L'hôpital et ses paradoxes...
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L'hôpital et ses paradoxes...
G beau détester l'hôpital par principe, il y a des moments où j'aimerais bien y retourner...
Un lit cool qui monte et qui descend( lol...moi ça me fait kiffer!!!), du monde sans arrêt, des gens pour écouter 24H/24, le droit d'aller mal en permanence, ce sentiment de cocon rassurant...
On a le droit d'aller mal, puisqu'on est là pour ça...le droit de ne rien faire, puisque c aussi la règle du jeu...
C bizarre tout ça, ce cercle vicieux de la psychiatrie, des services de tca. On est de plus en plus infantilisé, et on a donc du mal à en sortir...
Le pire, c que dès que je suis hospitalisée, je me révolte, je déteste passer mes journées à glander et dormir, les médecins me tapent sur les nerfs, les interdictions de sortir et les " permissions" qu'il faut faire signer, ne serait-ce que pour aller voir un ami une heure...
Ca me donne envie de partir en courant...( ce que g déjà fait plusieurs fois au demeurant...)
les contrats trucs et machins, la pesée, le repas, les autres patients...
Bref, ça me soûle, ça me révolte même...mais quand ça va pas, je reconnais que la solution de facilité, c de s'enfouir sous des couvertures, et de tout oublier...de toute façon, y'a tjrs quelqu'un pour nous dire que c pas grave de passer par des jours " sans", que ça va passer, qu'on a tout pour soi, et gnagnagni, et gnagnagna...Ce qui est effectivement très rassurant, voire flatteur, mais on oublie qu'avoir des jours "sans", c'est impliquer avoir des jours " avec"...
Et que ces "passages" ne doivent pas s'éterniser...
Et que la vraie vie n'est pas l'hôpital...
Et que l'hôpital doit servir de tremplin, pas de refuge...
Un lit cool qui monte et qui descend( lol...moi ça me fait kiffer!!!), du monde sans arrêt, des gens pour écouter 24H/24, le droit d'aller mal en permanence, ce sentiment de cocon rassurant...
On a le droit d'aller mal, puisqu'on est là pour ça...le droit de ne rien faire, puisque c aussi la règle du jeu...
C bizarre tout ça, ce cercle vicieux de la psychiatrie, des services de tca. On est de plus en plus infantilisé, et on a donc du mal à en sortir...
Le pire, c que dès que je suis hospitalisée, je me révolte, je déteste passer mes journées à glander et dormir, les médecins me tapent sur les nerfs, les interdictions de sortir et les " permissions" qu'il faut faire signer, ne serait-ce que pour aller voir un ami une heure...
Ca me donne envie de partir en courant...( ce que g déjà fait plusieurs fois au demeurant...)
les contrats trucs et machins, la pesée, le repas, les autres patients...
Bref, ça me soûle, ça me révolte même...mais quand ça va pas, je reconnais que la solution de facilité, c de s'enfouir sous des couvertures, et de tout oublier...de toute façon, y'a tjrs quelqu'un pour nous dire que c pas grave de passer par des jours " sans", que ça va passer, qu'on a tout pour soi, et gnagnagni, et gnagnagna...Ce qui est effectivement très rassurant, voire flatteur, mais on oublie qu'avoir des jours "sans", c'est impliquer avoir des jours " avec"...
Et que ces "passages" ne doivent pas s'éterniser...
Et que la vraie vie n'est pas l'hôpital...
Et que l'hôpital doit servir de tremplin, pas de refuge...
- Lilou
- Liloursonne
- Messages : 1764
- Enregistré le : 12 mars 2003, 01:00
- Localisation : seine saint denis
Mes deux dernières hospitalisations étaient la solution de fuite, c'est vrai que l'on recherche la protection d'autrui, c'est plus facile que de se battre à l'extérieur cependant il y a des fois où l'hospitalisation est nécessaire et permet de se remettre dans le droit chemin.
Cela dit je te comprends tout à fait Lasco et je pense comme toi, le problème c'est que comme tu le dis la vie n'est pas à l'hôpital.
zoubinours
lilou
Cela dit je te comprends tout à fait Lasco et je pense comme toi, le problème c'est que comme tu le dis la vie n'est pas à l'hôpital.
zoubinours
lilou
Je la cherche cette vie...Mais je sais pas où elle s'est planquée...
J'voudrais tant de choses...trop, peut-être...
A l'hosto, g joué à la conne quand le médecin me demandait ce qu'était pour moi la vie idéale. G dit les études, les études, et les études...alors qu'en fait...
En fait, je sais ce que je veux, ça saute aux yeux...Et je nie...parce que g pas trouvé...Je suis trop exigeante, et puis je me suis cloitrée...
J'voudrais tant de choses...trop, peut-être...
A l'hosto, g joué à la conne quand le médecin me demandait ce qu'était pour moi la vie idéale. G dit les études, les études, et les études...alors qu'en fait...
En fait, je sais ce que je veux, ça saute aux yeux...Et je nie...parce que g pas trouvé...Je suis trop exigeante, et puis je me suis cloitrée...
- Spaceoddity
- Honorable thé vénitien
- Messages : 600
- Enregistré le : 16 févr. 2004, 01:00
- Localisation : dans l'oeil du cyclone
jcrois c des furets
ouais je crois que l'hopital tu en parles tres bien
pour moi ce serait une solution de fuite
tu as raison, les passages sans, c aussi donc qu'il y a des passages avec
et je gere tres mal les passages avec moi
dix passages sans pour un passage avec et vice versa
merde
j'en ai plus qu'assez
ouais je crois que l'hopital tu en parles tres bien
pour moi ce serait une solution de fuite
tu as raison, les passages sans, c aussi donc qu'il y a des passages avec
et je gere tres mal les passages avec moi
dix passages sans pour un passage avec et vice versa
merde
j'en ai plus qu'assez
hospitalisation
Moi pour ma part, j'ai encore plus mal vécu ma 2ème hospitalisation en clinique psychiatrique.Cela m'a vraiment traumatisé et notamment l'environnement ds lequel je me suis retrouvée.Mélangée à des pathologies effrayantes, j'ai vu et entendu des choses que je n'oublirais jamais et qui m'ont révolté.Les patients st traités comme des moins que rien, drogués de médicaments, injections sous les menaces.Je les ai entendu des nuits entières hurler comme des bêtes, frapper ds les murs.J'aurai tellement voulu que ça cesse, et pouvoir m'enfuir.Les chambres d'isolement, les camisoles, la peur, le vide, les cris, la violence...Ceux qui n'ont pas vécu ds ces milieux ne pourront sans doute jamais s'imaginer ce qu'il si passe.Un conseil, ni mettez jamais les pieds.
Bisous tout plein.
Bisous tout plein.
Quand j'y repense ca m'est effectivement arrivé souvent de me faire hospitaliser quelques temps avant les examens, j'ai perdu 2 ans comme ca. C'est vrai que c'est bien facile...
Ce semestre rebelote, hospitalisée le 12 janvier, tiens tiens...
Ouuff, REFUGE, je me suis dit au fond de ma petite tete.
Et puis non ca a pas été un refuge du tout. Tellement dur que j'ai tout fait pour qu'ils me virent. Parce que ca aurait marché leur putain de thérapie, c'est peut-etre ca qui m'a fait peur. Ces cons, ils voulaient me guérir.
Je crois que si on se sent dans un hopital psy comme dans un refuge ou un cocon, c'est pas le bon hopital, pas le bon service... et on perd son temps. Car faut morfler pour avancer, meme à l'hopital.
Emilie
Ce semestre rebelote, hospitalisée le 12 janvier, tiens tiens...
Ouuff, REFUGE, je me suis dit au fond de ma petite tete.
Et puis non ca a pas été un refuge du tout. Tellement dur que j'ai tout fait pour qu'ils me virent. Parce que ca aurait marché leur putain de thérapie, c'est peut-etre ca qui m'a fait peur. Ces cons, ils voulaient me guérir.
Je crois que si on se sent dans un hopital psy comme dans un refuge ou un cocon, c'est pas le bon hopital, pas le bon service... et on perd son temps. Car faut morfler pour avancer, meme à l'hopital.
Emilie
- Lottie
- Lottie mimi
- Messages : 1460
- Enregistré le : 24 mai 2003, 00:00
- Localisation : lost in a middle of nowere
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j'ai eu 7 mois d'hospitalisations, c'est long, tres long en plus ma mère ne pouvais venir me voir q'une fois par semaine par le train et que quelques heures parce que elle dependait des moyens de transports. Je me sentais seule, tres seul en plus le personnel hospitalier n'est pas tous les jours agreable