Ma Sœur aînée souffre de crises d'anorexie/boulimie. Elle a su gérer sa maladie durant plusieurs années. Partie dès 18 ans, elle s'est mariée, elle a eu des enfants . Elle est âgée aujourd'hui de 43 ans. Divorcée, vivant du RMI, elle cumule les déceptions sentimentales,ne voit plus ses enfants mais accepte de maintenir un contact avec nous, sa famille.
Bien sûr, dépressive, elle navigue en les traitements, elle s'enfonce de + en + , s'automutile. Depuis quelques temps elle a des pertes de conscience. Nous nous sentons impuissants. Elle refuse l'hospitalisation. Elle est adulte.Menace de couper les ponts si nous l'obligeons. Nous avons même penser à la placer sous tutelle. Dans quelle mesure mes parents ou moi sa sœur pouvons-nous intervenir ?
Merci de votre réponse
Aide pour anorexie boulimie automutilation
Modérateurs : Modérateurs, Membres actifs
Règles du forum
Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
trés grand problème que de doser entre la non assistance à personne en danger et la liberté de chacun à vivre sa vie, et aussi la détruire
si votre soeur n'a pas coupé les ponts avec vous c'est qu'elle tient à ces liens, pourquoi ?
l'aider c'est chercher ce qui autour d'elle dés son jeune age à pu "facilité" sa maladie, c'est la reconnaitre comme une personne qui souffre mais qui est une adulte responsable qui ne peut agir autrement, la déresponsabiliser pourrait avoir l'effet inverse que ce qui est rechercher, vous pourriez, si ce n'est déjà fait , aller vers un groupe de parole où rencontrer d'autres personnes ayant ce type de problème pour essayer de comprendre , essayer de chercher quoi changer dans la famille pour alléger son fardeau, peut être avez vous déjà une idée de ce qui a pu se passer avant son départ de la maison............
il est toujours possible de trouver une solution, déjà lui dire votre amour et combien vous voyez qu'elle souffre et aimeriez l'aider, sans culpabilité pour personne est positif
lui redonner confiance en sa capacité de s'en sortir .....
si votre soeur n'a pas coupé les ponts avec vous c'est qu'elle tient à ces liens, pourquoi ?
l'aider c'est chercher ce qui autour d'elle dés son jeune age à pu "facilité" sa maladie, c'est la reconnaitre comme une personne qui souffre mais qui est une adulte responsable qui ne peut agir autrement, la déresponsabiliser pourrait avoir l'effet inverse que ce qui est rechercher, vous pourriez, si ce n'est déjà fait , aller vers un groupe de parole où rencontrer d'autres personnes ayant ce type de problème pour essayer de comprendre , essayer de chercher quoi changer dans la famille pour alléger son fardeau, peut être avez vous déjà une idée de ce qui a pu se passer avant son départ de la maison............
il est toujours possible de trouver une solution, déjà lui dire votre amour et combien vous voyez qu'elle souffre et aimeriez l'aider, sans culpabilité pour personne est positif
lui redonner confiance en sa capacité de s'en sortir .....
Merci de votre réponse,
En effet, nous avons tenté plusieurs approches afin de l'aider au mieux, l'écoute, la moralisation, la patience, la présence ... . Quels que soient les TCA les liens familiaux sont très importants, nous nous efforçons quoi qu'il en coûte de les maintenir tout en respectant au mieux son indépendance. Mais à ce jour pouvons-nous l'hospitaliser contre son avis ? Est-il plus judicieux de prendre rendez-vous chez son médecin traitant et de discuter du sujet ?
En effet, nous avons tenté plusieurs approches afin de l'aider au mieux, l'écoute, la moralisation, la patience, la présence ... . Quels que soient les TCA les liens familiaux sont très importants, nous nous efforçons quoi qu'il en coûte de les maintenir tout en respectant au mieux son indépendance. Mais à ce jour pouvons-nous l'hospitaliser contre son avis ? Est-il plus judicieux de prendre rendez-vous chez son médecin traitant et de discuter du sujet ?
hospitaliser quelqu'un contre son avis pose deux types de questions
-celle du respect de la personne, elle est adulte et quelque part libre de disposer d'elle même, problème: est-elle vraiment libre ou esclave d'un comportement
-celle de l'efficacité d'une hospitalisation et surtout d'une prise en charge psychologique si la personne concernée n'est pas demandeuse, voir dans le refus
les réponses sont déjà l'état de la personne, car il y a aussi la non assistance à personne en danger, et pour en décider il faut l'avis de personnes compétentes, le généraliste mais malheureusement trop souvent ils ne sont pas trop au courant de ce qui se passe dans ce type de pathologies, voir tous les antidépresseurs et autres médoc distribués sans réel suivi
votre soeur prend des traitements ,qui les lui délivre, peut-être n'a t-elle plus la force de tenter de s'en sortir, il lui manque l'énergie la confiance, l'espoir
c'est ce que vous pouvez essayer de lui apporter:l'idée qu'il y a toujours un espoir, toujours une possibilité de s'en sortir
lui montrer qu'elle pourra s'en sortir mais que là elle à besoin d'aide et qu'elle se le doit et peut-être aussi à ses enfants, ils peuvent être pour le départ un argument, sachant qu'elle ne peut se soigner que pour elle même, il n'y a que ça qui fonctionne:apprendre à s'aimer et se respecter
qu'un lien de confiance puisse se tisser entre vous, que vous ayez confiance en sa capacité de se tirer un jour de là, parfois l'accumulation d'échecs est due au comportement de la personne à qui cela arrive, avez vous une idée de ce qui au départ à tant fait souffrir votre soeur?
automutilation, privation, c'est une façon de crier sa souffrance, de ce punir, pourquoi elle?
cela est vraiment trés délicat, essayez de rejoindre un groupe où rencontrer des personnes en souffrance, cela vous aidera peut-être à mieux comprendre votre soeur ............
-celle du respect de la personne, elle est adulte et quelque part libre de disposer d'elle même, problème: est-elle vraiment libre ou esclave d'un comportement
-celle de l'efficacité d'une hospitalisation et surtout d'une prise en charge psychologique si la personne concernée n'est pas demandeuse, voir dans le refus
les réponses sont déjà l'état de la personne, car il y a aussi la non assistance à personne en danger, et pour en décider il faut l'avis de personnes compétentes, le généraliste mais malheureusement trop souvent ils ne sont pas trop au courant de ce qui se passe dans ce type de pathologies, voir tous les antidépresseurs et autres médoc distribués sans réel suivi
votre soeur prend des traitements ,qui les lui délivre, peut-être n'a t-elle plus la force de tenter de s'en sortir, il lui manque l'énergie la confiance, l'espoir
c'est ce que vous pouvez essayer de lui apporter:l'idée qu'il y a toujours un espoir, toujours une possibilité de s'en sortir
lui montrer qu'elle pourra s'en sortir mais que là elle à besoin d'aide et qu'elle se le doit et peut-être aussi à ses enfants, ils peuvent être pour le départ un argument, sachant qu'elle ne peut se soigner que pour elle même, il n'y a que ça qui fonctionne:apprendre à s'aimer et se respecter
qu'un lien de confiance puisse se tisser entre vous, que vous ayez confiance en sa capacité de se tirer un jour de là, parfois l'accumulation d'échecs est due au comportement de la personne à qui cela arrive, avez vous une idée de ce qui au départ à tant fait souffrir votre soeur?
automutilation, privation, c'est une façon de crier sa souffrance, de ce punir, pourquoi elle?
cela est vraiment trés délicat, essayez de rejoindre un groupe où rencontrer des personnes en souffrance, cela vous aidera peut-être à mieux comprendre votre soeur ............