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Faire quelque chose

La seule volonté ne vient pas à bout de l’anorexie, de la boulimie, de l’hyperphagie. Les manifestations vont plutôt en s’aggravant dans le temps : dénutrition accrue, plus de crises de boulimie, plus de nourriture ingérée. Il est donc essentiel de faire quelque chose.

S’adresser à quelqu’un

Il existe un lien subtil entre la parole et la nourriture. La première chose à faire consiste à s’adresser à quelqu’un qui est extérieur à la famille, au groupe d’amis pour parler de ses difficultés. S’adresser à qui ? A quelqu’un dont vous pensez qu’il saura vous écouter :

  • A un psychologue ou à un psychiatre dont le nom vous a été recommandé, si vous êtes prêt à parler de vos difficultés à celui-ci.
  • A un médecin en qui vous avez confiance
  • A une association qui, comme Enfine, accueille les personnes ayant des Troubles du Comportement Alimentaire si vous ne savez pas (ou plus) quoi faire, comment vous y prendre.

Pourquoi l’hospitalisation est-elle parfois indispensable ? Pourquoi les psychothérapeutes en font-ils parfois un préalable ?


La condition préliminaire à un traitement par la parole avec une personne anorexique/boulimique est la vérification de son état physiologique. Si les valeurs physiologiques et premièrement l’indice de masse corporelle (IMC) sont en dessous du seuil pour lequel la survie est à risque, il est même contreproductif de commencer un travail psychothérapeutique. L’indication qui s’impose est l’hospitalisation. Il peut être nécessaire d’hospitaliser en service psychiatrique lorsque le refus de la part de la patiente met sa vie en péril.


L’hospitalisation est une priorité médicale mais aussi une nécessité du point de vue de la psychothérapie. Il est essentiel que le clinicien menant la psychothérapie introduise une limite au développement dévastateur illimité du symptôme, et soutienne l’hospitalisation. C’est pourquoi, dans certains cas, le psychothérapeute va demander, ou exiger une hospitalisation.

Existe-t-il un traitement modèle?

Anorexie, boulimie, hyperphagie ne constituent pas des diagnostics à part entière. Il existe toutes sortes de personnes pouvant souffrir de ces troubles du comportement alimentaire. Il existe également des moments différents dans les troubles (début des troubles et période de déni, début de la décision de soin, trouble installé de façon chronique, etc.).



Il n’existe donc pas une méthodologie unique de traitement. Pour telle sorte de personne, une thérapie par la parole permettra de sortir complètement des troubles du comportement alimentaire. Pour telle autre, il sera nécessaire de mettre en œuvre plusieurs approches (on parle d’approche pluridisciplinaire) : une thérapie par la parole, une thérapie familiale, une approche corporelle et l’appui d’un nutritionniste, ponctués, parfois, par des moments d’hospitalisation.

Et les groupes de parole ?

Un groupe de parole est un lieu où venir parler de soi en présence d’autres personnes qui ont des troubles du comportement alimentaire.

C’est un dispositif très riche car il permet d’expérimenter un nouveau rapport à sa parole, à ses difficultés, à son trouble alimentaire.

Parler et écouter d’autres personnes c’est vivre une expérience nouvelle, découvrir de nouvelles façons de penser, de se penser. C’est à la fois dé-diaboliser et accepter de prendre au sérieux, de donner un sens à ses troubles.

Le groupe de parole peut constituer un sas avant d’entreprendre une thérapie, ou d’en reprendre une après une interruption. Il peut être une première démarche. Il peut aussi accompagner une thérapie.






les groupes de parole
d'enfine

Quelques repères

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC)

Les TCC se caractérisent par le fait de s'attaquer aux difficultés présentes du patient par des exercices pratiques centrés sur les symptômes que l’on peut observer par le comportement. Le thérapeute cherche à intervenir sur les processus mentaux dits aussi processus cognitifs, conscients ou non, qui sont considérés comme à l'origine des émotions et de leurs désordres.

Les TCC sont des thérapies actives : le psychothérapeute échange avec le patient, lui donne des informations, lui propose des techniques.

Les thérapies d’orientation analytique

Elles postulent que les troubles du comportement alimentaire sont une solution, que le sujet qui en est porteur a trouvée pour répondre à des problèmes que sa position de sujet désirant dans le monde a soulevé. C’est par une expérience spécifique de parole, une cure par la parole, que le sujet va pouvoir se construire autrement et abandonner cette solution douloureuse.

Mise à jour le 2 mai 2017

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