Où conduit le rétablissement ?
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- Antoine
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Où conduit le rétablissement ?
Lors du prochain groupe de parole organisé sur Courbevoie (92) le mercredi 4 mai 2005 par l'association Partage et Ecoute, les participants seront amenés à réfléchir sur le thème "Où conduit le rétablissement ?". Et c'est précisémment sur cet axe de réflexion que nous vous invitons dès aujourd'hui à partager vos idées.
Antoine
Antoine
- perseverance
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La conduite vers le rétablissement, c'est le début d'1 reconfiance en soi. C'est effleuré des instants de bonheur qui nous mène à 1 déclic psychologique et nous apporte la force d'aller de l'avant et de vouloir guérir. C'est croire enfin qu'effectivement on mérite le respect et que cela passe par le respect de soi.
euh...
je suis comme elween j'aimerais bien le savoir aussi mais je suppose que vous avez toutes et tous raison, ça nous conduit parmis les autres et à la vie, du moins à la réalité comme cela a été si bien dit....
mais cela me fait peur pour le moment, et j'avais besoin de l'écrire....
audrey
Le rétablissement conduit à la vraie vie, aux bonheurs, aux malheurs, à la vie sociale, à l'ouverture vers les autres, aux repas entre potes, à la liberté de penser, d'être soi, d'être aimée pour ce qu'on est et pour ce qu'on n'est pas, d'être détestée pour ce qu'on est et pour ce qu'on n'est pas.
Le rétablissement enlève la prison dorée que peut sembler être les TCA, une prison qu'on a peur de quitter par peur de l'inconnu. La peur des autres ne disparait pas, la peur de la vie ne disparait pas mais c'est une peur que tout le monde a. Le rétablissement rétablit l'équilibre entre la normalité et le pathologique. Les peurs sont là mais elles n'empêchent plus de vivre ni d'avancer.
Bref le rétablissement c'est le pied !!!!
so
Le rétablissement enlève la prison dorée que peut sembler être les TCA, une prison qu'on a peur de quitter par peur de l'inconnu. La peur des autres ne disparait pas, la peur de la vie ne disparait pas mais c'est une peur que tout le monde a. Le rétablissement rétablit l'équilibre entre la normalité et le pathologique. Les peurs sont là mais elles n'empêchent plus de vivre ni d'avancer.
Bref le rétablissement c'est le pied !!!!
so
Le rétablissement m'a conduit là où je où je n'avais jamais été... dans la réalité.
C'est la réjouissance après des années de calvaire, de maladie...
C'est une "vraie" vie d'adolescente que je retrouve avec des amis, une vie sociale, des sorties, etc.. le retour à la normalité et qu'est-ce que ça fait du bien après tant d'années à essayer de ma marginaliser... !
Donc c'est beaucoup de bonheur...
...Mais ce n'est pas que ça.
C'est aussi les séquelles de la maladies qui me poursuivent, qui ont profondément marquées mon corps (décalcification osseuse, multiples carences, dérèglement hormonal...). Ce sont ces séquelles qui me rappellent chaque jours, alors que je voudrais l'oublier...que j'ai été malade.
L'anorexie sera-t-elle toujours derrière moi ?
C'est la réjouissance après des années de calvaire, de maladie...
C'est une "vraie" vie d'adolescente que je retrouve avec des amis, une vie sociale, des sorties, etc.. le retour à la normalité et qu'est-ce que ça fait du bien après tant d'années à essayer de ma marginaliser... !
Donc c'est beaucoup de bonheur...
...Mais ce n'est pas que ça.
C'est aussi les séquelles de la maladies qui me poursuivent, qui ont profondément marquées mon corps (décalcification osseuse, multiples carences, dérèglement hormonal...). Ce sont ces séquelles qui me rappellent chaque jours, alors que je voudrais l'oublier...que j'ai été malade.
L'anorexie sera-t-elle toujours derrière moi ?
- camille
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Le rétablissement conduit à la réalité...oui je crois que c'est ce qui est le plus juste.
Sortir de sa bulle, de son "rêve", être présent là avec les autres, être considéré comme une personne et non comme une malade, affronter les vrais problêmes, et pour ma part, accepter de devenir femme sans vraiment avoir u le temps d'être une enfant...
Sortir de sa bulle, de son "rêve", être présent là avec les autres, être considéré comme une personne et non comme une malade, affronter les vrais problêmes, et pour ma part, accepter de devenir femme sans vraiment avoir u le temps d'être une enfant...