilibre dans la diversification et les quantités.
La semaine d'avant, j'ai été voir le film "Taxidermie", assez trash et qui m'a vaccinée contre la boulimie vomitive depuis.
Attention c'est assez tras (le film pas le site), âmes sensibles, émétophobes s'abstenir :
http://www.taxidermia.hu/indexfr.htm
Je pars en vacances ce 1er septembre et serait 3 semaines sans le net, je vous souhaite bon courage pour les rentrées.
Quelquefois le mal se soigne par le mal, une intoxication alimentaire lundi (pour une fois que j'accepte une sortie resto) et voilà que je retrouve de bons reflexes alimentaires, pas de crises, plus d'equilibre dans la diversification et les quantités.
La semaine d'avant, j'ai été voir le film "Taxidermie", assez trash et qui m'a vaccinée contre la boulimie vomitive depuis.
Attention c'est assez tras (le film pas le site), âmes sensibles, émétophobes s'abstenir :
http://www.taxidermia.hu/indexfr.htm
Je pars en vacances ce 1er septembre et serait 3 semaines sans le net, je vous souhaite bon courage pour les rentrées.
- Equally-damaged
- Enfinien avancé
- Messages : 32
- Enregistré le : 12 mars 2006, 01:00
- Localisation : Paris
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
Merci à toutes, ça me touche de recevoir tant de messages, mon train part dans 7 heures et la nuit s'annonce blanche pour le moment.
Bien sûr, je sais pourquoi, revoir mon père (qui vire hyperphagique) et ma belle mère après six mois, les remarques sur ma "petite mine" . C'est la première fois depuis longtemps que je reste une semaine avec eux (mais bon il y a la mer sans la mère, c'est déjà des vacances :) ), en général je me limite à un week-end prolongé.
Après je pars deux semaines sans eux et là j'aurai moins d'apprehension car je ne me sentirai pas jugée et ne ressentirai pas cette pression mais simplement des moments simples de partage.
A bientôt,
:bye:
Bien sûr, je sais pourquoi, revoir mon père (qui vire hyperphagique) et ma belle mère après six mois, les remarques sur ma "petite mine" . C'est la première fois depuis longtemps que je reste une semaine avec eux (mais bon il y a la mer sans la mère, c'est déjà des vacances :) ), en général je me limite à un week-end prolongé.
Après je pars deux semaines sans eux et là j'aurai moins d'apprehension car je ne me sentirai pas jugée et ne ressentirai pas cette pression mais simplement des moments simples de partage.
A bientôt,
:bye:
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
Une belle envolée pendant ces vacances où la nourriture n'a plus pris la place première, beaucoup de natation (dans la mer, vitale pour moi puis en piscine), des beaux moments de partage où je me decentrée de mes preoccupations pour réaliser que tca ou pas, la vie n'est pas toujours rose et que j'en avais assez de rajouter du malheur dans ma vie.
J'ai pu ressentir que mes crises venaient combler un autre manque d'échange, de créativité, de détente ou combler des colères contre moi même ou les autres, je le savais intellectuellement mais j'ai pu me detourner de ce sentiment de vide en l'observant et même en l'acceptant comme un moyen de me connaitre mieux.
J'ai accepté d'être fatiguée, de ne plus courir pour chercher des moyens de ne pas m'introspecter et mieux connaitre les émotions, les pensées qui me menaient à me considérer comme l'eboueuse de mon corps que je remplis et vide et j'ai compris combien j'etais active (et non responsable)dans ce processus en refusant de m'ecouter et en voulant tout maitriser dans un cercle sans fin.
J'ai réalisé aussi que quel que soit mon poids, je me jugeais toujours grosse et j'ai décidé d'experimenter un certain relachement en mangeant calmement et en diversifiant mon alimentation (mais en limitant les quantités) sans compter les calories mais en m'ouvrant plutot à mes sensations de satiété (au bord de la mer, j'ai mangé des glaces tous les jours ).
Néanmoins beaucoup de problèmes de digestion, ce qui me fatiguait si je mangeait en journée avant ma collation habituelle de fin d'après midi (puis mon repas du soir) et surtout des crises d'hypoglycémie systematiques si je petit dejeunais ou dejeunais une à deux heures après ce qui n'arrivais pas si je saute ces repas. J'ai testé differentes quantités et aliments, c'est pareil j'ai un malaise et envie de dormir toute la journée alors que je suis en pleine forme à jeun ; donc les 3 repas par jour je ne prefere pas les faire.
La lecture des livres de De Mello m'ont aidées dans ces prises de conscience de ce que j'etais et m'ont donné envie de m'ecouter et de me respecter davantage. Je suis autre chose que ma façon de manger, j'ai des amis, des projets, des rèves...
Bien sûr, j'etais dans le cocon des vacances mais j'espere pouvoir garder cette serenité ; en tout cas mon psy ce matin m'a felicitée pour mon évolution dans la prise de conscience de ce que je suis et de ce qui me meut, de mes constructions mentales erronnées qui sont toujours là mais que je peux observer comme un outil de meilleure connaissance de moi même plutot que comme un vide à combler par la nourriture.
Des battements d'ailes, il n'y a aucune situation sans issue, juste des comportements qu'il faut apprendre à réajuster même si on sait d'où ils viennent. Et desapprendre ça prend du temps...
J'ai pu ressentir que mes crises venaient combler un autre manque d'échange, de créativité, de détente ou combler des colères contre moi même ou les autres, je le savais intellectuellement mais j'ai pu me detourner de ce sentiment de vide en l'observant et même en l'acceptant comme un moyen de me connaitre mieux.
J'ai accepté d'être fatiguée, de ne plus courir pour chercher des moyens de ne pas m'introspecter et mieux connaitre les émotions, les pensées qui me menaient à me considérer comme l'eboueuse de mon corps que je remplis et vide et j'ai compris combien j'etais active (et non responsable)dans ce processus en refusant de m'ecouter et en voulant tout maitriser dans un cercle sans fin.
J'ai réalisé aussi que quel que soit mon poids, je me jugeais toujours grosse et j'ai décidé d'experimenter un certain relachement en mangeant calmement et en diversifiant mon alimentation (mais en limitant les quantités) sans compter les calories mais en m'ouvrant plutot à mes sensations de satiété (au bord de la mer, j'ai mangé des glaces tous les jours ).
Néanmoins beaucoup de problèmes de digestion, ce qui me fatiguait si je mangeait en journée avant ma collation habituelle de fin d'après midi (puis mon repas du soir) et surtout des crises d'hypoglycémie systematiques si je petit dejeunais ou dejeunais une à deux heures après ce qui n'arrivais pas si je saute ces repas. J'ai testé differentes quantités et aliments, c'est pareil j'ai un malaise et envie de dormir toute la journée alors que je suis en pleine forme à jeun ; donc les 3 repas par jour je ne prefere pas les faire.
La lecture des livres de De Mello m'ont aidées dans ces prises de conscience de ce que j'etais et m'ont donné envie de m'ecouter et de me respecter davantage. Je suis autre chose que ma façon de manger, j'ai des amis, des projets, des rèves...
Bien sûr, j'etais dans le cocon des vacances mais j'espere pouvoir garder cette serenité ; en tout cas mon psy ce matin m'a felicitée pour mon évolution dans la prise de conscience de ce que je suis et de ce qui me meut, de mes constructions mentales erronnées qui sont toujours là mais que je peux observer comme un outil de meilleure connaissance de moi même plutot que comme un vide à combler par la nourriture.
Des battements d'ailes, il n'y a aucune situation sans issue, juste des comportements qu'il faut apprendre à réajuster même si on sait d'où ils viennent. Et desapprendre ça prend du temps...
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
vivalavie a écrit : Bonsoir Butterfly Kiss
La lecture de De Mello est très intéressante. Tout comme la nourriture, il faut la lire lentement pour bien ressentir ce qui est transmis. Je ne suis pas encore à la fin du repas.
Je l'ai fini mais pour réapprendre à manger, il faut bien plus qu'un repas, je crois que c'est une nourriture à redecouvrir sans cesse.
Bonne soirée à toi Vivalavie et quel bonheur dans la synchronicité des horaires de nos posts :)
La petite chenille
C'est au coeur d'une forêt sauvage que notre petite chenille
voit le jour. Toute petite, fragile et innocente,
elle part bien jeune à la découverte de son environnement.
Sans méfiance aucune elle avance à son rythme et se délecte
de tout ce que Mère nature lui offre.
Sous son corps, la terre moelleuse et chaude lui prodigue de
douces caresses et lorsque les rayons du soleil deviennent
un peu trop chauds, elle s'en va s'abriter sous l'ombre
des fleurs. Au matin, la fraîcheur de la rosée la chatouille
et lui annonce une nouvelle journée.
Notre petite chenille allait apprendre bien vite que la vie
n'est pas faite que de quiétude.
Ce matin là, alors qu'elle repose sur une feuille de fougère,
une violente rafale de vent la projette sans prévenir sur
le sol et elle roule et roule encore, se prenant des coups
les uns après les autres.
Lorsque le vent se retire enfin, la peur au ventre elle
reprend ses esprits et se demande ce qu'elle a bien pu
faire pour mériter ça. Elle ne comprend pas et aucune
réponse ne vient éclairer ses interrogations.
Alors que faire d'autre que de continuer à vivre ?
Elle trouve le courage au fond d'elle-même pour continuer sa route,
mais elle sait qu'elle n'oubliera jamais cette terrible expérience.
Néanmoins, elle retrouve la joie de vivre, mais à peine
a-t-elle récupéré, qu'un nouveau coup dur allait la surprendre.
Ce jour là, elle était sur la branche d'un mélèze et a juste eu
le temps de s'engouffrer dans cet étroit orifice qui lui sauva la vie.
Le bec pointu d'un oiseau avait quand même eu le temps
de lui lacérer le dos, lui laissant une vilaine blessure.
Elle n'avait jamais eu aussi peur de sa vie et elle resta
cloîtrée dans ce minuscule abri durant trois jours.
La vie continuait, et notre petite chenille se prit
des coups et des coups. Pourtant elle trouvait toujours les forces
nécessaires de se relever et d'aller de l'avant, car elle avait
l'intuition que quelque chose de merveilleux l'attendait et qu'un
jour elle serait libérée de cette vie douloureuse.
Un jour elle ressentit une impression très bizarre qu'elle ne
connaissait pas. Cette sensation lui causa une peur terrible
et elle se renferma sur elle-même.
Cela lui donnait le sentiment d'être protégée du monde extérieur.
Elle n'avait plus le goût à rien et n'attendait rien
d'autre que d'en finir avec cette souffrance.
Elle s'abandonna totalement à l'instant présent
et au courant de la Vie.
C'est alors que le miracle se produisit.
La lumière perça son cocon et l'inonda de douceur.
Elle se sentait légère comme une aile de papillon.
Ce qu'elle pressentait depuis tant d'années se réalisait à l'instant.
Toute peur s'était évaporée et le monde lui apparaissait
soudain harmonieux et vibrant d'amour.
Elle réalisa que tous ces moments difficiles qu'elle avait
traversés avec courage, l'avaient amenée vers
la plus belle des délivrances.
Elle déploya ses ailes délicatement et s'élança en douceur,
portée par le souffle silencieux de la Vie.
- A tous ceux qui avancent avec courage -
courage :sabbyzou:
C'est au coeur d'une forêt sauvage que notre petite chenille
voit le jour. Toute petite, fragile et innocente,
elle part bien jeune à la découverte de son environnement.
Sans méfiance aucune elle avance à son rythme et se délecte
de tout ce que Mère nature lui offre.
Sous son corps, la terre moelleuse et chaude lui prodigue de
douces caresses et lorsque les rayons du soleil deviennent
un peu trop chauds, elle s'en va s'abriter sous l'ombre
des fleurs. Au matin, la fraîcheur de la rosée la chatouille
et lui annonce une nouvelle journée.
Notre petite chenille allait apprendre bien vite que la vie
n'est pas faite que de quiétude.
Ce matin là, alors qu'elle repose sur une feuille de fougère,
une violente rafale de vent la projette sans prévenir sur
le sol et elle roule et roule encore, se prenant des coups
les uns après les autres.
Lorsque le vent se retire enfin, la peur au ventre elle
reprend ses esprits et se demande ce qu'elle a bien pu
faire pour mériter ça. Elle ne comprend pas et aucune
réponse ne vient éclairer ses interrogations.
Alors que faire d'autre que de continuer à vivre ?
Elle trouve le courage au fond d'elle-même pour continuer sa route,
mais elle sait qu'elle n'oubliera jamais cette terrible expérience.
Néanmoins, elle retrouve la joie de vivre, mais à peine
a-t-elle récupéré, qu'un nouveau coup dur allait la surprendre.
Ce jour là, elle était sur la branche d'un mélèze et a juste eu
le temps de s'engouffrer dans cet étroit orifice qui lui sauva la vie.
Le bec pointu d'un oiseau avait quand même eu le temps
de lui lacérer le dos, lui laissant une vilaine blessure.
Elle n'avait jamais eu aussi peur de sa vie et elle resta
cloîtrée dans ce minuscule abri durant trois jours.
La vie continuait, et notre petite chenille se prit
des coups et des coups. Pourtant elle trouvait toujours les forces
nécessaires de se relever et d'aller de l'avant, car elle avait
l'intuition que quelque chose de merveilleux l'attendait et qu'un
jour elle serait libérée de cette vie douloureuse.
Un jour elle ressentit une impression très bizarre qu'elle ne
connaissait pas. Cette sensation lui causa une peur terrible
et elle se renferma sur elle-même.
Cela lui donnait le sentiment d'être protégée du monde extérieur.
Elle n'avait plus le goût à rien et n'attendait rien
d'autre que d'en finir avec cette souffrance.
Elle s'abandonna totalement à l'instant présent
et au courant de la Vie.
C'est alors que le miracle se produisit.
La lumière perça son cocon et l'inonda de douceur.
Elle se sentait légère comme une aile de papillon.
Ce qu'elle pressentait depuis tant d'années se réalisait à l'instant.
Toute peur s'était évaporée et le monde lui apparaissait
soudain harmonieux et vibrant d'amour.
Elle réalisa que tous ces moments difficiles qu'elle avait
traversés avec courage, l'avaient amenée vers
la plus belle des délivrances.
Elle déploya ses ailes délicatement et s'élança en douceur,
portée par le souffle silencieux de la Vie.
- A tous ceux qui avancent avec courage -
courage :sabbyzou:
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
Merci Ninou et Angee je sais bien que le bonheur est une trajectoire où on peut chuter...
Aujourd'hui j'ai tenté de dé-jeuner à 13h sans excès (200g de framboise, 100g de tofu), puis crise d'hypo dans l'après midi comme à chaque fois que je mange avant la fin d'après-midi et le soir crise avec mes aliments habituels mais en quantité telle que je suis resortie faire les courses et re-criser. Là, mal à la gorge terrible, j'avais plus l'habitude
Si j'analyse un peu, il y a deux raisons, parceque dès que je cherche à faire un dejeuner conventionnel (j'avais envie de suivre ce que m'avais dit mon medecin), je derape le soir mais aussi parceque j'avais décliné une invitation avec des amis ce soir ; j'avais envie d'y aller mais peur de manger devant certaines personnes que je ne connais pas
Première reaction, demain jeun complet mais non je vais suivre ma routine qui me rassure.
Le papillon a perdu de l'altitude mais il s'est pas encore écrasé
Comme le dit Souchon cité par Vivalavie : on avance....
Aujourd'hui j'ai tenté de dé-jeuner à 13h sans excès (200g de framboise, 100g de tofu), puis crise d'hypo dans l'après midi comme à chaque fois que je mange avant la fin d'après-midi et le soir crise avec mes aliments habituels mais en quantité telle que je suis resortie faire les courses et re-criser. Là, mal à la gorge terrible, j'avais plus l'habitude
Si j'analyse un peu, il y a deux raisons, parceque dès que je cherche à faire un dejeuner conventionnel (j'avais envie de suivre ce que m'avais dit mon medecin), je derape le soir mais aussi parceque j'avais décliné une invitation avec des amis ce soir ; j'avais envie d'y aller mais peur de manger devant certaines personnes que je ne connais pas
Première reaction, demain jeun complet mais non je vais suivre ma routine qui me rassure.
Le papillon a perdu de l'altitude mais il s'est pas encore écrasé
Comme le dit Souchon cité par Vivalavie : on avance....
Bonjour Butterfly
Quel bonheur d'être invitée !!!! Dur dur de se mettre à table devant les autres avec notre ""différence"". Pas facile non plus d'avouer cette différence, mais .......... après tout........
Pas facile, non, mais je ne pouvais pas priver mon mari et mes enfants, et moi non plus, de nos amis. Que ce soit de les recevoir ou d'être invité chez eux.
Alors, il est arrivé un moment où j'ai passé ce cap et passé au dessus des contraintes de l'alimentation. Lorsque nous recevions, j'étais ""libre"" dans la mesure où j'étais chez moi. Par contre lorsque nous étions, et nous sommes, à l'heure actuelle, invités, je prévenais avant d'y aller : "Ben OK pour l'invitation, mais certains aliments et moi, nous ne sommes pas très copains. Merci de ne pas y prêter attention mais je ne refuserais pas pour autant ton invitation." Eh bien, j'ai pu reconnaître les vrais amis. Ceux qui me répondaient, ""t'inquiète pas de problème, viens , venez en famille. Dis moi ce que je peux te préparer ça me fera plaisir même si tu manges différemment, c'est pas grave""
Oui, ces personnes là je les cotoie encore aujourd'hui. On ne me demandait pas de me justifier sur cette différence, mais on ne m'a pas écarté. Y'a un malaise devant l'alimentation, eh bien ça n'empêche pas de vivre et de profiter des plaisirs de la vie.
ça a été ma manière de foncer de l'avant. De continuer à cottoyer les gens que j'aimais et qui ""m'estimaient telle que j'étais"".
Cette différence sur l'alimentation est toujours présente mais je ne me passerais pour rien au monde des moments de bonheur que les rencontres entre amis me procurent. Il n'y a pas que la bouffe dans ces relations. Y'a bien plus important que la bouffe. ça me permet aussi de laisser en sourdine cette ""maladie"", de l'oublier pour à coté de cela VIVRE.
A partir du moment que l'on met tout en oeuvre pour comprendre cette maladie, l'image que l'on montre n'est qu'une image. Je n'ai jamais voulu que l'on s'apitoye sur mon sort. et ne le veux toujours pas.
Depuis que j'ai repris le travail en juillet dernier, je déjeune 5 jours sur 7 avec les collègues. Aucune ne s'est permis de me faire une réflexion, et ça ne me gêne pas de n'avoir jamais changé la composition de mes repas. Ils en pensent ce qu'ils veulent, à partir du moment où je vis c'est le principal.
Reprends ton envol, Papillon, tout comme cette mongolfière qui avant hier est descendue à, àpeine un mètre du sol, et qui ne laissait supposer qu'elle allait se poser en plein milieu du champ betteraves. Eh bien non, quelques coups de gaz et elle est remontée à une vitesse incroyable, inimaginable, c'est toujours aussi impressionant malgré que je l'ai déjà vu...................
Remonte, remonte, Butterfly........ Lâche les gaz......... Quand ils s'échappent ça fait PFOUUUUUUUUUUUU PFFFFOUUUUUUUUUUU ........... Ne te laisse pas t'écraser comme tu le dis.......... Allez ..... Pffffoooooouuuuuuu
Bon courage Butterfly Kiss. Ne refuse plus ces invitations..... Elles font partie de ta vie, tu en as besoin pour vivre........
On avance, on avance................
Vivalavie
Quel bonheur d'être invitée !!!! Dur dur de se mettre à table devant les autres avec notre ""différence"". Pas facile non plus d'avouer cette différence, mais .......... après tout........
Pas facile, non, mais je ne pouvais pas priver mon mari et mes enfants, et moi non plus, de nos amis. Que ce soit de les recevoir ou d'être invité chez eux.
Alors, il est arrivé un moment où j'ai passé ce cap et passé au dessus des contraintes de l'alimentation. Lorsque nous recevions, j'étais ""libre"" dans la mesure où j'étais chez moi. Par contre lorsque nous étions, et nous sommes, à l'heure actuelle, invités, je prévenais avant d'y aller : "Ben OK pour l'invitation, mais certains aliments et moi, nous ne sommes pas très copains. Merci de ne pas y prêter attention mais je ne refuserais pas pour autant ton invitation." Eh bien, j'ai pu reconnaître les vrais amis. Ceux qui me répondaient, ""t'inquiète pas de problème, viens , venez en famille. Dis moi ce que je peux te préparer ça me fera plaisir même si tu manges différemment, c'est pas grave""
Oui, ces personnes là je les cotoie encore aujourd'hui. On ne me demandait pas de me justifier sur cette différence, mais on ne m'a pas écarté. Y'a un malaise devant l'alimentation, eh bien ça n'empêche pas de vivre et de profiter des plaisirs de la vie.
ça a été ma manière de foncer de l'avant. De continuer à cottoyer les gens que j'aimais et qui ""m'estimaient telle que j'étais"".
Cette différence sur l'alimentation est toujours présente mais je ne me passerais pour rien au monde des moments de bonheur que les rencontres entre amis me procurent. Il n'y a pas que la bouffe dans ces relations. Y'a bien plus important que la bouffe. ça me permet aussi de laisser en sourdine cette ""maladie"", de l'oublier pour à coté de cela VIVRE.
A partir du moment que l'on met tout en oeuvre pour comprendre cette maladie, l'image que l'on montre n'est qu'une image. Je n'ai jamais voulu que l'on s'apitoye sur mon sort. et ne le veux toujours pas.
Depuis que j'ai repris le travail en juillet dernier, je déjeune 5 jours sur 7 avec les collègues. Aucune ne s'est permis de me faire une réflexion, et ça ne me gêne pas de n'avoir jamais changé la composition de mes repas. Ils en pensent ce qu'ils veulent, à partir du moment où je vis c'est le principal.
Reprends ton envol, Papillon, tout comme cette mongolfière qui avant hier est descendue à, àpeine un mètre du sol, et qui ne laissait supposer qu'elle allait se poser en plein milieu du champ betteraves. Eh bien non, quelques coups de gaz et elle est remontée à une vitesse incroyable, inimaginable, c'est toujours aussi impressionant malgré que je l'ai déjà vu...................
Remonte, remonte, Butterfly........ Lâche les gaz......... Quand ils s'échappent ça fait PFOUUUUUUUUUUUU PFFFFOUUUUUUUUUUU ........... Ne te laisse pas t'écraser comme tu le dis.......... Allez ..... Pffffoooooouuuuuuu
Bon courage Butterfly Kiss. Ne refuse plus ces invitations..... Elles font partie de ta vie, tu en as besoin pour vivre........
On avance, on avance................
Vivalavie
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
Ce ne sont pas les invitations et les autres que je fuis, ce sont tous ces moments qui doivent necessairement passer par la bouffe pour être conviviaux ; pour moi manger devrait être une chose intime que l'on fait seul comme d'aller aux toilettes (excuse moi de la comparaison).vivalavie a écrit : Bonjour Butterfly
Cette différence sur l'alimentation est toujours présente mais je ne me passerais pour rien au monde des moments de bonheur que les rencontres entre amis me procurent. Il n'y a pas que la bouffe dans ces relations. Y'a bien plus important que la bouffe. ça me permet aussi de laisser en sourdine cette ""maladie"", de l'oublier pour à coté de cela VIVRE.
Bon courage Butterfly Kiss. Ne refuse plus ces invitations..... Elles font partie de ta vie, tu en as besoin pour vivre........
On avance, on avance................
Vivalavie
Je peux prendre un milk-shake, une boisson en compagnie mais mâcher dans une reunion tous en coeur, ça a quel sens, un des sens, indecence ?
Rien que d'y penser ça me met sur les nerfs...
-
- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Oui un des sens et même plusieurs sont/seraient/ont été mis en éveil autour d'une table. Le goût bien sûr mais aussi l'odorat, la vue voire même le toucher d'une tranche de pain ou l'ouïe d'un plat qui mijote. V'là même les cinq, quel florilège!
Aucune indécence sinon celle que l'on s'est imaginé puis prise pour réelle lors qu'elle ne l'est pas. C'est nous qui avons fait d'un acte tout bonnement naturel, une source immense d'angoisses.
Maintenant je reste persuadée, qu'un comportement plus apaisé est plus que possible.
Bon courage. Se lancer des mini défis, pourquoi pas, si on a envie que les choses changent... et finir par, banissant ces autres "moi" troublés, ne faire plus qu'un, comme lui
Cette dernière phrase lol n'est pas top mais fallait que j'introduise cette image que je voulais absolument placer... quand le caméléon se fait papillon.
Aucune indécence sinon celle que l'on s'est imaginé puis prise pour réelle lors qu'elle ne l'est pas. C'est nous qui avons fait d'un acte tout bonnement naturel, une source immense d'angoisses.
Maintenant je reste persuadée, qu'un comportement plus apaisé est plus que possible.
Bon courage. Se lancer des mini défis, pourquoi pas, si on a envie que les choses changent... et finir par, banissant ces autres "moi" troublés, ne faire plus qu'un, comme lui
Cette dernière phrase lol n'est pas top mais fallait que j'introduise cette image que je voulais absolument placer... quand le caméléon se fait papillon.
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
Journée eprouvante, j'ai hospitalisé sur demande d'un tiers une amie qui se laissait mourir chez elle (denutrition + alcoolisation massive depuis une semaine), je l'ai senti vraiment en danger. J'ai passé ma journée dans les hopitaux à attendre des urgences à l'hopital psy, elle est dépressive ++ et le seul hopital où y'avait de la place accueille des patients lourds. C'etait horrible, elle me suppliait de ne pas la laisser, je connais personnellement son medecin psy qui travaille avec moi et le contacte dès lundi. Elle va m'en vouloir mais elle tenait à peine debout, continuait à boire devant moi alors que je lui disait d'arreter, pleurait sans cesse et à tomber sans arrrèt chez elle (il y avait pas un cm où on pouvait mettre les pieds, des affaires, papiers partout) quand je suis passée la voir
Je me sens mal ce soir
Je me sens mal ce soir
tu as bien fait les choses dit toi que tu lui as sauver la vie et ça c'est super
donne lui du temps elle ne t'en voudras pas et te dira merci de lui avoir tendu la main je te le souhaite
courage mon ti papillon courage
(lau le texte n'ai pas de moi je lai copier et je lai trouver si beau que je voulais le mettre sur le poste de butterfly kiss)
donne lui du temps elle ne t'en voudras pas et te dira merci de lui avoir tendu la main je te le souhaite
courage mon ti papillon courage
(lau le texte n'ai pas de moi je lai copier et je lai trouver si beau que je voulais le mettre sur le poste de butterfly kiss)
-
- Enfinien avancé
- Messages : 31
- Enregistré le : 26 sept. 2006, 00:00
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
J'ai dormi presque tout le dimanche
Mon amie m'a appelé ce matin car elle quittait l'hopital après autorisation du medecin de l'hosto. Elle m'a avoué qu'elle n'avait presque aucun souvenir de la semaine ecoulée ni de mon intervention, juste quelques bribes, qu'elle avait halluciné en voyant l'etat de desordre (le mot est faible) de son appartement en rentrant aujourd'hui et qu'elle avait vraiment "deconné" (alcool + medicaments). Maintenant c'est à elle de se prendre en charge (l'hopital psy a "vidé" un lit sans bien sûr sans proposer à mon amie de suivi type VAD à l'exterieur ou une quelconque aide ) ; j'espere qu'elle tiendra (j'ai eu aujourd'hui au tél au boulot son ex, une amie commune et sa mère qui s'inquietaient) et ne replongera pas dans l'enfermement et l'alcool
Merci pour votre soutien, ça me touche beaucoup car je me suis sentie très seule (j'ai juste contacté son psychiatre traitant
Mon amie m'a appelé ce matin car elle quittait l'hopital après autorisation du medecin de l'hosto. Elle m'a avoué qu'elle n'avait presque aucun souvenir de la semaine ecoulée ni de mon intervention, juste quelques bribes, qu'elle avait halluciné en voyant l'etat de desordre (le mot est faible) de son appartement en rentrant aujourd'hui et qu'elle avait vraiment "deconné" (alcool + medicaments). Maintenant c'est à elle de se prendre en charge (l'hopital psy a "vidé" un lit sans bien sûr sans proposer à mon amie de suivi type VAD à l'exterieur ou une quelconque aide ) ; j'espere qu'elle tiendra (j'ai eu aujourd'hui au tél au boulot son ex, une amie commune et sa mère qui s'inquietaient) et ne replongera pas dans l'enfermement et l'alcool
Merci pour votre soutien, ça me touche beaucoup car je me suis sentie très seule (j'ai juste contacté son psychiatre traitant
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
Ne vous inquietez pas, je me protège...
En ce moment je lis Martin Page "Comment je suis devenu stupide", c'est plein de derision comme j'aime...
Sinon nuit blanche encore mais bon j'ai l'habitude et au lieu de lutter contre, je fais avec.
Et un prochain défi, demain soir, je m'essaie à un cours de chant.
En ce moment je lis Martin Page "Comment je suis devenu stupide", c'est plein de derision comme j'aime...
Sinon nuit blanche encore mais bon j'ai l'habitude et au lieu de lutter contre, je fais avec.
Et un prochain défi, demain soir, je m'essaie à un cours de chant.
- vera
- Enfinien aguerri
- Messages : 764
- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
Merci
J'ai vu mon amie aujourd'hui, son médecin lui propose une hospi libre dans un petit service adapté et une prise en charge dans un service d'alcoologie avec un vrai suivi, elle n'est pas contre et reflechis car ce n'est pas encore la grande forme
Je crois que cette hospi d'urgence l'a amené à regarder en face ces problèmes (elle m'a parlé "d'electrochoc", quand à être fière de moi, seul l'avenir me dira si c'est fructueux ou pas pour elle, ce qu'elle en fera, en tout cas même si ce fut violent c'etait la seule decision juste à prendre sur le moment pour la protéger d'elle-même.
Il y a 15 jours j'avais refusé une invitation dans un groupe chretien qui me tient à coeur car il y avait un repas, j'y etais ce soir (reunion tous les quinze jours) et en fait c'etait un buffet et j'ai grignoté sans penser en discutant avec les autres jeunes. Personne ne m'as jugé quand je refusais gateau ou saucisson (il y avais des tomates cerises et des fruits) et je me suis sentie vraiment bien.
Pour le cours de chant d'essai, je ne sais pas, je le sens pas, j'etais hyperventilé tout le temps, j'ai l'impression de pas avoir la cage thoracique assez grande pour chanter et je domine pas du tout l'etendue de ma voix monocorde.
Je ne sais pas si je dois le prendre comme un défi et que j'en retirerai quelquechose mais ce fut douloureux alors que le theatre il y a deux ans m'a donné un plaisir immédiat.
Bref, j'ai quelques jours pour choisir...
J'ai vu mon amie aujourd'hui, son médecin lui propose une hospi libre dans un petit service adapté et une prise en charge dans un service d'alcoologie avec un vrai suivi, elle n'est pas contre et reflechis car ce n'est pas encore la grande forme
Je crois que cette hospi d'urgence l'a amené à regarder en face ces problèmes (elle m'a parlé "d'electrochoc", quand à être fière de moi, seul l'avenir me dira si c'est fructueux ou pas pour elle, ce qu'elle en fera, en tout cas même si ce fut violent c'etait la seule decision juste à prendre sur le moment pour la protéger d'elle-même.
Il y a 15 jours j'avais refusé une invitation dans un groupe chretien qui me tient à coeur car il y avait un repas, j'y etais ce soir (reunion tous les quinze jours) et en fait c'etait un buffet et j'ai grignoté sans penser en discutant avec les autres jeunes. Personne ne m'as jugé quand je refusais gateau ou saucisson (il y avais des tomates cerises et des fruits) et je me suis sentie vraiment bien.
Pour le cours de chant d'essai, je ne sais pas, je le sens pas, j'etais hyperventilé tout le temps, j'ai l'impression de pas avoir la cage thoracique assez grande pour chanter et je domine pas du tout l'etendue de ma voix monocorde.
Je ne sais pas si je dois le prendre comme un défi et que j'en retirerai quelquechose mais ce fut douloureux alors que le theatre il y a deux ans m'a donné un plaisir immédiat.
Bref, j'ai quelques jours pour choisir...