"Les filles du botaniste"

[Polly]

"Dans la Chine des années 80, tous les tabous ne sont pas levés.
Min, une jeune orpheline, part faire ses études chez un botaniste de renom. Homme secret et père autoritaire, son professeur vit sur une île qu'il a transformée en jardin luxuriant. Contrainte de partager cette vie solitaire et effacée, sa fille An accueille avec joie l'arrivée de l'étudiante. Très vite complices, les deux jeunes femmes voient leur amitié évoluer vers une attraction troublante, sensuelle et interdite.
Incapables de se séparer, Min et An imaginent bientôt un arrangement dangereux pour continuer à partager le même toit..."

Réalisateur Dai Sijie (il a écrit Balzac et la petite tailleuse chinoise)

bande annonce

Site officiel

Je suis allée voir ce film hier soir, magnifique... la musiques, les images, les paysages et l'histoire, qui parle d'un sujet encore trop tabou en chine. (pas qu'en chine d'ailleurs)

Bref je vous le conseille!

[Audrey]

Après une longue hésitation, samedi soir, j'ai fini par opter pour Inside man (vraiment pas mal, d'ailleurs !). Alors maintenant que tu nous confirmes que c'est un beau film, je n'hésiterai pas la prochaine fois que j'irai au ciné ;-).

[Polly]

J'suis allé voir Silent hill , heuu  :?  j'en ai fait des cauchemards ça fait pas peur mais les images des fois c'est abusé...

[vera]

"Les filles du botaniste" est une pure beauté, un voyage, une belle histoire d'amour, de l'esthétiqe...
"Silent hill" est aussi nul qu'un mauvais jeu vidéo, le début est mysterieux et bien fait mais ensuite ca part dans tous les sens, scénario très decevant...

http://www.lesfillesdubotaniste.com/



selon Télérama (je lis toujoursleurs critiques APRES sinon je n'irai JAMAIS au cinéma) :) :

Les Filles du botaniste
Amitiés particulières dans la Chine de Mao. Un conte en huis clos, vénéneux et troublant.


Elevée sous serre par son père botaniste, veuf et draconien, An Chen ressent comme une bouffée d’air frais l’arrivée de Min Li, délurée stagiaire aux yeux gris verts. Les deux jeunes filles tombent amoureuses l’une de l’autre, faisant fi de l’interdiction d’homosexualité dans la Chine de Mao. Si les ébats des adolescentes donnent lieu à des séquences plutôt niaiseuses, Dai Sijie (auteur de Chine, ma douleur et Balzac et la petite tailleuse chinoise) tire un magnifique parti de son décor. Lieu macabre et irrespirable, plein de plantes empoisonnées, carnivores et malodorantes, le jardin du botaniste dégage une atmosphère envoûtante qui déteint sur les personnages. Leurs blessures (oignons au pieds, traces de coups) prennent une fascinante allure végétale. A force de vivre dans cette nature maléfique, les trois héros finissent par lui ressembler : à la fois frémissants et statiques, à la merci des autres. Dommage que le scénario ne sache pas toujours cultiver ces particularités.


Marine Landrot