Aujourd'hui est beau...

Severine · Message par **Severine** » 05 oct. 2006, 19:38

Merci pour votre soutien.

Aujourd'hui rendez vous avec le médecin. Elle a contacté un centre en région parisienne. Elle les appelle avec moi et là ils disent qu'il y a de la place bientôt et couac nous donnent les tarifs!! Purée.
Elle raccroche dépitée et énervée. Du coup elle prolonge mon arret pour une semaine et m'a dit qu'elle allait faire d'autres démarches.

Je m'en vais demain en lorraine et je vais y rester le temps de mon arrêt car je ne peux plus rester seule chez moi. Les crises n'ont pas augmentées mais de toute façon elles sont déjà tellement importantes.
Je m'enfonce alors j'éspère que je vais pouvoir respirer un peu.
Mon ti frère m'emmène à un concert samedi soir et je vais me forcer à ne pas rester seule les autres jours.
Je sais qu'il ne faut pas que j'attende cette nouvelle hospitalisation comme la solution à tout, qu'il faut que j'essaie d'avancer. Cette semaine je me suis mise en stand by, vivant mes crises et l'ennui car j'attendais le rdv avec le médecin. Mais je ne peux pas uniquement vivre en attendant un rendez vous ou l'hospitalisation.

Ellaile · Message par **Ellaile** » 05 oct. 2006, 20:25

Oui c'est pas évident... mais malgré tout on courage Séverine,
cet arrêt peut te faire beaucoup de bien si tu es encadrée.

;)

Angee · Message par **Angee** » 05 oct. 2006, 21:43

courage Séverine. prends le temps de te poser, de poser les bonnes questions. Prends bien soin de toi. :voeux:

ninou · Message par **ninou** » 06 oct. 2006, 00:36

courage :voeux:

angel · Message par **angel** » 06 oct. 2006, 10:05

repose toi bien, profite de ton arrêt pour te retrouver un peu, fais ce qu'il te fait plaisir... prend du bon tps, pense à toi.

Gwen · Message par **Gwen** » 10 oct. 2006, 22:03

:voeux:

ninou · Message par **ninou** » 11 oct. 2006, 08:20

comment va tu aujourd'hui

bonne journée

tendre pensé

angel · Message par **angel** » 11 oct. 2006, 08:37

oui comment vas tu ?

bonne journée
bisous

Angee · Message par **Angee** » 11 oct. 2006, 10:43

Severine · Message par **Severine** » 11 oct. 2006, 21:18

Je poste rapidement car je suis sur le pc d'un ami de mes parents.

Je suis en lorraine pour quelques jours encore et la situation n'a pas évolué et semble stagné. Mon médecin m'a dit qu'elle ne savait pas où s'adresser et que je pouvais "m'asseoir sur l'hospitalisation". Ma directrice m'a appelé pour savoir quand je reprenais car j'ai plein de boulot qui m'attend (elle m'a fait une liste pour mardi!!). Je ne pensais pas reprendre le travail mais le médecin n'a pas parlé de poursuivre mon arrêt. En plus mon salaire va être réduit de moitié car absence trop récurrente cette année.
Et mes parents qui hier encore me disaient de prendre soin de moi, de rester en arrêt me parlent de travailler lundi, de me reprendre...

C'est dur parce qu'il ya deux semaines le médecin, mes parents me disaient qu'il fallait que je sois hospitalisée, qu'il fallait que j'arrête de dire que j'allais y arriver seule et là j'ai l'impression de me retrouver face à rien.

Angee · Message par **Angee** » 11 oct. 2006, 21:24

Séverine,

pas de mots, mais juste :sabbyzou:

retéléphone à ta psy en lui disant que tu as besoin de cette hospitalisation, que ça peut t'aider à passer un cap difficile. C important. Si tu en ressens le besoin, dislui cash.

Courage Grande Soeur.

ninou · Message par **ninou** » 12 oct. 2006, 09:07

courage :voeux:

angel · Message par **angel** » 12 oct. 2006, 10:11

fais ce qu'il y a de mieux pour toi, si tu penses que tu as besoin d'aller à l'hospi et bien vas y car c'est ce qui t'attend si on laisse trainer les choses...

fais ce que te dicte ton coeur
tes parents peuvent te conseiller certes mais toi seul cé mieux qu'eux se dont tu as besoin

courage
je t'embrasse bien fort

vera · Message par **vera** » 12 oct. 2006, 23:40

angel a écrit : fais ce que te dicte ton coeur
tes parents peuvent te conseiller certes mais toi seul cé mieux qu'eux se dont tu as besoin

Oui c'est destabilisant, la famille, les medecins qui disent une chose puis son contraire mais TOI que sens-tu au fond de toi ?
Si vraiment tu sens que tu as besoin d'aide et que tu ne te sens pas capable de travailler, insiste pour une hospi même s'il y a un délai d'attente.
Essaies de poser le pour et le contre de chaque choix et ce que tu peux en tirer à moyen terme pour ta santé rationnellement mais ecoute aussi ton intuition.

Le cappuccino partagé est toujours d'actualité et pour longtemps avec plaisir

Severine · Message par **Severine** » 13 oct. 2006, 12:05

TOI que sens-tu au fond de toi ?

Là est la question. Je m'aperçois avec horreur que je suis hyper influençable (oui moi qui depuis toute petite clame que je suis indépendante, que je fais ce que je veux, que je m'habille comme je veux...j'aurais du voir que j'insistais trop et trop fort pour que ce soit vrai).
Quand j'ai eu la directrice de mon travail au téléphone mercredi, j'étais prête à retourner travailler le lendemain et je suis sûre que si j'avais été en région parisienne, l'après midi même j'y étais. Pourtant je sais que je ne prend que des décisions médiocres quand je suis en situation de panique.
Donc là j'ai eu le temps de mettre les choses à plat et de justement réfléchir à ce que je veux moi.
Au début j'en voulais à mon médecin de m'avoir alerté sur mon état et d'avoir insisté sur l'hospitalisationavant de me laissr choir comme une vieille chaussetete. Maintenant je me dis que c'était nécessaire qu'elle me fasse peur pour que je me secoue un peu parce que là je me laissais aller et je pleurais sans cesse sur ma pauvre situation!!

Je me suis sentie abandonnée en début de semaine entre mon médecin qui me dit clairement qu'elle ne sait pas quoi faire et mes parents totalement dépassés et que je sens très mal. J'étais en colère et je me disais que comme toujours je me retrouve seule et blablabla. Pour être honnête j'étais bien contente aussi de retourner bosser parce que là j'ai l'impression d'être une imposteure, d'être en vacances aux frais de la princesse... Et puis c'est vrai aussi que je ne m'identifie que par mon travail...

Faire l'autruche et fuir. J'étais dans cet état d'esprit mercredi soir. La nuit portant conseil, j'ai décidé hier de dépasser mes angoisses et de m'affronter moi sans mes habitudes boulot-crises-dodo. J'ai donc appelé mon médecin pour prolonger mon arrêt et demander à ce que l'on lance une procédure pour congé longue maladie (rien que de l'écrire j'ai la gorge serrée). Ca ne sert à rien que je retourne travailler pour le moment. Les gamins ont besoin de quelqu'un qui soit fiable et je dois avouer que je ne le suis pas entièrement. (re gorge serrée). Je dois prendre soin de moi. Compétente... j'ai tout le temps de le prouver (à moi-même surtout).

J'ai rendez vous avec une psychologue qui fait partie d'une équipe de soignants spécialisés dans les TCA sur Paris dans 15 jours. Il s'agit d'un hôpital de jour et de consultations. L'hospitalisation n'est plus à l'ordre du jour mais au fond je sais que ce n'est pas la solution. Je pense surtout que c'était lié au fait que mon médecin se sent impuissant. La psy à qui j'ai parlé m'a dit que le psychiatre de l'équipe pouvait proposer une hospit si nécessaire.
Je crois que pour le moment j'ai besoin de repos, de mettre le stress du boulot (que je m'impose toujours plus toujours mieux) de côté, de m'investir dans un "travail" thérapeutique, de me retrouver et de ne plus vivre dans le désir des autres et surtout j'ai besoin d'être honnête.

Angee · Message par **Angee** » 13 oct. 2006, 12:39

Oui, repose-toi Séverine. Tu n'as pas à t'en vouloir, car au fond de toi, je pense que tu le crois. profite de cet arrêt pour te reposer, èclaircir ton esprit et prendre les bonnes décisions pour ton bien-être.

Ellaile · Message par **Ellaile** » 13 oct. 2006, 16:58

Donc pas si influençable ... tu en as besoin Séverine avant de repartir pour un quotidien plus épanouissant.

angel · Message par **angel** » 13 oct. 2006, 18:36

cé" vrai pas si influençable que ça...
tu sais ce que tu veux au fond de toi.

prend soin de toi

Severine · Message par **Severine** » 14 oct. 2006, 21:39

tu sais ce que tu veux au fond de toi.

Je vois surtout que je parle beaucoup de crises de boulimie avec mon entourage, que c'est devenu un des sujets sinon LE sujet de toutes mes conversations notamment avec ma mère qui se fait complètement bouffer par ça. Et je crois que j'aime parler de ça, disséquer mon comportement...

et justement je ne veux plus me réduire à cette identité boulot/crises. Ca m'a fait un choc cette semaine de prendre conscience de l'omniprésence de la boulimie (crises discussions...) et ça me gave!! J'AI BESOIN D'AIR!!!

C'est vrai que me retrouver en arrêt maladie et le fait que je vais demander un congé longue maladie risquent de me cloisonner dans la maladie. En même temps en parler, affronter pour essayer non pas de comprendre pourquoi mais comment modifier mes comportements... J'ai peur d'être encore dans le tout intellectualisation. Analyser me permet de poser des pansements qui cachent ce qui est douloureux et qui en même temps attirent l'attention. Je veux voir ce qu'il y a dessous.

Ellaile · Message par **Ellaile** » 14 oct. 2006, 22:13

vera · Message par **vera** » 15 oct. 2006, 00:12

Severine a écrit :
tu sais ce que tu veux au fond de toi.
. Ca m'a fait un choc cette semaine de prendre conscience de l'omniprésence de la boulimie (crises discussions...) et ça me gave!! J'AI BESOIN D'AIR!!!

C'est vrai que me retrouver en arrêt maladie et le fait que je vais demander un congé longue maladie risquent de me cloisonner dans la maladie. En même temps en parler, affronter pour essayer non pas de comprendre pourquoi mais comment modifier mes comportements... J'ai peur d'être encore dans le tout intellectualisation. Analyser me permet de poser des pansements qui cachent ce qui est douloureux et qui en même temps attirent l'attention. Je veux voir ce qu'il y a dessous.

Pas forcément, tu acceptes déjà d'avoir besoin d'aide et de ne pas faire "comme si tout allait bien".
Le ras le bol et la colère que tu ressens sont un grand besoin de changer vraiment

pour le cappuccino, on en teleportera à laurence, hein séverine ;-) car le trajet Paris-Toulouse est très mal toléré par cette boisson... :)

angel · Message par **angel** » 15 oct. 2006, 09:48

pareil que butterfly...

:boxeur:

Angee · Message par **Angee** » 15 oct. 2006, 11:18

vulcane · Message par **vulcane** » 15 oct. 2006, 12:11

Au début je pensais que la compréhension des TCA permettait d'en sortir.
J'ai changé d'avis.
Je pense que comprendre est important, mais que cela ne suffit pas à changer les comportements pathologiques.

Alors, il y des moments où l'on peut désirer comprendre les raisons et d'autres où l'on peut s'attaquer aux conduites pathologiques et être dans "l'agir".
On peut aussi faire les 2.

Après chacun "choisit" ce qui lui convient le mieux du moment que çà t'apporte q chose de constructif.

Ma petite histoire perso m'a fait opter pour l'un plus que pour l'autre.

Beaucoup de courage.

Severine · Message par **Severine** » 16 oct. 2006, 21:31

Tu as raison Sylvie.
Comprendre, analyser...mettre des mots sur des maux c'est rassurant mais à un moment on se heurte à une limite et il faut poser des actes.
J'avais écrit malgré la peur et la honte puis effacé.

Ce soir j'ai peur parce que demain je vais devoir assumer ma décision d'être en arrêt face à mes collègues. je dois apporter mon arrêt et la lettre du médecin pour la demande du congé longue maladie pour que ma directrice la fasse parvenir au médecin. La voie hiérarchique!! Ahlala l'éducation nationale!! Mes anciens collègues sont au courant et quand j'ai appelé ma directrice j'ai entendu une garce de collègue dire d'une voix mièvre "je viens pas bosser, mon arrêt est prolongé".
J'ai pas particulièrement envie d'expliquer les causes de mon arrêt mais je sais que sur mon dossier que tous peuvent regarder vu que les dossiers personnels sont consultables

apparait l'hospit en psychiatrie. Les fantasmes sont déjà bien alimentés.
J'ai du mal à m'en fiche et je me sens super agressive. Donc peur et honte car j'alimente ma parano et je peux dire que le petit vélo dans ma tête fonctionne à toute vitesse.

Merci Laurence pour cette image. J'ai bien envie d'aller me balader au grand air.

pour le cappuccino, on en teleportera à laurence, hein séverine car le trajet Paris-Toulouse est très mal toléré par cette boisson...

:) et je me demande comment est le cappuccino à Toulouse!! ;)

vivalavie · Message par **vivalavie** » 16 oct. 2006, 21:41

Vulcane dit :

s'attaquer aux conduites pathologiques et être dans "l'agir

Peux tu développer ?????? Merci

Vivalavie

vulcane · Message par **vulcane** » 16 oct. 2006, 22:07

Cad qu'à moment donné m'interrroger sur le pourquoi j'en suis arrivée là, chercher le pourquoi du comment ne m'apportait rien en terme d'amélioration des symptômes.
J'ai eu trop ceci, pas asssez cela de la part du père...
Cela ne m'empêchait pas d'enchaîner les hospitalisations.
et de risquait ma vie.
Alors je me suis tournée vers le ok je ne mange pas, je vomis, je vais crever, comment on fait pour changer des micro choses qui font que je me bouge et que je change mon comportement, que j'accepte de grossir...
Je me suis attaquée directement à ce qui me faisait souffrir dans ce comportement.
Cette façon de travailler me convenait à moi, mais ce n'est pas valale pour chacune.

Et aujourd'hui, plus que la compréhnsion de ces troubles, je préfère mettre mon énergie à toujours rester en alerte.

ninou · Message par **ninou** » 17 oct. 2006, 00:21

ben ya bcp de vraie dans tous ça

courage

pas baisser les bras toujours aller de l'avant

tendre pensé ninou

Severine · Message par **Severine** » 17 oct. 2006, 19:32

comment on fait pour changer des micro choses qui font que je me bouge et que je change mon comportement,

oui c'est tout à fait ça.

Je suis donc allée rendre visite à mes collègues. Ils étaient déjà au courant pour la demande de congé longue maladie car ils ont contacté la personne du rectorat que j'ai appelé pour connaitre la procédure. Ca m'agace cet empiétement dans ma vie personnelle.
Ma directrice a été sympa, m'a dit qu'il fallait que je reprenne des forces psychiques. Elle m'a dit aussi que les chefs d'établissements étaient embêtés mais qu'ils avaient l'air inquiet pour moi et que j'étais bien appréciée "elle a l'air bien compétente"

(mon ego est flatté!

).
Elle pense aussi que je suis mal car loin de ma famille.
Bref ils ont fait leur diagnostic de grande dépression et ont fait leurs hypothèses. Ca m'évite d'avoir à répondre aux questions!!
Bref je me sens soulagée.

Maintenant que les modalités administratives sont lancées je dois m'occuper de moi.

Angee · Message par **Angee** » 17 oct. 2006, 23:17

Chouchoute toi

repose-toi bien.
courage Grande soeur.

angel · Message par **angel** » 19 oct. 2006, 15:09

alors prend bien soin de toi...

Severine · Message par **Severine** » 20 oct. 2006, 17:15

J'avais rendez vous ce matin 9h avec un psy comportementaliste. J'avais hâte car besoin de parler, d'actionner...
Je suis partie bien avant avec le plan mappy en tête. J'ai trouvé assez facilement la rue mais impossible de trouver le numéro. J'étais garée face au numéro 5 et l'adresse donnée par mon médecin indiquait le 8. J'ai tourné à pieds dans la rue pendant plus de 30 minutes, j'ai demandé à ceux que je croisais et rien de rien!! M****. Fait ch***!!
Et bien sûr je n'avais pas son numéro sur moi. Quelle quiche je fais!!
Donc je suis rentrée, l'ai appelé et là il me dit que c'est au numéro 99!!
Purée. J'ai bien failli appeler mon médecin pour l'insulter. Et puis finalement je suis aussi fautive sinon plus. J'aurai dû vérifier et surtout prendre le numéro avec moi. Maintenant rdv le 13 novembre.

Heureusement que j'ai rdv mercredi dans un hôpital de jour.
Je ne m'en sors pas toute seule. J'ai l'impression d'être entrain de plonger sans plus rien (le travail) qui me maintient la tête hors de l'eau.
C'est vraiment dur en ce moment.

Ellaile · Message par **Ellaile** » 20 oct. 2006, 17:28

:sabbyzou:

L'automne n'est jamais une saison facile, en plus du reste...

vera · Message par **vera** » 20 oct. 2006, 18:28

Severine a écrit : Heureusement que j'ai rdv mercredi dans un hôpital de jour.
Je ne m'en sors pas toute seule. J'ai l'impression d'être entrain de plonger sans plus rien (le travail) qui me maintient la tête hors de l'eau.
C'est vraiment dur en ce moment.

Je comprends. Une semaine à rester couchée sans repères ni activités (trop fatiguée et somnolente pour faire quoi que ce soit), je ferai tout pour reprendre le travail lundi.
Je pense que des activités dans un hôpital de jour pourront t'aider à structurer tes journées et à developper tes qualités de créativité pour reprendre confiance en toi.
Pour le médecin, il m'est arrivé exactement la même chose pour mon premier rendez-vous chez l'allergologue, je m'etais trompée de rue, pensais devenir folle en ne trouvant pas le numéro. Sauf que machinalement j'avais noté le n° sur mon agenda et ai pu arriver en retard

Ca arrive à tout le monde de se tromper mais c''est vraiment dommage que ce rendez-vous soit retardé car tu en avais vraiment besoin en ce moment.

Angee · Message par **Angee** » 21 oct. 2006, 18:07

pensées pleines d'Espoir pour toi. :voeux:

Severine · Message par **Severine** » 21 oct. 2006, 23:39

"Le fer se rouille, faute de s'en servir, l'eau stagnante perd de sa pureté et se glace par le froid. De même, l'inaction sape la vigueur de l'esprit."

Léonard de Vinci.

Severine · Message par **Severine** » 23 oct. 2006, 22:04

Mon père au téléphone "Tu fais quoi de tes journées" "Rien de particulier" "Bouge toi hein fais de la mosaique, dessine, ne te laisse pas aller, ressaisis toi!!"."Oui". Lui, sans hausser le ton de sa voix mais où perçait un ras le bol.

Ma grand mère m'appelle "on vient vendredi, ça te va?" "Oui". Bien sûr que ça me fait plaisir, ça fait 3 ans que je les invite elle et mon grand père. Faut que je nettoie, que je prépare l'appart...

Mon père m'appelle à nouveau. Tes grands parents repartiront avec nous dimanche, comme on a prévu de venir ce week end. Ah oui cool c'est bien de me prévenir.

M****!!!!!! Je ne décide de rien, je ne fais qu'accepter ce que les autres décident, au moment où ils le décident. C'est moi qui suis en phase gros caprice? Je me sens totalement dépossédée.

Bien sûr que je suis contente de les voir mais je me disais que j'allais emmener mes grands parents faire un tour en voiture. Je voulais les balader à Fontainebleau. "C'est bien me disent mes parents, on ira comme ça en revenant on passera chez ta tante!" Là je me sens devenir blanche, je ne dis plus rien. "Ah non commence pas à faire ton caca nerveux

, tu nous fais le coup à chaque fois, on passe vite fait, on discute un peu..." Oui oui et ça va se finir par un diner. "Et puis ta cousine sera là ce jour là" Là non c'est pas possible. Je leur ai expliqué une fois calmement le pourquoi du comment.
Ce sera le bouquet "la folle irresponsable qui fait son caprice" va faire bonne figure toute la soirée!!

En plus 5 dans mon appart!!

"Ca va te faire du bien, ça te passera un moment"

Oui, oui.

Et tout ça dit avec la conviction que c'est bon pour moi.
J'aurais aimé avoir mes gd parents, profiter de leur présence et faire des balades juste tous les 3.

J'aurais aimé que mes parents viennent à un autre moment. J'ai l'impression que c'est faire d'une pierre deux coups.
Allez hop on vient et dimanche après leur départ ça va être tout vide.

M****!! Il faut toujours que je m'adapte. Maintenant à chaque fois que je dis quelquechose, on me renvoie à la figure mes caprices, mon manque de dynamisme. Alors oui c'est vrai souvent mais je ne me résume pas qu'à ça. J'ai l'impression de m'effacer. Là je suis en colère, je me sens agressée et agressive.

Alors ok j'accepte ce week end. Mais il va falloir que j'ai une conversation sérieuse avec mes parents. Ils pensent m'aider et ils le font. Mais là ça va trop loin. En plus ma mère me dit le plus calmement du monde qu'elle ne supporte plus la situation, qu'elle est épuisée, qu'elle a demandé à son médecin de lui donner quelquechose avant de tomber dans une dépression sérieuse.

Et moi je serre les dents. Je me sens coupable.

Et on va où là? Ca devient pathétique. Je lui ai demandé de me laisser me débrouiller seule mais elle ne veut pas parce qu'elle m'aime.
Ca devient malsain.

Cette situation est ridicule. Tout le monde souffre et la souffrance des uns alimente celle de l'autre. Le psy vu pendant l'hospitalisation avait clairement expliqué à mes parents cette nécessaire prise de distance. Mon père l'a compris mais il suit ma mère. J'en ai marre de prendre des gants avec eux de peur de les blesser, de les protèger. Personne n'est dupe.

Je sais pas si c'est clair mais j'avais vraiment besoin de l'écrire.

vera · Message par **vera** » 24 oct. 2006, 02:22

M****!!!!!! Je ne décide de rien, je ne fais qu'accepter ce que les autres décident, au moment où ils le décident. C'est moi qui suis en phase gros caprice? Je me sens totalement dépossédée.

P..., je vais rester polie mais ce message transpire la violence ordinaire des familles du type American Beauty, celle bien propre, parfumée aux" bons sentiments" dont l'enfer est pavée, qui utilise l'autre, "son" enfant comme un instrument bien malléable d'autant plus qu'il souffre et se trouve bien depourvu pour se defendre. J'ai vécu déjà cette situation moi-même pour ne pas en être révoltée et encore maintenant je me laisse encore prendre au piège.

Et tout ça dit avec la conviction que c'est bon pour moi.
J'aurais aimé avoir mes gd parents, profiter de leur présence et faire des balades juste tous les 3.

Dis leur Séverine que tu as envie de passer des moments tranquilles avec tes grand parents sans te coltiner tous les membres du jeu des sept familles (le père, la mère, la tante et la cousine).
Ce n'est pas eux dont tu disais il y a près d'un an que tu etais allée les voir et qu'ils s'etaient pris des vacances à ce moment là pendant les fêtes de "famille" ?
Tu fais comme tu veux, je ne connais que des parties de ton histoire, mais à ta place je leur dirait cash et s'ils s'imposent, je kidnappe les grands parents pour aller faire ma ballades avec eux

Je me souviens qu'à 19 ans, j'etais dans une situation telle de chantage affectif qui durait depuis 7 ans entre mes parents, qu'au dernier moment (genre le 23 decembre)j'ai annulé fêtes de famille de Noêl pour prendre un train à 1000km de là et m'eloigner de tout ce beau monde qui voulait m'imposer des choses que je ne supportais plus. J'ai hésité entre ça et le suicide (et ai même pensé à mixer les deux)et me suis faite quelques jours de vacances "therapeutiques" toute seule. Bien sûr, ça a gueulé à mon retour mais ça a été le moment de poser les choses à plat au moins en ce qui concernait les années passées (mais après pour se faire respecter, il faut toujours recommencer et il y a des moments où je laisse couler au moins pour ma famille paternelle que je vois deux fois par an)).
Bref Séverine, tu as droit aux respect, tu ne "dois" rien à tes parents et tu n'as pas à te sentir coupable de désirer quelquechose de different d'eux quitte à passer pour la ch...

Mais là ça va trop loin. En plus ma mère me dit le plus calmement du monde qu'elle ne supporte plus la situation, qu'elle est épuisée, qu'elle a demandé à son médecin de lui donner quelquechose avant de tomber dans une dépression sérieuse.

Et moi je serre les dents. Je me sens coupable.

Et on va où là? Ca devient pathétique. Je lui ai demandé de me laisser me débrouiller seule mais elle ne veut pas parce qu'elle m'aime.
Ca devient malsain.

Et le bon vieux chantage "tu as vu ce que tu me fais endurer, alors que je t'aime", tu es responsable de la santé de ta mère (tu as le pouvoir suprème d'influer sa façon de prendre les choses)et tu es une "mauvaise fille" qui n'aime pas sa maman en etant malade et qui doit tout accepter pour réparer celà. Tu me rassures en disant que la situation "devient" malsaine, je croyais que tu endurais ces violences depuis longtemps

Ton psy ne t'as pas fait quelques recommandations sur ta petite santé et le danger de faire rentrer chez toi plus de deux personnes de la famille en même temps ? :-P
Bref, si tu veux Séverine, on en reparle en MP ou autre mais à un moment il faudra dire "stop" car plus tu acceptes et plus ils comprendront pas que tu te laisses plus faire dans l'avenir.
Si tu veux, je t'envoie une armée de nains avec des cappuccinos livrés pour dimanche matin ;) Je sais combien c'est "facile à dire" de l'exterieur, mais tu verras que quelquefois ça fait du bien de l'ouvrir, ça economise les frais de dentistes

Ellaile · Message par **Ellaile** » 24 oct. 2006, 14:08

Bonne fête avec un jour de retard ;)

Courage ...

Angee · Message par **Angee** » 26 oct. 2006, 22:21

grande soeur, je suis avec toi.
je n'ai pas eu le temps de lire ce qui s'est passé ces derniers temps, mais je ne pense pas moins à toi. Courage. :voeux:

vera · Message par **vera** » 02 nov. 2006, 00:33

Pensées, j'espere que tu puisses acceder aux soins et psy en qui tu espères

vivalavie · Message par **vivalavie** » 02 nov. 2006, 09:21

Séverine dit :

Je ne décide de rien, je ne fais qu'accepter ce que les autres décident, au moment où ils le décident.
Il faut toujours que je m'adapte.

En plus ma mère me dit le plus calmement du monde qu'elle ne supporte plus la situation, qu'elle est épuisée, qu'elle a demandé à son médecin de lui donner quelquechose avant de tomber dans une dépression sérieuse.

Et moi je serre les dents. Je me sens coupable.

Mon père l'a compris mais il suit ma mère.

J'en ai marre de prendre des gants avec eux de peur de les blesser, de les protèger. Personne n'est dupe.

Oh que je me retrouve dans ces ""quotes""

Butterfly Kiss dit

Et le bon vieux chantage "tu as vu ce que tu me fais endurer, alors que je t'aime", tu es responsable de la santé de ta mère (tu as le pouvoir suprème d'influer sa façon de prendre les choses)et tu es une "mauvaise fille" qui n'aime pas sa maman en etant malade et qui doit tout accepter pour réparer celà.

Surprenant ces ressentis communs !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Incroyable, mais VRAI !!!!!!!!!!!!!!!!

angel · Message par **angel** » 02 nov. 2006, 09:40

protège toi...
prend bien soin de toi

Gwen · Message par **Gwen** » 02 nov. 2006, 13:23

oui faut te proteger Severine!!

pensées.......

:voeux:

Severine · Message par **Severine** » 02 nov. 2006, 14:03

Rien de bien constructif en ce moment. Grande lassitude et l'impression de plus en plus forte que ma barque prend l'eau plus vite que je n'écoppe.

Le week end s'est pas trop mal passé même si je ne suis pas parvenue à faire bonne figure. J'ai essayé mais je ne s'y suis pas arrivée. Je pense que j'ai pu tout de même sauver les meubles par rapport à mes grands parents. Mais mes parents m'ont retrouvé en larmes et très agressive dans la cuisine juste parce que le lait avait débordé.
On s'est un peu baladé et ça m'a fait beaucoup de bien de vivre 2 jours sans crise. Comme quoi j'en suis capable. Mais une fois partis, je suis redevenue la larve que je suis en ce moment.

La semaine passée je suis allée au rdv psy. J'ai beaucoup pleuré. Elle a elle aussi parlé hospitalisation mais toujours ce problème de places. Elle doit en parler avec ses collègues mais pour le moment ce sont les vacances. Je suis tout de même inscrite à un groupe de parole qui débute le 8 novembre et je la revoie le 15.
En attendant je déteste ce que je deviens car je suis là chez moi en attente. Je me force (au début je le faisais avec plaisir mais de plus en plus je dois m'obliger à) à faire quelquechose chaque jour (sortie, ciné... sortir pour faire autrechose que d'acheter de la bouffe). Quand j'y suis je suis contente mais c'est le démarrage qui est difficile.

En bref mon moral ne vole pas très haut.

vera · Message par **vera** » 02 nov. 2006, 19:11

Même si c'est pas facile, bravo de parvenir à faire une activité chaque jour (moi aussi quand je ne travaille pas, j'ai du mal à me discipliner mais quand j'y arrive, quels moments de bonheur volés à la depression:D )
Tu sais que tu es capable de rester deux jours sans crise (et même davantage), ne te demande pas non plus de faire "bonne figure" alors que c'est normal que les nerfs lachent à ce moment là.
Ne sois pas trop exigeante envers toi même, tu gères au mieux cette situation d'attente et j'espère que tu trouveras du soutien dans ton groupe de parole.

dawn · Message par **dawn** » 05 nov. 2006, 17:06

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Coucou Séverine,
Je trouve que c'est bien que tu te sois inscrite à un groupe de parole,
que tu aille voir un psy et que tu essayes de faire une petite sortie chaque jours.
C'est bien ce qu'il faut faire pour s'en sortir, je pense !
C'est normal que les nerfs lachent comme le dit butterfly kiss,
c'est pas facile, on est à bout et quand c'est comme ça tout nous paraît être une montagne,
et la moindre petite chose redéclanche tout le reste.
Je te souhaite beaucoup de courage.
Merci d'être là pour moi.
Je t'embrasse.

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Gwen · Message par **Gwen** » 18 nov. 2006, 23:53

coucou severine!

comment vas tu??

je pense à toi!!

bisous et courage.....

:voeux:

Severine · Message par **Severine** » 19 nov. 2006, 13:21

Je suis passée plusieurs fois par ici j'ai commencé à écrire et puis non j'ai effacé...

Depuis quelques semaines j'ai ma tête de méchante je me sens pleine de rancoeur et d'amertume. C'est étrange car ce sont des sentiments que je refusais d'avoir. Donc je pense que c'est pas plus mal de pouvoir les éprouver je crois que ça veut dire que ça avance un peu dans ma tête mais purée que c'est douloureux!!

J'ai débuté un suivi avec une psy qui fait partie d'une équipe spécialisée. Je l'ai vu deux fois et elle m'a proposé un grouoe de parole. La première fois à cause de la grève SNCF je n'ai pas pu y aller et quelque part ça m'a bien arrangé car l'idée de devoir parler à des inconnus ça me faisait peur. Et puis la semaine dernière deuxième rdv avec la psy qui a duré 15 min car elle était en retard et ensuite elle devait préparer le groupe. Je lui dit que finalement je ne vais pas y participer mais elle insiste et comme la séance s'achève vite et que je suis en pleine crise de larmes je lui dis ok car je me voyais pas sortir dans cet état.
Donc groupe de 5 personnes plus la psy et la stagiaire. J'ai ressenti un malaise inoui, j'étais cramponnée à ma chaise et je ne parlais que lorsqu'on m'interrogeait.
Pendant tout le groupe je me disais que j'en avais marre de parler de ça, d'essayer d'expliquer à d'autres l'anorexie la boulimie. Parler avec des gens oui mais plus de ça.

Et puis je suis en colère parce que finalement la psy a insisté que je aprticipe au groupe car elle n'a plus de rdv à me donner avant janvier!! Et elle ne m'a rien dit. Je l'ai appris par la secrétaire quand j'ai voulu confirmer le prochain rdv. Je vais lui en parler mercredi avant le groupe parce que ça ne sert à rien un suivi en pointillé.

Demain je dois passer un test psy. Au début on m'avait dit que c'était la psychiatre qui voulait me rencontrer par ce biais et finalement c'est la stagiaire qui me le fait passer. Comme je suis gentille et que je sais qu'elle en a besoin pour ses études je vais le faire. Mais du coup je me dis que j'avais raison. Comme c'est un peu ma formation de base je comprenais pas trop où elle voulait en venir avec le test. Là c'est plus clair.

Alors voilà je m'accroche. Ca a été vraiment difficile ces derniers temps mais là je retrouve un peu de courage.

Bonne journée!!

Ellaile · Message par **Ellaile** » 19 nov. 2006, 14:31

Ouf tu termines par une note positive.
J'espère que ce test ne te chamboulera pas... sinon eh bien prends soin de toi tant que tu peux Séverine,
bises.

vera · Message par **vera** » 19 nov. 2006, 22:43

Je comprends que le manque d'honneteté de la psy qui ne peux te proposer un suivi sérieux te mette hors de toi et le fait d'avoir une formation identique te rend plus lucide par rapport aux fonctionnement des soignants.
C'est une equipe specialisée en quoi ? en TCA ? Le groupe auquel tu as participé s'adresse t-il seulement aux personnes ayant des TCA ?
J'avais lu dans ce forum (j'ai oublié qui l'a écrite) une phrase très vraie : "Dans le mot courage, il y a rage"
Puisse cette énergie te porter en avant en t'aidant à discerner ce que tu desires et ce qui est bon pour toi;

ninou · Message par **ninou** » 20 nov. 2006, 04:49

courage je pense bien a toi

Severine · Message par **Severine** » 07 déc. 2006, 17:18

Des ptites news!!
Après une période assez pathétiques où je me suis vraiment fait peur j'ai l'impression d'avoir repris mon souffle depuis quelques jours.
Je suis repartie en lorraine car même si cela me pèse parfois d'être chez mes parents dans un espace qui n'est pas le mien je crois que c'est pour le moment la solution la plus "sécurisante" pour moi.
J'ai vu le médecin généraliste qui me suivait avant mon installation en région parisienne et on a beaucoup parlé. Au bout de 20 minutes de conversation j'ai lâché que j'avais envie de retomber dans l'anorexie restrictive.Ca m'a complètement estomaquée mais avec une journée de recul je me rend compte que je luttais contre cette pensée au quotidien et que je la niais. Je suis même étonnée d'avoir pu me berner alors que aujourd'hui ça me semble limpide.L'avoir verbalisé à voix haute m'a fait du bien. Je me dis que j'ai encore beaucoup de chemin à faire. Je dois écrire un courrier au psychiatre qui m'a suivi pendant l'hospitalisation mais je n'arrive pas à tourner mes phrases et ça m'énerve (et puis j'ai peur aussi). J'ai rendez vous avec une psy le 21 et j'éspère que le courant passera et qu'il sera possible de débuter un suivi régulier.
Le médecin que je vois en région parisienne a insisté de nouveau sur l'hospitalisation. J'ai accepté sa proposition mais je ne sais pas si c'est vraiment nécessaire (c'est pour cela que je voudrais avoir un entretien préalable avec le psy de l'hôpital). Je suis un epu perdue. J'ai peur et j'ai surtout peur de me retrouver dans le même lieu et de devoir affronter l'équipe soignante avec ces sentiments d'échec et de nullité que je ressens. Purée d'orgueil mal placé.

vera · Message par **vera** » 07 déc. 2006, 22:18

Severine a écrit : Le médecin que je vois en région parisienne a insisté de nouveau sur l'hospitalisation. J'ai accepté sa proposition mais je ne sais pas si c'est vraiment nécessaire (c'est pour cela que je voudrais avoir un entretien préalable avec le psy de l'hôpital). Je suis un epu perdue. J'ai peur et j'ai surtout peur de me retrouver dans le même lieu et de devoir affronter l'équipe soignante avec ces sentiments d'échec et de nullité que je ressens. Purée d'orgueil mal placé.

Je suis contente d'avoir de tes nouvelles.
Pour l'hospitalisation, je me souviens que ça t'avais fait du bien et je comprends ce sentiment d'echec qu'il existe dans les souffrances mentales (une personne qui se cache une jambe et revient dans le même service parcequ'elle s'est recassé une jambe ne se sentira pas forcement en echec).
Tu n'es pas responsable de ton mal-être pas plus que les soignants qui pourraient aussi resssentir une impression d'échec.
Si jamais tu decides d'être hospitalisée, je pense qu'il vaut mieux que ce soit dans le même service que tu connais avec des soignants avec qui tu as dejà fait du chemin.
Car ce n'est pas un retour en arrière, tu ne demarres pas à 0 mais tu continueras un soin qui s dejà commencé et que tu as besoin de poursuivre.
Je t'embrasse,
N.

vera · Message par **vera** » 07 déc. 2006, 22:20

butterfly kiss a écrit :une personne qui se cache une jambe et revient dans le même service parcequ'elle s'est recassé une jambe ne se sentira pas forcement en echec

Il fallait lire "casse", lapsus...