Je vois qu'il y a toujours autant de réponses sur parents et proches : vous vous précipitez et, aprés, plus rien.. Attendez-vous LA Réponse ?
Et, bien sur, vous n'avez, comme vous, que des êtres humains plein de peurs et de doutes; alors vous partez; vous avez raison, peut-être.
Je suis la maman d'Arkanciel, je ne voulais pas le dire parce que elle me disait que c'était "son" forum, et je suis déchirée; je ne suis pas venue ici pour elle, je suis venue ici pour elle, pour moi? Je ne peux pas croire à cette merde, je ne veux pas y croire. J'ai été dure et con et bête et tout ce que vous voudrez, mais j(ai donné ma vie pour elle, c'est la plus belle histoire de ma vie, et le reste n'a AUCUNE IMPORTANCE.
Pourquoi les parents ne sont-ils pas là? Pourquoi n'entendent-ils pas ?
Vous m'avez dit : vivez votre vie. Mais ma vie c'est Ella, c'est elle ma vie!
C'est mon enfant unique, depuis qu'elle est née je me suis battue pour elle, des problèmes, de garde, etc, je n'en dirai pas plus;Si elle est malade, que voulez-vous que je vive?
S'il vous plait, parlez-moi, quelqu'un, pitié, mais que peut-on faire pour que vous ailliez mieux ?
Maintenant elle est en clinique, pour de longs mois.
Et aprés?
Cela fait longtemps que je vous écoute maintenant je vais pa
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perseverance
- Enfinien éprouvé
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- Enregistré le : 14 mai 2004, 00:00
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Bonjour Nouchka
Kilou a raison. Vivez votre vie, ayiez votre indépendance affective. Soyez capable d'être heureuse même lorsque votre fille s'écroule.
Vous viviez avant sa naissance ? Et bien retournez à cette vie-là.
Vous cherchez pourquoi elle meurt ? Parce que vous l'utilisez comme raison de vivre.
C'est dégradant, d'être la raison de vivre de quelqu'un.
Vous voulez des conseils ? Je vous en donne. Ne prenez pas ça au niveau émotif mais au niveau bêtement intellectuel.
Chez les alcooliques anonymes, il y a un mouvement qui s'appelle les "al-anon". Ca s'adresse aux proches des alcooliques.
Ils connaissent bien la maladie qui s'appelle la co-dépendance. On pourrait parler de syndrome du Saint Bernard.
Renseignez-vous. Faites la démarche de les appeler, d'y aller. Insistez, ne baissez pas les bras si vous sentez quelques freins.
C'est parfaitement inconscient chez vous, mais vous avez besoin que votre fille soit malade. Parce que vous n'avez pas su construire votre bonheur toute seule.
Pour aimer quelqu'un, d'un amour vrai, il faut avoir un minimum d'autonomie affective.
Sur ce forum, j'ai trop lu les messages du style "je souffre de voir ma fille souffrir, j'ai peur de faire souffrir mes parents, je fais souffrir les autres, je ne peux pas être heureuse tant qu'elle souffre" etc...
Prétextes !
Ca arrange tout le monde : on reste dans sa merde par amour pour l'autre. Mais qui trompez-vous ?
Regardez celles qui s'en sortent : elles construisent leur bonheur, en mettant un pied devant l'autre, lentement, avec application. Elles apprennent, presque seules, tout l'art de la vie. Les échecs à avaler, se remettre debout, recommencer inlassablement, chaque jour. Parfois des combats de six mois, pour se retrouver plus mal qu'avant, parce qu'un imbécile qui passait par là leur aura foutu une grande claque par les dents... mais elles se relèvent, et elles continuent à construire, jour après jour, heure après heure, leur Vie.
Ce combat, je le connais. C'est le mien. Je sais le prix que ça coute d'apprendre à être heureux. Je sais les morts qu'il faut traverser. Je sais à quel point on doit s'abandonner soi-même pour mieux se découvrir. Je sais à quel point il est crucifiant de faire le deuil de ceux qu'on croit aimer pour les aimer mieux, les aimer librement, les aimer debout...
Toutes ces petites fées, 15, 20, 25 ans, qui se croient fragiles... elles sont plus fortes que vous tous, parents, qui leur avez soigneusement refilé vos névroses et vos perversions, parce que vous n'avez pas eu le courage de les soigner. Ni même, parfois, de les admettre.
Alors de grâce, le refrain de l'amour et les violons, ne vous en servez plus pour tirer sur l'ambulance.
Apprenez à aimer d'un amour fort et viril, d'un amour vrai, d'un amour qui ne chiale pas tout le temps. D'un amour qui fait confiance, qui laisse partir, qui croit en l'autre.
Et pour ça, commencez par vous aimer vous-même bon sang de bonsoir !
Nouchka, vous faites quoi, dans le quart d'heure qui vient, pour être plus heureuse ?
C'est horrible, ce poids !nouchka a écrit : Mais ma vie c'est Ella, c'est elle ma vie!
C'est mon enfant unique, depuis qu'elle est née je me suis battue pour elle, des problèmes, de garde, etc, je n'en dirai pas plus;Si elle est malade, que voulez-vous que je vive?
Kilou a raison. Vivez votre vie, ayiez votre indépendance affective. Soyez capable d'être heureuse même lorsque votre fille s'écroule.
Vous viviez avant sa naissance ? Et bien retournez à cette vie-là.
Vous cherchez pourquoi elle meurt ? Parce que vous l'utilisez comme raison de vivre.
C'est dégradant, d'être la raison de vivre de quelqu'un.
Vous voulez des conseils ? Je vous en donne. Ne prenez pas ça au niveau émotif mais au niveau bêtement intellectuel.
Chez les alcooliques anonymes, il y a un mouvement qui s'appelle les "al-anon". Ca s'adresse aux proches des alcooliques.
Ils connaissent bien la maladie qui s'appelle la co-dépendance. On pourrait parler de syndrome du Saint Bernard.
Renseignez-vous. Faites la démarche de les appeler, d'y aller. Insistez, ne baissez pas les bras si vous sentez quelques freins.
C'est parfaitement inconscient chez vous, mais vous avez besoin que votre fille soit malade. Parce que vous n'avez pas su construire votre bonheur toute seule.
Pour aimer quelqu'un, d'un amour vrai, il faut avoir un minimum d'autonomie affective.
Sur ce forum, j'ai trop lu les messages du style "je souffre de voir ma fille souffrir, j'ai peur de faire souffrir mes parents, je fais souffrir les autres, je ne peux pas être heureuse tant qu'elle souffre" etc...
Prétextes !
Ca arrange tout le monde : on reste dans sa merde par amour pour l'autre. Mais qui trompez-vous ?
Regardez celles qui s'en sortent : elles construisent leur bonheur, en mettant un pied devant l'autre, lentement, avec application. Elles apprennent, presque seules, tout l'art de la vie. Les échecs à avaler, se remettre debout, recommencer inlassablement, chaque jour. Parfois des combats de six mois, pour se retrouver plus mal qu'avant, parce qu'un imbécile qui passait par là leur aura foutu une grande claque par les dents... mais elles se relèvent, et elles continuent à construire, jour après jour, heure après heure, leur Vie.
Ce combat, je le connais. C'est le mien. Je sais le prix que ça coute d'apprendre à être heureux. Je sais les morts qu'il faut traverser. Je sais à quel point on doit s'abandonner soi-même pour mieux se découvrir. Je sais à quel point il est crucifiant de faire le deuil de ceux qu'on croit aimer pour les aimer mieux, les aimer librement, les aimer debout...
Toutes ces petites fées, 15, 20, 25 ans, qui se croient fragiles... elles sont plus fortes que vous tous, parents, qui leur avez soigneusement refilé vos névroses et vos perversions, parce que vous n'avez pas eu le courage de les soigner. Ni même, parfois, de les admettre.
Alors de grâce, le refrain de l'amour et les violons, ne vous en servez plus pour tirer sur l'ambulance.
Apprenez à aimer d'un amour fort et viril, d'un amour vrai, d'un amour qui ne chiale pas tout le temps. D'un amour qui fait confiance, qui laisse partir, qui croit en l'autre.
Et pour ça, commencez par vous aimer vous-même bon sang de bonsoir !
Nouchka, vous faites quoi, dans le quart d'heure qui vient, pour être plus heureuse ?
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Petite_etoile
- Enfinien éprouvé
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- Enregistré le : 21 juil. 2004, 00:00
- Localisation : Québec
- Contact :
Nouchka, je consens qu'il y a des parents qui peuvent aider leurs filles et leurs garçons, mais les TCA sont des torubles ou lapersonne atteinte doit se battre avec elle-même. Elle doit se défaire de sa relation fusionnelle avec sa mère pour se sortir de la m**** elle-même.
Pourquoi croyez-vous qu'on interdit presque les contacts familiaux quand on entre a l'hopital? C'est pour ne pas subir cette force, ce poids qui entrave la guérison dmalade par lui-même, par sa propre volonté et ses propres moyens.
Le mieux pour vous, serait de faire le tri dans vos émotions et ceux de votre fille, car ce sont deux choses. Vivez par vous, par votre plaisir, et elle en fera de même pour se sortir de la maladie.
Amicalement, Petite étoile
Pourquoi croyez-vous qu'on interdit presque les contacts familiaux quand on entre a l'hopital? C'est pour ne pas subir cette force, ce poids qui entrave la guérison dmalade par lui-même, par sa propre volonté et ses propres moyens.
Il y a un peu de contradiction ici, madame. Je ne veux aucunement vous offenser, mais vous avez vous-même utilisé le mot ''truc'' pour désigner l'anorexie tout au long du post...C'est comme bnv ou bv, et bien c'est boulimique vomitive etc. même si ça ne plait pas , et na. Les mots, c'est ce qu'il faut mettre sur les maux, les abrévations, c'est pour les chefs d'entreprise.
Le mieux pour vous, serait de faire le tri dans vos émotions et ceux de votre fille, car ce sont deux choses. Vivez par vous, par votre plaisir, et elle en fera de même pour se sortir de la maladie.
Amicalement, Petite étoile
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Ellaile
- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Bonjour Nouchka,
je connais un petit peu Ella que j'apprécie beaucoup et avec qui je communique un peu, également depuis qu'elle est dans le sud-ouest.
Elle semble vraiment sereine et optimiste pour l'avenir maintenir et ça fait plaisir à entendre... enfin vous le savez mieux que moi.
Je ne sais pas si elle aurait voulu que je le dise, tant pis, vos coups de fil lui font du bien.
Je me souviens lorsque, par mp, vous m'aviez donnée son numéro à l'hôpital... ça m'avait touchée.
On a un peu le même parcours, on a le même âge... oh enfin je tiens à préciser que je ne pense pas que je puisse l'enfoncer ou une idée telle que celle-ci, enfin j'en suis certaine... en espérant être crue.
Ma mère réagit différement. Et contrairement à beaucoup de témoignages qu'on peut rencontrer... elle ne m'a jamais considéré comme malade, ma mère est relativement dure. Je lui en demande beaucoup aussi, de l'attention, de l'intérêt que je ne vois pas paraît-il... mais comment peut-on aimer les gens qui se rendent volontairement odieux me dit-elle, avec un "on n'atrappe pas les mouches avec du vinaigre".
Elle sait que je viens ici, elle, elle ne viendrait pas, elle s'en fiche, les tcas elle les assez à la maison sans aller voir ceux des autres... je rapporte.
Mon père lui joue de la provocation pensant faire réagir... mais c'est acide, de toute façon il est à la maison méprisant et humiliant avec tout le monde.
Enfin bref, ceci n'a rien à faire ici.
Seulement pour vous dire qu'Ella est une fille vraiment bien qui veut (vraiment) se sortir de ses difficultés, elle est fraîche, ça fait plaisir. Et elle y arrivera !
Chaleureusement, Laurence.
Je peux me montrer maladroite dans certaines tournures, vous connaissez votre fille mille fois mieux que moi bien sûr... enfin j'espère que ce que j'ai dit sera bien interprété.
Si, il est important que vous preniez soin de vous.
Vous retrouverez bientôt une fille rayonnante... elle veut aussi voir sa maman rayonner!
("heureusement que je pense pas trop à toi, tu ne réussiras pas à me rendre folle" c'est ma môman)
Oh puis juste dire que Kilou n'interviendra pas car elle à n'a pas acces à internet pour un petit moment.
je connais un petit peu Ella que j'apprécie beaucoup et avec qui je communique un peu, également depuis qu'elle est dans le sud-ouest.
Elle semble vraiment sereine et optimiste pour l'avenir maintenir et ça fait plaisir à entendre... enfin vous le savez mieux que moi.
Je ne sais pas si elle aurait voulu que je le dise, tant pis, vos coups de fil lui font du bien.
Je me souviens lorsque, par mp, vous m'aviez donnée son numéro à l'hôpital... ça m'avait touchée.
On a un peu le même parcours, on a le même âge... oh enfin je tiens à préciser que je ne pense pas que je puisse l'enfoncer ou une idée telle que celle-ci, enfin j'en suis certaine... en espérant être crue.
Ma mère réagit différement. Et contrairement à beaucoup de témoignages qu'on peut rencontrer... elle ne m'a jamais considéré comme malade, ma mère est relativement dure. Je lui en demande beaucoup aussi, de l'attention, de l'intérêt que je ne vois pas paraît-il... mais comment peut-on aimer les gens qui se rendent volontairement odieux me dit-elle, avec un "on n'atrappe pas les mouches avec du vinaigre".
Elle sait que je viens ici, elle, elle ne viendrait pas, elle s'en fiche, les tcas elle les assez à la maison sans aller voir ceux des autres... je rapporte.
Mon père lui joue de la provocation pensant faire réagir... mais c'est acide, de toute façon il est à la maison méprisant et humiliant avec tout le monde.
Enfin bref, ceci n'a rien à faire ici.
Seulement pour vous dire qu'Ella est une fille vraiment bien qui veut (vraiment) se sortir de ses difficultés, elle est fraîche, ça fait plaisir. Et elle y arrivera !
Chaleureusement, Laurence.
Je peux me montrer maladroite dans certaines tournures, vous connaissez votre fille mille fois mieux que moi bien sûr... enfin j'espère que ce que j'ai dit sera bien interprété.
Si, il est important que vous preniez soin de vous.
Vous retrouverez bientôt une fille rayonnante... elle veut aussi voir sa maman rayonner!
("heureusement que je pense pas trop à toi, tu ne réussiras pas à me rendre folle" c'est ma môman)
Oh puis juste dire que Kilou n'interviendra pas car elle à n'a pas acces à internet pour un petit moment.
Persévérance.. Je me suis battue, moi aussi, pour vivre. J'ai quitté mes parents à 20 ans pour m'en sortir. J'ai fait une analyse pendant cinq ans.
Et j'ai eu des années riches de rencontres et de création.
Lorsque j'ai eu ma fille, j'ai rencontré d'énormes difficultés avec son père, je n'en parlerai pas ici. Cette situation a fait que petit à petit, quelque chose a cassé en moi.
Ceci n'a rien à voir avec ma fille, pour laquelle je me battrai toujours, parce qu'elle mérite de s'en sortir, et parce que je la chéris.
Je ne me suis pas donné de mauvaises raisons. Je souffre pour elle, c'est tout, je ne connais aucune mère capable de mettre de côté les problèmes graves de son enfant et de faire comme si de rien n'était.
J'ai été la première à lui conseiller l'éloignement d'un milieu familial qui n'est pas vraiment bon pour elle. Je suis heureuse qu'elle puisse enfin se poser quelque part tranquillement, et en sécurité. J'ai beaucoup culpabilisé de sa maladie.
Ce que je fais pour essayer de vivre?
Et bien je me lève le matin, je travaille, parfois je vais à la campagne m'occuper de ma petite maison et du jardin.
Tout-à l'heure je vais aller me promener au soleil avec le petit chien de ma fille dont je m'occupe pendant son absence; je vais dans les rues, libre.
J'espère un jour reprendre mes pinceaux mais ça ne se décide pas.
Je suis fatiguée, je pense.
J'essaie de me reconstruire.
Voilà. Je connais trés bien le syndrôme de co-dépendance, j'ai eu conscience de cela avec la maladie, mais je n'ai jamais été dupe. Je suis quelqu'un de trés solitaire, de trés indépendant.
Cordialement.
Et j'ai eu des années riches de rencontres et de création.
Lorsque j'ai eu ma fille, j'ai rencontré d'énormes difficultés avec son père, je n'en parlerai pas ici. Cette situation a fait que petit à petit, quelque chose a cassé en moi.
Ceci n'a rien à voir avec ma fille, pour laquelle je me battrai toujours, parce qu'elle mérite de s'en sortir, et parce que je la chéris.
Je ne me suis pas donné de mauvaises raisons. Je souffre pour elle, c'est tout, je ne connais aucune mère capable de mettre de côté les problèmes graves de son enfant et de faire comme si de rien n'était.
J'ai été la première à lui conseiller l'éloignement d'un milieu familial qui n'est pas vraiment bon pour elle. Je suis heureuse qu'elle puisse enfin se poser quelque part tranquillement, et en sécurité. J'ai beaucoup culpabilisé de sa maladie.
Ce que je fais pour essayer de vivre?
Et bien je me lève le matin, je travaille, parfois je vais à la campagne m'occuper de ma petite maison et du jardin.
Tout-à l'heure je vais aller me promener au soleil avec le petit chien de ma fille dont je m'occupe pendant son absence; je vais dans les rues, libre.
J'espère un jour reprendre mes pinceaux mais ça ne se décide pas.
Je suis fatiguée, je pense.
J'essaie de me reconstruire.
Voilà. Je connais trés bien le syndrôme de co-dépendance, j'ai eu conscience de cela avec la maladie, mais je n'ai jamais été dupe. Je suis quelqu'un de trés solitaire, de trés indépendant.
Cordialement.
Laurence, merci. Cela me fait du bien ce que tu dis, je me suis si souvent trompée en croyant l'aider, j'ai si souvent pêté les plombs: on est impuissant; en tant que parent on ne peut, comme le dit si fortement Persévérance, que prendre de la distance, et essayer d'être vivant malgré tout.
Cette maladie enferme les personnes et leur entourage dans une relation trés malsaine, là aussi Persévérance a raison, je compare souvent la situation à celle de la vie avec un alcoolique.
Ma fille a vingt ans, c'est une jeune adulte, c'est elle qui construira sa vie.
Tu sais moi aussi je me suis égarée, je lui ai dit des horreurs, je voulais que ça s'arrête - Tout de suite ! - tant cette maladie rend fou tout le monde.
Ce n'est pas bien. C'est faire payer les victimes.
Elle a bien fait de s'éloigner. Pourquoi toi aussi ne prends-tu pas de la distance? Ces paroles t'humilient, il ne faut pas les accepter, elles ne font que t'enfoncer . La distance est le seul moyen pour que tu fasses la part des choses, que tu te retrouves toi-même. Ce n'est pas de ta faute si tu es tombée malade.
A bientôt
Cette maladie enferme les personnes et leur entourage dans une relation trés malsaine, là aussi Persévérance a raison, je compare souvent la situation à celle de la vie avec un alcoolique.
Ma fille a vingt ans, c'est une jeune adulte, c'est elle qui construira sa vie.
Tu sais moi aussi je me suis égarée, je lui ai dit des horreurs, je voulais que ça s'arrête - Tout de suite ! - tant cette maladie rend fou tout le monde.
Ce n'est pas bien. C'est faire payer les victimes.
Elle a bien fait de s'éloigner. Pourquoi toi aussi ne prends-tu pas de la distance? Ces paroles t'humilient, il ne faut pas les accepter, elles ne font que t'enfoncer . La distance est le seul moyen pour que tu fasses la part des choses, que tu te retrouves toi-même. Ce n'est pas de ta faute si tu es tombée malade.
A bientôt
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Ellaile
- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Merci à vous.
J'ai appelé Ella ce matin, ça m'a fait plaisir, je crois qu'à elle aussi.
Elle se sent bien là-bas, oui l'éloignement famillial est est une bonne chose... oh non parce qu'on n'aime pas nos parents, parce qu'on entretient ensemble un mauvais climat, qui nuit à chacun.
Je crois que je suis trop attachée à mes études (même pas qu'elles me plaisent mais... je ne sais pas) pour ça, puis eux ne seraient pas d'accord en faisant passer ce genre d'endroit pour un club de remise en forme dont je n'ai pas besoin, à quoi bon agrandir le trou de la sécu... bref.
Avec ma mère, les horreurs volent souvent, elle n'est pas tendre, moi non plus... mais qu'est-ce-que je l'aime, puis elle m'aime aussi sinon dit-elle cela fait longtemps qu'elle m'aurait jetée dehors. Mon père c'est différent, il est odieux...
Enfin, vos mots sont touchants, votre amour pour votre fille évident... et c'est beau à lire.
Prenez donc bien soin de vous également... chacune de votre côté, pour vous retrouver, épanouies, sereines, doucement heureuses.
J'ai appelé Ella ce matin, ça m'a fait plaisir, je crois qu'à elle aussi.
Elle se sent bien là-bas, oui l'éloignement famillial est est une bonne chose... oh non parce qu'on n'aime pas nos parents, parce qu'on entretient ensemble un mauvais climat, qui nuit à chacun.
Je crois que je suis trop attachée à mes études (même pas qu'elles me plaisent mais... je ne sais pas) pour ça, puis eux ne seraient pas d'accord en faisant passer ce genre d'endroit pour un club de remise en forme dont je n'ai pas besoin, à quoi bon agrandir le trou de la sécu... bref.
Avec ma mère, les horreurs volent souvent, elle n'est pas tendre, moi non plus... mais qu'est-ce-que je l'aime, puis elle m'aime aussi sinon dit-elle cela fait longtemps qu'elle m'aurait jetée dehors. Mon père c'est différent, il est odieux...
Enfin, vos mots sont touchants, votre amour pour votre fille évident... et c'est beau à lire.
Prenez donc bien soin de vous également... chacune de votre côté, pour vous retrouver, épanouies, sereines, doucement heureuses.
Laurence, toi seule sait : où tu en es, ce que tu veux, ou ne veux pas; toi seule sait de quoi tu as besoin pour vivre.
Tes études ne souffriraient certainement pas de six mois d'arrêt, et la sécu dépense certainement plus d'argent pour s'occuper des gens qui tombent en grave dépression à 40 ans parce qu'ils ont bâti toute leur vie sur le déni.
Personne n'est à l'abri.
Je sais que tout seul, à ton âge, c'est difficile de braver les convictions de ses parents. J'ai eu la chance de pouvoir vivre chez ma tante quelques mois quand je suis arrivée à Paris, et cela m'a vraiment aidée. Ce qui te manque, c'est un soutien "adulte", je me trompe?
Tu vois un psy? Tu as un médecin ? généraliste ? Il y en a des trés bien.
Bon courage, ma grande, mais réfléchis ( au soutien !) Plante grimpante cherche tuteur..
Tes études ne souffriraient certainement pas de six mois d'arrêt, et la sécu dépense certainement plus d'argent pour s'occuper des gens qui tombent en grave dépression à 40 ans parce qu'ils ont bâti toute leur vie sur le déni.
Personne n'est à l'abri.
Je sais que tout seul, à ton âge, c'est difficile de braver les convictions de ses parents. J'ai eu la chance de pouvoir vivre chez ma tante quelques mois quand je suis arrivée à Paris, et cela m'a vraiment aidée. Ce qui te manque, c'est un soutien "adulte", je me trompe?
Tu vois un psy? Tu as un médecin ? généraliste ? Il y en a des trés bien.
Bon courage, ma grande, mais réfléchis ( au soutien !) Plante grimpante cherche tuteur..
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Ellaile
- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Vous ne vous trompez probablement pas.
Non pour l'instant je ne vois personne... je dois recontacter l'infermière de la fac...
Peut-être devriez vous prendre davantage soin de vous, vous éloignez un peu des tcas... votre présence est touchante, mais profitez-en pour souffler un peu.
Ouille je crois que je suis maladroite dans les formulations lol c'est seulement une pensée douce, certainement pas un jugement ou je-ne-sais-quoi.
Merci Nouchka.
Non pour l'instant je ne vois personne... je dois recontacter l'infermière de la fac...
Peut-être devriez vous prendre davantage soin de vous, vous éloignez un peu des tcas... votre présence est touchante, mais profitez-en pour souffler un peu.
Ouille je crois que je suis maladroite dans les formulations lol c'est seulement une pensée douce, certainement pas un jugement ou je-ne-sais-quoi.
Merci Nouchka.
Ne t'excuse pas toujours de dire ce que tu penses, Laurence, je le prends mal ou bien, qu'importe?
Je ne veux pas être toujours sur ce forum, mais je voulais répondre à ce que tu dis, souffler, m'éloigner des tca etc.
Voilà : j'ai vécu longtemps dans le déni, ma fille allait mieux, du moins je le pensais, elle cachait admirablement ses symptômes, je continuais par routine à aller voir le psy que je consultais depuis des années, mais ça le faisait pas, quelque chose n'allait pas. Et, un jour, Elle est partie en vrille et j'ai pris le plafond sur la gueule, et je suis restée pendant un mois livide et grabataire.
Je n'accepterai plus jamais de fuir la vérité : quand ça tombe, c'est trop dur.
Je me refais jour aprés jour car , avec l'éloignement, je peux poser les problèmes sans passion. Mais il n'est pas question que je les occulte : je veux simplement être forte et les affronter avec le plus de sérénité possible.
Ce n'est pas une thalasso qui va les faire disparaitre.
Je sais que je n'ai pas terminé mon travail de mère : conduire ses enfants à l'âge adulte, et les regarder partir vivre leur vie, la vie qu'ils ont choisie; ce moment-là, je sais que lorsqu'il viendra, je le reconnaitrai.
Pour l'heure, je reste vigilante, tout en essayant de respirer.
Comprends-tu ce que je veux dire?
Et cette infirmière?
Je ne veux pas être toujours sur ce forum, mais je voulais répondre à ce que tu dis, souffler, m'éloigner des tca etc.
Voilà : j'ai vécu longtemps dans le déni, ma fille allait mieux, du moins je le pensais, elle cachait admirablement ses symptômes, je continuais par routine à aller voir le psy que je consultais depuis des années, mais ça le faisait pas, quelque chose n'allait pas. Et, un jour, Elle est partie en vrille et j'ai pris le plafond sur la gueule, et je suis restée pendant un mois livide et grabataire.
Je n'accepterai plus jamais de fuir la vérité : quand ça tombe, c'est trop dur.
Je me refais jour aprés jour car , avec l'éloignement, je peux poser les problèmes sans passion. Mais il n'est pas question que je les occulte : je veux simplement être forte et les affronter avec le plus de sérénité possible.
Ce n'est pas une thalasso qui va les faire disparaitre.
Je sais que je n'ai pas terminé mon travail de mère : conduire ses enfants à l'âge adulte, et les regarder partir vivre leur vie, la vie qu'ils ont choisie; ce moment-là, je sais que lorsqu'il viendra, je le reconnaitrai.
Pour l'heure, je reste vigilante, tout en essayant de respirer.
Comprends-tu ce que je veux dire?
Et cette infirmière?
ouais, l'in-fermière... :)
Mais, bon, c'est bien ça le plus difficile, ma fille aussi fait de la résistance, je lui dis que c'est sa chance mais elle s'enferme dans son abri anti-atomique.
Pfft, j'étais de bonne humeur ce matin, et puis zut, tiens, et flute et prune et là je suis polie.
Vous allez me dire ce que vous avez à perdre ?
Remarque, c'est toujours ça dans les névroses : si on y renonce, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir mettre à la place ?
Toujours pareil : et le compromis, et tout et tout.
Ma vie de femme? Et la tienne?
Mais, bon, c'est bien ça le plus difficile, ma fille aussi fait de la résistance, je lui dis que c'est sa chance mais elle s'enferme dans son abri anti-atomique.
Pfft, j'étais de bonne humeur ce matin, et puis zut, tiens, et flute et prune et là je suis polie.
Vous allez me dire ce que vous avez à perdre ?
Remarque, c'est toujours ça dans les névroses : si on y renonce, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir mettre à la place ?
Toujours pareil : et le compromis, et tout et tout.
Ma vie de femme? Et la tienne?
Excuse-moi je ne voulais pas t'effrayer, mais je pense à la discussion que j'ai eu avec mon beau-frère il n'y a pas longtemps, "et si tu avais eu quelqu'un, peut-être que... mais, si t'as personne, .. tu as mauvais caractère, et puis,gnagnagna", et puis j'avais envie de lui dire, que savez-vous, que savons-nous?
J'ai dit à ma fille ce soir qu'elle était là-bas pour elle, que c'était sur son docteur qu'elle devait pleurer et pas sur moi : lui, ne veut plus les contacts tel avec la famille et il a raison : elle ne lui dit rien, et aprés, elle m'appelle.. No sense.
Voilà pourquoi je suis vigilante : c'est un combat de longue haleine, et les parents doivent être là, mais en retrait.
Pour toi, c'est pareil : ta mère t'aime, tu me l'as dit; tu ne peux guère lui demander plus. Mais, par contre, pour t'en sortir, tu dois aller vers les gens qui peuvent t'aider : t'aider pour vaincre (renoncer à ?) ta maladie ;
Ta mère sera là, j'en suis sure, le jour où elle pourra t'aider ; pour l'instant, c'est toi et toi seule qui peut décider du chemin à prendre. Fais-toi aider, s'il te plait, tu as tout à y gagner.
J'espère que je ne culpabilise personne en venant sur ce site; je dis mes mots, voilà tout.
Bon courage.
J'ai dit à ma fille ce soir qu'elle était là-bas pour elle, que c'était sur son docteur qu'elle devait pleurer et pas sur moi : lui, ne veut plus les contacts tel avec la famille et il a raison : elle ne lui dit rien, et aprés, elle m'appelle.. No sense.
Voilà pourquoi je suis vigilante : c'est un combat de longue haleine, et les parents doivent être là, mais en retrait.
Pour toi, c'est pareil : ta mère t'aime, tu me l'as dit; tu ne peux guère lui demander plus. Mais, par contre, pour t'en sortir, tu dois aller vers les gens qui peuvent t'aider : t'aider pour vaincre (renoncer à ?) ta maladie ;
Ta mère sera là, j'en suis sure, le jour où elle pourra t'aider ; pour l'instant, c'est toi et toi seule qui peut décider du chemin à prendre. Fais-toi aider, s'il te plait, tu as tout à y gagner.
J'espère que je ne culpabilise personne en venant sur ce site; je dis mes mots, voilà tout.
Bon courage.
-
Ellaile
- la 'tite Toulousaine Matinette
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- Localisation : la ville, rose ?
Oh non votre présence ici est appréciée, en tout en ce qui me concerne mais je pense pas trop me tromper.
Ce n'était pas la peur mais... un vide, une incapacité à réagir.
Se sentir bête, savoir que les autres ont raison mais être incapable (ne pas vouloir?) d'aller le bon sens... ou y aller mais stopper net car là en effet peur.
Pour la maladie, elle a déjà changé (à mon grand desespoir) de nature, si, je veux que ces comportement cessent.
Courage à vous également.
Les propos de votre beau-frère me font penser à ce que pourrait recevoir ma mère, qui n'a aucune vie sociale, que mon père dénigre (et j'avoue que je ne la ménage pas non plus), qui passe pour sèche et dure. Bref.
Ce n'était pas la peur mais... un vide, une incapacité à réagir.
Se sentir bête, savoir que les autres ont raison mais être incapable (ne pas vouloir?) d'aller le bon sens... ou y aller mais stopper net car là en effet peur.
Pour la maladie, elle a déjà changé (à mon grand desespoir) de nature, si, je veux que ces comportement cessent.
Courage à vous également.
Les propos de votre beau-frère me font penser à ce que pourrait recevoir ma mère, qui n'a aucune vie sociale, que mon père dénigre (et j'avoue que je ne la ménage pas non plus), qui passe pour sèche et dure. Bref.
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Ellaile
- la 'tite Toulousaine Matinette
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- Localisation : la ville, rose ?
Elle n'est pas là tout le temps sur le tripode (à la fac) donc demain c'est pas possible puis je dois faire aussi en fonction de mes heures de cours.
Elle est très gentille.
Pourtant j'avoue ne pas être sûre qu'elle puisse m'aider, je crois que moi seule peut le faire et... faut que me bouge mais j'ai du mal.
Chaleureusement.
Elle est très gentille.
Pourtant j'avoue ne pas être sûre qu'elle puisse m'aider, je crois que moi seule peut le faire et... faut que me bouge mais j'ai du mal.
Chaleureusement.
Ouais moi aussi j'ai du mal, en plus j'ai de l'arthrose (hi hi je plaisante).
Bon. elle peut au moins te donner des adresses, et Internet, il peut te donner des adresses..
Bon. C'est pas tout ça mais demain je vais bosser et j'ai du mal.. Et puis j'ai des coups de fil à passer à des amis mais j'ai du mal et puis faut que je sorte le chien (il est même pas à moi ce chien smrrgll!) et j'ai du mal..
Quand on aura 90 ans, on aura encore plus de mal, mais là, on saura pourquoi, pas vrai?
Allez, au boulot!
Bon. elle peut au moins te donner des adresses, et Internet, il peut te donner des adresses..
Bon. C'est pas tout ça mais demain je vais bosser et j'ai du mal.. Et puis j'ai des coups de fil à passer à des amis mais j'ai du mal et puis faut que je sorte le chien (il est même pas à moi ce chien smrrgll!) et j'ai du mal..
Quand on aura 90 ans, on aura encore plus de mal, mais là, on saura pourquoi, pas vrai?
Allez, au boulot!
On dirait que le papillon prend plaisir à se brûler les ailes, pas vrai ?
Plus de psy, plus rien que maman-fifille , à s'insulter, et tu t'enfonces.. A lire : Aldo NOUARI, "Mères et filles".
Où est passée persévérance et son sale caractère? Quand Laurence osera-t'elle parler vraiment de sa révolte?
Je n'ai pas beaucoup de temps, mais je suis toujours là..
J'ai répondu aux posts de "parents et proches.., ils n'ont même pas répondu, c'est pas gentil.
bises à tous.
Plus de psy, plus rien que maman-fifille , à s'insulter, et tu t'enfonces.. A lire : Aldo NOUARI, "Mères et filles".
Où est passée persévérance et son sale caractère? Quand Laurence osera-t'elle parler vraiment de sa révolte?
Je n'ai pas beaucoup de temps, mais je suis toujours là..
J'ai répondu aux posts de "parents et proches.., ils n'ont même pas répondu, c'est pas gentil.
bises à tous.
Merci de m'accueillir si gentiment.
Merci à vous toutes pour votre volonté de vous en sortir.
La vie est un miracle.
On n'a rien? On a tout! On a tout? On n'a rien!
Ah, poser les pieds sur les pavés comme dans les films de Jacques Demy, légères et vaporeuses , et pulpeuses, les baisers légers la pluie les parapluies..
AHH, demain, je vis mon dimanche comme ça (ridicule j'ai 50 ans)
M'en fouts!
Demain la vie est un miracle.
Merci à vous toutes pour votre volonté de vous en sortir.
La vie est un miracle.
On n'a rien? On a tout! On a tout? On n'a rien!
Ah, poser les pieds sur les pavés comme dans les films de Jacques Demy, légères et vaporeuses , et pulpeuses, les baisers légers la pluie les parapluies..
AHH, demain, je vis mon dimanche comme ça (ridicule j'ai 50 ans)
M'en fouts!
Demain la vie est un miracle.
Tu ne saisis pas? Ne me fais pas croire ça. Tu dois te soigner , c'est tout, c'est clair. Ta mère n'y peut RIEN et c'est pas le propos; tu DOIS TE SOIGNER, pont barre.
T'as 20 ans, bordel, reviens la voir cette psy, qu'elle fasse son boulot!:
emmerde-la, harcèle-la!
Sinon, t'es majeure et tu as la sécu étudiante, tu peux trés bien trouver quelque chose : sinon tu fouts ta vie en l'air, et c'est pas du jeu.
T'es plus une enfant, merde!
Lire "mères et filles" dAldo NOUARI.
Si tu ne fais rien, c'est mal barré pour toi, OK?
Les autres continueront leur vie, pas vrai? La vie qu'ils auront choisie, ta mère y comprise : sauf que, tu es la fille ainée, avec tout ce qui en découle..
Et ne me dis plus que tu ne comprends pas sinon, je serai plus directe.
Au boulot.
T'as 20 ans, bordel, reviens la voir cette psy, qu'elle fasse son boulot!:
emmerde-la, harcèle-la!
Sinon, t'es majeure et tu as la sécu étudiante, tu peux trés bien trouver quelque chose : sinon tu fouts ta vie en l'air, et c'est pas du jeu.
T'es plus une enfant, merde!
Lire "mères et filles" dAldo NOUARI.
Si tu ne fais rien, c'est mal barré pour toi, OK?
Les autres continueront leur vie, pas vrai? La vie qu'ils auront choisie, ta mère y comprise : sauf que, tu es la fille ainée, avec tout ce qui en découle..
Et ne me dis plus que tu ne comprends pas sinon, je serai plus directe.
Au boulot.
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Ellaile
- la 'tite Toulousaine Matinette
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- Localisation : la ville, rose ?
Je me suis encore mal exprimée 
: vous me disiez que vous n'aviez pas compris ma réponse et là je répondais que moi aussi, en la relisant, je ne saisissait plus ce que j'avais voulu dire. Voilà.
OK.
Oui je ne me remue pas beaucoup probablement, non c'est sur.
En période d'exam en ce moment, c'est vraiment pas facile à gérer, je répercute sur les crises (que je garde). Bref. Oui je pourrais me contenir, non je ne le fais pas, oui je le veux pourtant.
Je doute de l'apport psy...
On a besoin... parfois on a aussi envie... j'ai plus d'envies... mais beaucoup de besoins qui une fois comblés, c'est vrai, feront peut-etre rejaillir les envies...
: vous me disiez que vous n'aviez pas compris ma réponse et là je répondais que moi aussi, en la relisant, je ne saisissait plus ce que j'avais voulu dire. Voilà.OK.
Oui je ne me remue pas beaucoup probablement, non c'est sur.
En période d'exam en ce moment, c'est vraiment pas facile à gérer, je répercute sur les crises (que je garde). Bref. Oui je pourrais me contenir, non je ne le fais pas, oui je le veux pourtant.
Je doute de l'apport psy...
On a besoin... parfois on a aussi envie... j'ai plus d'envies... mais beaucoup de besoins qui une fois comblés, c'est vrai, feront peut-etre rejaillir les envies...
Il y a bien des services hospitaliers où tu pourrais consulter gratuitement, ça me parait déjà un début et tu ne serais pas obligée d'avancer d'argent?
Mais fais-le, ma grande, romps le cercle.
Excuse-moi d'avoir été si virulente, mais j'avais un peu le cafard, et puis ça parait tellement simple et je sais bien qu'il n'en est rien, je ne le sais que trop.
Ta souffrance, si je pouvais te l'enlever, bon sang, si je pouvais..
Bises, Laurence, et pense à t'aider.
Mais fais-le, ma grande, romps le cercle.
Excuse-moi d'avoir été si virulente, mais j'avais un peu le cafard, et puis ça parait tellement simple et je sais bien qu'il n'en est rien, je ne le sais que trop.
Ta souffrance, si je pouvais te l'enlever, bon sang, si je pouvais..
Bises, Laurence, et pense à t'aider.
Bonne soirée.". Elle vous aime. Enfin, pardon, je sais que vous le savez..."
Je sais qu'elle m'aime, mais ça ne veut rien dire, si on ne peut plus rien partager .. Depuis le temps, et tout ce temps, moi avec ma mère, que je n'ai jamais supportée, et que maintenant je suis seule à aider, réellement, moi, le garçon manqué.
Je ne dis pas cela par hasard, mais parce c'est souvent comme cela que ça se passe, je suis l'enfant cadette , l'ainée s'en sort en ayant reproduit le destin de sa mère, et l'aure enfant fille passe son temps à essayer de réparer ce qu'elle, elle n'est pas capable de faire, et c'est mon lot. Ma soeur a la conscience parfaitement tranquille, et moi, je m'entends encore, enfant, supplier mon père (sourd, au demeurant) de m'entendre, de m'emmener; mais je n'aimais ni la pêche ni le bricolage, et j'ai fait mon enfance sans eux. Ma vie d'adukte continue dans cette logique, même si mon père n'est plus là, je suis toujours l'enfant qui crie et qui appelle, et si ella est malade, c'est à cette croisée de chemins; j'ai choisi le père qui n'entendait pas, et bien pire.
C'est pas pour raconter ma vie : c'est pour dire qu'il y a répétition, forcément, et que tant qu'on sait pas dans quel le galère on est, on peut pas changer le cap.
Voila; c'étaient : les confessions d'une idiote, qui a cru que la révolte suffisait, et qui a oublié de penser.
Ca me fait lourd de dire tout ça ce soir, mais je me suis engagée quelque part avec vous ; je ne vois aucun parent rester aussi longtemps sur ce forum, je suis surement trés infantile, ou sont-ils indifférents? je n'ai jamais eu de réponse à mes posts sur "Parents et proches", moi je reste, dites-moi ce que vous en pensez, ca m'effraie, mais tant pis : à chacun son destin.
Je ne vois pas pourquoi je serais simplement d'un côté et vous d'un autre, votre malaise est de votre temps, je suis arrivée à vivre, mais votre souffrance est la mienne,pas seulement en tant que parent.
Je mets ce post également sur le mien dans "parents et proches".
Voila : merci Laurence, merci d'exister.
Je sais qu'elle m'aime, mais ça ne veut rien dire, si on ne peut plus rien partager .. Depuis le temps, et tout ce temps, moi avec ma mère, que je n'ai jamais supportée, et que maintenant je suis seule à aider, réellement, moi, le garçon manqué.
Je ne dis pas cela par hasard, mais parce c'est souvent comme cela que ça se passe, je suis l'enfant cadette , l'ainée s'en sort en ayant reproduit le destin de sa mère, et l'aure enfant fille passe son temps à essayer de réparer ce qu'elle, elle n'est pas capable de faire, et c'est mon lot. Ma soeur a la conscience parfaitement tranquille, et moi, je m'entends encore, enfant, supplier mon père (sourd, au demeurant) de m'entendre, de m'emmener; mais je n'aimais ni la pêche ni le bricolage, et j'ai fait mon enfance sans eux. Ma vie d'adukte continue dans cette logique, même si mon père n'est plus là, je suis toujours l'enfant qui crie et qui appelle, et si ella est malade, c'est à cette croisée de chemins; j'ai choisi le père qui n'entendait pas, et bien pire.
C'est pas pour raconter ma vie : c'est pour dire qu'il y a répétition, forcément, et que tant qu'on sait pas dans quel le galère on est, on peut pas changer le cap.
Voila; c'étaient : les confessions d'une idiote, qui a cru que la révolte suffisait, et qui a oublié de penser.
Ca me fait lourd de dire tout ça ce soir, mais je me suis engagée quelque part avec vous ; je ne vois aucun parent rester aussi longtemps sur ce forum, je suis surement trés infantile, ou sont-ils indifférents? je n'ai jamais eu de réponse à mes posts sur "Parents et proches", moi je reste, dites-moi ce que vous en pensez, ca m'effraie, mais tant pis : à chacun son destin.
Je ne vois pas pourquoi je serais simplement d'un côté et vous d'un autre, votre malaise est de votre temps, je suis arrivée à vivre, mais votre souffrance est la mienne,pas seulement en tant que parent.
Je mets ce post également sur le mien dans "parents et proches".
Voila : merci Laurence, merci d'exister.
A u secours, je ne tiens plus, aidez-moi. Je sais bien que c'est ma fille qui est malade; mais je croiis que he vais en mourir : elle ne m'écrit même plus, OOOOHHHHH
Elle me raccroche au nez, je me suis battue pendant 20 ans contre la folie de son père, et voilà que je perds mon unique enfant, ne me répondez pas, parents, vous avez raison, on trouve des bonnes combines et on se casse, n'st-ce pas, Cassiopée? Merde.
Ah, je le paie cher, prenez soin de vous, n'écoutez personne, laiissez tomber vos parents, et, surtout, faites des enfants.
Merci aux parents de ce forum qui ne pensent qu'à leurs propres misères, et, aprés, on se casse/ Merci à eux, tous les parents, qui ne valent pas mieux que les miens : "Familles, je vous hais".
Elle me raccroche au nez, je me suis battue pendant 20 ans contre la folie de son père, et voilà que je perds mon unique enfant, ne me répondez pas, parents, vous avez raison, on trouve des bonnes combines et on se casse, n'st-ce pas, Cassiopée? Merde.
Ah, je le paie cher, prenez soin de vous, n'écoutez personne, laiissez tomber vos parents, et, surtout, faites des enfants.
Merci aux parents de ce forum qui ne pensent qu'à leurs propres misères, et, aprés, on se casse/ Merci à eux, tous les parents, qui ne valent pas mieux que les miens : "Familles, je vous hais".
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Ellaile
- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
On est souvent violentes dans nos réactions, vous n'avez perdu votre fille.
Oui elle essaie de prendre soin d'elle là où elle est, elle ne renie je pense cependant personne... peut-etre perdue par sa thérapie...
Pardon Nouchka, j'aimerais rendre ce que vous donnez mais je ne sais que dire...
Plusieurs jours déjà que je me dis que j'ai envie de la rapeller, prendre de ses nouvelles, mais les soirées ne sont pas toujours bien agréables alors je ne m'en sens plus capable.
Merci, Laurence, ce soir, c'était la grande solitude, tu es la seule à me répondre, tu me deviens précieuse, je t'en supplie, occupe-toi de toi, bien comme il faut, s'il t plait, excuse-moi je pleure, ce soir c'est trés dur, s'il te plait fais quelque chose pour toi, tu es trop mignonne, merci.
S'il te plait, que ma douleur serve à quelque chose. S'il te plait.
S'il te plait, que ma douleur serve à quelque chose. S'il te plait.
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Ellaile
- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Je suis très dure avec ma mère, j'en demande trop, je ne sais pas accepter que moi seule est responsable de mes actes, je l'accuse de ne pas m'aider, ... je suis probablement plus dure que votre fille... pourtant qu'est-ce-que je l'aime ma mère... on se jette pourtant au visage les mots les plus douloureux...
bref pour dire que malgré une attitude distante ou blessante, elle vous aime de tout son coeur, elle sait-c'est un fait-que vous n'allez pas bien, elle aimerait vous savoir heureuse... on a nos rancoeurs pas forcément justifiées, vous avez les autres... c'est dur hein de communiquer? de comprendre le message de l'autre tel qu'il veut l'emettre...
... sans vouloir entrer directement en contact, peut-etre que lui laisser un message, une lettre peut faire savoir des choses...
De mon coté, la soirée est moins difficile que les jours précédents!
Je vous souhaite de trouver le sommeil,
après-demain vous pourrez je l'espère décompresser.
bref pour dire que malgré une attitude distante ou blessante, elle vous aime de tout son coeur, elle sait-c'est un fait-que vous n'allez pas bien, elle aimerait vous savoir heureuse... on a nos rancoeurs pas forcément justifiées, vous avez les autres... c'est dur hein de communiquer? de comprendre le message de l'autre tel qu'il veut l'emettre...
... sans vouloir entrer directement en contact, peut-etre que lui laisser un message, une lettre peut faire savoir des choses...
De mon coté, la soirée est moins difficile que les jours précédents!
Je vous souhaite de trouver le sommeil,
après-demain vous pourrez je l'espère décompresser.
"Quand vous en serez
au temps des cerises,
le gai rossignol,
le merle moqueur,
seront tous en fête"
"Les belles auront
la folie en tête,
et les amoureux,
du soleil au coeur.
quand vous en serez
au temps des cerises,
sifflera bien haut,
le merle moqueur."
.......
" J'aimerai toujours
le temps des cerises
c'est de ce temps-là
que je garde au coeur
une plaie ouverte..
Et Dame fortune, en m'étant offerte,
ne saura jamais
calmer ma douleur,
j'aimerai toujours
le temps des cerises
et le souvenir
que j'en garde au coeur".
au temps des cerises,
le gai rossignol,
le merle moqueur,
seront tous en fête"
"Les belles auront
la folie en tête,
et les amoureux,
du soleil au coeur.
quand vous en serez
au temps des cerises,
sifflera bien haut,
le merle moqueur."
.......
" J'aimerai toujours
le temps des cerises
c'est de ce temps-là
que je garde au coeur
une plaie ouverte..
Et Dame fortune, en m'étant offerte,
ne saura jamais
calmer ma douleur,
j'aimerai toujours
le temps des cerises
et le souvenir
que j'en garde au coeur".
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Ellaile
- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Le temps des cerises n'est pas une période révolue, il a peut-etre fait place au temps des crises, mais le "e" reviendra, comme ces fruits à chaque saison... tiens E comme... puis les cerises ça va par deux, elles reçoivent la meme sève comme certains sont liés du meme sang
Le temps des cerises c'est probablement aussi un peu un état d'esprit,
à ne pas ranger au rang des souvenirs, mais à réactiver... comme on le peut.
Une journée mélodieuse, c'est ce que je vous souhaite.
Le temps des cerises c'est probablement aussi un peu un état d'esprit,
à ne pas ranger au rang des souvenirs, mais à réactiver... comme on le peut.
Une journée mélodieuse, c'est ce que je vous souhaite.
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