Cet espace est destiné à partager votre expérience personnelle dans le but de se rétablir des TCA ! Ainsi, vous pouvez apporter votre contribution au thème de discussion sur les Troubles du Comportement Alimentaire.
Des villas, des mimosas,
Au fond de la baie de Somme,
La famille sur les transats,
Le pommier, les pommes.
Je regardais la mer qui brille dans l'été parfait.
Dans l'eau se baignaient des jeunes filles qui m'attiraient.
Les promenades le long des dunes, en voiture,
Pendant qu'elles regardaient en haut la lune pure.
Je mettais dans mes mains leurs doigts
Et j'étais le roi
Comme dans les chansons d'amour d'autrefois.
Tous ces petits moments magiques
De notre existence
Qu'on met dans des sacs plastique
Et puis qu'on balance,
Tout ce gaspi de nos coeurs qui battent,
Tous ces morceaux de nous qui partent,
Y'en avait plein le réservoir
Au départ.
On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence:
On a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens.
On avance.
On avance, on avance, on avance.
Tu vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense.
Il faut qu'on avance.
Le soir avec les petits frères, on parlait.
On voulait tout le monde refaire. On chantait.
Ces musiques et ces mots tendres,
Comme ils datent.
Ces lettres d'amour attendent
Dans quelles boîtes?
Tous ces petits moments magiques
De notre existence
Qu'on met dans des sacs plastique
Et puis qu'on balance,
Tout ce gaspi de nos coeurs qui battent,
Tous ces morceaux de nous qui partent,
Y'en avait plein le réservoir
Au départ.
On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence:
On a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens.
On avance.
On avance, on avance, on avance.
Tu vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense.
Il faut qu'on avance.
On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence:
On a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens.
On avance.
On avance, on avance, on avance.
Tu vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense.
Il faut qu'on avance.
On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence:
On a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens.
On avance.
L'amitié
La véritable amitié est pure.
Elle ne recherche aucune faveur en retour.
Elle élève celui qui la donne.
La véritable amitié est généreuse.
Elle est plus forte que tous les préjugés.
Elle anoblit celui qui la donne.
La véritable amitié est fidèle.
Elle n’est pas altérée par le temps.
Elle honore celui qui la donne.
La véritable amitié est tenace.
Elle est faite de loyauté et de franchise.
Elle grandit celui qui la donne.
La véritable amitié est magnanime.
Elle ne pose aucune condition.
Elle embellit celui qui la donne.
La véritable amitié est absolue.
Elle n’est jamais donnée par miettes.
Elle fait honneur à celui qui la donne.
La véritable amitié est spontanée.
Elle ne fait l’objet d’aucun marchandage.
Elle récompense celui qui la donne.
La véritable amitié est sincère.
Elle ne pose pas de conditions.
Elle enrichit celui qui la donne.
Merci Ninou. Ce poème est vrai.
Dans amitié il y a ami, mais aussi amour.
Ce texte peut aussi bien convenir à des amis, mais aussi entre parent(s) et enfant, en remplaçant le mot amité par amour..................
vivalavie a écrit :
C'est réveil nocturne ne sont plus comme dans le passé des réveils des angoisses de la journée. Par contre, j'ai l'impression d'avoir faim. Mais il est hors de question de commencer à me nourrir la nuit. Peut être que mon corps n'en a pas assez la journée !!!!!!!!!!!!
Bonne journée
Vivalavie
Reveils nocturnes aussi pour moi avec faim ou envies de manger, quelquefois je tiens, d'autres je vais m"acheter des fruits chez l'epicier à 3 heures du mat...(vive Paris et ses épiciers ouverts 24h/24... ) pas de crise, c'est peut etre le seul moment où je mange ou grignote tranquillement un en-cas sereinement alors qu'un petit déj ou un déjeuner me terrifient.
moment entre parenthèse, où je suis décalée, fatiguée et moins angoissée et dans le contrôle..
Peut être en effet que tu ne te nourris pas assez la journée, je ne suis pas un modèle pour ça mais manger en petite quantité la nuit peut paradoxalement t'aider à gerer les quantités sur 24h, tant que ca ne devienne pas des "repas" qui prennent la place de ceux de la journée.
Je te souhaite une nuit sereine...
Que m'arrive-t-il ? ces éclats de rire, ce regard lumineux, cette envie de sauter, de courir, de voler, s'eteint peu à peu !!!
Non, je ne recule pas. Seulement j'ai énormément de mal à accepter cette porte que j'ai fermée. Je reviens toujours sur la même chose. La soudure de ce dernier Ano est difficile à éclater. L'emprise était bien trop forte et profonde. Elle est coriace.
Ces rires, cette joie de vivre sont redescendus d'un étage, mais je sais qu'ils sont là. Qu'ils reviendront.
Peut-être ont ils été trop forts d'un seul coup. Ou voulaient-ils cacher ce mensonge que je me faisais à moi même, en me disant que j'avais réussi.
Je l'avais quand même dit que je ne m'estimais pas honnête avec moi même. Je n'ai que deux solutions :
- ouvrir cette porte et leur vider ce que j'ai sur le coeur et qui fait mal. Mais, comment faire ? car derrière cette porte il n'y a que des murs. J'ai brisé tous ceux qui me séparaient du soleil, je ne vais pas recommencer............ ce serait vraiment stupide..........
- Accepter cette porte fermée,je n'ai que cette solution. Mais ACCEPTER............ Arriver à ACCEPTER.............
Cette emprise, en prise, en prison.
Dans une prison on ne vit pas, on survit.
Le soleil ne brille pas.
On n'est pas libre.
On n'a plus nos papiers d'identité.
On ne respire pas, on est dépendant.
Oui cette em-prise est tellement puissante qu'elle m'a rattrapée. Je me suis leurrée moi-même. Mais je ne veux nullement me rejeter dans la gueule du loup, des loups. Non, non et non...........
Il a quelques semaines, j'écrivais ceci :
Ma musique
Au début de la thérapie, j’ai découvert Enya. Elle m’a emmenée dans un monde où je ressentais un calme. Ce calme, cette sérénité, cette paix que je recherchais pour ma vie.
Par la suite j’ai découvert Loorena McKennit qui elle aussi m’a aspirée dans son monde, un peu plus vivant que celui d’Enya. Cette musique celtique qui vous emmène par delà les pays.
Elles ont été mes compagnes, ainsi que Dido, Lene Marlin, Era, et…. au début du chemin sur lequel je m’étais engagée.
Par la suite, cette promenade s’est avérée non seulement pleine d’obstacles mais très angoissante. Quand la maladie a fait son apparition, certains morceaux bien choisis de Enya et Lorena Mc Kennit ne m’ont plus quittée, de jour comme de nuit. Cette compile perso, que je nommais souvent par « « ma musique » », me procurait un sentiment de sécurité, de douceur, de chaleur, de bien-être. Elle me berçait. Au lit, je pouvais aussi bien l’écouter en étant soit en boule, recroquevillée sur moi-même, soit totalement détendue. En boule, elle me permettait de me plonger au plus profond de moi-même afin de comprendre (et oui toujours comprendre) ce qui se passait à l’intérieur de moi, ce qui m’avait perturbé, ce qui m’angoissait mais aussi de trouver ce que j’étais en réalité, Détendue, lorsqu’elle m’apportait ce calme à l’intérieur de moi, ce calme que je recherchais. Chaque nouveau CD que je me suis acheté, représente un pas en avant, car la musique est de plus en plus vivante, il y a de plus en plus d’énergie.
En juin dernier, j’ai découvert une autre artiste, Sarah Brightman surnommée l’Ange de la musique, dont la voix est tout aussi exceptionnelle qu’Enya et Loorena McKennit. Son registre se situe entre l’Opéra et la musique celtique (eh oui ! toujours le celtique). Ce CD est un live avec des reprises de titres d’autres chanteurs mais interprétés de manière sublime. Je ressens une énergie dans ce CD, de la vie. On ne s’endort pas dans cette musique, bien au contraire. Un de mes morceaux préférés est titré « Une question d’honneur ».
Ce qui est étrange, c’est que cette « « ma musique » » que j’écoutais auparavant, je n’ose plus l’écouter, j’ai voulu re-essayer, mais déjà rien qu’à l’idée, ça me provoquait une angoisse. Je m’y suis forcée quand même pour comprendre pourquoi ? En fait, chaque morceau me remémore une étape difficile de la maladie et des obstacles que la thérapie réveillait au fur et à mesure de mon avancée sur ce chemin. Même si je ne pourrais jamais oublier ces moments, je continue de foncer et de regarder devant, et par conséquent je laisse cette « « ma musique » » derrière moi.
Aujourd'hui, je rajoute :
Elle me manquait cette musique. Elle me manquait car à l'intérieur de moi , à peine levée et tout au long de la journée, 24 h sur 24, ça vibrait. Il y avait une nervotisé monstre, oui un monstre à l'intérieur de moi.
J'ai donc repris ce CD. Etrangement, bizarrement, j'entends cette musique comme je en l'ai jamais entendu. Je n'ai plus ressenti ces moments douleureux qu'elle m'évoquait. Elle ne résonne plus de la même manière. Mais elle me manquait. Peut être comme cette personne qui se cache derrière la porte. Mais cette musique ne m'a pas aspirée. Elle m'a reprocuré ce calme intérieur. Je ne ressens plus cette nervosité qui ne me permettait plus de me poser mais je ne retombe plus dans cette dépendance que j'avais avant.
J'ai enfin passé une nuit agréable. La musique et des draps en flanelle, j'ai été bercée dans la douceur ET le calme est revenu...........
Le sourire s'est éteint temporairement. Etait-il faux ????
Quand arriverai-je à ACCEPTER ???????????? That is the question ????????
C'est la soudure du dernier ano à faire sauter !!!!!!!!!!!!!!!!
Ce n'est plus une clé de sorti dont j'ai besoin mais d'une pince coupante.
Preuve du manque de cette drogue : j'ai rêvé que ma belle-mère me serrait dans ses bras. Et je reposais ma tête sur son épaule. Et ça me faisait énormément de bien. C'est une personne très froide, qui n'exprime pas du tout ses sentiments. et c'est dans ses bras que j'ai apprécié ce calin.
De toute façon il m'est impossible de rechercher cela dans les bras de ma mère, il me faut me préserver, sinon je me retrouve réaspirée par la tornade..................
Je ne suis apparemment pas sevrée de cette dépendance , de cette drogue............. La désintoxication ne se fait pas en 24 h................
J'ai fumé pendant de nombreuses années. J'ai arrêté il y aura 8 ans le mois prochain. Si je pouvais aussi arriver à me séparer de cette autre dépendance.........
Allez, Je fonce, je continue. J'y arriverai................Je ne baisse pas les bras...........
Le sourire reviendra...................... de toute façon ils annoncent une météo maussade pour la semaine.......... Alors comme dis le dicton, après la pluie le beau temps................
Vivalavie, je ne comprends que trop bien ton histoire avec la musique. je vis la même chose. Ces chansons qui ne me quittent pas, qui m'habitent et qui, finalement, font partie de moi. Pas de mots à rajouter. tu as très bien expliqué.
pour que le sourire se dessine doucement sur ton visage.
Le droit d'exister
Sensation de paix.
L'horloge du temps est arrêtée.
Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi.
Je goûte l'instant.
Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants.
Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre ?
Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres.
Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi.
Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.
Je prends le droit d'exister.
Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense.
Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister.
Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables.
C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable.
Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres.
Je goûte d'être immobile.
J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine.
Quelle est cette racine ?
Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper.
Je lui fais confiance.
Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.
Exister justifie d'exister.
C'est bon d'exister.
Ça ne doit « servir » à rien d'exister.
On n'est pas obligé de servir à quelque chose.
On n'est obligé de servir à rien.
On a le droit d'exister d'abord.
Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister.
Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !
Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.
Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte...
par le goût que j'en prends parce que je le considère
parce que je me considère
parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.
Louis Evely, Extrait de son journal, octobre 1983
ce texte je te "l'offre" il est pour toi donne toi le temps
On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié(e), après avoir eu un enfant et, ensuite, après en avoir eu un autre.
Plus tard, on se sent frustré(e) parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands, on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.
Puis, on se frustre parce qu'ils sont adolescents et que c'est une étape difficile à vivre pour nous. On est alors convaincu(e) que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.
On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint(e), quand on possèdera une meilleure voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite...
La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent. Si ce n'est pas maintenant, ce sera quand ?
Ta vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer. Il est préférable de l'admettre
et de décider d'être heureux de toute façon.
Une de mes phrases favorites est d'Alfred D. Souza. Il a dit : "Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer. La Vraie Vie!
Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin,
quelque chose qu'il fallait résoudre en premier ,
un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer. Et alors là , la vie allait commencer! jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie"
Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.
Le bonheur est le chemin.
Ainsi, amasse chaque moment que tu as et, plus encore, partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager ton temps, et rappelle-toi que le temps n'attend pas.
Alors, arrête d'attendre…
d’attendre de terminer l'école, qu'on augmente ton salaire, de perdre 10 livres, de te marier, d'avoir des enfants, que tes enfants partent de la maison... ou simplement d ’attendre le vendredi soir, le dimanche matin, ou même le printemps, l'été, l'automne, l'hiver...
...pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment
que maintenant pour être heureux.
Le bonheur est une trajectoire et non une destination. Alors:
Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent,
aime comme si jamais personne ne t'avait fait souffrir.
Et danse comme si personne ne te regardait !!!
Vis, tout simplement...
Auteur inconnu
bonsoir vivalavie
je te connais peu, j'ai parfois du mal à "m'aventurer" ds certains posts, peur d'être "de trop", mais je trouve que tes messages sont particulièrements beaux, poétiques, et plein de vérité. J'espère peu à peu faire plus ample connaissance avec toi...
Je t'embrasse
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre,il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise, Mais enivrez-vous, Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé , dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : "Il est l'heure de s'enivrer! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; Enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."
Je reprends ci-dessous un extrait d'un livre que je lis actuellement.
ça peut paraitre long mais c'est à réfléchir.
Extrait du livre de Elisabeth Kübler-Ross et David Kessler ""Leçons de vie""
Chapitre 2 - La leçon de l'amour
L'amour - que nous avons tant de mal à définir - est la seule expérience humaine véritablement réelle et durable. Il est le contraire de la peur ; il est l'essence de toute relation, le coeur de la créativité, le pouvoir des pouvoirs. Il est ce qu'il y a de plus complexe dans l'être humain. Il est la source du bonheur, l'énergie qui nous relie les uns aux autres et qui vit en nous.
L'amour n'a rien à voir avec la connaissance, l'éducation ou l'autorité. Il se situe au-delà du comportement. C'est en outre le seul bienfait de la vie que l'on ne peut pas perdre. Enfin, c'est la seule chose que l'on peut vraiment donner. Dans un monde d'illusions, de rêves et de vide, l'amour est source de vérité.
Cependant, malgré sa puissance et sa grandeur, il est insaisissable. Certains passent toute leur existence à le chercher. Nous craignons de ne jamais le trouver, et quand nous le découvrons,nous craignons de le perdre ou le considérons comme acquis, de peur qu'il nous échappe.
Notre conception de l'amour est celle que l'on nous a inculquée durant notre enfance. L'image la plus commune est celle de l'idéal romantique : on rencontre l'âme soeur, on se sent merveilleusement bien et l'on pense que ce bonheur durera toute la vie. Bien sûr, on a le coeur brisé quand, dans la réalité, on est confronté à un quotidien qui n'a plus grand-chose de romantique, quand on s'aperçoit que l'amour que l'on donne et reçoit est généralement conditionnel. Même les sentiments que l'on éprouve pour les siens ou pour ses amis sont fondés sur des attentes et des conditions. Inévitablement, celles-ci ne sont pas satisfaites, et la réalité de la vie quotidienne prend peu à peu l'aspect d'un cauchemar. Une fois ces illusions romantiques balayées, on se réveille dans un monde d'où cet amour, dont on rêvait, enfant, est absent. Alors, d'un point de vue adulte, on perçoit l'amour lucidement, avec réalisme et amertume.
Fort heureusement, l'amour authentique auquel tout le monde aspire est possible, mais l'approche que nous en avons ne nous permet pas de le découvrir. Il ne s'agit pas de rêver à l'âme soeur ou à l'ami parfait. La plénitude qu nous recherchons est présente en nous, ici et maintenant. Il suffit de s'en souvenir.
La plupart d'entre nous aspirent à un amour inconditionnel, fondé sur ce que nous sommes plutôt que sur ce que nous faisons ou non. Les plus chanceux d'entre nous le connaîtront peut-être, pendant quelques minutes durant toute leur existence. C'est triste à dire, mais l'amour que nous recevons est presque toujours conditionnel. Nous sommes aimés pour notre altruisme, pour notre compte en banque, pour notre drôlerie, pour la manière dont nous traitons nos enfants ou tenons notre maison, et ainsi de suite. Il est très difficile d'aimer les autres tels qu'ils sont. On pourrait même dire que nous recherchons des raisons de ne pas les aimer..........
..........On ne peut se sentir heureux et en paix dans une relation d'amour que si l'on élimine les conditions auxquelles elle était soumise. Malheureusement, d'une manière générale, plus on aime quelqu'un , plus l'amour est conditionnel. On nous a inculqué dans l'enfance qu'il s'agissait d'une règle - on peut même dire que l'on a été conditionné à cette vision des choses. Pour modifier cette idée préconçue, il faut donc passer par un difficile processus de désapprentissage. Il est illusoire d'espérer un amour inconditionnel et absolu, mais un amour authentique et durable est tout à fait possible. Une des rares relations marquées par un amour inconditionnel est celle que l'on noue avec les tout petits enfants, car ils se fichent complètement de nos activités, de notre compte en banque, ou de nos accomplissements. Ils nous aiment, un point c'est tout. Par la suite, nous les conditionnons en les récompensant quand ils nous sourient ou obtiennent de bonnes notes à l'école, ou lorsqu'ils sont "sages". Nous avons beaucoup à apprendre des sentiments que nous portent nos enfants. Si nous les aimions sans conditions, un peu plus longtemps, nous créerions un monde très différents.
Les conditions auxquelles nous soumettons l'amour contrarient fortement notre relation à l'autre. En les éliminant, nous découvrirons de nouveaux aspects merveilleux de l'amour.
Le plus grand obstacle est la peur de ne pas être payé en retour. Si nous éprouvons que nous ne réalisons pas que le véritable amour consiste à donner et non à recevoir.
Si nous passons notre temps à évaluer l'amour reçu, non seulement nous ne nous sentirons jamais aimés, mais nous aurons le sentiments d'être systématiquement trompés. Non parce que ce serait une réalité, mais parce que le fait de "calculer" n'est pas un acte d'amour. Si vous éprouvez le sentiment d'être mal aimé, ce n'est pas parce que l'on ne vous aime pas, c'est parce que vous refoulez votre amour.
Quand vous vous disputez avec un proche, vous croyez être en colère à cause de ce que cette personne a fait ou non. En réalité, si vous êtes dans cet état, c'est parce que vous avez fermé votre coeur, parce que vous avez retenu votre amour. Vous ne devriez jamais en priver les autres, sous prétexte que, selon vous, ils ne le méritent pas. Et s'ils ne le méritaient jamais ?????? Allez-vous cesser pour toujours d'aimer votre mère, votre ami(e), votre frère, (et je rajoute perso : votre fille) ?????? En revanche, si vous exprimez vos sentiments malgré ce qu'ils ont pu faire, vous constaterez des changements, vous découvrirez le pouvoir infini de l'amour. Vous verrez que le coeur s'ouvre tout grand.
Pour être en mesure d'ouvrir son coeur, il faut faire l'effort de considérer les choses différemment. Si on le fer, si l'on est intolérant, c'est souvent parce que l'on ne comprend pas l'autre. On ne comprend pas pourquoi elle ne rappelle pas, ni pourquoi elle est aussi bruyante, alors on décide de ne plus l'aimer. Nous nous focalisons beaucoup trop sur nos blessures, notre chagrin, sur le traitement injuste que nous avons subi. En réalité, nous nous trahissons nous-même en refusant d'offrir notre sourire, notre compréhension, notre amour. Nous gardons par-devers nous le plus grand don que Dieu nous ait accordé. Le refus de donner son amour est bien plus grave que ce que l'autre a pu faire...........
..........La plupart d'entre nous, du fait de l'éducation reçue, ont une conception de ""l'amour"" comme celle ci : très tôt, nous apprenons à nous méfier des hommes, des femmes, du mariage, des parents, de la belle-famille, des collègues, des patrons et de la vie elle-même. Tout cela nous a été inculqué par des gens bien intentionnés qui pensaient agir pour notre bien. Ils ne se rendaient pas compte qu'ils nous condammaient ainsi à passer à coté de l'amour.
Pourtant, au tréfonds de notre être, nous savons que notre destin est de vivre et d'aimer pleinement, de vivre de grandes aventures durant toute notre existence. Il se peut que ce sentiment soit profondément enfoui, mais il est bien là, dans l'attente d'être révélé à la suite d'un évènement ou d'une conversation. Parfois, nous apprenons des leçons par des voies inattendues. Grâce aux enfants par exemple.
Merci Arkanciel, il est vrai que l'on ne se connait pas beaucoup mais qui sait....... avec le temps............
Merci Gwen pour ton petit coucou et ton bisou - continue ta route - elle mène forcément vers la liberté............... Un gros bisou aussi d'une maman .......... Continue de prendre soin de toi..........
Merci Ninou - Merci pour ce texte de Beaudelaire - J'espère pouvoir arriver à me r'envivrer de ces petits bonheurs......... Je ne doute pas, ils reviendront mais là, la lie de vin n'est pas restée dans le fond de la bouteille et est remontée. Donc, je fais avec.......... ensuite les petits bonheurs reviendront..........
Une nuit d’automne je suis née Tu m'as aimée, je t'ai aimée
Et la maladie t'a touchée Nous avons été séparées
J'ai connu d'autres bras Puis tu as guérie
et tu m'as reprise J'ai quitté ces autres bras
Mais tu t'en voulais D'avoir été séparées
Et tu m'as beaucoup trop aimée Au point de m'étouffer
Tu m'as surprotégée Car tu pensais
Que tout était danger Les années ont passé
Tu étais toujours angoissée Et tu voulais
Que je ne fasse que ta volonté Pour ne pas déprimer
Mon papa je l'aimais D'un amour démesuré
Et ça tu ne le supportais Pendant plus d'une année
Mon frère s'est bien joué De ma naïveté
Et on s'est bien caché De te l'avouer
Peut-être avait-il été Lui aussi trop étouffé
Tu n'as pas su me protéger Quand il le fallait
Les années ont passé Tu me demandais
sans cesse de te prouver Que je t'aimais
Mais ça n'était jamais assez Et tu en redemandais
Et j'étouffais Tu ne me considérais
Que comme un objet Pour te consoler
Un jour je me suis marié Et tu as beaucoup pleuré
Car je te quittais Mon mari tu ne pouvais l'aimer
Car il avait son identité Et tu ne pouvais le dresser
Comme tu le voulais Rien ne m'était privé
Même mon intimité Je ne pouvais te la cacher
Car tu insistais Jusqu'à ce que tu savais
Combien de fois j'en ai ragé D'avoir plié à tes souhaits
Une seule personne comptait En perpétuelle priorité
Evidemment faut pas chercher C'est ta personnalité
Au fil des ans ça me pesait Et un jour j'ai décidé
Que s'en était assez. Alors j'ai consulté
Parfois j'en ai bavé Mais je n'ai pas lâché
Car ce que je cherchais C'était mon identité
Celle que tu m'as volée Celle dont tu m'as privée
Tu savais qu'il fallait Pour me garder
M'empêcher de regarder Vers l'immensité
Tu me rabaissais Tu m'as fait douté
Tout était danger Car tu ne voulais
Me laisser m'envoler Plus les années tournaient
Plus tu étais angoissée
De ne pouvoir me garder A tes cotés
Mon corps ne pouvait plus résister L’anorexie l’a donc gagné
Pour me délivrer Il m'a fallu vider
Tout ce que je portais Tout le fardeau de mon passé
Maintes fois j'ai évité De faire face à la réalité
Tu m'as tellement conditionné Que je n'arrivais point à te quitter
Une première fois il m'a fallu tirer Cette porte pour nous séparer
Tu n'as pu t'empêcher de crier Que je te maltraitais
Mon papa je l'adorais Et espérais le retrouver
Je lui ai crié que je l'aimais Au sol tu t'es roulée
En faisant croire que tu mourrais Pour me culpabiliser
Et revenir à tes cotés Enfin j'ai résisté de rouler
Une fois de plus à tes cotés Jalouse comme tu étais
N'acceptant que je puisse aimer D'autres que toi
Tu t'es bien gardé De tirer à tes cotés
Mon père et mes soeurs que j'aimais Quand je t'ai avoué
Ce qui m'a traumatisé Pendant de nombreuses années
Tu as cru me consoler En me disant c'est arrivé
Dans bien d'autres foyers Que toi aussi tu avais été
Par ton frère abusée Et que tu avais surmonté
Je me suis trouvée Une fois de plus rabaissée
Cette fois ci il me fallait Absolument me protéger
Car je ne peux supporter De me laisser couler
Si tu savais aimer Sans me conditionner
Les choses changeraient Mais tu ne veux changer
Car ta priorité C'est bien de te calmer
Et de te rassurer Pour ne point déprimer
En gardant à tes cotés Ta fille trop aimée
Cette fois-ci j’ai fermé La porte pour nous séparer
Car pour toi respect Rime avec « tu te soumets »
Si tu savais qu’aimer C’est Donner Sans jamais Doser
Ni conditionner Enfin tu connaîtrais
Une vie plus ensoleillée Cette porte je ne la rouvrirais
Que lorsque tu m’auras acceptée Avec ma propre IDENTITE
Et me laisser ma LIBERTE D'aimer et de penser
Mais j’ai beaucoup de regrets D’avoir du en arriver
A cette triste réalité Que je ne peux digérer
Mais je ne veux plus couler Je ne veux plus sombrer
Et je voudrais manger A nouveau digérer
Je t’aimais, et vous aimais
Je suis totalement dans l'inverse, bien que je ne doute pas que les jours merveilleux reviendront.
La méchanceté à petit feu d'une collègue de boulot me fait replonger.
Ce comportement s'appelle de la perversité, de l'usure à feu doux, de la jalousie, reporter sa colère sur une autre (qui plus est, n'y est pour rien) plutôt que d'assumer.
Et je suis incapable de répondre avec méchanceté donc faut trouver une solution................ avant que ça me bouffe carément, car là le noeud est tellement gros que je n'arrive plus à bouffer.
Mais je suis persuadée que d'un autre coté cela m'aidera malgré tout.
Merci Vivalavie pour ces textes si vrais.
Si Jésus disait "Aimez vos ennemis", c'est parcequ'il est bien facile d'aimer ceux qui nous aiment que ceux qui nous gonflent, s'il disait "Soyez comme les enfants", c'est pour retrouver cete capacité au merveilleux, à la créativité, au véritable Amour, s'il disait "Aime les autres COMME toi même", c'est parceque cet amour inconditionnel est aussi difficile envers soi même qu'envers les autres.
Peut-être que ceux qui sont capables de cet amour sont ceux qui sont proches de cet inconnu, ceux qui viennent de naitre et ceucx qui vont mourir.
Pas facile tous les jours, mais des épreuves se trouvent sur mon chemin probablement pour me tester et me permettre d'avancer.
Alors hier, j'ai OSE, chose que je n'aurai jamais faite auparavant sans ce sentiment de culpabilité. Je me suis à nouveau retrouvée devant un mur qui faisait la ""Gueule"" (pardonnez moi du mot mais.....)
Comment les gens peuvent-ils être aussi bête.
Faire la tête plutôt que de dire les choses en face. Alors je lui ai dit : "on a encore pas mal de temps à bosser ensemble, alors vaut mieux s'expliquer parce que travailler dans ses conditions, c'est loin d'être le top""".
Tellement franche qu'elle était, elle s'est dans un premier temps débinée, et plongée le nez dans ses papiers. En fait, cette situation ne découlait que de fausses idées de sa part, et elle me rendait responsable d'un travail supplémentaire qui lui avait été demandé. Donc à nouveau, se justifier, toujours se justifier. Et pour ?????????? pour rien, car l'autre reste buté. Je retrouve ma mère. Celle qui sait tout même si elle ne sait pas !!!!!!!!!!
Que de gaminerie !!!!!!!! Mais quand les gens deviendront-ils adultes ?????????
Quel climat de travail !!!!!!!!!! Un échelon plus haut de la hierarchie nous a demandé d'être polyvalente. Comment voulez vous comprendre le travail de l'autre sans poser de questions et vous y intéresser. Donc, me voilà en position de tampon. D'un coté faite, de l'autre je ne vous transmettrais sûrement pas les infos pour réaliser le travail. On ne peut pas dire, elle a expliqué le plus plus plus rapide possible pour ne rien dévoiler.........
Quel monde ! quel esprit buté !!
Mon esprit de travail a toujours été dans le sens d'optimiser, de positiver, de simplifier, partager mes connaissanes sans oublier de récuperer celles des autres, de profiter un maximum des outils tel que l'informatique.
Eh bien, désolée, mais ça ne plait pas à tout le monde !
On m'a dit faite le minimum qu'on vous demande et taisez vous !!!!!!!!!!
Ne venez surtout pas empieter sur mes plates bandes !!!!!!!!
Le travail en équipe est nettement mieux et bénéfique que de rester obstinée dans son coin, persuadée d'être la meilleure, se rendre indispensable et unique............
La journée d'hier s'est continuée du mieux possible. Je reste malgré tout avec le même esprit de partage de mes connaissances, car retrouver des méthodes de travail d'il y a plus de 20 ans !!!!!!!!!! faut pas pousser. Mais bon. Les larmes étaient au bord des yeux mais j'ai réussi à les retenir jusqu'à hier soir. Là ça a été le déluge.
Partir au boulot, en se disant ''bon, j'y vais, je fais mes 7 heures, sans aucune conviction, sans s'investir un minimun, et à la fin du mois je touche la paye"". Ce n'est pas dans mon esprit, mais une claque me suffit, j'en ai connu suffisamment d'autres pour ne plus m'en prendre gratuitement.
Mon esprit était le RESPECT, le PARTAGE.......... mais bon...........
J'ai du mal..............
Merci Jeanne de ce petit rayon de soleil, j'essaierai, je dis bien j'essaierai d'appliquer ce mot "" Et BASTA"". mais dur dur de changer. Tout en sachant que lorsque je l'aurai appliquer pour une chose, il me servira dans une autre et m'ouvrira les portes de la liberté.
La mentalité des gens évoluera-t-elle un jour ????????? se justifier, toujours se justifier, j'ai passé ma vie à me justifier auprès de ma mère, ça suffit !!!!!!!!!!!!!!
Nager, je nage en faisant des mouvements vers l'extérieur pour avancer, et m'ouvrir au monde, quand d'autres nagent vers l'intérieur pour tout amasser et ne rien laisser s'échapper. Pfffffffffffffff quel triste monde !!!!!!!!!!
Bonne journée
c'est avec révolte et que j'ai lu ton poste je trouve si vraie et si decevant de voir que dans notre monde il y as autant de gens qui non pas envie d'avancer
oui par c'est eux qui non pas envie d'avancer
d'ailleurs je trouve ça bien triste pour eux
quel plus grand plaisir que l'évolution le partage la conversation
une personne qui vous tant la main et en retour la main devient une gifle
pffffffffffff que de déni
quand a ce justifier en permanence
c'est dingue tous les gens pour qui tous leur est du
même le faite de devoir ce justifier
c'est comme les gosses
a tien tu as fait une faute explique toi
aller explique ton erreur
pffffffff ça craint
je trouve cet attitude puéril
il ne te mérite pas ces gens les tu vaux bien mieux que ça mieux que de devoir justifier tes fais et geste
tu as le droit de vivre ta vie comme tu l'entend même dans ton travail bien sur tous en respectant les règles de ton boulot
mais pour cela je sais au combien tu es respectueuse donc.........
les gens qui savent tous y en a des tas :^o vous en connaissez des gens qui disent de rien savoir???
pas moi!!!!
elle doivent avoir la science infuse :) que de bêtise oui
je croie malheureusement que si cet personne ne ce remet pas en question je ne vois pas quand est ce qu'elle deviendras adulte
nous somme malheureusement entourer de gens avide de fric de pouvoir de jugement et d'un tas d'autres choses
amasser ne leur serviras a rien
mais cela je ne pense pas qu'ils le comprendront un jour
trop bête et discipliner a ce que la société veux bien leur faire croire
bonne route ma vivalavie tu tien le bon bous
avec toute mon amitié et mon affection tendrement ta ninou