Bonjour,
Je reviens sur ce forum car ma vie alimentaire est un grand bazar. Il y a trois ans et demi, je suis tombée dans l'anorexie : régime hyper strict, moins 11 kilos en quelques mois, isolement par rapport aux parents/amis/petit-ami (je vivais en plus à l'étranger pour mes études). En revenant en France, j'ai enfin compris que ça n'était pas normal : j'avais en plus du mal à tenir mon régime draconien (300kcal par jour) et j'avais des pulsions boulimiques > je mangeais un paquet de gateaux au petit dej et culpabilisait tellement la journée que j'enchainais 6h de sport, sans plus rien manger après. J'ai donc décidé, un jour, épuisée, d'appeler ma mère au secours, qui m'a immédiatement encouragée à voir quelqu'un. C'était il y a un an et demi. Je vois toujours ce psy. Je pense que je vais mieux psychologiquement mais dans la pratique, ma vie alimentaire est toujours un grand bazar.
Après le régime strict, le régime junk food (tout ce dont je m'étais privée). Puis un régime junk sans le sport, et un retour au mets équilibrés, mais avec toujours des pulsions sur le chocolat (dans une quantité que là, je ne contrôle plus : le paquet y passe forcément. Je voudrais ne plus en acheter mais c'est plus fort). Et en attendant, j'ai l'impression de grossir (et je pense que c'est vrai: même si je ne me pèse plus, je sens que je suis plus serrée dans mon 36).
Est-ce que d'autres personnes sont/ont connu le même scénario ? Parce que le plus incompréhensible c'est que vraiment je me sens plus forte. Après mes un an et demi de séances avec mon psy, j'ai compris ce qui n'allait pas, j'ai pris du recul. Mais le "pratique" ne suit pas. Je n'ai vraiment qu'une envie = trouver la force de manger normalement. Des choses bonnes, des choses saines. Du riz, des pâtes, des crevettes, du saumon, des légumes, des fruits, etc. J'en ai l'envie plus que tout, mais pourquoi est-ce que je n'arrive pas à m'y mettre ? C 'est comme si inconsciemment je calquais ce rééquilibrage aux privations d'avant et que je fuyais vers le paquet de gateaux pour éviter ça. Alors que je veux reprendre une vie normale, ne pas faire de la nourriture ma priorité. Manger à ma faim et ne pas compter les calories. Reprendre une activité physique normale, 1h-2h par semaine. Je précise que je vis toute seule, avec des horaires d'étudiante: pas forcément réguliers, pas forcément le courage de cuisiner 'rien que pour soi". C'est difficile aussi mais je ne peux pas changer ces conditions !
J'en parle à mon psy mais il ne fait rien concrètement. Je ne sais pas quoi faire, je perds confiance en ma capacité de résister aux aliments ! Mais enfin je suis une personne, je suis forcément plus forte que ces fichus aliments, non ?! Et cette perte de confiance en mes capacités m'entraine dans un cercle vicieux: je craque, je me sens bouffie, alors je recraque, je me sens encore plus bouffie, et ainsi de suite.
Avez-vous des astuces, si vous êtes déjà passé(e)s par une telle phase ?
Je vous remercie,
À bientôt,
Estelle
Rééquilibrer son alimentation
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Re: Rééquilibrer son alimentation
bonjour, j'ai lu ton message
je suis au lycée en première, bonne élève et pour les autres je n'ai pas de problèmes et tout va bien.Mais depuis novembre 2012 j'ai un gros problème de nourriture, j'ai progressivement commencé à me faire vomir de plus en plus souvent, aujourd'hui c'est tous les jours et c'est une lutte permanente qui me pourrit la vie. Evidement ça a entrainé chez moi une modification du comportement, je me sens exécrable avec les autres et renfermée sur moi-même pour me protéger de la réaction des autres s'il découvrait que je m'empifre pendant des heures en cachette. J'ai bien pris un peu de poids et ça me fait vraiment souffir parce que je n'ai aucune solution à par des idées noires --"
je me demande si on peut s'en sortir un jour. je sais que c'est apparu suite à "un choc psychologique'' mais mainteant je pensais avoir oublier ça, pourtant mes pulsions et mon obsession prouvent le contraire.
je voudrais avoir tes conseils pour retrouver la ligne, une alimentation normale et une vie qui ne soit pas ponctuée de séances de boulimies terribles où j'ai juste envi de m'allonger par terre et de quitter la réalité pour retrouver la paix en moi-même.
je suis perdue et le pire dans tout ça c'est qu'un jour mes parents vont bien finir par tout savoir et je redoute ce moment au point où j'en viens à être angoissée 24/24h
je suis au lycée en première, bonne élève et pour les autres je n'ai pas de problèmes et tout va bien.Mais depuis novembre 2012 j'ai un gros problème de nourriture, j'ai progressivement commencé à me faire vomir de plus en plus souvent, aujourd'hui c'est tous les jours et c'est une lutte permanente qui me pourrit la vie. Evidement ça a entrainé chez moi une modification du comportement, je me sens exécrable avec les autres et renfermée sur moi-même pour me protéger de la réaction des autres s'il découvrait que je m'empifre pendant des heures en cachette. J'ai bien pris un peu de poids et ça me fait vraiment souffir parce que je n'ai aucune solution à par des idées noires --"
je me demande si on peut s'en sortir un jour. je sais que c'est apparu suite à "un choc psychologique'' mais mainteant je pensais avoir oublier ça, pourtant mes pulsions et mon obsession prouvent le contraire.
je voudrais avoir tes conseils pour retrouver la ligne, une alimentation normale et une vie qui ne soit pas ponctuée de séances de boulimies terribles où j'ai juste envi de m'allonger par terre et de quitter la réalité pour retrouver la paix en moi-même.
je suis perdue et le pire dans tout ça c'est qu'un jour mes parents vont bien finir par tout savoir et je redoute ce moment au point où j'en viens à être angoissée 24/24h
Re: Rééquilibrer son alimentation
Bonjour !
Je n'ai pas de solution miracle, hélas, ça serait si simple ... Le seul VRAI conseil que je peux te donner, c'est d'en parler. L'anorexie, c'est une maladie et il est impossible de s'en sortir seule - en parcourant le forum, tu verras que la plupart des personnes ici sont suivies ou hospitalisées, ou encore que leurs parents sont au courant.
J'ai longtemps pensé que je n'avais aucun problème: je ne mangeais pas beaucoup, mais je ne vomissais pas. J'alignais 6h de sport par jour, mais je me disais que "je n'avais rien de mieux à faire. Le sport c'est bon pour la santé, non?". Je me voilais complètement la face. Ma mère me répétait et me répétait qu'il y avait quelque chose qui clochait mais je ne voyais rien. Je ne voyais même pas que je maigrissais, je ne voyais pas que j'avais des cure-dents à la place des jambes (et je ne le vois que maintenant, 1 an et demi de thérapie après). Puis finalement, un jour j'ai vraiment eu l'impression que tout partait en live : ma vie sentimentale, ma vie sociale (je m'enfermais, je ne sortais pas parce que apéro = alcool + nourriture donc explosion du nombre de calories), je n'allais plus en cours (pourtant j'étais en 3e année à Sciences Po à l'époque, mes parents payaient pour ma scolarité, et je n'aurais pas voulu rater ma formation, normal). Bref j'ai appelé ma mère complètement désespérée parce que je ne savais plus vers qui me tourner, tellement je m'étais enfermée. Il ne me restait plus qu'une vraie amie, qui m'aide d'ailleurs toujours autant et sans qui je ne serais sûrement pas où j'en suis aujourd'hui. L'entourage, c'est PRIMORDIAL contre cette maladie. Après ma mère, mon amie, ça a été le psychiatre : pas d'hospitalisation, pas de méthodes barbares, pas de contrainte. Mais des séances toute les deux semaines, une recherche sur soi, pour comprendre comment j'en étais arrivée là.
Aujourd'hui je me sens mieux : mais c'est parce que je suis sortie de mon mutisme. Quand tu sors de cette bulle que tu te crées, tu vois que la vie t'offre tellement de choses : tu dis être bonne élève, ne gâche pas tes perspectives d'avenir. L'école, ta future carrière, c'est mieux que quelques kilos en moins. Pareil pour la vie sociale : j'ai pas la ligne comme avant, je ne suis pas parfaite, mais qu'est-ce que c'est épanouissant de préparer un apéro à base de petits fours et de bons vins blanc à partager entre copines, avec potins et musique à fond pour danser, puis sortir, rencontrer du monde. C'est devenu ma manière d'oublier. Mieux que passer la soirée avec son ventre plein/vide devant la TV ou encore pire dans son lit dans le noir parce qu'on n'a plus de forces. J'essaie juste de te donner des exemples pour te dire que l'anorexie se dépasse. C'est long, c'est épuisant: mais ça vaut le coup !
Tu as déjà conscience de ton problème. Je pense que la prochaine étape, c'est de faire confiance à tes parents : ils t'aideront, ils seront le premier soutien, les seuls à ne jamais abandonner (car qui sait combien les amis peuvent se détourner rapidement devant la difficulté de la tâche - mais peut-on leur en vouloir, ils/elles doivent bien avoir mille autres soucis à gérer) ! Parles-en, consulte même ! Tu ne t'en sortiras que mieux ! Il faut prendre les choses rapidement: tu m'as dit novembre 2012, un an, c'est rattrapable je t'assure : et le plus tôt, c'est le mieux. Le risque, c'est de se dire: "un an, c'est bon, je ne suis pas au niveau de cette fille qui fait x kilos. Je peux encore m'en sortir seule, je ne suis pas "désespérée". Une fois que les mécanismes sont en place, il faut quelqu'un d'un minimum sensé pour remettre les idées en place : famille, médecins, amis ! Et ton tour viendra, tu recommenceras à te voir normalement, à vivre normalement ! Mais chaque parcours est unique, je n'ai pas d'astuces/solutions miracles. À part de ne pas s'enfermer et d'en parler, de dé-diaboliser ce mal. C'est une maladie, ce n'est pas ta faute, ce n'est pas toi qui l'a voulu. Tes parents ne t'en voudront pas ! Courage !
Et si tu as besoin, écris-moi !
Bises, Estelle
Je n'ai pas de solution miracle, hélas, ça serait si simple ... Le seul VRAI conseil que je peux te donner, c'est d'en parler. L'anorexie, c'est une maladie et il est impossible de s'en sortir seule - en parcourant le forum, tu verras que la plupart des personnes ici sont suivies ou hospitalisées, ou encore que leurs parents sont au courant.
J'ai longtemps pensé que je n'avais aucun problème: je ne mangeais pas beaucoup, mais je ne vomissais pas. J'alignais 6h de sport par jour, mais je me disais que "je n'avais rien de mieux à faire. Le sport c'est bon pour la santé, non?". Je me voilais complètement la face. Ma mère me répétait et me répétait qu'il y avait quelque chose qui clochait mais je ne voyais rien. Je ne voyais même pas que je maigrissais, je ne voyais pas que j'avais des cure-dents à la place des jambes (et je ne le vois que maintenant, 1 an et demi de thérapie après). Puis finalement, un jour j'ai vraiment eu l'impression que tout partait en live : ma vie sentimentale, ma vie sociale (je m'enfermais, je ne sortais pas parce que apéro = alcool + nourriture donc explosion du nombre de calories), je n'allais plus en cours (pourtant j'étais en 3e année à Sciences Po à l'époque, mes parents payaient pour ma scolarité, et je n'aurais pas voulu rater ma formation, normal). Bref j'ai appelé ma mère complètement désespérée parce que je ne savais plus vers qui me tourner, tellement je m'étais enfermée. Il ne me restait plus qu'une vraie amie, qui m'aide d'ailleurs toujours autant et sans qui je ne serais sûrement pas où j'en suis aujourd'hui. L'entourage, c'est PRIMORDIAL contre cette maladie. Après ma mère, mon amie, ça a été le psychiatre : pas d'hospitalisation, pas de méthodes barbares, pas de contrainte. Mais des séances toute les deux semaines, une recherche sur soi, pour comprendre comment j'en étais arrivée là.
Aujourd'hui je me sens mieux : mais c'est parce que je suis sortie de mon mutisme. Quand tu sors de cette bulle que tu te crées, tu vois que la vie t'offre tellement de choses : tu dis être bonne élève, ne gâche pas tes perspectives d'avenir. L'école, ta future carrière, c'est mieux que quelques kilos en moins. Pareil pour la vie sociale : j'ai pas la ligne comme avant, je ne suis pas parfaite, mais qu'est-ce que c'est épanouissant de préparer un apéro à base de petits fours et de bons vins blanc à partager entre copines, avec potins et musique à fond pour danser, puis sortir, rencontrer du monde. C'est devenu ma manière d'oublier. Mieux que passer la soirée avec son ventre plein/vide devant la TV ou encore pire dans son lit dans le noir parce qu'on n'a plus de forces. J'essaie juste de te donner des exemples pour te dire que l'anorexie se dépasse. C'est long, c'est épuisant: mais ça vaut le coup !
Tu as déjà conscience de ton problème. Je pense que la prochaine étape, c'est de faire confiance à tes parents : ils t'aideront, ils seront le premier soutien, les seuls à ne jamais abandonner (car qui sait combien les amis peuvent se détourner rapidement devant la difficulté de la tâche - mais peut-on leur en vouloir, ils/elles doivent bien avoir mille autres soucis à gérer) ! Parles-en, consulte même ! Tu ne t'en sortiras que mieux ! Il faut prendre les choses rapidement: tu m'as dit novembre 2012, un an, c'est rattrapable je t'assure : et le plus tôt, c'est le mieux. Le risque, c'est de se dire: "un an, c'est bon, je ne suis pas au niveau de cette fille qui fait x kilos. Je peux encore m'en sortir seule, je ne suis pas "désespérée". Une fois que les mécanismes sont en place, il faut quelqu'un d'un minimum sensé pour remettre les idées en place : famille, médecins, amis ! Et ton tour viendra, tu recommenceras à te voir normalement, à vivre normalement ! Mais chaque parcours est unique, je n'ai pas d'astuces/solutions miracles. À part de ne pas s'enfermer et d'en parler, de dé-diaboliser ce mal. C'est une maladie, ce n'est pas ta faute, ce n'est pas toi qui l'a voulu. Tes parents ne t'en voudront pas ! Courage !
Et si tu as besoin, écris-moi !
Bises, Estelle
Re: Rééquilibrer son alimentation
Merci Estelle, même si ce message ne m'était pas directement destiné il m'a beaucoup aidé et ce genre de témoignages sincères de personnes qui s'en sont sortis sont un véritable moteur pour sortir de tout ça. Je me souviens tellement, en te lisant, le BONHEUR que je prenais à préparer des repas/apéros avec mes amis alors que maintenant je les déteste quand ils en prévoient un, essaye de les dissuader, et trouve finalement une excuse au dernier moment pour ne pas y aller et rester dans mon lit, seule, chez moi, pour faire une crise de frustration à vite aller vomir, dans la solitude et la honte, en sachant qu'ils sont ensembles et renonceront bientôt à m'inviter alors que je ne viens jamais.
Je suis heureuse pour toi et souhaite m'en sortir aussi un jour. Profite de la vie !
Je suis heureuse pour toi et souhaite m'en sortir aussi un jour. Profite de la vie !
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- Petit enfinien
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- Enregistré le : 25 juil. 2012, 09:53
Re: Rééquilibrer son alimentation
Je suis d'accord avec Estelle également. Pour moi la maldie c'est du passé du coup maintenant j'essaye d'aider les personnes qui sont dans la même galère que moi . en tout cas on peut s'en sortir avec une vie normale, faire des sorties avec ces amis et faire des études qui nous plaisent. Je ne dis pas que cela a été simple tous les jours le faite d'avoir fait 2 ans au lieu mais je m'en sors je suis en masters 1 cette année.
Courage il faut que vous y croyez.
Courage il faut que vous y croyez.
Re: Rééquilibrer son alimentation
Bonjour :) et merci !!
je suis contente de pouvoir en parler parceque c'est terrible de devoir garder quelque chose de si étrange pour soi même, j'entend des gens qui font des blagues sur la nourriture à mon sujet ou non, qui me repprochent d'avoir souvent des attitudes bizarres face à un repas : ils ne s'imaginent pas combien c'est blessant pour une personne qui vomit depuis 1 an et demi... Je sais que ce n'est pas contre moi forcément, donc je ne relève pas et je garde pour moi.
J'ai du mal à savoir pourquoi c'est arrivé puisque j'ai tout pour être heureuse (normalement !) et je ne pense pas être atteinte ''d'anorexie'' en fait puisque je prend tout de même du poids. Ce que je constate en voyant les témoignages c'est que dans un sens ou dans l'autre le problème est le même et que la nourriture n'est que le reflet d'un autre problème plus profond...J'ai vraiment du mal à voir ou ça cloche !! Je suis par nature gourmande gourmet, mais j'en ai fait un refuge pour compenser autre chose.
Je suis capable de bien m'alimenter pendant au maximum 4 jours et puis je craque... Je ne sais pas comment aborder le sujet. j'ai l'impression qu'au fond d'eux mes parents ont pu s'en rendre compte ( trouble,obsessions de manger, excès puis restriction toujours d'un l'extrème à l'autre, des fois je vais courrir pendant 1h et demi, et le pire de tout c'est que les passages au toilettes pour se débarrasser de ce qu'on a englouti laissent des traces et ils m'ont déjà posé la question !!! J'ai bien sur dit non et je crois qu'ils m'ont cru...)
Je n'arrive pas à me lancer, ça va leur faire du mal et ma mère s'inquiete déja beaucoup pour moi car elle voit que je ne suis pas très heureuse depuis un certain temps, que j'ai d'autres problèmes de santé (arrêt des regles...) liés évidement à tout ça : je le sais. Ca va tout boulverser, je vais passer mon bac Français-histoire, dans 1 mois qui plus est...
je suis contente de pouvoir en parler parceque c'est terrible de devoir garder quelque chose de si étrange pour soi même, j'entend des gens qui font des blagues sur la nourriture à mon sujet ou non, qui me repprochent d'avoir souvent des attitudes bizarres face à un repas : ils ne s'imaginent pas combien c'est blessant pour une personne qui vomit depuis 1 an et demi... Je sais que ce n'est pas contre moi forcément, donc je ne relève pas et je garde pour moi.
J'ai du mal à savoir pourquoi c'est arrivé puisque j'ai tout pour être heureuse (normalement !) et je ne pense pas être atteinte ''d'anorexie'' en fait puisque je prend tout de même du poids. Ce que je constate en voyant les témoignages c'est que dans un sens ou dans l'autre le problème est le même et que la nourriture n'est que le reflet d'un autre problème plus profond...J'ai vraiment du mal à voir ou ça cloche !! Je suis par nature gourmande gourmet, mais j'en ai fait un refuge pour compenser autre chose.
Je suis capable de bien m'alimenter pendant au maximum 4 jours et puis je craque... Je ne sais pas comment aborder le sujet. j'ai l'impression qu'au fond d'eux mes parents ont pu s'en rendre compte ( trouble,obsessions de manger, excès puis restriction toujours d'un l'extrème à l'autre, des fois je vais courrir pendant 1h et demi, et le pire de tout c'est que les passages au toilettes pour se débarrasser de ce qu'on a englouti laissent des traces et ils m'ont déjà posé la question !!! J'ai bien sur dit non et je crois qu'ils m'ont cru...)
Je n'arrive pas à me lancer, ça va leur faire du mal et ma mère s'inquiete déja beaucoup pour moi car elle voit que je ne suis pas très heureuse depuis un certain temps, que j'ai d'autres problèmes de santé (arrêt des regles...) liés évidement à tout ça : je le sais. Ca va tout boulverser, je vais passer mon bac Français-histoire, dans 1 mois qui plus est...