Complusions alimentaires après AM et idées très noires
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Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Je reviens sur ce forum après plusieurs mois et de nombreuses péripéties, si je peux appeler les événements comment ça...
J'ai été hospitalisée pour anorexie mentale de début avril à début août ce qui m'a permis de reprendre mes kilos perdus et même plus. J'ai rencontré des gens formidables qui sont devenus des amis et qui le resteront je l'espère pendant très longtemps.
Les nouvelles ne sont pas spécialement bonnes. Plusieurs ts à mon actif, du poids pris en continu ce qui implique que je suis de retour à l'hôpital depuis le 23 août, je n'ai jamais pesé autant et ça ravive mes complexes et mes idées noires puissance 1000 + le fait que je n'arrive pas à me concentrer pour travailler à mes études...
Je sors mardi de l'hospitalisation en continue et retourne en unité transitionnelle pour 2 ou 3 semaines à partir du 4 novembre.
Je stresse à mort. Mes idées ne sont absolument pas parties et je commence à développer de nouveaux vices (prendre des douches froides par exemple). Il faut ajouter à cela le fait que je n'arrête pas de manger, parfois jusqu'à m'en rendre nauséeuse. C'était particulièrement le cas pendant mon voyage en Islande du 30 juillet au 7 août, durant lequel s'est produite la première ts.
Vraiment jn e sais pas quoi faire pour ne pas sombrer...
J'ai été hospitalisée pour anorexie mentale de début avril à début août ce qui m'a permis de reprendre mes kilos perdus et même plus. J'ai rencontré des gens formidables qui sont devenus des amis et qui le resteront je l'espère pendant très longtemps.
Les nouvelles ne sont pas spécialement bonnes. Plusieurs ts à mon actif, du poids pris en continu ce qui implique que je suis de retour à l'hôpital depuis le 23 août, je n'ai jamais pesé autant et ça ravive mes complexes et mes idées noires puissance 1000 + le fait que je n'arrive pas à me concentrer pour travailler à mes études...
Je sors mardi de l'hospitalisation en continue et retourne en unité transitionnelle pour 2 ou 3 semaines à partir du 4 novembre.
Je stresse à mort. Mes idées ne sont absolument pas parties et je commence à développer de nouveaux vices (prendre des douches froides par exemple). Il faut ajouter à cela le fait que je n'arrête pas de manger, parfois jusqu'à m'en rendre nauséeuse. C'était particulièrement le cas pendant mon voyage en Islande du 30 juillet au 7 août, durant lequel s'est produite la première ts.
Vraiment jn e sais pas quoi faire pour ne pas sombrer...
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Avec mes proches ça se passe mieux, j'arrive plus à dire quand ça ne va pas même si je ne donne évidemment pas tous les détail;s ni jusqu'où ça va mal... Mais globalement la situation s'est bien améliorée.
Les médecins... Je n'ai aucun suivi diététique, je ne vois jamais la diététicienne donc bon. Le psychiatre dit qu'il me trouve mieux.
Je cherche du positif et j'en trouve mais je ne me supporte tellement plus... Il y a mes amis qui sont vraiment formidables, ma famille, mes passions...
Je mange en continu dès que j'en ai l'occasion, je suis vraiment incontrôlable. Ce qui me mène à me détester de plus en plus mais je n'arrive pas à m'en empêcher je mange comme ça même si je n'ai pas faim et que je n'en éprouve aucune envie. Tout ce que j'ai envie de faire c'est de prendre mes médicaments.
Les médecins... Je n'ai aucun suivi diététique, je ne vois jamais la diététicienne donc bon. Le psychiatre dit qu'il me trouve mieux.
Je cherche du positif et j'en trouve mais je ne me supporte tellement plus... Il y a mes amis qui sont vraiment formidables, ma famille, mes passions...
Je mange en continu dès que j'en ai l'occasion, je suis vraiment incontrôlable. Ce qui me mène à me détester de plus en plus mais je n'arrive pas à m'en empêcher je mange comme ça même si je n'ai pas faim et que je n'en éprouve aucune envie. Tout ce que j'ai envie de faire c'est de prendre mes médicaments.
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Bonjour
J'ai été choqué de vous lire et de lire vos problèmes
J'espère que vos troubles alimentaires vous guérissent mieux et, s'il vous plaît, ne soyez pas si dur avec vous-même
J'ai été choqué de vous lire et de lire vos problèmes
J'espère que vos troubles alimentaires vous guérissent mieux et, s'il vous plaît, ne soyez pas si dur avec vous-même
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Vous devez arriver a parler ou faire comprendre a votre subconscient c'est le seul moyen de s'en sortir car c'est lui qui fait tout le travail croyez moi
Ecrivez moi si vous voulez
Louise
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Louise
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Que dire que dire... J'ai la très grosse envie de faire une sortie contre avis médical tellement j'en ai assez d'être là où je suis, l'ambiance est vraiment pourrie en ce moment et cet endroit m'a déjà apporté tout ce qu'il pouvait apporter.
D'un côté je me sens mieux et j'ai l'impression qu'il y a des choses qui avancent mais dès que j'ai de la nourriture en libre accès... Bim. Qui a des idées ou des conseils à me donner pour réguler ça? A part boire du thé ou des choses dans ce genre?
D'un côté je me sens mieux et j'ai l'impression qu'il y a des choses qui avancent mais dès que j'ai de la nourriture en libre accès... Bim. Qui a des idées ou des conseils à me donner pour réguler ça? A part boire du thé ou des choses dans ce genre?
Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Bonjour,
Je ne sais pas vraiment par où commencer, votre cas me touche car je pense être une mange compulsive. C’est assez compliqué En fait je ne pense qu’à manger en permanence et comme je ne grossis pas forcément et bien personne ne le remarque donc je ne me fais pas aider parce que j’en ai plutôt honte. Ce qui est pratique ici c’est que je peux en parler ouvertement ce que je n’ai jamais encore fait. Je ne trouve pas de moyen pour ne pas Penser à manger j’en suis arrivé un stade où j’imagine dans ma tête ce que je vais pouvoir manger en rentrant chez moi. Je tombe dans une déprime infernale.
Je ne sais pas vraiment par où commencer, votre cas me touche car je pense être une mange compulsive. C’est assez compliqué En fait je ne pense qu’à manger en permanence et comme je ne grossis pas forcément et bien personne ne le remarque donc je ne me fais pas aider parce que j’en ai plutôt honte. Ce qui est pratique ici c’est que je peux en parler ouvertement ce que je n’ai jamais encore fait. Je ne trouve pas de moyen pour ne pas Penser à manger j’en suis arrivé un stade où j’imagine dans ma tête ce que je vais pouvoir manger en rentrant chez moi. Je tombe dans une déprime infernale.
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Pareil et en plus je ne grossis pas trop et tout le monde me dit que ce n'est pas grave, que je n'ai qu'à me remettre au sport... mais après avoir passé 8 mois à l'hôpital j'ai une condition physique vraiment pourrie.
Je n'imagine par contre pas ce que je vais manger. C'est encore plus vicieux que ça. A chaque fois que je sors, à chaque fois que je fais quelque chose, les possibilités de mourir s'offrent à moi. A chaque fois. Par exemple. Dans un film un verre se brise. La première chose a laquelle je pense ce sont les scarifications ou autres réjouissances. C'est épuisant.
Je n'imagine par contre pas ce que je vais manger. C'est encore plus vicieux que ça. A chaque fois que je sors, à chaque fois que je fais quelque chose, les possibilités de mourir s'offrent à moi. A chaque fois. Par exemple. Dans un film un verre se brise. La première chose a laquelle je pense ce sont les scarifications ou autres réjouissances. C'est épuisant.
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Comment faire quand on ne veut pas mourir mais qu'on ne veut pas vivre non plus?
Le paradoxe d'une ts réussie c'est qu'on ne le sait jamais.
Le paradoxe d'une ts réussie c'est qu'on ne le sait jamais.
Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
La scarification n’es pas une issue crois moi, étant plus jeune je le faisais et sa ne m’a pas aidé je le faisais à la moindre occasion puis après je prenais des médocs ma vie était horrible, j’ai réussi à surmonter sa en écrivant, je me faisais toutes sorte de reproches sur papier « espèce de grosse vache » « s***** » etc et je brûlait le papier une fois remplie. Mais je n’arrive pas à arrêter de manger...
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Me revoici, après une enième TS.... Comment briser ce cercle infernal?
J'ai beau imaginé je ne sais pas qui je suis ce que je suis ce que je dois faire ce que j'ai envie de faire parce que je n'ai envie de ne rien faire mais je ne peux en même temps pas rester inactive je ne sais pas je ne sais plus je ne sais rien. D"solé pour ces propos décousus.
Hier trois pétages de plombs avec larmes on m'entendait apparemment dans tout le service mes parents sont totalement flippés mais je n'arrive pas à m'ôter ces idées de la tête. Je n'y pense pas vraiment quand je suis dans le cadre de l'hôpital mais dès que j'ai la moindre opportunité...
J'ai réalisé hier aussi -comme quoi c'était la journée...- que j'avais peur d'aller bien c'est tellement plus simple entre guillemets d'aller mal. C'est tout ce que je connais depuis tellement de temps... Je ne sais pas ce qui m'attend et ça me faire tellement peur...
Et puis aussi je me cherche une identité. Jeudi j'avais un rendez-vous de thérapie familiale et j'ai réalisé à ce moment là que je me cherchais tellement une identité que la maladie -ici à entendre l'anorexie- m'en donnait une. Comme les scarifications en 3ème -même s'il y avait un contexte évidemment. Tant que je suis malade, on s'occupe de moi, on m'identifie à quelque chose. C'est horrible à dire. Je suis un monstre.
C'est peut-être pour ça que je ne trouve pas d'élément déclencheur. Je suis l'élément déclencheur mais j'ai peur de livrer ça à mon psychiatre de peur de passer pour quelqu'un d''horrible, quelqu'un qu'on ne peut pas soigner ou je ne sais quoi encore. Et ma psy est partie en vacances pour 2 semaines. C'était la seule à qui j'arrivai à parler. C'est entre autres pour elle que je ne veux pas refaire de conneries. Mais c'est tellement plus fort que moi.
Je ne sais pas pourquoi je fais ça. Et tout le monde ne cesse de me demander pourquoi. Je suis en colère. Contre moi. Contre le monde entier. Contre les psychiatres et l'unité d'hospitalisation. Parce que les amis que je m'étais fait là-bas, qui étaient sortis vont tous revenir dans les jours qui viennent. M... quoi qu'est-ce qui déconne dans ce monde pourri pour que tant de jeunes aillent mal et qu'on n'arrive pas à les soigner?
Je suis devenue une véritable éponge, à défaut de la reine des glaces (mon surnom en 1e et terminale). Dès qu'un de mes amis ou un de mes proches va mal, je suis mal. C'este tellement dur parfois de se dissocier de la souffrance d'autrui. C'est probablement pour ça que je m'étais tant refermée sur moi-même sans pour autant avoir conscience des raisons profondes de cette mise à distance.
Merci à ceux qui me lisent, si vous avez des conseils ou simplement envie de discuter n'hésitez pas.
J'ai beau imaginé je ne sais pas qui je suis ce que je suis ce que je dois faire ce que j'ai envie de faire parce que je n'ai envie de ne rien faire mais je ne peux en même temps pas rester inactive je ne sais pas je ne sais plus je ne sais rien. D"solé pour ces propos décousus.
Hier trois pétages de plombs avec larmes on m'entendait apparemment dans tout le service mes parents sont totalement flippés mais je n'arrive pas à m'ôter ces idées de la tête. Je n'y pense pas vraiment quand je suis dans le cadre de l'hôpital mais dès que j'ai la moindre opportunité...
J'ai réalisé hier aussi -comme quoi c'était la journée...- que j'avais peur d'aller bien c'est tellement plus simple entre guillemets d'aller mal. C'est tout ce que je connais depuis tellement de temps... Je ne sais pas ce qui m'attend et ça me faire tellement peur...
Et puis aussi je me cherche une identité. Jeudi j'avais un rendez-vous de thérapie familiale et j'ai réalisé à ce moment là que je me cherchais tellement une identité que la maladie -ici à entendre l'anorexie- m'en donnait une. Comme les scarifications en 3ème -même s'il y avait un contexte évidemment. Tant que je suis malade, on s'occupe de moi, on m'identifie à quelque chose. C'est horrible à dire. Je suis un monstre.
C'est peut-être pour ça que je ne trouve pas d'élément déclencheur. Je suis l'élément déclencheur mais j'ai peur de livrer ça à mon psychiatre de peur de passer pour quelqu'un d''horrible, quelqu'un qu'on ne peut pas soigner ou je ne sais quoi encore. Et ma psy est partie en vacances pour 2 semaines. C'était la seule à qui j'arrivai à parler. C'est entre autres pour elle que je ne veux pas refaire de conneries. Mais c'est tellement plus fort que moi.
Je ne sais pas pourquoi je fais ça. Et tout le monde ne cesse de me demander pourquoi. Je suis en colère. Contre moi. Contre le monde entier. Contre les psychiatres et l'unité d'hospitalisation. Parce que les amis que je m'étais fait là-bas, qui étaient sortis vont tous revenir dans les jours qui viennent. M... quoi qu'est-ce qui déconne dans ce monde pourri pour que tant de jeunes aillent mal et qu'on n'arrive pas à les soigner?
Je suis devenue une véritable éponge, à défaut de la reine des glaces (mon surnom en 1e et terminale). Dès qu'un de mes amis ou un de mes proches va mal, je suis mal. C'este tellement dur parfois de se dissocier de la souffrance d'autrui. C'est probablement pour ça que je m'étais tant refermée sur moi-même sans pour autant avoir conscience des raisons profondes de cette mise à distance.
Merci à ceux qui me lisent, si vous avez des conseils ou simplement envie de discuter n'hésitez pas.
Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Bonjour et bonne année!
En vous lisant je me suis dit que ce dont vous avez besoin là maintenant c'est peut être de parler de vos ts. Cependant, je ne sais pas si la modération est d'accord avec le fait de déposer ce type d'information sur un fil. Donc ce que je peux vous donner comme idée si ce n'est pas le cas, c'est d'écrire en détail sur une feuille de papier pour vous, ce que vous avez fait, pensé, ressenti... Bien entendu vous pouvez jeter votre papier après. L'idée c'est de déposer ces éléments quelque part même si c'est temporaire. Ce que je vois lorsque je vous lis, c'est que vous paraissez un petit peu dans le flou. Si vous écrivez cela pourra peut être clarifier votre pensée, lui donner du sens, vous aider à "vider ce qui bloque".
En fait si je puis être sincère, j'ai l'impression que vous avez envie d'en dire plus. De pouvoir exprimer clairement ce qui vous fait mal. Ce qui vous a amené à la ts. Or j'ai l'impression que vous avez du mal et c'est normal. 'est très difficile de parler de quelque chose qui nous procure de la souffrance.
Pour le moment ce que j'ai compris c'est que vous ressentez de la tristesse et de la révolte.
En vous lisant je me suis dit que ce dont vous avez besoin là maintenant c'est peut être de parler de vos ts. Cependant, je ne sais pas si la modération est d'accord avec le fait de déposer ce type d'information sur un fil. Donc ce que je peux vous donner comme idée si ce n'est pas le cas, c'est d'écrire en détail sur une feuille de papier pour vous, ce que vous avez fait, pensé, ressenti... Bien entendu vous pouvez jeter votre papier après. L'idée c'est de déposer ces éléments quelque part même si c'est temporaire. Ce que je vois lorsque je vous lis, c'est que vous paraissez un petit peu dans le flou. Si vous écrivez cela pourra peut être clarifier votre pensée, lui donner du sens, vous aider à "vider ce qui bloque".
En fait si je puis être sincère, j'ai l'impression que vous avez envie d'en dire plus. De pouvoir exprimer clairement ce qui vous fait mal. Ce qui vous a amené à la ts. Or j'ai l'impression que vous avez du mal et c'est normal. 'est très difficile de parler de quelque chose qui nous procure de la souffrance.
Pour le moment ce que j'ai compris c'est que vous ressentez de la tristesse et de la révolte.
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Je ne sais pas si je peux en parler sur ce forum. Ça ne me semble pas très adapté. J'ai essayé de le faire , j'ai écrit un poème qui est sorti tout seul mais ce n'était pas génial. A retenter. J'ai déjà déposé beaucoup de choes sur ce forum, dont le fait que je me sentais être un monstre parce que la maladie me "donne une identité" et que je refuse en quelque sorte d'aller bien parce que je ne suis pas prête à y renoncer car je ne saurais plus qui je suis;En vous lisant je me suis dit que ce dont vous avez besoin là maintenant c'est peut être de parler de vos ts. Cependant, je ne sais pas si la modération est d'accord avec le fait de déposer ce type d'information sur un fil. Donc ce que je peux vous donner comme idée si ce n'est pas le cas, c'est d'écrire en détail sur une feuille de papier pour vous, ce que vous avez fait, pensé, ressenti... Bien entendu vous pouvez jeter votre papier après. L'idée c'est de déposer ces éléments quelque part même si c'est temporaire.
Je suis dans le flou pour tout!!! Pour moi, pour mon suivi, pour mes études rhaaaa!!!!!J'en ai assez d'être dans le flou!!! Je ne sais pas si je continue mes études, si je fais mon service civique, j'ai candidaté mais je ne sais toujours pas si je suis retenue ni même quand c'est censé commencer...Ce que je vois lorsque je vous lis, c'est que vous paraissez un petit peu dans le flou. Si vous écrivez cela pourra peut être clarifier votre pensée, lui donner du sens, vous aider à "vider ce qui bloque".
J'ai pensé à plusieurs choses qui pourraient être liées à mes humeurs. Peut-être que c'est lié à mes règles. Pas très glamour je sais. Parce que ça en fait une par mois depuis un temps que je ne préciserai pas ici. Mais le psychiatre dit que non. Pourtant, ma généraliste dit que ça pourrait très bien l'être. Qui croire?En fait si je puis être sincère, j'ai l'impression que vous avez envie d'en dire plus. De pouvoir exprimer clairement ce qui vous fait mal. Ce qui vous a amené à la ts. Or j'ai l'impression que vous avez du mal et c'est normal. 'est très difficile de parler de quelque chose qui nous procure de la souffrance.
J'ai l'impression d 'être un monstre. Je ne sais même pas pourquoi je suis tout le temps triste comme ça. En fait je ne suis pas triste. Je suis juste vide. Vide d'émotions. D'affects, comme dit mon psychiatre. On en a parlé en long en large et en travers mais il a été incapable de mettre des mots dessus, de poser un véritable diagnostic. Et c'est comme ça pour tout.Pour le moment ce que j'ai compris c'est que vous ressentez de la tristesse et de la révolte.
Je me sens coupable quand je vois les autres qui vont plus mal que moi. Paradoxalement je suis devenue une véritable éponge. Dès qu'un de mes amis va mal, je vais mal. Ou je culpabilise d'avoir réussi à me stabiliser plus ou moins. Et comme mes amis sont 10 marches au dessus on est quand même amenés à se voir dans la journée et chaque rechute me fait me sentir mal. Je ne sais pas comment m'émanciper de ça.
Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Peut être qu'en vous vidant vous évitez d'éprouver des émotions désagréables. De perdre le contrôle dans vos relations sociales et/ou familiales. Et puis cela évite d'avoir peur de perdre l'autre ou que l'autre s'en aille. Vous vous en voulez mais j'aurai envie de vous demander pourquoi? qu'avez vous fait de si "monstrueux"?
A vous lire, comme d'autres d'ailleurs, j'ai l'impression que vous n'existez que pour les autres.
A vous lire, comme d'autres d'ailleurs, j'ai l'impression que vous n'existez que pour les autres.
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Oui c'est sûr que ça change énormément de choses. Ça évite de souffrir, de faire souffrir autrui même si je n'en suis pas si convaincue aujourd'hui. On fait plus souffrir autrui par une apparente indifférence et une froideur de glace plutôt qu'en leur disant ce qu'on a sur le cœur? je n'en sais rien.Peut être qu'en vous vidant vous évitez d'éprouver des émotions désagréables. De perdre le contrôle dans vos relations sociales et/ou familiales. Et puis cela évite d'avoir peur de perdre l'autre ou que l'autre s'en aille.
Mais j'ai avancé sur le plan des relations sociales. Il y a un garçon dans mon unité qui était fou amoureux de moi et qui m'a un jour demandé de sortir avec lui. je l'avais recalé, de 1 parce que je ne me sentais pas d'avoir une relation surtout avec quelqu’un aux troubles proches des mieux, je ne voulais pas me charger en plus des siens, de 2 parce que je n'étais absolument pas sûre de ce que je ressentais pour lui et 3 parce que je crevais de peur à l'idée de m'engager, je ne me sentais pas faite pour être avec quelqu'un. Je suis quelqu'un d’extrêmement indépendant et qui tiens les autres à distance. Tout le temps.
Remise en contexte. Il est aujourd'hui dans l'unité juste au-dessus de la mienne, il n'y a que 10 marches à monter / descendre mais aucun droit de le faire pour les patients de chacune des unités. Chacun doit rester dans la sienne.
Bref. Il y a deux semaines environ je lui ai envoyé un message lui expliquant que j'avais bien réfléchis et évolué et que je nous voyais, bon peut-être pas construire quelque choses ensemble mais au moins être ensemble. Parce que j'en avais marre d'avoir peur et que je devais m'autoriser à vivre même ce qui me terrorise. Et on est ensemble aujourd'hui même si mon père n'est pas très chaud pour cette relation,; il dit que ce n'est pas quelqu'un à "problèmes" qu'il me faut.
J'en ai assez d'avoir peur et de ne pas vivre. J'en ai assez de vivre derrière des barrières, même si ça me terrorise de les abandonner. Mais ce n'est que comme ça que je ferai de nouvelles expériences, j'espère plus positives que celles de cette année.................................
J'avais écrit ça dans un précédent post :Vous vous en voulez mais j'aurai envie de vous demander pourquoi? qu'avez vous fait de si "monstrueux"?
Et puis aussi je me cherche une identité. Jeudi j'avais un rendez-vous de thérapie familiale et j'ai réalisé à ce moment là que je me cherchais tellement une identité que la maladie -ici à entendre l'anorexie- m'en donnait une. Comme les scarifications en 3ème -même s'il y avait un contexte évidemment. Tant que je suis malade, on s'occupe de moi, on m'identifie à quelque chose. C'est horrible à dire. Je suis un monstre.
Je dis que je suis un monstre parce que je n'arrive à réfréner aucune de mes pulsions, parce que j'ai l'impression de n'être qu'un amas de problème pour tout le monde, parce que la seule chose dont j'ai envie c'est de mourir même si je me le cache à moi même et que je ne veux pas assumer que ces idées soient toujours là, parce que je ne sais pas si j'éprouve quoi que ce soit pour mes parents que sais je encore il y aurait tellement de choses à dire sur ce sujet.
J'ai recommencé - changement total de sujet- à essayer de noter trois choses positives par jour mais parfois c'est compliqué, alors je me rabats juste sur le soleil. C'est banal, c'est neutre. Je tiens un carnet alimentaire aussi il faudrait vraiment que je prenne rendez-vous avec la diététicienne qui était censée me suivre dès le départ mais qui m'a lâchée en route...
Tout est paradoxal en moi. Pour cet été, j'ai prévu de faire un chantier international au Portugal. Évidemment, devinez quelle est la première idée qui m'est passée par la tête... Et dans le même temps je cherche des raisons de positiver et de vivre. Comment vivre avec ce paradoxe intrinsèquement lié à qui je suis? A ce que je suis? Comment combiner l'envie de vivre et l'envie de mourir? Comment concilier le fait d'avoir "peur" -je n'ai pas peur mais je ne trouve pas d'expression adéquate- de mourir mais de ne pas vouloir vivre non plus?
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Pour faire passer l'envie même s'il n'y a aucune envie derrière juste des réflexes et de l’automatisme je bois de l'eau ou je me fais des cafés. Au moins c'est efficace. je n'attends pas pour autant un seuil de 5 ou 6 litres, je ne tombe pas dans la potomanie. Cela donne quatre verres à chaque repas à peu près, un peu au robinet et 3 ou 4 cafés. Pour moi c'est un seuil raisonnable.
Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
D'après ce que je comprends vous êtes dans le flou alors cela vous effraye.
C'est tout à fait normal que vous ne sentiez rien. Vous vous êtes apparemment éloignée de vos émotions en vous scarifiant et en ayant recours à vos tca.
Cela signifie pas que vous êtes vide. Cela veut juste dire que vous vous videz. Quant au "monstre", j'ai encore du mal à comprendre ce qu'il y a de monstrueux dans ce que vous décrivez. Il n'y a rien d'horrible à se rattacher à ce que l'on a à disposition : c'est même humain. Peut être est ce plutôt le fait que cela vous fait perdre le contrôle qui est monstrueux pour vous. Ainsi que le fait que cela vous met face à une certaine dépendance vis à vie des autres et de vos tca.
Enfin peut être que ce qui est positif c'est simplement le fait que vous êtes toujours là.
C'est tout à fait normal que vous ne sentiez rien. Vous vous êtes apparemment éloignée de vos émotions en vous scarifiant et en ayant recours à vos tca.
Cela signifie pas que vous êtes vide. Cela veut juste dire que vous vous videz. Quant au "monstre", j'ai encore du mal à comprendre ce qu'il y a de monstrueux dans ce que vous décrivez. Il n'y a rien d'horrible à se rattacher à ce que l'on a à disposition : c'est même humain. Peut être est ce plutôt le fait que cela vous fait perdre le contrôle qui est monstrueux pour vous. Ainsi que le fait que cela vous met face à une certaine dépendance vis à vie des autres et de vos tca.
Enfin peut être que ce qui est positif c'est simplement le fait que vous êtes toujours là.
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Plein d’options se présentent à moi et je ne sais absolument pas quel choix faire. Normalement en prépa on a des équivalences avec les licences. Ce qui fait que je suis en deuxième année, j’ai une équivalence en L1 pour l’année précédente (même si j’ai raté la moitié des cours lol). J’ai parlé avec ma professeure principale qui m’a dit qu’à moins de passer les DS, interrogations écrites et colles mon année ne sera pas validée et que je n’aurai donc pas mon équivalence. Je ne sais pas quoi faire.
Je ne sais pas si je fais mon service civique pour compenser le fait que l’année s’arrête début avril (je ne me suis pas inscrite aux concours et je le regrette amèrement) et que je n’aurai rien à faire jusqu’en septe septembre.
Je ne sais pas si je continue mon année en attendant en faisant les colles et tout le tintouin pour tenter d’avoir mon équivalence ou si je vais en cours en touriste.
Je ne sais pas si je continue la prépa dans celle où je suis actuellement. J’ai très envie de partir en province mais je sais exactement pourquoi et je sais que ce serait une très mauvaise idée. Cela me donnerait libre cours pour aller faire un tour dans les pharmacies du coin et la liberté de ne pas manger. Mais bon.
Mon psychiatre m’énerve. Il me laisse me débrouiller toute seule. Je veux bien que ce soit moi qui trouve les réponses mais il y a une différence entre aider son patient à trouver les réponses par lui-même et le voir se balancer d’avant en arrière en se frottant les mains et en faisant « hum hum » en permanence !!
J’ai besoin qu’on pose des mots scientifiques sur ce qui se passe dans ma tête. N’importe lesquels du moment qu’il y e en a. Alors vous me direz que ça ne change pas grand-chose mais pour moi ça changerait tout. J’ai fait plusieurs recherches et j’ai trouvé un symptôme nommé « anhédonie » et qui me correspond parfaitement, tout comme le trouble dysphorique prémenstruel que mon imbécile de psychiatre attribue aux médicaments. Je sais que ce ne sont pas les médicaments. Drôle de coïncidence de faire une TS par mois pile à chaque fois au moment de mes règles non ?
J'ai besoin qu'on me montre le chemin. Rien qu'une seule fois, que quelqu'un me prenne par la main et me dise, "viens, tu es en sécurité maintenant, tu peux vivre pour toi, tu peux y arriver. " Mais malheureusement ça ne se passe pas comme ça...
Je ne sais pas si je fais mon service civique pour compenser le fait que l’année s’arrête début avril (je ne me suis pas inscrite aux concours et je le regrette amèrement) et que je n’aurai rien à faire jusqu’en septe septembre.
Je ne sais pas si je continue mon année en attendant en faisant les colles et tout le tintouin pour tenter d’avoir mon équivalence ou si je vais en cours en touriste.
Je ne sais pas si je continue la prépa dans celle où je suis actuellement. J’ai très envie de partir en province mais je sais exactement pourquoi et je sais que ce serait une très mauvaise idée. Cela me donnerait libre cours pour aller faire un tour dans les pharmacies du coin et la liberté de ne pas manger. Mais bon.
Mon psychiatre m’énerve. Il me laisse me débrouiller toute seule. Je veux bien que ce soit moi qui trouve les réponses mais il y a une différence entre aider son patient à trouver les réponses par lui-même et le voir se balancer d’avant en arrière en se frottant les mains et en faisant « hum hum » en permanence !!
J’ai besoin qu’on pose des mots scientifiques sur ce qui se passe dans ma tête. N’importe lesquels du moment qu’il y e en a. Alors vous me direz que ça ne change pas grand-chose mais pour moi ça changerait tout. J’ai fait plusieurs recherches et j’ai trouvé un symptôme nommé « anhédonie » et qui me correspond parfaitement, tout comme le trouble dysphorique prémenstruel que mon imbécile de psychiatre attribue aux médicaments. Je sais que ce ne sont pas les médicaments. Drôle de coïncidence de faire une TS par mois pile à chaque fois au moment de mes règles non ?
Merci de me répondre ainsi, vos mots m’aident beaucoup et me font relativiser.Il n'y a rien d'horrible à se rattacher à ce que l'on a à disposition : c'est même humain. Ainsi que le fait que cela vous met face à une certaine dépendance vis à vie des autres et de vos tca.
Ou peut-être que ce n’était juste pas mon heure. Je suis en train de replonger directement dans les TCA. Vraiment cette fois-ci. La tête la première. Et je ne fais rien pour en sortir. Je fais l’autruche.Enfin peut être que ce qui est positif c'est simplement le fait que vous êtes toujours là.
J'ai besoin qu'on me montre le chemin. Rien qu'une seule fois, que quelqu'un me prenne par la main et me dise, "viens, tu es en sécurité maintenant, tu peux vivre pour toi, tu peux y arriver. " Mais malheureusement ça ne se passe pas comme ça...
Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Bonjour,
je ne suis pas du tout certains que "mettre des mots scientifiques" sur ce' que vous avez est une bonne idée. Déjà parce que la psychologie ce n'est pas une science à proprement parler. C'est une analyse de quelque chose de subjectif.
Maintenant, ce que je peux faire (parce que l'on est sur un forum), c'est vous dire ce qu'est censée représenter la compulsion alimentaire et l'anorexie mentale.
D'après ce que j'ai compris dans le titre de votre fil, vous avez eu une anorexie mentale qui s'est transformée en compulsion. (Donc quelque chose de l'ordre de la boulimie)
Le principe de l'anorexie c'est donc extérieurement le fait de se retenir de manger, de ne pas manger avant de ne plus avoir faim, de s'habituer à ne pas manger.
Intérieurement c'est le fait de devenir addict à la sensation de faim, de trouver quelque chose de jouissif à ne pas manger et donc à réussir à se contrôler. C'est le désir de tout contrôler, d'être perpétuellement déçu par soi et les autres parce que rien ni personne n'est parfait et ne peut correspondre à un idéal trop inhumain. L'anorexie c'est également la difficulté à abandonné son enfance que ce soit physiquement ou psychiquement. C'est la dépendance qui est vécu comme insupportable. La peur de souffrir de la perte de l'autre. (Il va de soi que ce genre de chose et pareil pour tout le monde à différentes échelles) C'est aussi marqué par une difficulté à se construire au niveau identitaire, à se sentir comme un objet qui à besoin de quelqu'un d'autre pour se compléter. C'est certainement pour cela que certaines se scarifie, que beaucoup se voient plus grosses qu'elles ne le sont... c'est un moyen de se dire qu'elles existent et qu'elles peuvent influer par leur action sur le monde.
La boulimie de son côté c'est similaire en bien des points. Sauf qu'il s'agit du moment où le contrôle craque. En soi cela signifie peut être pour vous que vous allez mieux dans une certaine mesure.
En tous les cas, tout ceci est une stratégie pour bloquer les pensées et les émotions de sorte à éviter qu'un évènement plus profond et vécu comme trop désagréable ne surgisse. C'est en fait comme avoir peur de trouver une aiguille dans une botte de foin et de ce fait jeter la totalité de la botte.
La nourriture c'est censé symboliser l'amour et la féminité (pour les filles).
Comme vous l'aurez compris c'est une conception : pas La vérité.
je ne suis pas du tout certains que "mettre des mots scientifiques" sur ce' que vous avez est une bonne idée. Déjà parce que la psychologie ce n'est pas une science à proprement parler. C'est une analyse de quelque chose de subjectif.
Maintenant, ce que je peux faire (parce que l'on est sur un forum), c'est vous dire ce qu'est censée représenter la compulsion alimentaire et l'anorexie mentale.
D'après ce que j'ai compris dans le titre de votre fil, vous avez eu une anorexie mentale qui s'est transformée en compulsion. (Donc quelque chose de l'ordre de la boulimie)
Le principe de l'anorexie c'est donc extérieurement le fait de se retenir de manger, de ne pas manger avant de ne plus avoir faim, de s'habituer à ne pas manger.
Intérieurement c'est le fait de devenir addict à la sensation de faim, de trouver quelque chose de jouissif à ne pas manger et donc à réussir à se contrôler. C'est le désir de tout contrôler, d'être perpétuellement déçu par soi et les autres parce que rien ni personne n'est parfait et ne peut correspondre à un idéal trop inhumain. L'anorexie c'est également la difficulté à abandonné son enfance que ce soit physiquement ou psychiquement. C'est la dépendance qui est vécu comme insupportable. La peur de souffrir de la perte de l'autre. (Il va de soi que ce genre de chose et pareil pour tout le monde à différentes échelles) C'est aussi marqué par une difficulté à se construire au niveau identitaire, à se sentir comme un objet qui à besoin de quelqu'un d'autre pour se compléter. C'est certainement pour cela que certaines se scarifie, que beaucoup se voient plus grosses qu'elles ne le sont... c'est un moyen de se dire qu'elles existent et qu'elles peuvent influer par leur action sur le monde.
La boulimie de son côté c'est similaire en bien des points. Sauf qu'il s'agit du moment où le contrôle craque. En soi cela signifie peut être pour vous que vous allez mieux dans une certaine mesure.
En tous les cas, tout ceci est une stratégie pour bloquer les pensées et les émotions de sorte à éviter qu'un évènement plus profond et vécu comme trop désagréable ne surgisse. C'est en fait comme avoir peur de trouver une aiguille dans une botte de foin et de ce fait jeter la totalité de la botte.
La nourriture c'est censé symboliser l'amour et la féminité (pour les filles).
Comme vous l'aurez compris c'est une conception : pas La vérité.
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Je ne sais plus quoi faire. Je restreins, je ne mange plus rien à part le soir des légumes quand je fais mes choix et que je change tous les féculents. Je suis perdue par rapport à la rentrée. Je suis perdue dans ma vie. Je suis perdue dans ma tête. Je viens de tomber je crois que je vais rentrer. J’ai envie de hurler ma tristesse au monde entier mais à quoi est-ce que ça servirait ? Je suis en train de tout foutre en l’air. La chose positive supposée me faire tenir et reprendre doucement une vie normale, mon service civique. Je suis encore en train de tout faire capoter. Je n’ai même pas tenu une heure. Je me sens faible, physiquement et moralement. Devant mes parents je pleure mais devant mon psychiatre aussi mais je n'arrive pas à pleurer quand une crise monte, les larmes sont comme contenues et ça me tue à petit feu. M^me en pleurant il y a de la retenue. Je ne mange plus rien. Et je n'arrive pas à arrêter d'arrêter.
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Petite touche d'humour noir : je me sens comme un vampire qui doit sans cesse se retenir de boire du sang humain.
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Re: Complusions alimentaires après AM et idées très noires
Le truc c'est de faire la différence entre tes envies et tes besoins, truc que beaucoup de gens de n'ont pas, car ils ne font pas la différence entre leurs désirs et ce qu'ils ont réellement besoins.