Bonjour,
Depuis mon adolescance je souffre d une boulimie hyperphagique.Il y a bien des fois où les crises se sont arreté mais elles ont repris de vives allures. A ce jour c est pire. Je me leve la nuit pour devorer le frigo. Une fois terminé, mes angoises disparaissent mais cela recommance le lendemain. Je n ai trouvé aucune solution pour m en sortir, ma vie est devenu un calvaire a cause de la nourriture. Voilà un peu ce que je vis.
foutu maladie
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Lise29lisou
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Re: foutu maladie
Bonjour. Moi aussi je souffre d'hyperphagie depuis des années. J'ai 59 ans bientôt et bien entendu je suis obèse.... kg pour 1.64. J'ai atteint ...kg il y a quelques années. J'ai à peu près tout essayé. Et tous ces foutus régimes qui ne font que m'enfoncer un peu plus. L'hypnose ne fonctionne pas sur moi.
La méditation me fait du bien mais ne suffit pas. Et il faut que je sois tranquille toute seule.
J'ai eu une vie compliquée mais pas pire que les autres, tout le monde à sa croix à porter je pense. J'ai compensé comme j'ai pu et me suis créé une carapace pour tenir le coup. Enfant mes parents ne s'entendaient pas car obligés de se marier par convenance du qu'en dira t on. Ma mère était bipolaire modérée et mon père est devenu alcoolique mais pas méchant pour deux sous, il en est mort il y a 20 ans. On vivait chez ma grand mère. Et la solution aux problèmes c'était le sucre et la nourriture. Plus comme tout le monde alors les "finis ton assiette, mange ta soupe...." j'ai beaucoup trainé seule dans les rues,heureusement que nous habitions un petit village. Je me suis beaucoup réfugiée dans la lecture aussi.
Puis à 8 ans j'ai été abusée par mon grand père et n'ai jamais rien dit. Une seule journée mais horrible et qui a laissé des traces. Encore aujourd'hui je n'ai pas de libido ou presque.
A l'école comme j'étais en avance sur mon age car je savais lire à 5 ans, on m'a fait sauter une classe or cela m'a desservi car j'ai été harcelée et prise en grippe par les enseignants. On m'a moqué, mis le bonnet d'âne dans la cour. Au collège harcèlement encore. On m'a même craché dessus et personne n'a réagi. Ouf il n'y avait pas les réseaux sociaux à l'époque. J'étais intelligente mais beaucoup moins mure que mes camarades de classe et très timide.
De tout cela ma famille n'a rien su. Inutile je n'aurais pas eu d'aide.
A 18 ans je me suis mariée pour partir de chez moi. Mon mari est sympa heureusement mais il est toujours malade. Il a une maldie de Chron et le stress agrave son état. Donc je ne peux pas partager mes soucis avec lui. Sinon ça m'en rajoute encore une couche.
J'ai encore subi les méchancetés de mon beau-père et les remarques désobligeantes sans broncher ou presque.
Je n'ai preque jamais travaillé à l'extérieur, mon mari était artisan et je gérais l'entreprise (et les soucis).
Mes enfants sont gentils aussi mais ma fille est fragile elle a fait une dépression à 15 ans (au moment des attentas aux EU) et une phobie scolaire qui a duré des années et à 37 ans elle a replongé, je pense qu'elle n'en n'avait pas fini, elle est suivie mais je m'inquiète forcément. Mon fils vit au Canada.
J'ai eu une soeur et un frère, d'ailleurs mon frère a également subi mon grand père aussi je l'ai appris dernièrement et il a fait une transition pour devenir une femme. Elle a l'air d'aller mieux mais est également bipolaire.
Il y a deux ans et demi après le décès de ma mère qui a eu Alzheimer et dont je me suis occupée. J'ai vu une psychologue et elle m'a bien aidé et on a fait des TCC qui ont bien fonctionné j'ai perdu 30 kg vu que je n'avais plus de crises. Et voilà que j'ai du me faire enlever la vésicule pleine de calculs biliaires conséquence de cette perte de poids trop rapide. Depuis je suis encore plus perdue. Et depuis Noel j'ai repris ...kg.
Mon corps est complètement déformé avec ces régimes à répétitions et j'ai honte de moi. Je pensais vraiment m'en être sortie. Et non.
Je me fais penser à un alcoolique qui sait qu'il va en mourir mais ne peux rien y faire. Et le moindre écart alimentaire vous fait replonger dans l'excès.
Je n'ai personne à qui parler de ça. Les personnes qui ne l'ont pas vécu ne peuvent pas comprendre et croient qu'il s'agit d'un manque de volonté.
Je viens de trouver un psy et je vais téléphoner pour prendre rv. Mais je vais y aller en cachette de mon mari encore en disant que je vais voir une nutritionniste. Mais le principal est de ne pas bousiller ma santé qui est par ailleurs excellente. Quel dommage de tout fiche en l'air quand on a cette chance. J'aimerais tellement avoir une vie ordinaire.
Les différents médecins traitants que j'ai eu n'ont rien compris non plus. Pas formés à ce genre de pathologie. Je suis allée voir un spécialiste à l'hôpital une fois qui a été odieux. M' a proposé la chirurgie bariatrique ou une hospitalisation dans un centre d'amaigrissement et s'est moqué de moi quand j'ai refusé. Il a même fait un courrier infect à mon médecin pour dire que je refusais de me soigner. Et celle-ci n'a pas été plus intelligente.
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.
La méditation me fait du bien mais ne suffit pas. Et il faut que je sois tranquille toute seule.
J'ai eu une vie compliquée mais pas pire que les autres, tout le monde à sa croix à porter je pense. J'ai compensé comme j'ai pu et me suis créé une carapace pour tenir le coup. Enfant mes parents ne s'entendaient pas car obligés de se marier par convenance du qu'en dira t on. Ma mère était bipolaire modérée et mon père est devenu alcoolique mais pas méchant pour deux sous, il en est mort il y a 20 ans. On vivait chez ma grand mère. Et la solution aux problèmes c'était le sucre et la nourriture. Plus comme tout le monde alors les "finis ton assiette, mange ta soupe...." j'ai beaucoup trainé seule dans les rues,heureusement que nous habitions un petit village. Je me suis beaucoup réfugiée dans la lecture aussi.
Puis à 8 ans j'ai été abusée par mon grand père et n'ai jamais rien dit. Une seule journée mais horrible et qui a laissé des traces. Encore aujourd'hui je n'ai pas de libido ou presque.
A l'école comme j'étais en avance sur mon age car je savais lire à 5 ans, on m'a fait sauter une classe or cela m'a desservi car j'ai été harcelée et prise en grippe par les enseignants. On m'a moqué, mis le bonnet d'âne dans la cour. Au collège harcèlement encore. On m'a même craché dessus et personne n'a réagi. Ouf il n'y avait pas les réseaux sociaux à l'époque. J'étais intelligente mais beaucoup moins mure que mes camarades de classe et très timide.
De tout cela ma famille n'a rien su. Inutile je n'aurais pas eu d'aide.
A 18 ans je me suis mariée pour partir de chez moi. Mon mari est sympa heureusement mais il est toujours malade. Il a une maldie de Chron et le stress agrave son état. Donc je ne peux pas partager mes soucis avec lui. Sinon ça m'en rajoute encore une couche.
J'ai encore subi les méchancetés de mon beau-père et les remarques désobligeantes sans broncher ou presque.
Je n'ai preque jamais travaillé à l'extérieur, mon mari était artisan et je gérais l'entreprise (et les soucis).
Mes enfants sont gentils aussi mais ma fille est fragile elle a fait une dépression à 15 ans (au moment des attentas aux EU) et une phobie scolaire qui a duré des années et à 37 ans elle a replongé, je pense qu'elle n'en n'avait pas fini, elle est suivie mais je m'inquiète forcément. Mon fils vit au Canada.
J'ai eu une soeur et un frère, d'ailleurs mon frère a également subi mon grand père aussi je l'ai appris dernièrement et il a fait une transition pour devenir une femme. Elle a l'air d'aller mieux mais est également bipolaire.
Il y a deux ans et demi après le décès de ma mère qui a eu Alzheimer et dont je me suis occupée. J'ai vu une psychologue et elle m'a bien aidé et on a fait des TCC qui ont bien fonctionné j'ai perdu 30 kg vu que je n'avais plus de crises. Et voilà que j'ai du me faire enlever la vésicule pleine de calculs biliaires conséquence de cette perte de poids trop rapide. Depuis je suis encore plus perdue. Et depuis Noel j'ai repris ...kg.
Mon corps est complètement déformé avec ces régimes à répétitions et j'ai honte de moi. Je pensais vraiment m'en être sortie. Et non.
Je me fais penser à un alcoolique qui sait qu'il va en mourir mais ne peux rien y faire. Et le moindre écart alimentaire vous fait replonger dans l'excès.
Je n'ai personne à qui parler de ça. Les personnes qui ne l'ont pas vécu ne peuvent pas comprendre et croient qu'il s'agit d'un manque de volonté.
Je viens de trouver un psy et je vais téléphoner pour prendre rv. Mais je vais y aller en cachette de mon mari encore en disant que je vais voir une nutritionniste. Mais le principal est de ne pas bousiller ma santé qui est par ailleurs excellente. Quel dommage de tout fiche en l'air quand on a cette chance. J'aimerais tellement avoir une vie ordinaire.
Les différents médecins traitants que j'ai eu n'ont rien compris non plus. Pas formés à ce genre de pathologie. Je suis allée voir un spécialiste à l'hôpital une fois qui a été odieux. M' a proposé la chirurgie bariatrique ou une hospitalisation dans un centre d'amaigrissement et s'est moqué de moi quand j'ai refusé. Il a même fait un courrier infect à mon médecin pour dire que je refusais de me soigner. Et celle-ci n'a pas été plus intelligente.
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.