Ce matin, g réfléchi à ma vie d' après, celle sans les TCA, celle qui pourrait faire rêver.
Mais un mari, des enfants, un travail, et tout le reste, ça me fiche l'angoisse. Trop banal, tout est déjà prévu d'avance.
Je ne veux pas de ce quotidien, mais je vois mal comment y échapper.
Alors, quoi faire?
J'erre, je cherche, je tente de dénicher quelque chose au fond de moi, de mes tripes, un truc qui me guiderait sans peur de l'ennui de la vie, quelque chose qui me rendrait heureuse d'exister et d'avancer. Qui ne me donnerait pas l'impression de suivre simplement les pas tracés du " socialement correct".
Bali, je repense à ton post "Hermétique". G toujours cette sensation. Je suis là, mais ailleurs. Dans un monde à part dont je suis fière et malheureuse. Isolée dans un lieu que j'aimerais qu'on découvre...
Je vais faire quoi de ma vie? Les études, l'amour, c très joli, mais la routine me terrifie...Et la routine nous guette tous. La vie est forcément banale, c'est peut-être pour ça que je la refuse...Que je refuse de grandir...
A choisir entre Wendy qui assume et Peter Pan qui ne veut pas devenir adulte, je penche vers le monde des enfants perdus...Immortel et magique.
Mais tout cela n'est qu'un conte, une fable qui ne mène à rien...
Grandir, oui, mais pour quels avantages?
Condamnée à une vie banale....
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Lasco,
Je me retrouve dans tout ce que tu dis, je baigne totalement dans ces pensées, c'est pourquoi il m'est impossible de t'apporter du recul.
Je peux tout juste reprendre les propos de mon thérapeute suite à mon message "hermétique" qu'il a lu. Ce n'est peut-etre pas la Bonne Parole, mais c'est au moins un peu plus lucide... (qu'il me pardonne le plagiat)
C'est à propos de mon retrait dans un monde "parallèle".
"pendant un certain temps ça fait du bien, ça peut même sauver la vie ... mais au bout d'un certain temps, cela ne fonctionne plus et on se deteste d'être ce que l'on est
... mais c'est plutot qu'on se deteste de faire le contraire de ce que l'on est..."
J'ai conscience que mon décalage me sauve.
Mais j'ai tendance à oublier qu'à terme ca ne fonctionne plus.
Quant à la banalité du "socialement correct", je ne crois pas que ce soit une fatalité pour qui peut développer des talents artistiques. C'est une échappée "saine" à une normalité... écoeurante. Je ne suis moi-meme pas artiste, et je le regrette.
Amitiés
Emilie
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Je me retrouve dans tout ce que tu dis, je baigne totalement dans ces pensées, c'est pourquoi il m'est impossible de t'apporter du recul.
Je peux tout juste reprendre les propos de mon thérapeute suite à mon message "hermétique" qu'il a lu. Ce n'est peut-etre pas la Bonne Parole, mais c'est au moins un peu plus lucide... (qu'il me pardonne le plagiat)
C'est à propos de mon retrait dans un monde "parallèle".
"pendant un certain temps ça fait du bien, ça peut même sauver la vie ... mais au bout d'un certain temps, cela ne fonctionne plus et on se deteste d'être ce que l'on est
... mais c'est plutot qu'on se deteste de faire le contraire de ce que l'on est..."
J'ai conscience que mon décalage me sauve.
Mais j'ai tendance à oublier qu'à terme ca ne fonctionne plus.
Quant à la banalité du "socialement correct", je ne crois pas que ce soit une fatalité pour qui peut développer des talents artistiques. C'est une échappée "saine" à une normalité... écoeurante. Je ne suis moi-meme pas artiste, et je le regrette.
Amitiés
Emilie
[/i]
deux choix s'imposent
Bonsoir lasco,
alors comme ça tu n'aimes pas la routine..... d'une manière ou d'une autre, on entre forcément dans une routine... à moins de prendre son baluchon et de faire le tour du monde... Certes là, tu auras la possibilité de voir les horizons défiler et changer à chacun de tes pas ( n'est ce pas ça tout simplement la vie de chaque jour ? ) Mais pour en revenir à ton post et n'y aura-t'il pas là non plus une routine ? Ne devras tu pas chaque jour érrer dans ces steppes et ces montagnes... Ne seras-tu pas là aussi lasser ? Ou peut être qu'au contraire ce serait ton idéal ? Parce que je pense comme tu as pu le stipuler toi-même que ce n'est pas tant la routine qui t'embête, mais c'est plus le fait d'entrer dans le moule... de faire peut être ce que tes parents attendent de toi, ou de mettre en pratique tous ces archétypes que l'éducation nationale nous transmet, ainsi que nos parents, les médias et tutti cunti. Oui devenir adulte,, avoir un mari ou une femme selon le sexe d'appartenance auquel tu appartiens, avoir des enfants, bref, fonder une famille et dans les normes c'est mieux ;) .. et avoir une vie socialement installée sous tout rapport. A toi de choisir la vie de bohême au sens littéral du terme ( bâluchon ou cartons " si tu restes dans notre beau pays :) ) ou celle que tu peux te créer à côté, sur ton temps libre, ou tu pourras façonner ta vie comme tu l'entends, faire ce que tu aurais ou voudrais faire pour ton plaisir personnel....
Réfléchis bien, il n'est pas toujours obligé de grandir sur tous les points de vu pour bien vivre aussi ;)
Karine
alors comme ça tu n'aimes pas la routine..... d'une manière ou d'une autre, on entre forcément dans une routine... à moins de prendre son baluchon et de faire le tour du monde... Certes là, tu auras la possibilité de voir les horizons défiler et changer à chacun de tes pas ( n'est ce pas ça tout simplement la vie de chaque jour ? ) Mais pour en revenir à ton post et n'y aura-t'il pas là non plus une routine ? Ne devras tu pas chaque jour érrer dans ces steppes et ces montagnes... Ne seras-tu pas là aussi lasser ? Ou peut être qu'au contraire ce serait ton idéal ? Parce que je pense comme tu as pu le stipuler toi-même que ce n'est pas tant la routine qui t'embête, mais c'est plus le fait d'entrer dans le moule... de faire peut être ce que tes parents attendent de toi, ou de mettre en pratique tous ces archétypes que l'éducation nationale nous transmet, ainsi que nos parents, les médias et tutti cunti. Oui devenir adulte,, avoir un mari ou une femme selon le sexe d'appartenance auquel tu appartiens, avoir des enfants, bref, fonder une famille et dans les normes c'est mieux ;) .. et avoir une vie socialement installée sous tout rapport. A toi de choisir la vie de bohême au sens littéral du terme ( bâluchon ou cartons " si tu restes dans notre beau pays :) ) ou celle que tu peux te créer à côté, sur ton temps libre, ou tu pourras façonner ta vie comme tu l'entends, faire ce que tu aurais ou voudrais faire pour ton plaisir personnel....
Réfléchis bien, il n'est pas toujours obligé de grandir sur tous les points de vu pour bien vivre aussi ;)
Karine
Bali,
oui, l'échappatoire... puis l'impasse...
On se détruit pour se reconstruire mais parfois, le chemin est trop ardu et on reste coincé, on ne parvient plus à remonter.
Alors il ne nous reste plus que la complaisance...
La maladie m'a permi d'écrire des pages et des pages pendant mes nuits d'insomnie. C grâce à ça que je suis encore là...
Des envies, j'en ai. Mais des désillusions aussi. G tellement peur de l'ennui...C'est con, seulement ça m'empêche d'avancer.
Quel but pourrait me rendre cette envie de vivre à fond?
oui, l'échappatoire... puis l'impasse...
On se détruit pour se reconstruire mais parfois, le chemin est trop ardu et on reste coincé, on ne parvient plus à remonter.
Alors il ne nous reste plus que la complaisance...
La maladie m'a permi d'écrire des pages et des pages pendant mes nuits d'insomnie. C grâce à ça que je suis encore là...
Des envies, j'en ai. Mais des désillusions aussi. G tellement peur de l'ennui...C'est con, seulement ça m'empêche d'avancer.
Quel but pourrait me rendre cette envie de vivre à fond?
Lesquelles? Si tu pouvais me donner des idées...lasco a écrit : Des envies, j'en ai.
) Je pense que des personnes comme nous ont beaucoup de sensibilité et de capacité d'empathie. Un but pour moi serait de donner, de dépasser ma souffrance en regardant celle des autres.lasco a écrit : G tellement peur de l'ennui...J'admire les gens qui n'ont pas peur de rester avec eux-memes, en face à face, avec serenité, et qui considèrent ca comme des moments de grace et pas comme de l'ennui.
Je me sens trop vide pour ca.
lasco a écrit : Quel but pourrait me rendre cette envie de vivre à fond?
(Es-tu toujours insomniaque?)
Emilie
Bonsoir.
C'est la vie de malade qui est désespérément banale.
Trainer les médecins et les psys, c'est le lot d'une grande majorité des femmes, et même des hommes.
Y'a aussi ceux qui fument, ceux qui boivent, les pervers qui passent leur mal-être sur les autres, les mickeys superficiels...
Les gens simples qui ont une vie simple, belle et sereine, ben ce sont eux, les exceptions.
Si vraiment vous en connaissez beaucoup, dites moi où vous les avez dénichés. Parce que des gens comme ça, j'en cherche depuis des années.
Cécile-de passage
C'est la vie de malade qui est désespérément banale.
Trainer les médecins et les psys, c'est le lot d'une grande majorité des femmes, et même des hommes.
Y'a aussi ceux qui fument, ceux qui boivent, les pervers qui passent leur mal-être sur les autres, les mickeys superficiels...
Les gens simples qui ont une vie simple, belle et sereine, ben ce sont eux, les exceptions.
Si vraiment vous en connaissez beaucoup, dites moi où vous les avez dénichés. Parce que des gens comme ça, j'en cherche depuis des années.
Cécile-de passage
[b]Tiens Cilloux, tu m'as permis de me remémorer ma vie d'avant, celle où j'étais heureuse...Enfin, presque...
j'étais entourée, et j'aimais vivre. Bien sûr, ce n'était pas parfait, bien sûr, g fini par basculer, mais je ne me souviens pas m'être ennuyée...
Peut-être que c effectivement la maladie qui nous plonge dans ce trou de la banalité, on s'y conforte en se disant que de toute façon guérie, ce n'est pas mieux. Pas d'avenir!...
En fait, des envies, j'en ai des tonnes. Trop. Boulimique de désirs, ça me bouffe...
Je n'arrive pas à les concrétiser, et puis je me dis que de toute façon... ( retour au sujet de mon post...).
Enfin, je suis un peu désordonnée là, désolée, mais je me demande vraiment à quoi ça sert de vivre.
Ouf, j'lai dit...
(Bali: oui, tjrs insomniaque, du moins en ce moment!!!)[/b]
j'étais entourée, et j'aimais vivre. Bien sûr, ce n'était pas parfait, bien sûr, g fini par basculer, mais je ne me souviens pas m'être ennuyée...
Peut-être que c effectivement la maladie qui nous plonge dans ce trou de la banalité, on s'y conforte en se disant que de toute façon guérie, ce n'est pas mieux. Pas d'avenir!...
En fait, des envies, j'en ai des tonnes. Trop. Boulimique de désirs, ça me bouffe...
Je n'arrive pas à les concrétiser, et puis je me dis que de toute façon... ( retour au sujet de mon post...).
Enfin, je suis un peu désordonnée là, désolée, mais je me demande vraiment à quoi ça sert de vivre.
Ouf, j'lai dit...
(Bali: oui, tjrs insomniaque, du moins en ce moment!!!)[/b]