mon mari ne prend qu'un petit déjeuner dans la journée et depuiis le mois de janvier, il était avant alcoolique et ne boit plus depuis qu'il a fait deux mois de cure mais maintenant il se prive de nourriture, quelqu'un peut il m'aider à comprendre, je suis désemparée
catherine
mon mari est anorexique
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Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
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L'alcool comme l'anorexie sont des dépendances ou addictions. Lorsqu'une dépendance disparait et que le problème de fond n'est pas résolu, souvent une autre dépendance s'installe. On voit souvent ça dans les TCA, on passe de l'anorexie à la boulimie à l'automutilation....
Votre mari doit je pense avoir un suivi psychologique pour se sortir de tout ça.
Courage
so
Votre mari doit je pense avoir un suivi psychologique pour se sortir de tout ça.
Courage
so
réponse à cathy
votre mail m'a laissée désemparée , depuis ce matin je ne pense qu'à vous et à votre souffrance. J'ai une fille de 25 ans qui était certainement anorexique bébé , je ne savais pas que ça existait je l’ai eue à 23 ans et j’étais inexpérimentée , elle prenait un biberon le matin et puis plus rien de la journée , à 16 ans elle est tombée dans la boulimie-anorexie , ce qui signifie qu'elle mange des quantités impressionnantes puis les vomit, et en même temps elle est tombée dans l'alcool.
Votre mari a sans doute un malaise un grand mal de vivre , est-ce qu'il consulte un psychiatre ou bien est-ce qu'il est réfractaire comme beaucoup d'hommes à la psychothérapie . Comment était il enfant , est-ce qu'il a subi un traumatisme . Puis plus tard quand il est tombé dans l'alcool , est-ce qu'il y a eu dans sa vie un élément déclenchant?( perte d’emploi , deuil etc..)
Je connais votre souffrance , l'anorexie , la boulimie ou l'alcool sont des addictions , les malades qui en souffrent ne peuvent pas décider, elles sont dépendantes de leur addiction comme on peut être dépendant du tabac . Votre mari n'est pas plus ni moins malade qu'avant quand il buvait , il a toujours le même mal de vivre.
Moi ,j’ai fait comme vous , un jour j’ai « jeté une bouteille à la mer « , j’ai envoyé plein de mails un peu partout et j’ai attendu des réponses . C’est partage et écoute qui m’a répondu , la présidente avait créé cette association avec sa fille et sur la demande de sa fille qui est partie à 21 ans d’un arrêt cardiaque, quand elle a compris mon désespoir , elle m’a demandé d’aller assister à une réunion.
Je suis allée rencontrer l'association partage et écoute et j'ai rencontré des gens bénévoles et dévoués qui m'ont apporté leur soutien , ma fille est toujours aussi malade , elle est en très mauvaise voie et d'après le dernier psychiatre qu'elle a vu , elle est même incurable, il ne me restait donc qu’à attendre sa mort moi aussi.
Pourtant , l'association m'a redonné envie de me battre et de tenter d'autres expériences , ce n'est pas facile quand , en face, on a une force d'inertie terrible , le malade vous dit qu'il est bien dans sa maladie. J'étais désespérée en arrivant à Paris et j'aurais préféré la savoir morte que bourrée de neuroleptiques et soûle dès le matin et faisant ses crises de boulimie toute la journée car à présent elle ne fait rien d’autre , elle mange , vomit et boit, je suis repartie de Paris , j'habite Marseille , avec l'envie de me battre et de créer une antenne de cette association.
Allez vous aussi rencontrer ces associations, ne restez pas seule dans votre combat , même si elles ne trouvent pas la solution , il n'y a pas de magie malheureusement , vous trouverez une écoute et peut être une ouverture. Je vous assure que je vous comprends, un mari est une personne sur laquelle on espère s'appuyer , avoir un homme qui craque ça doit être terrible , perdre un enfant doit être aussi terrible et voir sa fille se suicider à petit feu ne l’est pas moins, mais parlez en autour de vous , aux médecins , allez consulter un psychiatre et surtout rapprochez vous de gens qui ont la même souffrance..
Je vous conseille une psychothérapie bien que je pense que les psy soient très limités mais je vous conseille cela pour limiter les dégâts et vous permettre d’en parler , je pense que les groupes de parole vont vous faire avancer.
Vous pouvez m'écrire si vous voulez , je vous répondrai toujours.( rolandguy@free.fr)
Marie Christine
Votre mari a sans doute un malaise un grand mal de vivre , est-ce qu'il consulte un psychiatre ou bien est-ce qu'il est réfractaire comme beaucoup d'hommes à la psychothérapie . Comment était il enfant , est-ce qu'il a subi un traumatisme . Puis plus tard quand il est tombé dans l'alcool , est-ce qu'il y a eu dans sa vie un élément déclenchant?( perte d’emploi , deuil etc..)
Je connais votre souffrance , l'anorexie , la boulimie ou l'alcool sont des addictions , les malades qui en souffrent ne peuvent pas décider, elles sont dépendantes de leur addiction comme on peut être dépendant du tabac . Votre mari n'est pas plus ni moins malade qu'avant quand il buvait , il a toujours le même mal de vivre.
Moi ,j’ai fait comme vous , un jour j’ai « jeté une bouteille à la mer « , j’ai envoyé plein de mails un peu partout et j’ai attendu des réponses . C’est partage et écoute qui m’a répondu , la présidente avait créé cette association avec sa fille et sur la demande de sa fille qui est partie à 21 ans d’un arrêt cardiaque, quand elle a compris mon désespoir , elle m’a demandé d’aller assister à une réunion.
Je suis allée rencontrer l'association partage et écoute et j'ai rencontré des gens bénévoles et dévoués qui m'ont apporté leur soutien , ma fille est toujours aussi malade , elle est en très mauvaise voie et d'après le dernier psychiatre qu'elle a vu , elle est même incurable, il ne me restait donc qu’à attendre sa mort moi aussi.
Pourtant , l'association m'a redonné envie de me battre et de tenter d'autres expériences , ce n'est pas facile quand , en face, on a une force d'inertie terrible , le malade vous dit qu'il est bien dans sa maladie. J'étais désespérée en arrivant à Paris et j'aurais préféré la savoir morte que bourrée de neuroleptiques et soûle dès le matin et faisant ses crises de boulimie toute la journée car à présent elle ne fait rien d’autre , elle mange , vomit et boit, je suis repartie de Paris , j'habite Marseille , avec l'envie de me battre et de créer une antenne de cette association.
Allez vous aussi rencontrer ces associations, ne restez pas seule dans votre combat , même si elles ne trouvent pas la solution , il n'y a pas de magie malheureusement , vous trouverez une écoute et peut être une ouverture. Je vous assure que je vous comprends, un mari est une personne sur laquelle on espère s'appuyer , avoir un homme qui craque ça doit être terrible , perdre un enfant doit être aussi terrible et voir sa fille se suicider à petit feu ne l’est pas moins, mais parlez en autour de vous , aux médecins , allez consulter un psychiatre et surtout rapprochez vous de gens qui ont la même souffrance..
Je vous conseille une psychothérapie bien que je pense que les psy soient très limités mais je vous conseille cela pour limiter les dégâts et vous permettre d’en parler , je pense que les groupes de parole vont vous faire avancer.
Vous pouvez m'écrire si vous voulez , je vous répondrai toujours.( rolandguy@free.fr)
Marie Christine
Je sais qu'il faut que mon mari voit un psy mais quand il se fache à chaque fois que j'en parle et qu'il me soutient qu'il n'a pas de problème mais qu'il n'a pas faim...... De plus à chaque fois que je parle de psychothérapie il pense que je veux lui rappeler son alcoolisme et il se fache.
Il ne mange pas, donc il se détruit et en même temps il détruit la famille. Il ne vient plus à table, ce qui me manque énormément. Déjà en tant qu'alcoolique il ne venait plus à table, cela c'était amélioré pendant deux mois après sa cure et cela recommence depuis le mois de janvier. De ce fait je n'ai plus trop faim également mais moi je sais que quand mon mari ira mieux, j'irai mieux.
On dit que le début de sa guérison ce sera quand il admettra qu'il est malade, combien de temps cela met ? j'ai peur de craquer avant........... Merci de votre réconfort.
Il ne mange pas, donc il se détruit et en même temps il détruit la famille. Il ne vient plus à table, ce qui me manque énormément. Déjà en tant qu'alcoolique il ne venait plus à table, cela c'était amélioré pendant deux mois après sa cure et cela recommence depuis le mois de janvier. De ce fait je n'ai plus trop faim également mais moi je sais que quand mon mari ira mieux, j'irai mieux.
On dit que le début de sa guérison ce sera quand il admettra qu'il est malade, combien de temps cela met ? j'ai peur de craquer avant........... Merci de votre réconfort.
