Là où je M'emmènerai..............
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voila la lumière
ta lumière celle de ton coeur, celle de ta vie, de ta voie.
je t'offre cette voie cet lumière qui t'appartient déjà
tu es la personne la plus extra que je connaisse avec une force de vie si forte
je t'admire et te respecte énormément tu es mon guides
tu est une amie hors paire
avec toute mon amitieé ta ninou
[center]Le Papillon.
" Seul l'épreuve du feu produit l'acier le plus résistant. "
Un homme a trouvé un jour un cocon de chenille et a décidé de l'apporter chez lui.
Quelques jours plus tard, une petite ouverture est apparue.
L'homme s'est assis et a observé pendant plusieurs heures
le papillon se débattre de toutes ses forces afin de sortir de son cocon.
Au bout d'un certain temps, le papillon ne bougeait presque plus.
Comme s'il avait donné son maximum et qu'il n'avait plus rien à faire.
L'homme a décidé alors d'aider le papillon.
Il a pris une paire de ciseaux et a coupé le reste du cocon.
Le papillon est sorti alors facilement de son cocon,
le corps du papillon était enflé et petit,
et ses ailes étaient toutes ratatinées.
L'homme continuait alors d'observer le papillon
et s'attendait à ce qu'il ouvre tout grand ses ailes et commence à voler,
rien de cela ne se passait.
En fait, le papillon a passé le reste de sa vie à ramper avec son corps enflé et ses ailes déformées.
Il n'a jamais été capable de voler.
Ce que l'homme avec sa gentillesse et son empressement n'avait pas compris,
c'est que la lutte que le papillon devait effectuer pour sortir de son cocon était essentielle à son développement.
En luttant ainsi de toutes ses forces, les fluides de son corps se seraient répartis dans ses ailes et,
compte tenu du temps qu'il lui fallait pour crever son cocon par lui-même et déployer ses ailes,
le papillon aurait été alors en mesure de voler et de se libérer une fois pour toutes de son cocon.
Par analogie avec notre existence,
les obstacles que la vie met sur notre chemin son exactement ce dont nous avons besoin pour grandir.
La lutte qu'on éprouve sur le chemin de la réussite personnelle
fait partie intégrante du prix qu'on doit payer pour réaliser notre plein potentiel.
Si nous devions passer au travers de la vie sans obstacles,
nous serions certainement tout rabougris, comme le papillon de notre histoire.
Nous ne serions pas aussi forts que nous pourrions l'être et nous ne pourrions jamais voler,
nous non plus, vers l'accomplissement de nos rêves.
Patrick Leroux
[/center]
Le moral n'est pas encore au beau fixe. Mais je reste optimiste, le soleil reviendra.
Cette épreuve que je rencontre sur mon chemin, au travail,
est là justement, et je n'en doute point, pour me prouver à moi même.
Ce n'est pas une lutte du pot de fer contre le pot de terre.
Non, loin de là. C'est juste récupérer un droit d'exister.
Cette collègue a, malheureusement pour elle, un point faible également.
Seulement elle semble le nier et joue d'une autre force pour combattre cette faiblesse. Se joue des autres pour ne pas faiblir elle-même.
Des personnes de ce genre m'ont suffisamment détruit ma santé auparavant, que ce soit dans la vie privée ou dans le travail.et la thérapie m'a aidé à comprendre cela. Ne plus accepter le : ""fais comme je te dis, comme je te l'impose et tais-toi """
J'ai deux solutions, la première fuir ce boulot, tourner les talons et me retrouver une fois de plus en état de faiblesse.
La seconde, garder cette place qui m'est proposée. Mais cela m'obligera à passer des épreuves.
Je me retrouve dans une situation similaire qu'à celle du conflit avec ma mère. Ces personnes ne veulent en aucun cas changer. Qu'elles ne changent pas c'est leur problème, mais qu'elle n'empêche pas les autres de vivre librement et non à leur dépends.
J'opterai donc pour la seconde solution, car les deux personnes qui m'ont précédées à ce poste, on fuit. Je me lance donc au feu et obtiendrais cette place où j'ai tout à gagner.
Depuis que j'ai pris cette décision de rester, j'ai appris que dans cette épreuve je serais soutenue et cela m'encourage, même si je sais que les semaines à venir ne seront pas évidentes moralement et stressement parlant.
Depuis 3 semaines divers sentiments néfastes sont remontés à la surface, la cuisine à feu doux a fait son effet :
- celui de la culpabilité
- celui de ne pas avoir sa place
- celui de ne pas avoir à exister
- celui de faiblesse
- celui de détresse
Heureusement, la thérapie suivie me permet d'analyser ce qui se passe en moi, et de tirer la sonnette d'alarme avant la chute complète.
J'ai relancé un appel à l'aide où il se doit pour avoir se petit coup de pouce pour réagir. Juste un petit coup de pouce pour relancer cette confiance en moi qui commençait à gonfler, mais la fragilité encore présente l'a vite dégonflée.
La bulle est à nouveau présente, les répercussions sur l'alimentation de même. Les angoisses uniquement face à cette personne réapparaissent chaque nuit.
Mais je ne baisserai pas les bras, c'est ma seule façon de m'en sortir.
Si je capitule, je coule à pic. Je perds ce job, je me retrouve à nouveau au chômage pour xxxx mois, et l'autre serait beaucoup trop heureuse de gagner. Ce n'est point une victoire que je cherche mais juste un droit d'exister librement.
Bonne journée
Vivalavie
- angel
- Eminent enfinien
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- Enregistré le : 22 déc. 2005, 01:00
- Localisation : perdue qq part...
ça me touche bcp ce que tu as écris car je me retrouve ds certains points que tu as cité
mais ce qu'il y a de positif c'est que tu sais tiré la sonnette d'alarme et ça c'est important.... car bcp de pers se laisse tomber sans jamais se relever.
alors j'espère que très bientot tu retrouveras un peu de lumière ds ton coeur
mais ce qu'il y a de positif c'est que tu sais tiré la sonnette d'alarme et ça c'est important.... car bcp de pers se laisse tomber sans jamais se relever.
alors j'espère que très bientot tu retrouveras un peu de lumière ds ton coeur
Le Guerrier de la Lumière
Involontairement, le guerrier fait un faux pas et plonge dans l'abîme.
Les fantômes l'effraient, la solitude le tourmente. Lui qui a toujours cherché le bon combat, il n'imaginait pas que cela pouvait lui arriver.
C'est pourtant le cas. Enveloppé par les ténèbres, il communique alors avec son maître.
" Maître, dit-il, je suis tombé dans l'abîme. Les eaux sont profondes et obscures.
- Souviens-toi d'une chose, répond le maître. Ce qui noie quelqu'un, ce n'est pas le plongeon, mais le fait de rester sous l'eau. "
Et le guerrier rassemble toutes ses forces pour sortir de la situation dans laquelle il se trouve.
Paulo coelho " Manuel du Guerrier de la Lumière "
Involontairement, le guerrier fait un faux pas et plonge dans l'abîme.
Les fantômes l'effraient, la solitude le tourmente. Lui qui a toujours cherché le bon combat, il n'imaginait pas que cela pouvait lui arriver.
C'est pourtant le cas. Enveloppé par les ténèbres, il communique alors avec son maître.
" Maître, dit-il, je suis tombé dans l'abîme. Les eaux sont profondes et obscures.
- Souviens-toi d'une chose, répond le maître. Ce qui noie quelqu'un, ce n'est pas le plongeon, mais le fait de rester sous l'eau. "
Et le guerrier rassemble toutes ses forces pour sortir de la situation dans laquelle il se trouve.
Paulo coelho " Manuel du Guerrier de la Lumière "
- vera
- Enfinien aguerri
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- Enregistré le : 10 déc. 2004, 01:00
- Localisation : au-delà du mal-a-dit
- Contact :
t'as mis du tulle gras dessus ? J'ai été brûlé deux fois au second degré et c'est les soins que j'avais eu (si tu as des cloques)vivalavie a écrit :
Et voilà comment s'est terminé l'après-midi :
Repassage, et au moment de ranger la centrale le fer a glissé sur mon avant-bras.......et..............
Ben bien brûlé !!!
Ben apparemement j'avais certainement du liquider celui que j'avais (périmé surement) et n'en avais plus.
Vu la surface, je suis passée aux urgences.
Une partie au second degré et l'autre au premier
Bonne couche de crème et ................ Tulle gras...........
Avant bras et main bandés............. Plus de vaisselle !!!!!!!!!!!
Vu la surface, je suis passée aux urgences.
Une partie au second degré et l'autre au premier
Bonne couche de crème et ................ Tulle gras...........
Avant bras et main bandés............. Plus de vaisselle !!!!!!!!!!!
Cadeau d’insultes
Près de Tokyo vivait un grand samouraï, déjà âgé, qui se consacrait désormais à enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes. Malgré son âge, on murmurait qu’il était encore capable d’affronter n’importe quel adversaire.
Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.
Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire.
Tous les étudiants étaient opposés à cette idée, mais le vieux Maître accepta le défi.
Il se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux Maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues - y compris à ses ancêtres.
Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. A la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l’impétueux guerrier se retira.
Dépités d’avoir vu le Maître accepter autant d’insultes et de provocations, les élèves questionnèrent le Maître :
- Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lâcheté devant nous tous ?
- Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ? demanda le samouraï.
- A celui qui a essayé de le donner, répondit un des disciples.
- Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes, dit le Maître. Lorsqu’elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son coeur.
Près de Tokyo vivait un grand samouraï, déjà âgé, qui se consacrait désormais à enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes. Malgré son âge, on murmurait qu’il était encore capable d’affronter n’importe quel adversaire.
Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.
Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire.
Tous les étudiants étaient opposés à cette idée, mais le vieux Maître accepta le défi.
Il se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux Maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues - y compris à ses ancêtres.
Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. A la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l’impétueux guerrier se retira.
Dépités d’avoir vu le Maître accepter autant d’insultes et de provocations, les élèves questionnèrent le Maître :
- Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lâcheté devant nous tous ?
- Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ? demanda le samouraï.
- A celui qui a essayé de le donner, répondit un des disciples.
- Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes, dit le Maître. Lorsqu’elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son coeur.
Brêve -
Moins pour plus
« Il n’y a rien à faire pour acquérir le bonheur. Le grand maître Eckhart exprimait cette vérité par ces merveilleurses paroles : "Ce n’est pas en ajoutant quelque chose à l’âme qu’on rejoint Dieu, mais en lui soustrayant quelque chose." On ne doit rien faire pour être libre, on doit au contraire laisser tomber des choses. C’est alors qu’on se libère. »
A. De Mello
Je suis ce que je suis
La tulipe ne sera une rose
Et la rose ne sera un pissenlit
à quoi sert espérer être une rose
Quand au fond "Je suis ce que je suis"
Je suis peut-être une tulipe
qui s'éveille à tous les printemps
Démontrant ses couleurs ses principes
Jugée souvent bien hors du temps
Je suis peut-être une rose
dégageant l'arôme de l'amour
on se pique sur mon côté morose
mais le bonheur revient au détour
Je suis peut-être un pissenlit
répandu et plutôt mal compris
mais sachez quand il est bien servi
il donnera du goût à votre vie
Qu'importe la fleur que vous soyez
vous avez tous un rôle à jouer
mais vous devez vous rappeler
de Celui qui vous a créé
La tulipe ne sera une rose
Et la rose ne sera un pissenlit
à quoi sert espérer être une rose
Quand au fond "Je suis ce que je suis"
Roger Kemp
La tulipe ne sera une rose
Et la rose ne sera un pissenlit
à quoi sert espérer être une rose
Quand au fond "Je suis ce que je suis"
Je suis peut-être une tulipe
qui s'éveille à tous les printemps
Démontrant ses couleurs ses principes
Jugée souvent bien hors du temps
Je suis peut-être une rose
dégageant l'arôme de l'amour
on se pique sur mon côté morose
mais le bonheur revient au détour
Je suis peut-être un pissenlit
répandu et plutôt mal compris
mais sachez quand il est bien servi
il donnera du goût à votre vie
Qu'importe la fleur que vous soyez
vous avez tous un rôle à jouer
mais vous devez vous rappeler
de Celui qui vous a créé
La tulipe ne sera une rose
Et la rose ne sera un pissenlit
à quoi sert espérer être une rose
Quand au fond "Je suis ce que je suis"
Roger Kemp
vouloir vivre
Nous parcourons du regard les innombrables millions d'années passées et nous voyons le « Vouloir vivre » lutter avec force pour sortir de la vase laissée par la marée.
Lutter de forme en forme et de pouvoir en pouvoir.
Ramper puis marcher avec confiance sur la terre ferme.
Lutter de génération en génération pour la conquête de l'air, s'enfoncer dans l'obscurité des profondeurs.
Nous le voyons se retourner contre lui-même, poussé par la rage et la faim, et de nouveau reprendre forme, une forme de plus en plus élaborée, de plus en plus semblable a nous.
Poursuivant implacablement son projet inouï jusqu'à ce que son être batte enfin dans notre cerveau et dans nos artères...
Il est possible de croire que tout ce passé n'est que le commencement d'un commencement, et que tout ce qui est et a été n'est que le premier reflet de l'aube.
Il est possible de croire que tout ce que l'esprit humain a jamais accompli n'est que le rêve qui précède l'éveil.
De notre lignée, des esprits vont surgir qui nous regarderons dans notre petitesse, afin de nous connaître mieux que nous nous connaissons nous-même.
Un jour viendra, un jour dans l'infinie succession des jours ou des êtres encore latents dans nos pensées et cachés dans nos flancs se dresseront sur cette terre comme on se dresse sur un piédestal.
Ils riront et tiendront leurs mains parmi les étoiles...
H. G. Wells
Nous parcourons du regard les innombrables millions d'années passées et nous voyons le « Vouloir vivre » lutter avec force pour sortir de la vase laissée par la marée.
Lutter de forme en forme et de pouvoir en pouvoir.
Ramper puis marcher avec confiance sur la terre ferme.
Lutter de génération en génération pour la conquête de l'air, s'enfoncer dans l'obscurité des profondeurs.
Nous le voyons se retourner contre lui-même, poussé par la rage et la faim, et de nouveau reprendre forme, une forme de plus en plus élaborée, de plus en plus semblable a nous.
Poursuivant implacablement son projet inouï jusqu'à ce que son être batte enfin dans notre cerveau et dans nos artères...
Il est possible de croire que tout ce passé n'est que le commencement d'un commencement, et que tout ce qui est et a été n'est que le premier reflet de l'aube.
Il est possible de croire que tout ce que l'esprit humain a jamais accompli n'est que le rêve qui précède l'éveil.
De notre lignée, des esprits vont surgir qui nous regarderons dans notre petitesse, afin de nous connaître mieux que nous nous connaissons nous-même.
Un jour viendra, un jour dans l'infinie succession des jours ou des êtres encore latents dans nos pensées et cachés dans nos flancs se dresseront sur cette terre comme on se dresse sur un piédestal.
Ils riront et tiendront leurs mains parmi les étoiles...
H. G. Wells
- angel
- Eminent enfinien
- Messages : 1773
- Enregistré le : 22 déc. 2005, 01:00
- Localisation : perdue qq part...
des fois ns sommes au fond du gouffre, on se dit je n'ai plus la force, pourquoi rester ? c'est trop dur.... on est ds un trou noir, les souvenirs sont lourds à porter...
des fois c'est nécessaire de se laisser tomber au plus bas car ça ns permet de remonter un peu vers le haut.
vivalavie, stp, pas de bêtises
pourquoi rester ? parce que la vie peut être belle, les gens qui t'aiment ont besoin de toi tt comme ils ont besoin de toi.
la vie cé chagrin, souffrance mais aussi sourire, profiter des belles choses, voyager, rencontrer des amies, partager de bons moments, regarder le soleil et se dire que ça va être une bonne journée, se promener, faire les magasins !
tt ça pour dire que qd ça ne va vraiment pas, on tire la sonnette d'alarme et puis on se fait aider
on avance comme on peut avec les moyens que l'on a mais on avance.
fais attention à toi stp
des fois c'est nécessaire de se laisser tomber au plus bas car ça ns permet de remonter un peu vers le haut.
vivalavie, stp, pas de bêtises
pourquoi rester ? parce que la vie peut être belle, les gens qui t'aiment ont besoin de toi tt comme ils ont besoin de toi.
la vie cé chagrin, souffrance mais aussi sourire, profiter des belles choses, voyager, rencontrer des amies, partager de bons moments, regarder le soleil et se dire que ça va être une bonne journée, se promener, faire les magasins !
tt ça pour dire que qd ça ne va vraiment pas, on tire la sonnette d'alarme et puis on se fait aider
on avance comme on peut avec les moyens que l'on a mais on avance.
fais attention à toi stp
Le droit d'exister
Sensation de paix.
L'horloge du temps est arrêtée.
Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi.
Je goûte l'instant.
Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants.
Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre ?
Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres.
Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi.
Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.
Je prends le droit d'exister.
Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense.
Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister.
Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables.
C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable.
Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres.
Je goûte d'être immobile.
J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine.
Quelle est cette racine ?
Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper.
Je lui fais confiance.
Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.
Exister justifie d'exister.
C'est bon d'exister.
Ça ne doit « servir » à rien d'exister.
On n'est pas obligé de servir à quelque chose.
On n'est obligé de servir à rien.
On a le droit d'exister d'abord.
Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister.
Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !
Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.
Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte...
par le goût que j'en prends parce que je le considère
parce que je me considère
parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.
Louis Evely, Extrait de son journal, octobre 1983
Sensation de paix.
L'horloge du temps est arrêtée.
Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi.
Je goûte l'instant.
Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants.
Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre ?
Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres.
Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi.
Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.
Je prends le droit d'exister.
Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense.
Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister.
Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables.
C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable.
Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres.
Je goûte d'être immobile.
J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine.
Quelle est cette racine ?
Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper.
Je lui fais confiance.
Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.
Exister justifie d'exister.
C'est bon d'exister.
Ça ne doit « servir » à rien d'exister.
On n'est pas obligé de servir à quelque chose.
On n'est obligé de servir à rien.
On a le droit d'exister d'abord.
Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister.
Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !
Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.
Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte...
par le goût que j'en prends parce que je le considère
parce que je me considère
parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.
Louis Evely, Extrait de son journal, octobre 1983
Angel dit
Je n'ai pas le droit de ??????
Personne ne peut m'imposer quoi que ce soit.
Si j'ai envie de rire, de pleurer, de chanter, de crier, d'hurler.............
Je ne dois rien à personne. Dans la mesure où je ne touche pas à la liberté d'autrui.
J'ai suffisamment du obéir comme on me l'a imposer, à présent je suis libre.
idem je ne peux plus entendre ce mot pour avoir toujours du le prouver........
ça me donne envie de...............
Cela dit, je ne t'en veux pas Angel, seulement c'est ce que je ressens
tu n'as pas le droit
Je n'ai pas le droit de ??????
Personne ne peut m'imposer quoi que ce soit.
Si j'ai envie de rire, de pleurer, de chanter, de crier, d'hurler.............
Je ne dois rien à personne. Dans la mesure où je ne touche pas à la liberté d'autrui.
J'ai suffisamment du obéir comme on me l'a imposer, à présent je suis libre.
on t'aime
idem je ne peux plus entendre ce mot pour avoir toujours du le prouver........
ça me donne envie de...............
Cela dit, je ne t'en veux pas Angel, seulement c'est ce que je ressens
- arkanciel
- L'étincelle d'Enfine
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- Enregistré le : 25 nov. 2004, 01:00
- Localisation : Paname
attention , je pense persoque c'est une illusion. pour m'être dit ça, je m'aperçois aujourd'hui qu'en plus d'un fond, il y a un sous sol!angel a écrit :
des fois c'est nécessaire de se laisser tomber au plus bas car ça ns permet de remonter un peu vers le haut
Vivalavie, je te connais (trop) peu, je ne me permettrai donc pas de te dire "je t'aime" en espérant te tirer de cette façon du sombre passage que tu traverses (et tu n'es pas la seule). Simplement te dire que non tu ne dois rien à personne, c'est vrai, mais on oublie trop souvent ds ces moments là que le soleil continue de se lever, de briller, les fleurs d'éclore, les gens de rire ou de pleurer. Et que tout ça ça vaut la peine d'être vu.
"même si tu ne crois plus à l'aurore, n'oublie pas, le jour se lève encore" dixit JL Aubert
- vera
- Enfinien aguerri
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Je crois que pour nous libérer d'enchainements exterieurs, des "il faut" qui nous oppresse, nous nous créons des chaines aussi aliénantes avec des "il faut" que nous nous imposons à nous mêmes au nom de notre liberté et de notre individualité.
Mais toucher le fond parceque on ne peut pas faire autrement, est-ce une liberté ?
Courage car être heureuse est la meilleure façon de dire m... à nos bourreaux.
Mais toucher le fond parceque on ne peut pas faire autrement, est-ce une liberté ?
Courage car être heureuse est la meilleure façon de dire m... à nos bourreaux.
pour vos messages.
Arkanciel dit
Seulement deux évènements m'ont replongé dans cette mélancolie qui m'enveloppe de sa bulle.
Dans un premier temps je n'ai pas vu la chute arriver, puis je n'ai pas cru à sa durée. Le plongeon pour voir la base de l'iceberg. Mais la température de l'eau étant plus que froide, j'ai fini par réaliser qu'il était temps de réagir. Seulement un iceberg ça glisse et la tempête est rude.
Et donc pour remonter, il faut un peu de temps. Déjà comprendre pourquoi la chute. ça c'est fait, toujours la même blessure qui n'est pas cicatrisée. Maintenant remonter c'est plus difficile. J'ai fini par lancer un appel à l'aide car je sentais que je n'y arriverais pas seule. Cet appel a été entendu et une main m'a été tendue. Je n'ai pas hésité à l'attraper même s'il m'a fallu reconnaître ma faiblesse et laisser la honte sur le coté.
Maintenant c'est moi seule qui devra fournir l'effort pour me hisser et ressortir la tête hors de l'eau.
En haut de l'iceberg, il me faut arriver, coute que coute.
Ensuite avec le réchauffement de la planète cet iceberg finira par fondre et se dissipera dans l'océan pour pouvoir se laisser couler dans cette immensité qu'est le monde qui nous entoure. Je ne me fais pas d'illusion, d'autres icebergs se poseront sur ma route, mais ils seront de plus en plus facile à surpasser.
Vivalavie
Arkanciel dit
Effectivement, j'ai connu ces moments d'euphorie durant les mois d'été. Et il était très agréable de profiter de ces bonheurs de la vie.on oublie trop souvent ds ces moments là que le soleil continue de se lever, de briller, les fleurs d'éclore, les gens de rire ou de pleurer. Et que tout ça ça vaut la peine d'être vu.
Seulement deux évènements m'ont replongé dans cette mélancolie qui m'enveloppe de sa bulle.
Dans un premier temps je n'ai pas vu la chute arriver, puis je n'ai pas cru à sa durée. Le plongeon pour voir la base de l'iceberg. Mais la température de l'eau étant plus que froide, j'ai fini par réaliser qu'il était temps de réagir. Seulement un iceberg ça glisse et la tempête est rude.
Et donc pour remonter, il faut un peu de temps. Déjà comprendre pourquoi la chute. ça c'est fait, toujours la même blessure qui n'est pas cicatrisée. Maintenant remonter c'est plus difficile. J'ai fini par lancer un appel à l'aide car je sentais que je n'y arriverais pas seule. Cet appel a été entendu et une main m'a été tendue. Je n'ai pas hésité à l'attraper même s'il m'a fallu reconnaître ma faiblesse et laisser la honte sur le coté.
Maintenant c'est moi seule qui devra fournir l'effort pour me hisser et ressortir la tête hors de l'eau.
En haut de l'iceberg, il me faut arriver, coute que coute.
Ensuite avec le réchauffement de la planète cet iceberg finira par fondre et se dissipera dans l'océan pour pouvoir se laisser couler dans cette immensité qu'est le monde qui nous entoure. Je ne me fais pas d'illusion, d'autres icebergs se poseront sur ma route, mais ils seront de plus en plus facile à surpasser.
Vivalavie
Le brouillard commence à se dissiper.
Ce que j'apercevais et qui étais flou devient de plus en plus net.
L'iceberg au milieu de l'océan, celui qui empêche de naviguer en toute liberté.
Je ne l'ai pas encore atteint totalement, je n'en suis pas encore suffisamment proche.
Même si l'eau est froide parfois, je sais nager seule depuis quelques mois mais la distance est limitée.
Toujours le même iceberg sur la trajectoire.
Même si la partie extérieure ne semble plus importante, la partie cachée est immense.
C'est lui qui bloque le passage des navires ou limite leur largeur.
C'est lui qui peut retenir un navire prisonnier.
Cet iceberg bloque la liberté, tout comme un cordon ombilical limite la distance entre la mère est l'enfant.
Même si une fois la tête sortie de l'eau, l'enfant peut vivre de lui même en respirant l'air extérieur, il lui faut par la suite couper ce cordon pour nager en toute liberté, et ne plus se recogner sans cesse contre cet iceberg.
Encore quelques brasses.
Ensuite avec les rayons du soleil, l'iceberg va fondre pour se dissiper dans l'océan et permettra de nager dans l'immensité de l'océan.
Bonne journée à toutes
et Bonnes vacances à celles qui le sont.
Vivalavie
Merci Laurence, Butterfly Kiss et Angel
J'ai repris la nage, le chemin, l'eau est trop froide que ce soit celle de l'océan ou celle du fossé où j'ai chuté.
Le ciel est encore gris, il faudra à nouveau un orage ou éclair pour éclater et chasser ces nuages et laisser place au soleil qui se cache derrière.
Bisous et courage aussi à vous
Vivalavie
""Presque rien, un silence
Qu'il faut écouter
Un chemin, une chance
Qu'on peut partager
Pas de doute, pas de peur
Tu peux avancer
Fais ta route
Il est l'heure
Tu dois essayer
Tu dois tout changer
Ose Ose Ose Oooose,
Redonne à ta vie sa vraie valeur
Ose Ose Ose Oooose
Redonne à ce monde toutes ses couleurs........'""
J'ai repris la nage, le chemin, l'eau est trop froide que ce soit celle de l'océan ou celle du fossé où j'ai chuté.
Le ciel est encore gris, il faudra à nouveau un orage ou éclair pour éclater et chasser ces nuages et laisser place au soleil qui se cache derrière.
Bisous et courage aussi à vous
Vivalavie
""Presque rien, un silence
Qu'il faut écouter
Un chemin, une chance
Qu'on peut partager
Pas de doute, pas de peur
Tu peux avancer
Fais ta route
Il est l'heure
Tu dois essayer
Tu dois tout changer
Ose Ose Ose Oooose,
Redonne à ta vie sa vraie valeur
Ose Ose Ose Oooose
Redonne à ce monde toutes ses couleurs........'""
Petite partie de l’histoire de Choupa Choupette la voiturette
A la fin d’un hiver Choupa Choupette fut conçu(e)
Comme les propriétaires possédaient déjà 2 voitures, que le 2ème ne roulait pas
encore tout seul, ils essayèrent de stopper la construction.
Mais la machine était lancée et Choupa Choupette s’est accroché(e)
Durant son évolution sur la chaîne de construction, ils déposèrent sans s’en apercevoir,
des sacs, valises et malles qui se cachèrent dans la carrosserie.
Ils rêvaient déjà d’un superbe Choupa.
A la fin de l’automne, Choupa Choupette est arrivé(e) au terminus de la chaîne de fabrication.
Choupa ? Choupette ? une Choupette !!! on aurait préféré un Choupa !!!
Une Choupette !!! mais avec un gabarit qui conviendrait plus à un Choupa qu’à une Choupette.
Choupette prit donc le chemin de la vie
Comme consolation, Choupette avait tout d’un Choupa , tout au moins l’image qu’on s’en donne.
L’énergie, la vie, les activités, les prises de risques, la non-peur du danger…………
Elle roulait partout et avait beaucoup de mal à ralentir ou laisser reposer le moteur.
Les pleins d’essence étaient acceptés et pris sans aucun problème.
Quand les obstacles se présentaient sur son chemin et qu’elle n’arrivait à les surmonter,
Choupette faisait soit ronfler le moteur, soit le stopper net. Du coup il lui avait été attribué
et collé un surnom sur l’arrière de sa carrosserie. Dès qu’elle stoppait le moteur, on en rigolait
et rigolait tant, qu’elle finissait par remettre le moteur en marche et le faisait ronfler un maximum,
et ce, jusqu’à ce qu’elle finisse par devoir mettre en plus, les essuies glace en vitesse
rapide pour essayer d’évacuer l’averse qui dégringolait.
Les essuies glace ont fonctionné très souvent, et là aussi, une seconde étiquette lui a été collée.
Dieu ce qu’ils en ont rigolé !!!!!!!!!!! Dieu c’que ça faisait mal !!!!!!!!!
Choupette n’avait pas fini la période de rodage qu’un plus grand Choupa la fit participer en cachette
à un avant-goût des compétitions de Grand Choupa-Choupette.
Son réservoir se remplissait toujours sans aucune difficulté.
Surtout quand des obstacles étaient à surmonter.
Par la suite, Choupette continuait malgré tout à rouler, mais de plus en plus cahin caha
Elle faisait les 400 coups, chantait, rigolait, fonçait toujours avec beaucoup d’énergie dans le moteur, ne prenant jamais le temps de s’arrêter sur une aire de repos.
Il ne fallait surtout pas prendre conscience de la fragilité de son moteur
qui parfois lâchait quelques temps et finissait par repartir.
Ce qui était étrange, c’est que malgré toute l’énergie qu’elle avait,
elle craquait et perdait tous ses moyens devant les obstacles,
et enclenchait rapidement la marche arrière ou faisait demi-tour.
Elle avait autant d’énergie et de force qu’un Grand Choupa,
proposait ses services de transport à tout le monde.
Elle est devenue à son tour une Grande Choupette et créatrice de Choupette et Choupa.
Parfois son petit gabarit en contenait autant qu’un autobus Choupa. Incroyable cette Choupette.
Le moteur tournait toujours avec autant d’énergie.
Seulement elle ne s’en rendait pas compte, mais au fil du temps, e
lle stockait de plus en plus de bagages dans son coffre, les siens mais aussi ceux de ses passagers.
Elle offrait tellement ses services qu’elle ne pouvait plus et ne savait refuser
et ne prenait pas du tout le temps de se faire des balades perso.
Depuis toujours elle essayait de partir loin de chez elle, pour parcourir le monde.
Mais elle n’y arrivait pas.
Dès qu’elle s’éloignait de trop elle perdait toute son énergie d’autant plus que sa propriétaire la rappelait sans cesse pour la transporter et porter ses bagages.
Il lui était donc impossible de s’éloigner.
Bien que ses pneus paraissaient en bon état, la voiture dérapait et glissait de plus en plus.
A plusieurs reprises elle a fait de grosses chutes dans les fossés.
Puis elle a fini par rouler continuellement une roue sur le bas coté de la route, une roue sur le bord du fossé.
Les essuies glace commençaient aussi à fatiguer à force d’être utilisé.
Le poids des bagages provoquait régulièrement des douleurs à ses essieux.
Un jour, Grande Choupette au gabarit et force d’un Grand Choupa n’en pouvait plus.
Son moteur cala. Panne sèche.
La quantité de bagages stockaient dans le coffre avait fini par écraser le réservoir d’essence et obstruer l’entrée.
Grand Choupette au gabarit et force d’un Grand Choupa, commença à ravoir un gabarit d’une Choupette.
Elle prit la décision de faire une révision dans un garage.
Elle s’aperçut peu à peu de la quantité des bagages, et comprit qu’il était temps de les déposer.
Tous les bagages, y compris ceux qu’elle découvrit dans la carrosserie.
Alors là, les essuies glace n’étaient plus suffisant tellement l’ondée était forte.
Les douleurs des essieux s’estompèrent au fur et à mesure.
L’entrée du réservoir est encore obstruée.
Le réservoir lui-même est tellement cabossé qu’il n’est plus possible de faire un plein « « normal » ».
Son moteur tourne à présent à régime ralenti , et ne roule plus à grande vitesse.
Grande Choupette roule à présent pour ses propres balades et ses passagers très privés.
Elle ne peut changer sur un point, celui de continuer à offrir ses transports de bon cœur et gratuitement mais à présent dans la mesure de son temps libre.
Quand elle dépose ses passagers, elle prend le soin de contrôler qu’ils sont tous descendu, ainsi que leurs bagages.
Pour son propre bagage elle s’assure de ne garder qu’un sac et passe régulièrement le linge sale à la lessive.
Quant à sa propre propriétaire qui ne voulait se séparait de sa voiture et était omniprésente dans le véhicule,
eh bien, elle a fini par la faire descendre, et a dû utiliser la fermeture centralisée.
Sa propriétaire ne comprend pas la visite chez le garagiste car la petite
Choupette ne laissait paraître aucun problème.
Elle sait qu’elle attend avec impatience que la portière se rouvre et de pouvoir remonter dans le véhicule avec ses bagages.
Mais pour le moment Grande Choupette se promène par delà les routes de campagne,
ne prend plus les autoroutes à grande vitesse.
Elle remplit son coffre de toutes les fleurs qui bordent les routes et lui sourient et des rayons de soleil.
Les petites routes mènent aussi loin par delà le monde que les autoroutes. Elle y roule plus calmement et prend le temps d’admirer le paysage et de profiter régulièrement des aires de repos car le réservoir et le plein d’essence ne sont plus adaptés pour des trajets de longues durées.
Mais au fil du temps, l’entrée du réservoir se débouchera pour pouvoir emplir le réservoir qui lui aussi se débossera et retrouvera un contenant plus approprié.
Alors les distances redeviendront « « normales » ».
Grande Choupette continuera de parcourir les routes du monde, mais sans brûler les étapes,
sans brûler les feux rouges, en se protégeant, et dès qu’une roue commencera à mordre dans le bas coté de la route,
comme ça lui arrive en ce moment, elle fera en sorte de redresser le volant dans le bon sens,
de même quand un obstacle se présentera,
elle ne fera plus demi-tour, mais essaiera du mieux qu’elle pourra de le dégager de la route………..
Vivalavie
A la fin d’un hiver Choupa Choupette fut conçu(e)
Comme les propriétaires possédaient déjà 2 voitures, que le 2ème ne roulait pas
encore tout seul, ils essayèrent de stopper la construction.
Mais la machine était lancée et Choupa Choupette s’est accroché(e)
Durant son évolution sur la chaîne de construction, ils déposèrent sans s’en apercevoir,
des sacs, valises et malles qui se cachèrent dans la carrosserie.
Ils rêvaient déjà d’un superbe Choupa.
A la fin de l’automne, Choupa Choupette est arrivé(e) au terminus de la chaîne de fabrication.
Choupa ? Choupette ? une Choupette !!! on aurait préféré un Choupa !!!
Une Choupette !!! mais avec un gabarit qui conviendrait plus à un Choupa qu’à une Choupette.
Choupette prit donc le chemin de la vie
Comme consolation, Choupette avait tout d’un Choupa , tout au moins l’image qu’on s’en donne.
L’énergie, la vie, les activités, les prises de risques, la non-peur du danger…………
Elle roulait partout et avait beaucoup de mal à ralentir ou laisser reposer le moteur.
Les pleins d’essence étaient acceptés et pris sans aucun problème.
Quand les obstacles se présentaient sur son chemin et qu’elle n’arrivait à les surmonter,
Choupette faisait soit ronfler le moteur, soit le stopper net. Du coup il lui avait été attribué
et collé un surnom sur l’arrière de sa carrosserie. Dès qu’elle stoppait le moteur, on en rigolait
et rigolait tant, qu’elle finissait par remettre le moteur en marche et le faisait ronfler un maximum,
et ce, jusqu’à ce qu’elle finisse par devoir mettre en plus, les essuies glace en vitesse
rapide pour essayer d’évacuer l’averse qui dégringolait.
Les essuies glace ont fonctionné très souvent, et là aussi, une seconde étiquette lui a été collée.
Dieu ce qu’ils en ont rigolé !!!!!!!!!!! Dieu c’que ça faisait mal !!!!!!!!!
Choupette n’avait pas fini la période de rodage qu’un plus grand Choupa la fit participer en cachette
à un avant-goût des compétitions de Grand Choupa-Choupette.
Son réservoir se remplissait toujours sans aucune difficulté.
Surtout quand des obstacles étaient à surmonter.
Par la suite, Choupette continuait malgré tout à rouler, mais de plus en plus cahin caha
Elle faisait les 400 coups, chantait, rigolait, fonçait toujours avec beaucoup d’énergie dans le moteur, ne prenant jamais le temps de s’arrêter sur une aire de repos.
Il ne fallait surtout pas prendre conscience de la fragilité de son moteur
qui parfois lâchait quelques temps et finissait par repartir.
Ce qui était étrange, c’est que malgré toute l’énergie qu’elle avait,
elle craquait et perdait tous ses moyens devant les obstacles,
et enclenchait rapidement la marche arrière ou faisait demi-tour.
Elle avait autant d’énergie et de force qu’un Grand Choupa,
proposait ses services de transport à tout le monde.
Elle est devenue à son tour une Grande Choupette et créatrice de Choupette et Choupa.
Parfois son petit gabarit en contenait autant qu’un autobus Choupa. Incroyable cette Choupette.
Le moteur tournait toujours avec autant d’énergie.
Seulement elle ne s’en rendait pas compte, mais au fil du temps, e
lle stockait de plus en plus de bagages dans son coffre, les siens mais aussi ceux de ses passagers.
Elle offrait tellement ses services qu’elle ne pouvait plus et ne savait refuser
et ne prenait pas du tout le temps de se faire des balades perso.
Depuis toujours elle essayait de partir loin de chez elle, pour parcourir le monde.
Mais elle n’y arrivait pas.
Dès qu’elle s’éloignait de trop elle perdait toute son énergie d’autant plus que sa propriétaire la rappelait sans cesse pour la transporter et porter ses bagages.
Il lui était donc impossible de s’éloigner.
Bien que ses pneus paraissaient en bon état, la voiture dérapait et glissait de plus en plus.
A plusieurs reprises elle a fait de grosses chutes dans les fossés.
Puis elle a fini par rouler continuellement une roue sur le bas coté de la route, une roue sur le bord du fossé.
Les essuies glace commençaient aussi à fatiguer à force d’être utilisé.
Le poids des bagages provoquait régulièrement des douleurs à ses essieux.
Un jour, Grande Choupette au gabarit et force d’un Grand Choupa n’en pouvait plus.
Son moteur cala. Panne sèche.
La quantité de bagages stockaient dans le coffre avait fini par écraser le réservoir d’essence et obstruer l’entrée.
Grand Choupette au gabarit et force d’un Grand Choupa, commença à ravoir un gabarit d’une Choupette.
Elle prit la décision de faire une révision dans un garage.
Elle s’aperçut peu à peu de la quantité des bagages, et comprit qu’il était temps de les déposer.
Tous les bagages, y compris ceux qu’elle découvrit dans la carrosserie.
Alors là, les essuies glace n’étaient plus suffisant tellement l’ondée était forte.
Les douleurs des essieux s’estompèrent au fur et à mesure.
L’entrée du réservoir est encore obstruée.
Le réservoir lui-même est tellement cabossé qu’il n’est plus possible de faire un plein « « normal » ».
Son moteur tourne à présent à régime ralenti , et ne roule plus à grande vitesse.
Grande Choupette roule à présent pour ses propres balades et ses passagers très privés.
Elle ne peut changer sur un point, celui de continuer à offrir ses transports de bon cœur et gratuitement mais à présent dans la mesure de son temps libre.
Quand elle dépose ses passagers, elle prend le soin de contrôler qu’ils sont tous descendu, ainsi que leurs bagages.
Pour son propre bagage elle s’assure de ne garder qu’un sac et passe régulièrement le linge sale à la lessive.
Quant à sa propre propriétaire qui ne voulait se séparait de sa voiture et était omniprésente dans le véhicule,
eh bien, elle a fini par la faire descendre, et a dû utiliser la fermeture centralisée.
Sa propriétaire ne comprend pas la visite chez le garagiste car la petite
Choupette ne laissait paraître aucun problème.
Elle sait qu’elle attend avec impatience que la portière se rouvre et de pouvoir remonter dans le véhicule avec ses bagages.
Mais pour le moment Grande Choupette se promène par delà les routes de campagne,
ne prend plus les autoroutes à grande vitesse.
Elle remplit son coffre de toutes les fleurs qui bordent les routes et lui sourient et des rayons de soleil.
Les petites routes mènent aussi loin par delà le monde que les autoroutes. Elle y roule plus calmement et prend le temps d’admirer le paysage et de profiter régulièrement des aires de repos car le réservoir et le plein d’essence ne sont plus adaptés pour des trajets de longues durées.
Mais au fil du temps, l’entrée du réservoir se débouchera pour pouvoir emplir le réservoir qui lui aussi se débossera et retrouvera un contenant plus approprié.
Alors les distances redeviendront « « normales » ».
Grande Choupette continuera de parcourir les routes du monde, mais sans brûler les étapes,
sans brûler les feux rouges, en se protégeant, et dès qu’une roue commencera à mordre dans le bas coté de la route,
comme ça lui arrive en ce moment, elle fera en sorte de redresser le volant dans le bon sens,
de même quand un obstacle se présentera,
elle ne fera plus demi-tour, mais essaiera du mieux qu’elle pourra de le dégager de la route………..
Vivalavie