Une adulte souffrant de TCA
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Une adulte souffrant de TCA
Bonjour,
Je viens vers vous aujourd'hui car je souffre depuis des années de ce que je pense être de l'hyperphagie. Je dis "je pense", car je n'ai pas vu de professionnels de ce domaine qui m'auraient confirmé cela.
J'ai aujourd'hui presque 45 ans, mais plus les années passent, plus j'avale une quantité astronomique de nourriture chaque jour, mais en dehors des repas (qui eux sont "normaux"), sans me faire vomir. C'est plus qu'une mauvaise habitude chez moi, ce grignotage ; c'est devenu presqu'aussi vital pour moi que le fait de respirer... Je ne peux passer une seule journée sans manger entre les repas, sinon je deviens très vite agressive, déprimée et mal dans ma peau.
Comment faire pour m'en sortir ? Par quel bout prendre ce problème ?
Merci d'avance de votre écoute.
Je viens vers vous aujourd'hui car je souffre depuis des années de ce que je pense être de l'hyperphagie. Je dis "je pense", car je n'ai pas vu de professionnels de ce domaine qui m'auraient confirmé cela.
J'ai aujourd'hui presque 45 ans, mais plus les années passent, plus j'avale une quantité astronomique de nourriture chaque jour, mais en dehors des repas (qui eux sont "normaux"), sans me faire vomir. C'est plus qu'une mauvaise habitude chez moi, ce grignotage ; c'est devenu presqu'aussi vital pour moi que le fait de respirer... Je ne peux passer une seule journée sans manger entre les repas, sinon je deviens très vite agressive, déprimée et mal dans ma peau.
Comment faire pour m'en sortir ? Par quel bout prendre ce problème ?
Merci d'avance de votre écoute.
Re: Une adulte souffrant de TCA
Re-bonjour,
Parmi celles et ceux qui m'ont lue, personne pour me guider ?
Merci
Parmi celles et ceux qui m'ont lue, personne pour me guider ?
Merci
Re: Une adulte souffrant de TCA
Bonjour LadyMaman,
Nous sommes sans doute un certain nombre à avoir vu ton message. En ce qui me concerne je ne sais que te dire sinon de consulter un psy qui pourra sans doute t'aider à comprendre pourquoi cette envie de manger pour combler surement un vide. Seuls les professionnels pourront t'aider, il faut que tu ais aussi la volonté de t'en sortir. Je pense que s'est un vrai TCA avec une vraie souffrance et qu'il faut que tu te fasses aider. Les professionnels ne sont pas là pour te juger mais pour t'écouter et te guider.
Bon courage.
Bisous
Nous sommes sans doute un certain nombre à avoir vu ton message. En ce qui me concerne je ne sais que te dire sinon de consulter un psy qui pourra sans doute t'aider à comprendre pourquoi cette envie de manger pour combler surement un vide. Seuls les professionnels pourront t'aider, il faut que tu ais aussi la volonté de t'en sortir. Je pense que s'est un vrai TCA avec une vraie souffrance et qu'il faut que tu te fasses aider. Les professionnels ne sont pas là pour te juger mais pour t'écouter et te guider.
Bon courage.
Bisous
- Gwen
- Respectable Enfinien
- Messages : 1472
- Enregistré le : 01 avr. 2005, 00:00
- Localisation : Bretagne
Re: Une adulte souffrant de TCA
bonjour!
Je suis Rosie.
EN effet, tu souffres bcp et c'est normal puisque la nourriture gouverne ta vie.
Il faut absolument que tu te fasses aider par un nutritionniste ou un psy qui te permettra de comprendre pourquoi tu as ce besoin de te remplir (surement pour combler un vide affectif) et ainsi mettre des choses en pratique pour essayer de faire autre chose que de manger. Tu peux y arriver mais pas seule! Fais toi aider, ca en vaut le coup!
courage
Je suis Rosie.
EN effet, tu souffres bcp et c'est normal puisque la nourriture gouverne ta vie.
Il faut absolument que tu te fasses aider par un nutritionniste ou un psy qui te permettra de comprendre pourquoi tu as ce besoin de te remplir (surement pour combler un vide affectif) et ainsi mettre des choses en pratique pour essayer de faire autre chose que de manger. Tu peux y arriver mais pas seule! Fais toi aider, ca en vaut le coup!
courage
Re: Une adulte souffrant de TCA
Bonjour et merci pour vos réponses.
Oui, voir quelqu'un... Encore... Je dis encore car je suis déjà suivie depuis de longues années pour des T.O.C. récidivants et j'ai parlé à ce psy de mes T.C.A., mais il est spécialisé dans les T.O.C. et me dit qu'il ne peut rien faire pour moi niveau alimentaire.
Il faudrait que je prenne sur moi alors, pour aller voir un nouveau psy, en plus de l'autre. J'avoue que le courage me manque : d'abord, faire passer ça auprès de mes proches qui ne sont au courant de rien pour mes "troubles" alimentaires. Ensuite, voir plusieurs psys avant que le courant passe avec l'un d'eux et qu'il arrive à m'aider. Tout ce chemin encore à parcourir et tout ce temps avant d'être à nouveau en paix un tant soit peu avec moi-même.
Je dois vous paraître bien médiocre en trouvant mille excuses pour ne pas faire le pas (eh oui, je sais bien que ce ne sont que des "excuses") et j'avoue que c'est sûrement le cas.
J'espère que l'idée va finir par faire son chemin dans ma tête.
Merci en tous cas de votre écoute.
Oui, voir quelqu'un... Encore... Je dis encore car je suis déjà suivie depuis de longues années pour des T.O.C. récidivants et j'ai parlé à ce psy de mes T.C.A., mais il est spécialisé dans les T.O.C. et me dit qu'il ne peut rien faire pour moi niveau alimentaire.
Il faudrait que je prenne sur moi alors, pour aller voir un nouveau psy, en plus de l'autre. J'avoue que le courage me manque : d'abord, faire passer ça auprès de mes proches qui ne sont au courant de rien pour mes "troubles" alimentaires. Ensuite, voir plusieurs psys avant que le courant passe avec l'un d'eux et qu'il arrive à m'aider. Tout ce chemin encore à parcourir et tout ce temps avant d'être à nouveau en paix un tant soit peu avec moi-même.
Je dois vous paraître bien médiocre en trouvant mille excuses pour ne pas faire le pas (eh oui, je sais bien que ce ne sont que des "excuses") et j'avoue que c'est sûrement le cas.
J'espère que l'idée va finir par faire son chemin dans ma tête.
Merci en tous cas de votre écoute.
- emmanuelle
- Enfinien avancé
- Messages : 220
- Enregistré le : 28 mai 2003, 00:00
Re: Une adulte souffrant de TCA
bonjour,
ça fait un sacré moment que je ne suis pas venue ici .je suis d'accord avec les filles,il est souhaitable de voir quelqu'un pour avancer. c'est pas toujours facile mais ça en vaut le coup.pour ma part ,si j'etais restée sur une position de je peux m'en sortir toute seule;ben je ne pense pas que j'aurais évoluer aussi bien qu'aujourd'hui même si parfois comme ces derniers temps c'est plus dur qu'à un autre moment.
courage!
ça fait un sacré moment que je ne suis pas venue ici .je suis d'accord avec les filles,il est souhaitable de voir quelqu'un pour avancer. c'est pas toujours facile mais ça en vaut le coup.pour ma part ,si j'etais restée sur une position de je peux m'en sortir toute seule;ben je ne pense pas que j'aurais évoluer aussi bien qu'aujourd'hui même si parfois comme ces derniers temps c'est plus dur qu'à un autre moment.
courage!
- emmanuelle
- Enfinien avancé
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Re: Une adulte souffrant de TCA
bonjour,
ça fait un sacré moment que je ne suis pas venue ici .je suis d'accord avec les filles,il est souhaitable de voir quelqu'un pour avancer. c'est pas toujours facile mais ça en vaut le coup.pour ma part ,si j'etais restée sur une position de je peux m'en sortir toute seule;ben je ne pense pas que j'aurais évoluer aussi bien qu'aujourd'hui même si parfois comme ces derniers temps c'est plus dur qu'à un autre moment.
courage!
ça fait un sacré moment que je ne suis pas venue ici .je suis d'accord avec les filles,il est souhaitable de voir quelqu'un pour avancer. c'est pas toujours facile mais ça en vaut le coup.pour ma part ,si j'etais restée sur une position de je peux m'en sortir toute seule;ben je ne pense pas que j'aurais évoluer aussi bien qu'aujourd'hui même si parfois comme ces derniers temps c'est plus dur qu'à un autre moment.
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- emmanuelle
- Enfinien avancé
- Messages : 220
- Enregistré le : 28 mai 2003, 00:00
Re: Une adulte souffrant de TCA
bonjour,
ça fait un sacré moment que je ne suis pas venue ici .je suis d'accord avec les filles,il est souhaitable de voir quelqu'un pour avancer. c'est pas toujours facile mais ça en vaut le coup.pour ma part ,si j'etais restée sur une position de je peux m'en sortir toute seule;ben je ne pense pas que j'aurais évoluer aussi bien qu'aujourd'hui même si parfois comme ces derniers temps c'est plus dur qu'à un autre moment.
courage!
ça fait un sacré moment que je ne suis pas venue ici .je suis d'accord avec les filles,il est souhaitable de voir quelqu'un pour avancer. c'est pas toujours facile mais ça en vaut le coup.pour ma part ,si j'etais restée sur une position de je peux m'en sortir toute seule;ben je ne pense pas que j'aurais évoluer aussi bien qu'aujourd'hui même si parfois comme ces derniers temps c'est plus dur qu'à un autre moment.
courage!
Re: Une adulte souffrant de TCA
Merci Emmanuelle, pour ton message.
Avant que tu ne les postes, j'avais mis une réponse aux messages précédents mais mes posts étant "modérés", il n'apparaît pas (à propos, pourquoi est-ce si long pour être publié ??? C'est systématique ou bien ça s'arrête au bout d'un moment ??).
Je voudrais savoir ce que tu as fait pour t'en sortir. Une TCC ?
Merci
Avant que tu ne les postes, j'avais mis une réponse aux messages précédents mais mes posts étant "modérés", il n'apparaît pas (à propos, pourquoi est-ce si long pour être publié ??? C'est systématique ou bien ça s'arrête au bout d'un moment ??).
Je voudrais savoir ce que tu as fait pour t'en sortir. Une TCC ?
Merci
Re: Une adulte souffrant de TCA
Bonjour,
Bien sûr je suis les filles sur l'idée que tu ne pourras hélas pas en sortir seule, simplement avec nos conseils. Tu dois aller voir quelqu'un si tu veux t'en sortir, c'est certain. Après, il y a toujours des petits conseils pour essayer d'aller mieux seule, au moins dans une certaine mesure : élimine tous les rituels ! C'est le meilleur conseil que je puisse te donner.
Un jour j'ai dis sur ce forum que je faisais toujours mes crises dans un rituel parfait, j'allais remplir mes bouteilles d'eau, que je posais à la bonne place débouchonnées, puis je lançais les vidéos que j'allais regarder (toujours les mêmes... Kaamelott héhé) pour qu'elles se chargent, pendant que je disposais la nourriture (toujours la même) à la bonne place. Ca relevait du toc et c'était toujours le soir, alors que j'étais allongée sur mon lit à regarder les vidéos "crise". Un membre du forum (peut être bien Gwen :)) m'a conseillé de ne pas me mettre dans ces conditions le soir.
Donc j'ai essayé de m'imposer à faire autre chose, ailleurs, le soir, puisque c'était le moment et le contexte à risque. Ca a fonctionné au delà de mes espérances ! Alors observe peut être à quels moments de la journée, dans quels contextes, et en quels endroits tu fais tes crises. Et essaye de t'occuper autrement et ailleurs à ces moments de la journée, d'aller loin de ces pièces et lieux, peut être même à l'extérieur de la maison.
Qui sais, peut être que si tu arrive à lutter contre tes pulsions à ces moments précis tu n'en auras même pas forcément vraiment envie plus tard dans la journée ?
La maladie est une drogue, je pense que plus longtemps on arrive à se retenir, comme pour une drogue, plus faible devient la pulsion et donc plus simple la lutte.
Bon courage en tous cas !
Bien sûr je suis les filles sur l'idée que tu ne pourras hélas pas en sortir seule, simplement avec nos conseils. Tu dois aller voir quelqu'un si tu veux t'en sortir, c'est certain. Après, il y a toujours des petits conseils pour essayer d'aller mieux seule, au moins dans une certaine mesure : élimine tous les rituels ! C'est le meilleur conseil que je puisse te donner.
Un jour j'ai dis sur ce forum que je faisais toujours mes crises dans un rituel parfait, j'allais remplir mes bouteilles d'eau, que je posais à la bonne place débouchonnées, puis je lançais les vidéos que j'allais regarder (toujours les mêmes... Kaamelott héhé) pour qu'elles se chargent, pendant que je disposais la nourriture (toujours la même) à la bonne place. Ca relevait du toc et c'était toujours le soir, alors que j'étais allongée sur mon lit à regarder les vidéos "crise". Un membre du forum (peut être bien Gwen :)) m'a conseillé de ne pas me mettre dans ces conditions le soir.
Donc j'ai essayé de m'imposer à faire autre chose, ailleurs, le soir, puisque c'était le moment et le contexte à risque. Ca a fonctionné au delà de mes espérances ! Alors observe peut être à quels moments de la journée, dans quels contextes, et en quels endroits tu fais tes crises. Et essaye de t'occuper autrement et ailleurs à ces moments de la journée, d'aller loin de ces pièces et lieux, peut être même à l'extérieur de la maison.
Qui sais, peut être que si tu arrive à lutter contre tes pulsions à ces moments précis tu n'en auras même pas forcément vraiment envie plus tard dans la journée ?
La maladie est une drogue, je pense que plus longtemps on arrive à se retenir, comme pour une drogue, plus faible devient la pulsion et donc plus simple la lutte.
Bon courage en tous cas !
Re: Une adulte souffrant de TCA
Merci pour vos messages.
Je ne vois pas sur ce forum s'il y a une rubrique qui donnerait les noms de médecins aptes à m'aider ? Savez-vous où je peux trouver ça ?
Bonne journée.
Je ne vois pas sur ce forum s'il y a une rubrique qui donnerait les noms de médecins aptes à m'aider ? Savez-vous où je peux trouver ça ?
Bonne journée.
Re: Une adulte souffrant de TCA
Milow,
Ta technique est très intéressante et à mon avis, ça m'aiderait beaucoup de la mettre en place pour moi. Seulement, le "hic", c'est que le moment où je grignote le plus est quand je suis au travail et je ne peux pas éviter d'y aller (évidemment...). Je me suis aperçue de cela car le week-end, je grignote beaucoup moins, étant toujours occupée, ce qui est loin d'être le cas au travail, malheureusement. J'ai de grands "trous" dans mon emploi du temps et j'ai déjà essayé de ne rien avoir sous la main qui me tenterait, pour éviter de manger, mais ,nerveusement, c'est encore pire !! J'erre comme une âme en peine à la recherche de nourriture à me mettre sous la dents et je suis hyper irritable.
Ta technique est très intéressante et à mon avis, ça m'aiderait beaucoup de la mettre en place pour moi. Seulement, le "hic", c'est que le moment où je grignote le plus est quand je suis au travail et je ne peux pas éviter d'y aller (évidemment...). Je me suis aperçue de cela car le week-end, je grignote beaucoup moins, étant toujours occupée, ce qui est loin d'être le cas au travail, malheureusement. J'ai de grands "trous" dans mon emploi du temps et j'ai déjà essayé de ne rien avoir sous la main qui me tenterait, pour éviter de manger, mais ,nerveusement, c'est encore pire !! J'erre comme une âme en peine à la recherche de nourriture à me mettre sous la dents et je suis hyper irritable.
Re: Une adulte souffrant de TCA
Oh non en effet c'est vraiment délicat comme situation . Peut être que tu pourrais trouver une occupation qui te plaise, t'hypnotise un peu, que tu peux faire au travail, alors ? Comme des scoubidous, un livre passionnant, de la couture... C'est idiot mais je sais vraiment pas quoi te conseiller pour te sortir de ça alors que c'est un cadre dans lequel tu es obligée de te rendre :/
Re: Une adulte souffrant de TCA
Oui, j'ai l'impression qu'aucune solution n'est possible. J'essaye de voir ce que j'ai de positif autour de moi, à quoi me raccrocher, mais rien n'y fait, je sens que je sombre de plus en plus
Re: Une adulte souffrant de TCA
Alors peut être que tu devrais faire le grand saut autour duquel je tourne avec méfiance depuis des mois : les groupes de parole. Tu es déjà suivi psychologiquement ?
Re: Une adulte souffrant de TCA
Oui. Comme je l'ai dit dans mon message n° 3 plus haut, je vois déjà quelqu'un pour mes T.O.C. et j'ai été suivie à l'adolescence, où j'ai fait de l'anorexie. Et puis j'ai été suivie des années par une psychologue (pas pour l'anorexie mais en parallèle au traitement des T.O.C.) et qui m'a proposé d'arrêter il y a 5 ans, car elle m'estimait suffisamment forte pour "voler de mes propres ailes".
J'ai l'impression que je n'ai plus aucune force pour faire encore toutes les démarches, rechercher un professionnel, en rencontrer plusieurs, "tâtonner" jusqu'à ce que ça passe suffisamment avec l'un d'eux pour commencer un travail, puis encore tout ce temps avant de me sentir mieux... Je pense qu'en ce moment, je suis tellement vidée que tout prend des allures de montagnes infranchissables. Quand aux groupes de paroles, j'avoue que ça ne me tente pas du tout. Je suis complètement hermétique aux groupes, en général je fuis (lamentablement
J'ai l'impression que je n'ai plus aucune force pour faire encore toutes les démarches, rechercher un professionnel, en rencontrer plusieurs, "tâtonner" jusqu'à ce que ça passe suffisamment avec l'un d'eux pour commencer un travail, puis encore tout ce temps avant de me sentir mieux... Je pense qu'en ce moment, je suis tellement vidée que tout prend des allures de montagnes infranchissables. Quand aux groupes de paroles, j'avoue que ça ne me tente pas du tout. Je suis complètement hermétique aux groupes, en général je fuis (lamentablement
Re: Une adulte souffrant de TCA
Tu ne peux pas retourner voir ton psy d'il y a 5ans si le courant passait bien, ça t'éviterait d'avoir à tout reprendre depuis le début si il te connait déjà?
Re: Une adulte souffrant de TCA
Je trouve que c'est une excellente idée ! Ca fera sans doute gagner beaucoup de temps et de travail à mon avis en plus, puisque le "problème" ou en tous cas l'origine du problème remonte à l'époque où tu l'as vu donc il serait plus à même qu'un nouveau de t'aider, peut-être ?
Re: Une adulte souffrant de TCA
Bonjour, je me présente, je suis Delphine, j'ai 39 ans, c'est bizarre je t'avais écris un long message hier et aucune trace aujourd'hui. C'est chient. Moi, je ne fais plus de boulimie depuis 7 ans mais où habites tu, est-ce une grande ville où il y a une grande offre de soin ? Moi je suis à Paris, donc pas mal de praticiens ! Bon je vais voir si tu reçois mon message. Sinon puis-je te contacter autrement ? Cordialement Delphine
Re: Une adulte souffrant de TCA
Merci, Milow et Rosie, pour vos messages.Milow a écrit :Je trouve que c'est une excellente idée ! Ca fera sans doute gagner beaucoup de temps et de travail à mon avis en plus, puisque le "problème" ou en tous cas l'origine du problème remonte à l'époque où tu l'as vu donc il serait plus à même qu'un nouveau de t'aider, peut-être ?
Milow, l'origine du problème remonte à bien plus loin qu'à il y a 5 ans. D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours eu un rapport bizarre avec la nourriture, mais la première vraie "crise" a eu lieu lorsque j'avais 14-15 ans.
Mais pour répondre à ta remarque et à celle de Rosie (d'aller revoir la psy que j'avais vue il y a quelques années), malheureusement elle ne peut pas m'aider dans le domaine de la nourriture. Car lorsque je suis allée la voir à l'époque, elle m'avait aidée sur plein de trucs, mais pas sur la nourriture. Néanmoins, pour d'autres raisons, je songe à aller la revoir mais il faut que je saute le pas, et je vous garantis que ça n'est pas facile de le décider dans ma tête !!
Re: Une adulte souffrant de TCA
Merci Loriane pour ton message.loriane a écrit :Bonjour, je me présente, je suis Delphine, j'ai 39 ans, c'est bizarre je t'avais écris un long message hier et aucune trace aujourd'hui. C'est chient. Moi, je ne fais plus de boulimie depuis 7 ans mais où habites tu, est-ce une grande ville où il y a une grande offre de soin ? Moi je suis à Paris, donc pas mal de praticiens ! Bon je vais voir si tu reçois mon message. Sinon puis-je te contacter autrement ? Cordialement Delphine
Pour MP, c'est de ma faute s'il n'est pas passé... : je me suis aperçu que j'avais coché "non" à la case "Recevoir des MP des autres membres"... Toutes mes excuses, j'ai rectifié.
Sinon, comment t'en es-tu sortie ? Toutes mes félicitations en tous cas, ça me paraît tellement impossible d'envisager la vie sans cette sal**erie !!
Re: Une adulte souffrant de TCA
Bonjour Lady Maman,
Je ne veux pas vous décourager mais pour moi quand j'ai pris conscience qu'il fallait que je fasse quelque chose c'est à dire à 17 ans puisque j'ingérai des quantités astronomiques de bouffe sans vomir, le chemin a été long, très long ! J'ai arrêté les boulimies à 32 ans, j'en ai aujourd'hui 39 ans.
Moi, j'ai tout de suite e^u envie de me soigner très tôt mais quand j'avais 17 ans, on ne parlait pas de tous ces troubles alimentaires, je croyais être la seule au monde à avoir ça ! Je suis donc montée à Paris où c'était à l'époque le seul endroit où il y avait des spécialistes et j'ai été victime d'une psychologue qui fait des groupes pour les personnes atteintes de TCA. Elle m'a dit de me faire vomir, elle m'obligeait à passer dans des émissions télé où je devais dire que je m'en étais sortie grâce à sa méthode alors que je passais mon temps à manger et vomir. Et je ne peux pas tout raconter ce qui s'est passé car nous sommes sur internet, on peut pas tout dire. Mais elle m'a manipulée énormément. Biensûr au lieu de m'aider, j'en ai fait une dépression. Il a fallu "digérer" tout ça et comprendre qu'elle m'avait fait un lavage de cerveau.
Après, j'ai cherché des psy, j'en ai vu plein et honnêtement, il y en a peu qui sont thérapeutiques pour les TCA. Mais j'ai fini par trouver une spécialiste psychiatre des troubles alimentaires, je l'ai vue pour la première fois à 26 ans, peu à peu, les boulimies se sont espacées, pour définitivement disparaître à 32 ans. Mais en parallèle, nous n'avons pas fait que de la rééducation alimentaire, on a travaillé sur ma dépression, sur ce qui m'avait amené à la boulimie. Mais je me souviens à l'époque, je croyais comme toi, ça ne m'arrivera jamais de manger normalement et je regardais mon copain manger normalement, je me disais mais "comment fait-il, il est pas normal, il mange normalement". Par contre, ce qui est sûr, c'est que ça ne viendra pas tout seul, et tu ne dois pas forcément raisonner comme tu l'as dit dans un de tes messages "encore aller voir des psy pendant des années", l'important n'est pas tant le temps que durera ta thérapie mais le fait que tu aies trouvé une ou un soignant avec qui tu es réellement sur le chemin de la guérison de ce trouble. Du coup l'hyperphagie s'espacera et les angoisses liées à ce genre de comportement seront traitées. L'important est je pense d'être sur le chemin de la guérison, peu importe combien de temps il te faudra, car je pense qu'on est tous différents, moi j'ai côtoyé pas mal de personnes atteintes de TCA et il y en a qui guérissent très rapidement, d'autres qui mettent des années, ça dépend aussi de l'intensité des angoisses qui se cachent derrière. N'hésite pas à me contacter si tu veux échanger des messages avec moi. A bientôt Loriane
Je ne veux pas vous décourager mais pour moi quand j'ai pris conscience qu'il fallait que je fasse quelque chose c'est à dire à 17 ans puisque j'ingérai des quantités astronomiques de bouffe sans vomir, le chemin a été long, très long ! J'ai arrêté les boulimies à 32 ans, j'en ai aujourd'hui 39 ans.
Moi, j'ai tout de suite e^u envie de me soigner très tôt mais quand j'avais 17 ans, on ne parlait pas de tous ces troubles alimentaires, je croyais être la seule au monde à avoir ça ! Je suis donc montée à Paris où c'était à l'époque le seul endroit où il y avait des spécialistes et j'ai été victime d'une psychologue qui fait des groupes pour les personnes atteintes de TCA. Elle m'a dit de me faire vomir, elle m'obligeait à passer dans des émissions télé où je devais dire que je m'en étais sortie grâce à sa méthode alors que je passais mon temps à manger et vomir. Et je ne peux pas tout raconter ce qui s'est passé car nous sommes sur internet, on peut pas tout dire. Mais elle m'a manipulée énormément. Biensûr au lieu de m'aider, j'en ai fait une dépression. Il a fallu "digérer" tout ça et comprendre qu'elle m'avait fait un lavage de cerveau.
Après, j'ai cherché des psy, j'en ai vu plein et honnêtement, il y en a peu qui sont thérapeutiques pour les TCA. Mais j'ai fini par trouver une spécialiste psychiatre des troubles alimentaires, je l'ai vue pour la première fois à 26 ans, peu à peu, les boulimies se sont espacées, pour définitivement disparaître à 32 ans. Mais en parallèle, nous n'avons pas fait que de la rééducation alimentaire, on a travaillé sur ma dépression, sur ce qui m'avait amené à la boulimie. Mais je me souviens à l'époque, je croyais comme toi, ça ne m'arrivera jamais de manger normalement et je regardais mon copain manger normalement, je me disais mais "comment fait-il, il est pas normal, il mange normalement". Par contre, ce qui est sûr, c'est que ça ne viendra pas tout seul, et tu ne dois pas forcément raisonner comme tu l'as dit dans un de tes messages "encore aller voir des psy pendant des années", l'important n'est pas tant le temps que durera ta thérapie mais le fait que tu aies trouvé une ou un soignant avec qui tu es réellement sur le chemin de la guérison de ce trouble. Du coup l'hyperphagie s'espacera et les angoisses liées à ce genre de comportement seront traitées. L'important est je pense d'être sur le chemin de la guérison, peu importe combien de temps il te faudra, car je pense qu'on est tous différents, moi j'ai côtoyé pas mal de personnes atteintes de TCA et il y en a qui guérissent très rapidement, d'autres qui mettent des années, ça dépend aussi de l'intensité des angoisses qui se cachent derrière. N'hésite pas à me contacter si tu veux échanger des messages avec moi. A bientôt Loriane
Re: Une adulte souffrant de TCA
Merci d'avoir pris le temps de me répondre, Loriane.
Pour répondre à ta question, je suis de région parisienne, donc ça devrait aller pour trouver un professionnel. Mais c'est vrai que j'ai un mal fou à m'imaginer devoir recommencer un "parcours psychologique", comme j'appelle ça, après le premier que j'avais dû me résoudre à faire il y a plus de 30 ans.
J'ai pour ma part 45 ans (bientôt) et je suis lasse de tout ça. Mais si tout ça me paraît difficile à entreprendre, c'est sûrement aussi à cause de la dépression que je vis en ce moment qui fait que tout semble une montagne insurmontable. Je ne suis pas "au bout du rouleau", puisque j'arrive encore à travailler, vivre quasi-normalement, m'occuper de ma fille, etc., toutes ces choses que je n'arrivais plus à faire à certains moments de ma vie. Donc, je vais dire que ça va quand même et que surtout, j'ai aujourd'hui des choses auxquelles me raccrocher. Donc.... Donc il va falloir que j'y réfléchisse sérieusement et que j'entreprenne quelque chose.
Mais dis moi, si ça ne t'ennuie pas, en quoi consistait ta thérapie ? Tu avais des "exercices" à faire ? Comment le médecin s'y est-il pris ?
Je te félicite encore pour ta victoire sur la nourriture, c'est super, et ça me montre qu'au moins, c'est possible !
Bonne fin de journée.
Pour répondre à ta question, je suis de région parisienne, donc ça devrait aller pour trouver un professionnel. Mais c'est vrai que j'ai un mal fou à m'imaginer devoir recommencer un "parcours psychologique", comme j'appelle ça, après le premier que j'avais dû me résoudre à faire il y a plus de 30 ans.
J'ai pour ma part 45 ans (bientôt) et je suis lasse de tout ça. Mais si tout ça me paraît difficile à entreprendre, c'est sûrement aussi à cause de la dépression que je vis en ce moment qui fait que tout semble une montagne insurmontable. Je ne suis pas "au bout du rouleau", puisque j'arrive encore à travailler, vivre quasi-normalement, m'occuper de ma fille, etc., toutes ces choses que je n'arrivais plus à faire à certains moments de ma vie. Donc, je vais dire que ça va quand même et que surtout, j'ai aujourd'hui des choses auxquelles me raccrocher. Donc.... Donc il va falloir que j'y réfléchisse sérieusement et que j'entreprenne quelque chose.
Mais dis moi, si ça ne t'ennuie pas, en quoi consistait ta thérapie ? Tu avais des "exercices" à faire ? Comment le médecin s'y est-il pris ?
Je te félicite encore pour ta victoire sur la nourriture, c'est super, et ça me montre qu'au moins, c'est possible !
Bonne fin de journée.
Re: coucou de Loriane
Ouh ! Que je te comprends bien ! Reprendre un parcours de psy alors qu'on y a déjà été pendant des années, c'est très dur.
Et en plus si tu dois soigner une dépression sous jacente, ça sera sûrement plus long que quelques rendez-vous car il faudra dénouer les "noeuds psychologiques" qui tendent vers amener ce symptôme.
En fait, tu me demandes comment ma psy s'y ait prise, je te dirai déjà que c'est une personne humaine, qui garde biensûr la distance déontologique avec le patient mais on sent vraiment que ça lui tient à coeur que tu t'en sortes. Et pour avoir chercher "le bon psy", j'ai pu voir que la psychiatrie n'était pas tjrs très humaine avec "les patients".
Moi, j'avais vraiment besoin de quelqu'un de gentil et bienveillant même si il reste neutre comme c'est ton thérapeute.
L'approche a été pluridisciplinaire, on a travaillé à se réapproprier sa faim et sa satiété, à prendre plaisir à manger, à manger lentement et sentir quand on avait plus faim car entre la première bouchée que tu avales et le temps que ton cerveau réagisse qu'il reçoit de la nourriture, il y a 20 min.
L'arrêt des boulimies s'est fait progressivement, très progressivement, mais c'est la dépression qui a été très longue à soigner.
Donc on a travaillé sur les chocs psychologiques que j'avais vécus (j'ai été victime d'un viol à 8 ans mais ce n'est qu'en thérapie 20 ans plus tard en lui expliquant ce qui s'était passé, que la psychiatre m'a dit que c'était un viol) et mon père me maltraitait psychologiquement, j'étais son bouc émissaire.
Quand j'étais boulimique, je croyais qu'il suffisait que je mange normalement pour être à nouveau heureuse, alors que quand j'ai enlevé les boulimies, c'est là que j'ai compris ma douleur, car d'une certaine façon les boulimies anesthésient les émotions, on sent moins sa dépression par exemple. Moi je crois que chaque profil est différent et c'est pas forcément parce que 2 personnes sont boulimiques qu'il faut les traiter pareil, le psychiatre doit s'adapter à l'histoire du patient.
Bien sûr il y a des conseils de bon sens qui sont valables pour tout le monde comme se faire du bien autrement que par la nourriture, en matant un truc qui nous plaît à la télé, en se payant un massage, en se relaxant une à deux heures par jour, faire un peu de sport pour se sentir mieux dans son corps mais après c'est au cas par cas.
Ne te décourage pas malgré la difficulté à retourner chez les psy, à Paris, il y a beaucoup de bons psychiatres, tu devrais pouvoir en trouver un où tu sentes assez rapidement que des choses sont travaillées en profondeur, il est important que tu penses à ton bien être et si ça passe par trouver un thérapeute pour régler ton problème alimentaire et bien c'est la vie
N'hésite pas à me contacter pour avoir visiter pas mal de psy, je pourrai te donner des adresses éventuellement si ça t'intéresse bien sûr où je sais que le travail est de qualité et respecte le patient. mais pas sur ce site bien sûr.
Bon courage à toi Loriane
Et en plus si tu dois soigner une dépression sous jacente, ça sera sûrement plus long que quelques rendez-vous car il faudra dénouer les "noeuds psychologiques" qui tendent vers amener ce symptôme.
En fait, tu me demandes comment ma psy s'y ait prise, je te dirai déjà que c'est une personne humaine, qui garde biensûr la distance déontologique avec le patient mais on sent vraiment que ça lui tient à coeur que tu t'en sortes. Et pour avoir chercher "le bon psy", j'ai pu voir que la psychiatrie n'était pas tjrs très humaine avec "les patients".
Moi, j'avais vraiment besoin de quelqu'un de gentil et bienveillant même si il reste neutre comme c'est ton thérapeute.
L'approche a été pluridisciplinaire, on a travaillé à se réapproprier sa faim et sa satiété, à prendre plaisir à manger, à manger lentement et sentir quand on avait plus faim car entre la première bouchée que tu avales et le temps que ton cerveau réagisse qu'il reçoit de la nourriture, il y a 20 min.
L'arrêt des boulimies s'est fait progressivement, très progressivement, mais c'est la dépression qui a été très longue à soigner.
Donc on a travaillé sur les chocs psychologiques que j'avais vécus (j'ai été victime d'un viol à 8 ans mais ce n'est qu'en thérapie 20 ans plus tard en lui expliquant ce qui s'était passé, que la psychiatre m'a dit que c'était un viol) et mon père me maltraitait psychologiquement, j'étais son bouc émissaire.
Quand j'étais boulimique, je croyais qu'il suffisait que je mange normalement pour être à nouveau heureuse, alors que quand j'ai enlevé les boulimies, c'est là que j'ai compris ma douleur, car d'une certaine façon les boulimies anesthésient les émotions, on sent moins sa dépression par exemple. Moi je crois que chaque profil est différent et c'est pas forcément parce que 2 personnes sont boulimiques qu'il faut les traiter pareil, le psychiatre doit s'adapter à l'histoire du patient.
Bien sûr il y a des conseils de bon sens qui sont valables pour tout le monde comme se faire du bien autrement que par la nourriture, en matant un truc qui nous plaît à la télé, en se payant un massage, en se relaxant une à deux heures par jour, faire un peu de sport pour se sentir mieux dans son corps mais après c'est au cas par cas.
Ne te décourage pas malgré la difficulté à retourner chez les psy, à Paris, il y a beaucoup de bons psychiatres, tu devrais pouvoir en trouver un où tu sentes assez rapidement que des choses sont travaillées en profondeur, il est important que tu penses à ton bien être et si ça passe par trouver un thérapeute pour régler ton problème alimentaire et bien c'est la vie
N'hésite pas à me contacter pour avoir visiter pas mal de psy, je pourrai te donner des adresses éventuellement si ça t'intéresse bien sûr où je sais que le travail est de qualité et respecte le patient. mais pas sur ce site bien sûr.
Bon courage à toi Loriane
Re: Une adulte souffrant de TCA
Loriane vous devriez porter plainte pour harcèlement morale. Cette personne toxique doit être arrêtée car d'autre peuvent devenir ses victimes.j'ai été victime d'une psychologue qui fait des groupes pour les personnes atteintes de TCA. Elle m'a dit de me faire vomir, elle m'obligeait à passer dans des émissions télé
Sinon je suis d'accord avec ce qui a été dit mais si ce n'est pas facile à mettre en oeuvre, vous devez remplacer vos habitute alimentaire néfaste par d'autre activités telle que le sport, la marche à pied.