Silence et anorexie/boulimie

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nana592
Petit enfinien
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Message par nana592 »

Bonjour,

Oui, moi maintenant presque tout mon entourage est au courage mais cela m'a pris du temps, presque 1 an.

J'ai commencé à ne plus manger en juin 2005, ensuite j'ai utilisé les vomissements puis les laxatifs, les remarques sur mon poids commencait à démarrer mais je disais à tout le monde que je prenais un médicament (antidépresseurs) qui me fesait perdre du poids (ce qui n'était pas tout à fait faux d'ailleurs).

Après - 20 kg en 9/10 mois, les regards sur moi ont commencé à changer. Puis au boulot les gens ont commencé à m'entendre vomir après les repas, le soir à la maison je me cachais (parfois je vomissais même dans un sac ou dans la baignoire !).

Convoquée par mon boss j'ai annoncé ma maladie, maintenant les gens savent. Pour mes parents, ben ils le savaient au fond eux mais nous en parlons que depuis un malaise et un passage aux urgences.

Je n'en parle pas aux gens que je n'aime pas mais quand on me pose la question je dis la vérité. Je n'ai plus honte de ma maladie, après tout, si nous en avons honte, comment faire comprendre aux gens que nous avons une maladie et que nous y sommes pour rien !

Bisous

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lila_claire
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Message par lila_claire »

J'ai mis du temps a en parler.
J'en ai parlé a ma mere, mais elle a beaucoup de peine a l'integrer. Elle savait aussi avant mais bon. La boulimie lui passe totalement au dessus
Mon copain sait aussi. On y fai des allusions mais ca s'arrete la. Pourquoi ? parce qu'il a un comportement tres "quand on veut on peut" ( le phenomene d'oedipe existe... mon pere est pareil  8O ). Donc la boulimie, la boulimie.... j'ai qu'a me bouger un peu le train pour en sortir hein ;) Donc évidement, pas vraiment envie d'en parler avec lui.

Je parle beaucoup avec ma soeur, de ma boulimie et de tout le reste d'ailleurs, c'est la seule avec qui je dialogue sur ce que je découvre chez la psy. C'est enrichissant, notamment de voir comment notre éducation fait qu'on a des problemes très identiques au fond. Ca me fait du bien d'en parler avec elle, parce qu'on échange dessus sans juger et que j'ai pas l'impression de ne parler qu'au psy.

Pour les gens moins proche, je cache. Je crois que j'ai du insconciemment du décider de moi meme que "il ne pouvait pas comprendre".
J'ai bien pensé expliqué a certains que j'étais totalement déprimé et que j'avais des moments de vide où je n'avais envie de rien faire et ou je n'arrivais a rien faire du tout... mais je continue a penser que ca servirait a rien qu'il comprendrait pas... p-e le fait que mes parents ne veuillent pas comprendre joue la dedans...
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methelya
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Message par methelya »

Il me serait difficile de cacher mon anorexie, et je n'ai aucun problème à l'aborder, avec mes proches on en plaisante même parfois, on en a eu marre d'en pleurer. Genre devant une vitrine de boulangerie je mime un "retenez-moi où je vais tout acheter!"
:)

Avec les autres, les moins proches, j'ai préféré mettre les choses au clair lorsque mon apparence a commencé à être "anormale", plus de 15 kilos qui décollent, ça se remarque.
:-?

Je leur ai dit avec des mots simples, afin de m'éviter le "bon appétit" qu'ils se souhaitent tous les jours, les invitations à manger chez les uns chez les autres, etc.
Il y en a qui sont gênés que j'en parle avec autant de facilité, qui sont mal à l'aise s'ils mangent devant moi, alors que ça m'est égal. Il y en a d'autres qui me posent des questions, pas de façon malsaine, mais les TCA sont très délicats à comprendre de l'extérieur.

Certains de mes profs m'en ont parlé d'eux-mêmes, ils savent que si parfois je loupe un cours, ce n'est une envie de glandouillle, mais parce que je ne tiens pas debout, et que je connais les limites pour éviter l'hospitalisation (ce qui n'est pas un exemple, soit...).

La maladie n'a pas à être une honte, et je crois que c'est moins difficile à vivre quand on n'est pas forcé de trouver des excuses, des justifications ou des explications bizarres. Ceux qui m'acceptent, bah, pas de souci, pour les autres, ça m'importe peu.

Pense avant tout à ton bien-être, et à ton regard sur toi-même qui est déjà lourd. Personne n'a à te juger. Bon courage à toi.
Cinnamon
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Message par Cinnamon »

Les gens se rendent compte que tu maigris et savent que tu te fais hospitaliser…et que tu laisse ta maladie là-bas…
Maintenant seuls mon père, quelques parents et mes amis proches savent que je suis pas guérie, et pour les autres, elle a un poids normal donc tout va bien…mais je ne m’en porte pas forcément mieux…
Il faudrait juste arriver à vivre pour soi, et pas par le regard des autres et ce qu’il pense de nous.
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camille
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Message par camille »

Ce que tu dis que "choque" un peu methelya...

la maladie, on a pas en avoir honte c'est exact, mais on a pas a faire comme si c'était normal non plus...
les gens se souhaitent bon appétit, et c'est normal ! Et lorsque tu loupes les cours, tu n'as pas a être "excusée" parceque tu ne tiens pas debout...lorsqu'on ne tient pasd debout, on se fait hospitalisé, on ne reste pas a dire "c'est normal ne vous inquiétez pas"...

Aussi, le jour ou tu commenceras a reprendre du poids, vraiment, ça te feras tout drole que les gens ne soit plus aussi tolérents...depuis que j'ai repris du poids, je souffre toujours, mais on n'excuse plus trop mes absences en cours...
Alors je te conseil d'essayer de ne pas installer ça ciomme uen normalité, car c'est encore plus dur d'en sortir...

Je ne veux pas paraitre agressive, mais je sais que là, derrière l'ordi, les mots peuvent être mal pris...

Je ne dis surotut pas que tu dois trouver des "excuses" a tes comportements, comme les absences ou le fait de ne jamais manger avec d'autres...simplement que ça ne doit pas être normal non pus "je ne viens pas parceque je ne mange pas" ou encore " je ne viens pas parceque je suis trop faible"...quand on ne mange pas, et que par conséquent on est trop faible, on s'arrange pour que ça change...a long therme bien sur, pas du jour au lendemain.
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camille
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Message par camille »

Hum...je ne voudrais vraiment pas que mon message soit mal pris hein methelya, prend le simplement comme un conseil pour que la guérison soit plus simple d'acces : ne pas s'installer dans la maladie comme si c'était la norme.

OPour en revenir au message de départ, le silence, poiur ma part je ne cherche pas spécialement a cacher ma maladie, mais je ne l'étale pas non plus...si on ne me demande rien, je ne dis rien.
Au début de l'année, une fille est venu me voir, elle était surprise de m'avoir vu prendre autant de poids, et me félicité car elle me trouvais "tellement mieux ainsi"...j'ai été génée, je ne suportais pas encore l'idée que l'on remarque mes kilos en plus, alors je lui ai expliqué, simplement...que ça me génait...et elle m'a dit que ce n'était pas normal que ça me gène et qu'elle ne se forcerait pas a ne plus me dire que j'étais jolie ainsi, qu'il fallait que je l'accepte comme un compliment...

J'ai trouvé son attitude heu...super en fait ! Il a fallut que je me rentre dansle crane que j'avais grossi oui, mais que j'étais belle comme ça. En revanche, j'ai toujours refusé qu'on me dise que j'étais moche avant. Maigre oui, mais moche, ça ne se dit pas, même si on le pense...

Le silence est une sorte de protection...il faut pouvoir le briser de temps en temps, ou il devient une prison.
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angelfire
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Message par angelfire »

preso mes parents ont été au courant deux mois après le début de mes vomissement (en aout 2002) car j'avais trés mal a la tete, qu'ils me voyaient fondre a vu d'oeil et que j'ai fais ma première chute de pottassium.

ensuite le bouche a oreille a commencer dans la famille, ça ne me dérangeait pas, donc, aujourd'hui toute ma famille est au courant.

ainsi que mes professeurs, et tout le corps enseingnant du lycée, mais aussi les élèves de terminale et ceux de ma classe et toutes les personnes de ma rues...

ce n'est pas moi qui est choisie de le dire, et ce n'est pas que ça se voyait non plus (en tout cas je pense pas) c'est juste que mes parents parlent beaucoup et sont connus par pas mal de monde

mon endocrino a lui même écris au lycée...

bref voila
bisous
Ellaile
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Message par Ellaile »

J'ai commencé par quatre années d'anorexie et même si je n'en ai jamais parlé à personne autre que parents/frère/soeur, le fait que ça crevait les yeux. Mais bizarrement ni au lycée ni en première année, les autres ne m'ont rien dit (dissons rien d'insistant), je crois qu'ils ne savaient pas comment s'y prendre et puisque je ne le mettais pas en évidence... les profs m'avaient faite conviquer chez l'infirmière du lycée à laquelle j'ai dit que j'étais suivi et avaient appelé mes parents (ma mère avait d'ailleurs té hyper véxée), rien de plus. Aujourd'hui ayant repris énormément de poids, ce qui me connaissaient avant croient (enfin je suppose, ce serait logique mais encore, no comment) que tout est maintenant dans l'ordre et les "nouveaux" ne sont au courant de rien.
Puis le "quand on veut on peux" qu'évoque Lila-Claire est dans les mentalités.. et avouons le pas totalement faux.
Je rejoins Milouzz dans l'agacement de se voir prise pour heureuse sous prétexte qu'on est maintenant à un bon poids... maintenant on peut aussi le comprendre.
Camille, je suis d'accord avec toi. Les autres n'ont pas à accepter que nous soyons comme ça, à faire comme si de rien n'était, sinon comment peut-on s'en sortir si, même au yeux des autres, ça devient banalisable, ou qu'on nous attribue des "faveurs" particulières? C'est de l'incompréhension (compréhensive) pas de l'intolérance.
nana592
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RE

Message par nana592 »

Je pense que ce qui est bon pour l'une ne l'est pas forcément pour l'autre. Cela dépend de l'entourage, des enjeux... (moi j'ai été un peu obligée dans parler à cause de mes disparitions répétées au boulot pour vomir, à cause d'un malaise, à cause d'une dépendance au l****** en plus, à cause de ma perte de poids énorme), j'ai été obligée de m'expliquer (expliquer mes retards à cause des tocs, mes passages un peu longs aux toilettes après manger, mes yeux rouges par la souffrance et trop de médocs...), si je n'avais pas dit la vérité, je serais peut être déjà dehors.

La maladie n'excuses pas tout, non ! j'aurais d'ailleurs compris s'ils m'avaient licencié, mais ils m'acceptent maintenant comme je suis.

Si je suis en retard, je récupère le soir, si je passe un jour un peu plus de temps aux toilettes à causes des laxa ou des vomissements, je récupére également.... pour les médicaments j'avais promi de me sevrer du l****** (jusqu'à 10 par jour) et j'y suis arrivée avec bien du mal.

Les handicapés physiques ont des aménagements particuliers dans une entreprise, ils ont fait pareil pour moi, c'est tout.

Pour mes parents, je préfèrais par contre quand ils ne le savaient pas.


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ceejee
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salut

Message par ceejee »

Moi ça ne fai pas longtemps que je me le suis avoué a moi m!!
alors a mon entourage? C'est justement a qq personne de mon entourage que je doi d'avoir des tca!! j'en dicuté il n'y a pa longtemp avec ninou, dans mon enfance on me traité de truie, de grosse et j'en passe alors que j'été dan la normalité... c personne soi disant des ami mon detrui a petit fau et on fai de moi ce que je sui auourd"hui: qq1 de complexé  ayant des troubles du tca et n'ayant plu d'ami de peur d'etre encore plu detruite!!

Aujourd'hui je m'efforce de reconstruire un cercle d'ami, de VRAI AMI!!! mais c dur... ça demande des efforts...

Pour en revenir a ton sujet je commence seulement a mettre qqq mot sur ce pb avec mon compagnon, je pense qu'il a compri mais j'en suis pas sur encore, j'y et on y travaille doucement!! je lui ai avouer hier que j'allai svt sur ce forum mais bon, il m'a pa di plus pour le moment...


J'ai tellement souffert des personnes qui m'ont jugé que je c qu'il ai difficile de ce confier a propros des tca, seul les vrai ami le conprennent et ne t'en tiendron pa rigueur!!

bien amicalement bizzzzzzz   ceejee
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