Bonjour,
je me suis sortie des TCa il y a environ deux ans. Cela s'est fait petit à petit et encore aujourd""hui, je continue de faire des progrès.
J'adore manger, je me lève le matin avec des projets plein la tête, mon amoureux à mes côté.
Je suis mes études, j'ai réussi à les reprendre et je me concentre de mieux en mieux. Je veux réussir ma vie professionnelle et affective.
Oui, je suis heureuse, mais...
Mais je pensais qu'une fois guérie, je retrouverais mes amis, je pensais qi'ils étaient là, je pensais que j'en avais.
Ma meilleure amie m'a portée pendant quatre ans, puis...puis on s'est brouillées, je ne sais même plus pourquoi. cela fait deux ans. Elle maintenait mon lien avec les autres quand je ne parlais presque plus.
Quand j'ai mis la tête hors de l'eau, j'ai d'abord quitté paris un an, pour reprendre mes études, pour recommencer à zéro et réussir une troisième licence (enfin!!!).
Je suis rentrée pour retrouver ma vie "d'avant" qui m'obsédait tant. Je voulais à nouveau les fous rires entre copains, les soirées, les meilleures amies, les confidences...
Je n'ai rencontré que des portes. Ils ont continué sans moi. Je m'étais mise sur pause, ils ont continué...sans moi.
Je pensais renouer le lien, ce ne fut pas le cas.
Deux ou trois sont là. Il y a mon petit ami, les "copines" de fac, la famille...alors je ne suis pas à plaindre et je m'excuse si je me comporte comme une enfant gâtée pour certains.
Sauf que je me sens très seule...J'avais une vie sociale extrêmement remplie, j'adorais ma vie "d'avant"...
Je me sens rejetée, je ne comprends même plus pourquoi...AIs je été un monstre à ce point? ais-je fait aussi peur que cela? Est-ce mon départ en province pendant un an?
J'aimerais les retrouver, tous ces "anciens amis", tout en comprenant peu à peu que c fini, que je dois reprendre une nouvelle vie à tous les points. Sauf que voilà, je ne m'y résous pas du tout. Et les téléphones à deux heures du mat', les soirées du samedi soir me manquent, les cafés à toute heure aussi...
J'ai tout pour être heureuse, j'ai vaincu les TCA et j'adore la vie... Mais il y a ce vide...
Avez vous vécu cela? Des témoignages que j'ai lu, j'ai plutôt eu la sensation que la plupart avaient gardé leurs amis.
Je ne sais pas pourquoi j'écris, ça me fait juste du bien de le dire. J'ai tellement honte de ce vide...
après les TCA, la solitude...Suis je la seule?????
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manonrisoul
- Enfinien aguerri
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- Enregistré le : 10 juil. 2005, 00:00
non, tu n'es pas la seule dans ce cas-là , j'en ai d'ailleurs parlé avec ark-en-ciel le week-end dernier!:)
tu n'es pas un monstre, mais les gens ont peur, ils ne savent plus à quoi s'attendre, ils ne connaissent pas cette maladie que nous connaissons tant. je pense que c'est normal d'avoir peur et d'être un peu égoïste et en se protégeant, mais ce n'est pas normal de ne pas refaire surface lorsque le danger est écarté va-ton dire.
Je comprends ton sentiment de pause face à une vie qui a continué. cependant, le temps est passé, et ce temps qui s'est écoulé durant ta pause ne peut être comblé maintenant, tu ne peux que remplur ta vie actuelle! ne vis pas trop sur le passé, parfois ca empêche d'aller au devant d'autres choses, mais, bien que ta vie semble remplie déjà, je comprends ce que tu veux dire.
je t'emnbtasse.
manon.
tu n'es pas un monstre, mais les gens ont peur, ils ne savent plus à quoi s'attendre, ils ne connaissent pas cette maladie que nous connaissons tant. je pense que c'est normal d'avoir peur et d'être un peu égoïste et en se protégeant, mais ce n'est pas normal de ne pas refaire surface lorsque le danger est écarté va-ton dire.
Je comprends ton sentiment de pause face à une vie qui a continué. cependant, le temps est passé, et ce temps qui s'est écoulé durant ta pause ne peut être comblé maintenant, tu ne peux que remplur ta vie actuelle! ne vis pas trop sur le passé, parfois ca empêche d'aller au devant d'autres choses, mais, bien que ta vie semble remplie déjà, je comprends ce que tu veux dire.
je t'emnbtasse.
manon.
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manonrisoul
- Enfinien aguerri
- Messages : 511
- Enregistré le : 10 juil. 2005, 00:00
en même temps, il est difficile de concevoir ces années passées, car n'en ayant pas de souvenirs (car étant souvent beaucoup trop obsédée par la nourriture), on ne les a pas vues passer et elles ne sont d'ailleurs pas passées. Physiquement dans un temps, mais l'esprit qui s'égare vers d'autres chemins,et un beau jour, on arrive à resouder plus ou moins les deux, et c'est compliqué de tout remettre en route.
je pense qu'avec le temps ca s'arrange.
J'ai déménagé lorsque j'avais 12 ans. j'ai déménagé de Paris jusqu'à Toulouse (et maintenant je suis revenue a paris depuis deux mois:)). Je n'avais aucune envie de venir sur toulouse et j'ai totalement refusé d'avoir une vie toulousaine car ma vie ne pouvait se construire et continuer que sur paris. J'avais mes amis tous les jours au téléphjone etc, mais moi, j'allais en cours, mais je refusais tout contact en dehors des cours etc. Au bout d'un an, je suis revenue voir mes amis à Paris, et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me suis rendue compte que tout avait changé, que les histoires n'étaient pas les mêmes, que la vie avait continué et pire encore ,sans moi! comment était-ce possible? moi j'avais mis un an de ma vie en sspens, j'avais tout arrêté pour ce moment de retour durant les vacances, mais, bienq ue la joie fut extrême de tous se retrouver, j'ai été anéantie par ce constat. Mais a partir de l'année suivante j'ai commencé à vivre vraiment à Toulouse, ce qui ne m'a pas empe^ché de revoir les personnes que j'aimais aussi à Paris, mais le rapport était plus différent, mais toujours aussi agréable.
je sas que ce n'est pas la même chose, mais je trouve que ca s'en rapporiche.
bisous.
manon.
je pense qu'avec le temps ca s'arrange.
J'ai déménagé lorsque j'avais 12 ans. j'ai déménagé de Paris jusqu'à Toulouse (et maintenant je suis revenue a paris depuis deux mois:)). Je n'avais aucune envie de venir sur toulouse et j'ai totalement refusé d'avoir une vie toulousaine car ma vie ne pouvait se construire et continuer que sur paris. J'avais mes amis tous les jours au téléphjone etc, mais moi, j'allais en cours, mais je refusais tout contact en dehors des cours etc. Au bout d'un an, je suis revenue voir mes amis à Paris, et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me suis rendue compte que tout avait changé, que les histoires n'étaient pas les mêmes, que la vie avait continué et pire encore ,sans moi! comment était-ce possible? moi j'avais mis un an de ma vie en sspens, j'avais tout arrêté pour ce moment de retour durant les vacances, mais, bienq ue la joie fut extrême de tous se retrouver, j'ai été anéantie par ce constat. Mais a partir de l'année suivante j'ai commencé à vivre vraiment à Toulouse, ce qui ne m'a pas empe^ché de revoir les personnes que j'aimais aussi à Paris, mais le rapport était plus différent, mais toujours aussi agréable.
je sas que ce n'est pas la même chose, mais je trouve que ca s'en rapporiche.
bisous.
manon.
dur de vivre avec son passer courage
mais tu peux réussir a en faire un présent et un future qui te sera meilleur
si on est devenu ce que l'on ai c'est grâce a notre passer malheureusement mais .... c'est ainsi
tu peut y arriver et combler tous ces sentiments d'abandon ou de culpabilité et tous ce qui fait que l'on traîne dans notre dépression
courage ne baisse pas les bras
mais tu peux réussir a en faire un présent et un future qui te sera meilleur
si on est devenu ce que l'on ai c'est grâce a notre passer malheureusement mais .... c'est ainsi
tu peut y arriver et combler tous ces sentiments d'abandon ou de culpabilité et tous ce qui fait que l'on traîne dans notre dépression
courage ne baisse pas les bras
Tout d'abord, bravo, BRAVO d'avoir lutté et vaincu tes troubles alimentaires. J'en ai les larmes aux yeux de lire "j'adore manger". J'admire ton courage.
Pour ma part, je n'en suis pas là (pas encore......) mais la solitude, les amis qui ne sont plus là, je connais. Souvent, même les gens qui nous étaient très proches sont mal à la l'aise avec ce type de maladies. On ne le dira jamais assez: les TCA, il faut les vivre pour savoir, on ne peut pas imaginer.
Tu dis que tes anciens amis ont continué leur route, mais... toi aussi. La preuve, tu sembles d'ailleurs avoir parcouru un sacré chemin et ton témoignage fait chaud au coeur.
Tu n'es plus la même, eux non plus, et même si la vie avait continué "normalement", sans t'infliger les TCA, votre route ne serait peut-être pas restée la même?
C'est difficile de vivre au présent, de se projeter dans le futur, surtout lorsqu'on aime encore réellement le passé. Je suis comme toi, et j'enjolive facilement ces années, dont je me plaignais pourtant, en les regrettant amèrement.
Aller de l'avant...
Tu as certes coupé les ponts avec des gens que tu aimais, mais d'autres rencontres, tout aussi belles, t'attendent, c'est certain. Et n'oublie pas que tu as gagné une force, une force immense, qui me laisse admirative.
Courage, tu te reconstruis chaque jour, tu as la vie à portée de main, saisis-la, et le moment venu, ceux qui sont faits pour la partager avec toi seront là.
Pour ma part, je n'en suis pas là (pas encore......) mais la solitude, les amis qui ne sont plus là, je connais. Souvent, même les gens qui nous étaient très proches sont mal à la l'aise avec ce type de maladies. On ne le dira jamais assez: les TCA, il faut les vivre pour savoir, on ne peut pas imaginer.
Tu dis que tes anciens amis ont continué leur route, mais... toi aussi. La preuve, tu sembles d'ailleurs avoir parcouru un sacré chemin et ton témoignage fait chaud au coeur.
Tu n'es plus la même, eux non plus, et même si la vie avait continué "normalement", sans t'infliger les TCA, votre route ne serait peut-être pas restée la même?
C'est difficile de vivre au présent, de se projeter dans le futur, surtout lorsqu'on aime encore réellement le passé. Je suis comme toi, et j'enjolive facilement ces années, dont je me plaignais pourtant, en les regrettant amèrement.
Aller de l'avant...
Tu as certes coupé les ponts avec des gens que tu aimais, mais d'autres rencontres, tout aussi belles, t'attendent, c'est certain. Et n'oublie pas que tu as gagné une force, une force immense, qui me laisse admirative.
Courage, tu te reconstruis chaque jour, tu as la vie à portée de main, saisis-la, et le moment venu, ceux qui sont faits pour la partager avec toi seront là.
Merci à toutes pour vos messages, ça me redonne du moral, même si cette nostalgie ne me quitte pas...j'ai l'impression de faire un deuil, et de n'en être qu'au début...Mais tant que je garde espoir, je peux continuer longtemps!
Bises à toutes les trois, je ne vous connais pas très bien, juste par ci par là en vous lisant...sachez en tout cas qu'un avenir meilleur vous attends!!! Quand on se donne les moyens de quelque chose, on finit toujours par atteindre son objectif même si le chemin est long...
Parole de jeune guérie!!!!
Bises à toutes les trois, je ne vous connais pas très bien, juste par ci par là en vous lisant...sachez en tout cas qu'un avenir meilleur vous attends!!! Quand on se donne les moyens de quelque chose, on finit toujours par atteindre son objectif même si le chemin est long...
Parole de jeune guérie!!!!