Bonjour!!!
Je m'appelle Julie Gesnouin, je suis étudiante en master 1 de psychologie à Rouen. Je travaille sur le thème de l'anorexie mentale et la fratrie pour mon mémoire.
Je recherche des personnes qui souffrent ou ont soufferts d'anorexie et qui ont des frères et soeurs afin de mener des entretiens d'une part avec la personne concernée et d'autre part avec chacun des membres de sa fratrie. Ces entretiens seraient individuels, confidentiels et anonymes. Je dois faire cette recherche sur deux ans, puisque personne n'accepte de venir me rencontrer. C'est vous dire l'importance de ce sujet pour moi et les difficultés que je rend compte.
Je vous remercie par avance.
PS: pour me contacter, je vous laisse mon adresse mail: julieges@neuf.fr
Mémoire sur l'anorexie mentale et la fratrie
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puisque personne n'accepte de venir me rencontrer
ça me gongle ce genre de phrase: ça va, ici tu es face à des personnes qui souffrent. On nous demande mille fois par semaine d'aider à des mémoires alors il faudrait un peu comprendre avant de se plaindre de quelque chose qui signifie: ras le bol ! ou alors soyez plus précis et à vous de vous débrouiller quand même pour entrer en communication avec nous en tant que personnes humaines, pas en tant que malades.
ça me gongle ce genre de phrase: ça va, ici tu es face à des personnes qui souffrent. On nous demande mille fois par semaine d'aider à des mémoires alors il faudrait un peu comprendre avant de se plaindre de quelque chose qui signifie: ras le bol ! ou alors soyez plus précis et à vous de vous débrouiller quand même pour entrer en communication avec nous en tant que personnes humaines, pas en tant que malades.
Excuse moi, si je t'est blessée mais le fait est là. Je ne cherche pas seulement sur ce site, mais également dans d'autres associations, des hôpitaux ou des lieux d'échanges. Ces persones me répondent que c'est trop dur pour elle et je veux bien l'entendre et le comprendre c'est bien pour cela que je fais ma recherche sur deux ans. Si j'ai dis cela, c'est simplement que j'ai décidé de faire mon année en deux ans pour réaliser un mémoire auquel je tiens. Je précise que je sais bien que vous souffrez, et que ma recherche n'est pas centrée sur la maladie ou des malades mais bien des personnes humaines au sein d'une famille et de leur fratrie. J'espère que je me suis exprimée plus clairement.
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Rayon_de_Soleil
- Enfinien éprouvé
- Messages : 286
- Enregistré le : 15 janv. 2007, 01:00
- Localisation : Derrière un énorme nuage noir
Je veux bien admettre que pour rédiger un mémoire, il faut évidemment avoir des données et des réponses.
Cela dit, comme le dit Nomad, nombreuses sont les étudiantes qui viennent nous aborder pour obtenir les réponses.
Il est vrai qu'il vaut mieux interroger l'intéressé lui même plutôt que le voisin.
Certes !!!
En médecine, demande-t-on aux futurs médecins de questionner les malades du cancer et de leurs proches pour savoir comment ils le vivent !
demande-t-on aux handicapés et à leur famille comment ils vivent la situation !
Il me semble inconcevable de demander à ces malades comment ils vivent leur maladie !!!!
Ces familles dont l'un des membres est soit malade, soit ayant des TCA (je suis totalement d'accord avec Nomad, nous ne sommes pas des malades) ont tout d'abord à faire face à la situation avant de pouvoir répondre à quoi que ce soit. Les personnes plus à même à vous répondre sont celles qui s'en sont sorties.
Il existe énormément de livres et documentaires sur le sujet
Dans votre propre famille vous avez certainement déjà connu l'hospitalisation d'un membre et vous savez également dans quel état d'esprit est le malade et sont les proches ...........
Je ne pense pas qu'il soit à même à un quelconque intervieuw sur le sujet
Cela dit, comme le dit Nomad, nombreuses sont les étudiantes qui viennent nous aborder pour obtenir les réponses.
Il est vrai qu'il vaut mieux interroger l'intéressé lui même plutôt que le voisin.
Certes !!!
En médecine, demande-t-on aux futurs médecins de questionner les malades du cancer et de leurs proches pour savoir comment ils le vivent !
demande-t-on aux handicapés et à leur famille comment ils vivent la situation !
Il me semble inconcevable de demander à ces malades comment ils vivent leur maladie !!!!
Ces familles dont l'un des membres est soit malade, soit ayant des TCA (je suis totalement d'accord avec Nomad, nous ne sommes pas des malades) ont tout d'abord à faire face à la situation avant de pouvoir répondre à quoi que ce soit. Les personnes plus à même à vous répondre sont celles qui s'en sont sorties.
Il existe énormément de livres et documentaires sur le sujet
Dans votre propre famille vous avez certainement déjà connu l'hospitalisation d'un membre et vous savez également dans quel état d'esprit est le malade et sont les proches ...........
Je ne pense pas qu'il soit à même à un quelconque intervieuw sur le sujet
C'est fou le nombre d'étudiantes qui nous demandent de répondre à leur questions pour faire leur mémoire.
Je pense que si personne n'accepte de te rencontrer c'est parce que les proches souffrent trop pour raconter leur vécu avec une personne souffrant de tca.
Tu ne peux pas te rendre compte de ce que c'est que vivre avec une personne anorexique car seul les personnes qui en sont victime peuvent le comprendre.
Je pense que si personne n'accepte de te rencontrer c'est parce que les proches souffrent trop pour raconter leur vécu avec une personne souffrant de tca.
Tu ne peux pas te rendre compte de ce que c'est que vivre avec une personne anorexique car seul les personnes qui en sont victime peuvent le comprendre.
je ne comprends pas que des enseignants en psychologie permettent autant de mémoires à vau-l'eau sur les tca.
Sincèrement question: quel est ton objectif ? comprendre, aider, t'aider toi-même ?
je trouve ça louche vraiment cet engouement, super malsain: en clair, qu'on nous fiche un peu la paix et qu'on arrête d'exhumer des banalités. Pour l'originalité c'est peut-être les seules choses qu'on a pour nous alors là, pas envie de les mettre sur la place public.
nan moi ça me gongle les tpe, les mémoires et compagnies surtout faits aussi maladroitement.
Si je devais faire un mémoire sur ça ( j'aurais pu lol), je prendrais la peine de développer ma problématique et surtout, je convaincrais de l'intérêt d'un tel choix.
Sincèrement question: quel est ton objectif ? comprendre, aider, t'aider toi-même ?
je trouve ça louche vraiment cet engouement, super malsain: en clair, qu'on nous fiche un peu la paix et qu'on arrête d'exhumer des banalités. Pour l'originalité c'est peut-être les seules choses qu'on a pour nous alors là, pas envie de les mettre sur la place public.
nan moi ça me gongle les tpe, les mémoires et compagnies surtout faits aussi maladroitement.
Si je devais faire un mémoire sur ça ( j'aurais pu lol), je prendrais la peine de développer ma problématique et surtout, je convaincrais de l'intérêt d'un tel choix.
Bonjour!!!
Je vais répondre à vos messages tout en vous précisant que je ne cherche pas à vous convaincre.
Je ne pensais pas que beaucoup d'étudiants vous sollicitez, et s'interessait au TCA. Il y a très peu de littérature en tout cas scientifique dans ce domaine, sûrement parce que ces troubles ont été ignorés pendant très longtemps.
Moi, je m'interesse pas seulement à l'anorexie mais essentiellement sur les liens fraternels. Et là, il n'y a aucune littérature sur le lien entre fratrie et anorexie et quasiment aucun témoignage de frère et soeur.
Pour répondre à Rayon de soleil qui me parlait des personnes handicapées et de leur famille, oui, on demande à ces familles comment ils ont vécu la maladie. Mais effectivement, il y a très peu de recherche sur la personne handicapée elle-même, et pour te dire ils en souffrent. La personne handicapée et leur fratrie souffrent de ne pas pouvoir dire ce qu'ils vivent et ce qu'ils ressentent, d'être simplement des oubliés.
Je pense que parler est difficile mais quand c'est possible cela soulage et permet d'avancer. Et pour te répndre, beaucoup de mémoires sont effectués dans les services de cancérologie. Moi même, je suis bénévole dans une association où des enfants sont atteints de cancer, de leucémie. Je vois des étudiants s'interesser à eux et ils semblent soulagés de pouvoir s'exprimer ainsi que les familles. Il ne faut pas oublier que ce sont des recherches sérieuses et que certains mémoires sont publiés, et peuvent aider à avancer.
Je suis d'accord avec Fog qui pense que ces personnes souffrent de trop pour en parler.
Pour répondre à Nomad, mon mémoire ne porte pas essentiellement sur l'anorexie mais sur le lien fraternel et je suis à priori la seule à le faire sur ce site.
Mon objectif est d'étudier ce qui se joue dans la famille et dans les liens fraternels quand une personne souffre d'anorexie. En ce qui concerne l'anorexie, pourquoi est-il si difficile de guérir de ce trouble? Pourquoi il y a de nombreuses rechutes? Pourquoi les professionnels sont en échec? Plusieurs questionnements comme ça en ce qui concerne l'anorexie. En ce qui concerne les liens fraternels, quels sont les déplacements qui s'opérent? Comment la fratrie réagit face à cette non compréhension de ce trouble? Sont-ils une force pour aider les personnes concernées?...
Je ne vois pas en quoi c'est malsain d'essayer de comprendre la souffrance de personnes qui souffrent afin de les aider. Pourquoi ce choix? Comme je l'ai dit juste au-dessus, il n'y a aucune littérature scientifique dans ce domaine, on commence seulement à s'y interesser et je voulais apporter ma contribution au sein du laboratoire qui travaille dans ce champs à ma fac.
Il y a un seul rapport sur ce lien fratrie et anorexie qui est sorti il y a quelques temps dirigé par mon professeur qui m'encadre, qui devrait être publié. Voilà, j'espère avoir répondu correctemnet à vos posts.
Je vais répondre à vos messages tout en vous précisant que je ne cherche pas à vous convaincre.
Je ne pensais pas que beaucoup d'étudiants vous sollicitez, et s'interessait au TCA. Il y a très peu de littérature en tout cas scientifique dans ce domaine, sûrement parce que ces troubles ont été ignorés pendant très longtemps.
Moi, je m'interesse pas seulement à l'anorexie mais essentiellement sur les liens fraternels. Et là, il n'y a aucune littérature sur le lien entre fratrie et anorexie et quasiment aucun témoignage de frère et soeur.
Pour répondre à Rayon de soleil qui me parlait des personnes handicapées et de leur famille, oui, on demande à ces familles comment ils ont vécu la maladie. Mais effectivement, il y a très peu de recherche sur la personne handicapée elle-même, et pour te dire ils en souffrent. La personne handicapée et leur fratrie souffrent de ne pas pouvoir dire ce qu'ils vivent et ce qu'ils ressentent, d'être simplement des oubliés.
Je pense que parler est difficile mais quand c'est possible cela soulage et permet d'avancer. Et pour te répndre, beaucoup de mémoires sont effectués dans les services de cancérologie. Moi même, je suis bénévole dans une association où des enfants sont atteints de cancer, de leucémie. Je vois des étudiants s'interesser à eux et ils semblent soulagés de pouvoir s'exprimer ainsi que les familles. Il ne faut pas oublier que ce sont des recherches sérieuses et que certains mémoires sont publiés, et peuvent aider à avancer.
Je suis d'accord avec Fog qui pense que ces personnes souffrent de trop pour en parler.
Pour répondre à Nomad, mon mémoire ne porte pas essentiellement sur l'anorexie mais sur le lien fraternel et je suis à priori la seule à le faire sur ce site.
Mon objectif est d'étudier ce qui se joue dans la famille et dans les liens fraternels quand une personne souffre d'anorexie. En ce qui concerne l'anorexie, pourquoi est-il si difficile de guérir de ce trouble? Pourquoi il y a de nombreuses rechutes? Pourquoi les professionnels sont en échec? Plusieurs questionnements comme ça en ce qui concerne l'anorexie. En ce qui concerne les liens fraternels, quels sont les déplacements qui s'opérent? Comment la fratrie réagit face à cette non compréhension de ce trouble? Sont-ils une force pour aider les personnes concernées?...
Je ne vois pas en quoi c'est malsain d'essayer de comprendre la souffrance de personnes qui souffrent afin de les aider. Pourquoi ce choix? Comme je l'ai dit juste au-dessus, il n'y a aucune littérature scientifique dans ce domaine, on commence seulement à s'y interesser et je voulais apporter ma contribution au sein du laboratoire qui travaille dans ce champs à ma fac.
Il y a un seul rapport sur ce lien fratrie et anorexie qui est sorti il y a quelques temps dirigé par mon professeur qui m'encadre, qui devrait être publié. Voilà, j'espère avoir répondu correctemnet à vos posts.
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Gwen
- Respectable Enfinien
- Messages : 1472
- Enregistré le : 01 avr. 2005, 00:00
- Localisation : Bretagne
bonjour!
je ne veux pas rentrer en polemique mais je comprends ce que tu veux dire Luya!
j'ai été atteinte d'anorexie-boulimie et auj, je vais mieux.
j'ai enfin reussi à m'en sortir.......
et je comprends que les etudiants veulent mieux comprendre si c'est possible car c'est vraiment une pathologie mal connue.....
en effet, je suis d'accord qu'en general, les mieux placées pour comprendre, c'est d'etre passé par la maladie ou ayant été confronté de près mais je pense que c'est possible aussi en l'etudiant et en etant confronté à des personnes atteintes de tcas.
Moi meme maintenant, je travaille ds le medical et au contact de jeunes anorexiques, et bien, je vois la difference entre ceux qui s'y interessent et qui essayent de comprendre et ceux qui (personnel soignant) n'ont pas specialement envie de comprendre....ou ont peur, je sais pas.....
alors laissons la chance à ceux qui ont envie de mieux comprendre pour qu'un jour cela puisse aider les futures familles touchées par l'anorexie.
bon courage dans ta recherche Luya!
je ne veux pas rentrer en polemique mais je comprends ce que tu veux dire Luya!
j'ai été atteinte d'anorexie-boulimie et auj, je vais mieux.
j'ai enfin reussi à m'en sortir.......
et je comprends que les etudiants veulent mieux comprendre si c'est possible car c'est vraiment une pathologie mal connue.....
en effet, je suis d'accord qu'en general, les mieux placées pour comprendre, c'est d'etre passé par la maladie ou ayant été confronté de près mais je pense que c'est possible aussi en l'etudiant et en etant confronté à des personnes atteintes de tcas.
Moi meme maintenant, je travaille ds le medical et au contact de jeunes anorexiques, et bien, je vois la difference entre ceux qui s'y interessent et qui essayent de comprendre et ceux qui (personnel soignant) n'ont pas specialement envie de comprendre....ou ont peur, je sais pas.....
alors laissons la chance à ceux qui ont envie de mieux comprendre pour qu'un jour cela puisse aider les futures familles touchées par l'anorexie.
bon courage dans ta recherche Luya!