Mon quotidien est devenu quasi-insupportable. Je vivote, je peine, je suis une handicapée de la vie. Alors à quoi bon essayer de lutter ? Je ne mange que le soir, j’ai ce quart d’heure de soulagement où je me sens bien, et puis Elle prend le dessus et manger devient un supplice. Mais quand vais-je enfin m’arrêter ??? 1 heure, 2h, 3h…le temps passe vite quand on mange ! J’ai testé pas mal de trucs, essayer de manger le midi, pas très probant sur le long terme, la relax qui me calme mais ne stoppe pas les crises. Heureusement je parle : amis, psy.
Mais ça ne suffit pas. Je ressens ce vide intersidéral au fond de moi, cette solitude qui hante mes journées et surtout mes soirées. Je voudrais qu’un homme me dise que je suis belle et que je ne vaux pas rien. Je me sens nulle de ne pas arriver à régler ce comportement alimentaire, mon estime de moi dépend de mon apparence physique, je voudrais perdre quelques kilos alors que je suis « normale » et « pas grosse ».
Rien à foutre d’être normale, je ne me sens pas bien, je me sens enveloppée. Ce corps n’est pas le mien. Vous savez ce que c’est de ne pas être dans son corps, vous pour qui manger est un acte normal ? Non, mais moi je le sais. Je voudrais pleurer mais je n’y arrive même pas. Je voudrais être joyeuse mais je ne peux pas. Je voudrais rigoler et manger avec des copains mais c’est trop dur pour moi. Manger me soulage puis me culpabilise la seconde d’après.
Mais où est ce bouton STOP ? Quand vais-je pouvoir arrêter de me remplir le ventre jusqu’à l’implosion ???
Mangeuse d'émotions
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Toi aussi tu peu y arriver !
Bonjour Cinnamon.
Il semble que tu n'ais pas une très bonne estime de toi.
Moi je trouve que tu es courageuse, car tu te bats pour survivre à tes émotions qui te détruisent.
Il ne faut pas culpabiliser sur tes crises, c'est une réaction normal à une grande angoisse. Comme beaucoup de personnes fragiles c'est devenu pour toi une manière de tenire le coup. Je sais que ce n'est pas facile, mais il faut les accepter. Et ce n'est pas une question de manque de volonté. Au contraire, tu es en train de te proteger pour l'instant.
Je te promet que cela va changer, mais il faut être patiente.
C'est bien que tu voies un psy, bien sûr c'est long, mais garde confiance.
Surtout, ne te dévalorise pas, il faut apprendre tout doucement à s'accepter. Ce ne sont pas tes kilos qui sont laids, mais le regard faussé que tu portes sur toi.
Je suis moi aussi boulimique et je déteste mon corps. J'arrive parfois à me réconcilier avec lui. Mais il faut du temps pour guerire.
Courage, je te promet que la vie va changer.
Tiens le coup.
Affectueusement.
Brunelle.
Il semble que tu n'ais pas une très bonne estime de toi.
Moi je trouve que tu es courageuse, car tu te bats pour survivre à tes émotions qui te détruisent.
Il ne faut pas culpabiliser sur tes crises, c'est une réaction normal à une grande angoisse. Comme beaucoup de personnes fragiles c'est devenu pour toi une manière de tenire le coup. Je sais que ce n'est pas facile, mais il faut les accepter. Et ce n'est pas une question de manque de volonté. Au contraire, tu es en train de te proteger pour l'instant.
Je te promet que cela va changer, mais il faut être patiente.
C'est bien que tu voies un psy, bien sûr c'est long, mais garde confiance.
Surtout, ne te dévalorise pas, il faut apprendre tout doucement à s'accepter. Ce ne sont pas tes kilos qui sont laids, mais le regard faussé que tu portes sur toi.
Je suis moi aussi boulimique et je déteste mon corps. J'arrive parfois à me réconcilier avec lui. Mais il faut du temps pour guerire.
Courage, je te promet que la vie va changer.
Tiens le coup.
Affectueusement.
Brunelle.
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Cinnamon
- Enfinien éprouvé
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- Localisation : dans mes pensées
Impression tenace d’enfler à vue d’œil. Et finalement, ne serait-ce pas la vérité ? A force de manger, manger, manger...pour rien, pour m’occuper et combler ces soirées où je m’ennuie, seule que je suis. Je n’arrive pas à mettre de limites à mon corps. Je ne sais pas où il s’arrête. Je le voudrais plus mince ; je me sentais mieux avec lui. :sad:
Invitation d’un copain à boire un verre avant mon exil dans une autre contrée. J’ai fait de beaux rêves cette nuit ! Est-ce que je voudrais plus ? Est-ce que c’est lui ou juste ce sentiment de ne pas être aimée ? Pourtant je m’étais attachée à lui étant plus jeune. Et puis je n’oserais rien tenter !
Je sais que je n’ai pas d’estime de moi. Ma psy m’en a parlé et a souligné que mes quelques avancées, lorsque qu’elles retombent, mes plongent dans un désarroi encore plus profond…signe de dépression ! Elle m’a aussi parlé de la relation à la mère qui est importante (ma mère est décédée) alors que je me concentre sur la relation à mon père. J’ai été déstabilisée complètement !
Morne vie que la mienne.
Cette année a été riche en apprentissage. J’ai bougé pour me trouver des psys et un centre de thérapie (merci vulcane pour les conseils), j’ai essayé d’avancer dans ma tête. Mais mon comportement alimentaire reste inchangé. C’est nul !
Dernier truc. J’ai fait une prise de sang pour contrôler les niveaux d’œstrogènes et de progestérones. S’ils sont suffisamment hauts, la gynéco m’a prescrit des cachets sur une semaine qui devrait déclencher mes règles. Je sais pas si je vais les prendre, j’aurais envie qu’elles reviennent naturellement…
Manque d’affection, manque de considération, je voudrais être aimée d’un homme. J’ai l’impression que ça m’aiderait à combler ce trou sans fond qu’est mon être. Ais-je raison ? N’est-ce qu’un leurre que j’impose à ma conscience trop perturbée ?
Et je voudrais pleurer, mais ces larmes ne sortent pas....
Invitation d’un copain à boire un verre avant mon exil dans une autre contrée. J’ai fait de beaux rêves cette nuit ! Est-ce que je voudrais plus ? Est-ce que c’est lui ou juste ce sentiment de ne pas être aimée ? Pourtant je m’étais attachée à lui étant plus jeune. Et puis je n’oserais rien tenter !
Je sais que je n’ai pas d’estime de moi. Ma psy m’en a parlé et a souligné que mes quelques avancées, lorsque qu’elles retombent, mes plongent dans un désarroi encore plus profond…signe de dépression ! Elle m’a aussi parlé de la relation à la mère qui est importante (ma mère est décédée) alors que je me concentre sur la relation à mon père. J’ai été déstabilisée complètement !
Morne vie que la mienne.
Cette année a été riche en apprentissage. J’ai bougé pour me trouver des psys et un centre de thérapie (merci vulcane pour les conseils), j’ai essayé d’avancer dans ma tête. Mais mon comportement alimentaire reste inchangé. C’est nul !
Dernier truc. J’ai fait une prise de sang pour contrôler les niveaux d’œstrogènes et de progestérones. S’ils sont suffisamment hauts, la gynéco m’a prescrit des cachets sur une semaine qui devrait déclencher mes règles. Je sais pas si je vais les prendre, j’aurais envie qu’elles reviennent naturellement…
Manque d’affection, manque de considération, je voudrais être aimée d’un homme. J’ai l’impression que ça m’aiderait à combler ce trou sans fond qu’est mon être. Ais-je raison ? N’est-ce qu’un leurre que j’impose à ma conscience trop perturbée ?
Et je voudrais pleurer, mais ces larmes ne sortent pas....
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Cinnamon
- Enfinien éprouvé
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- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
Marre, marre, je me sens loin des autres. J'attends le soir, ma délivrance et je mange. Et la nuit, je mange. Mon père n'est pas là comme il le devrait. Il se dérobe, mais de quoi a-t-il peur? Il n'a pas le temps, il n'a jamais le temps!
Ce copain que j'aimais bien ne restera qu'un copain....
Les temps sont dures, la rentrée ramène des tas de soucis à la figure, les responsabilités qui reviennent, et les crises qui se font plus pressantes.
J'ai encore grossi, vais-je bientôt éclater????
Morne journée!
Ce copain que j'aimais bien ne restera qu'un copain....
Les temps sont dures, la rentrée ramène des tas de soucis à la figure, les responsabilités qui reviennent, et les crises qui se font plus pressantes.
J'ai encore grossi, vais-je bientôt éclater????
Morne journée!
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Cinnamon
- Enfinien éprouvé
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- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
Pour les psys, j'ai plusieurs signes de dépression...
Je ne sais plus si je veux ce changement...je me sens perdue, alors je mange.
Les jours se suivent, j'ai l'impression que certains de mes proches m'enfoncent au lieu de me relever.
Je suis lasse, lasse et je grossis encore et encore.
Ces crises sont infernales. En ce moment, je ressens le besoin de les faire.
Je me sens seule et inintéressante. Je voudrais partir, loin, plus loin que là où je vais.
Je ne sais plus si je veux ce changement...je me sens perdue, alors je mange.
Les jours se suivent, j'ai l'impression que certains de mes proches m'enfoncent au lieu de me relever.
Je suis lasse, lasse et je grossis encore et encore.
Ces crises sont infernales. En ce moment, je ressens le besoin de les faire.
Je me sens seule et inintéressante. Je voudrais partir, loin, plus loin que là où je vais.
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Gwen
- Respectable Enfinien
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- Enregistré le : 01 avr. 2005, 00:00
- Localisation : Bretagne
Cinnamon, non, il ne faut pas fuir!!!
Affrontes ce qui te fais mal!!
Car ta depression, il faut absolument que tu travailles dessus car justement, c'est au moment de la depression que tu as le plus besoin d'aide et tu as vraiment l'air d'etre seule.....
et puis, ici ou je suis suivie, on me dit que la depression est un passage obligée et qu'ensuite, après avoir tout mis à plat, on peut enfin, se reconstruire!!
Tu habites toute seule ou ac ton père?
Peut etre peux tu demander de l'aide à une amie le temps d'affronter cette tempête que tu traverses!!
je suis de tout coeur ac toi car moi aussi, je traverse cette depression et c'est vrai que l'on se sent tellement seule....et paumée......
courage.....
:voeux: :voeux:
bisous
Affrontes ce qui te fais mal!!
Car ta depression, il faut absolument que tu travailles dessus car justement, c'est au moment de la depression que tu as le plus besoin d'aide et tu as vraiment l'air d'etre seule.....
et puis, ici ou je suis suivie, on me dit que la depression est un passage obligée et qu'ensuite, après avoir tout mis à plat, on peut enfin, se reconstruire!!
Tu habites toute seule ou ac ton père?
Peut etre peux tu demander de l'aide à une amie le temps d'affronter cette tempête que tu traverses!!
je suis de tout coeur ac toi car moi aussi, je traverse cette depression et c'est vrai que l'on se sent tellement seule....et paumée......
courage.....
:voeux: :voeux: bisous
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Cinnamon
- Enfinien éprouvé
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- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
Sensation tenace de déranger, d’être exclue, avoir l’impression que les gens prennent ma place, et ne pas savoir où et comment être avec les autres. Je me sens seule autour de ces couples, ou des gens qui ont des projets de vie. Je ne fais que me laisser porter par un courant. Et quand il ne sera plus, quand j’aurai fini ce que j’ai commencé, le vent tournera et je m’arrêterai. C’est si dur d’avancer et de trouver des raisons de le faire, alors même qu’on en n’a pas foncièrement toujours l’envie, et que dès qu’on y arrive un peu, le quotidien nous met des bâtons dans les roues. Je vais partir, découvrir un endroit que je ne connais pas, seule. Tout bien réfléchi, je me sentirai seule mais je saurais pourquoi. Je savoure les derniers moments avec mes proches, j’en sabote d’autres comme je sais si bien le faire, aidée par des gens qui n’ont pas une idée nette de la souffrance que je m’impose.
Tout est si étrange en ce moment, je suis entre deux bouts de vie, je pars vers l’inconnu, je ne sais plus. Merci la vie pour toutes ces embûches que tu mets sur mon chemin. Tout le monde a droit au bonheur. Alors pourquoi ma vie est comme ça depuis 5 ans ? Entre les TCA et le reste, comment rester zen et motivée ?
Besoin d’être cajolée, aidée, épaulée ,besoin qu’un homme me dise que je suis belle.
Je me sens enfler, je me trouve détestable. Je voudrais ôter cette bouffe de ma vie. J’aime manger mais c’est devenu un supplice.
Espoir pour des lendemains moins noirs....
Tout est si étrange en ce moment, je suis entre deux bouts de vie, je pars vers l’inconnu, je ne sais plus. Merci la vie pour toutes ces embûches que tu mets sur mon chemin. Tout le monde a droit au bonheur. Alors pourquoi ma vie est comme ça depuis 5 ans ? Entre les TCA et le reste, comment rester zen et motivée ?
Besoin d’être cajolée, aidée, épaulée ,besoin qu’un homme me dise que je suis belle.
Je me sens enfler, je me trouve détestable. Je voudrais ôter cette bouffe de ma vie. J’aime manger mais c’est devenu un supplice.
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Cinnamon
- Enfinien éprouvé
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- Localisation : dans mes pensées
Sensation tenace de déranger, d’être exclue, avoir l’impression que les gens prennent ma place, et ne pas savoir où et comment être avec les autres. Je me sens seule autour de ces couples, ou des gens qui ont des projets de vie. Je ne fais que me laisser porter par un courant. Et quand il ne sera plus, quand j’aurai fini ce que j’ai commencé, le vent tournera et je m’arrêterai. C’est si dur d’avancer et de trouver des raisons de le faire, alors même qu’on en n’a pas foncièrement toujours l’envie, et que dès qu’on y arrive un peu, le quotidien nous met des bâtons dans les roues. Je vais partir, découvrir un endroit que je ne connais pas, seule. Tout bien réfléchi, je me sentirai seule mais je saurais pourquoi. Je savoure les derniers moments avec mes proches, j’en sabote d’autres comme je sais si bien le faire, aidée par des gens qui n’ont pas une idée nette de la souffrance que je m’impose.
Tout est si étrange en ce moment, je suis entre deux bouts de vie, je pars vers l’inconnu, je ne sais plus. Merci la vie pour toutes ces embûches que tu mets sur mon chemin. Tout le monde a droit au bonheur. Alors pourquoi ma vie est comme ça depuis 5 ans ? Entre les TCA et le reste, comment rester zen et motivée ?
Besoin d’être cajolée, aidée, épaulée ,besoin qu’un homme me dise que je suis belle.
Je me sens enfler, je me trouve détestable. Je voudrais ôter cette bouffe de ma vie. J’aime manger mais c’est devenu un supplice.
Espoir pour des lendemains moins noirs....
Tout est si étrange en ce moment, je suis entre deux bouts de vie, je pars vers l’inconnu, je ne sais plus. Merci la vie pour toutes ces embûches que tu mets sur mon chemin. Tout le monde a droit au bonheur. Alors pourquoi ma vie est comme ça depuis 5 ans ? Entre les TCA et le reste, comment rester zen et motivée ?
Besoin d’être cajolée, aidée, épaulée ,besoin qu’un homme me dise que je suis belle.
Je me sens enfler, je me trouve détestable. Je voudrais ôter cette bouffe de ma vie. J’aime manger mais c’est devenu un supplice.
Espoir pour des lendemains moins noirs....
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Cinnamon
- Enfinien éprouvé
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- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
Le départ est imminent.
Je vais bientôt me retrouver seule dans une ville inconnue. Bbrrr…
Mais bon, j’ai décidé de me botter les fesses pour que ce foutu moral remonte…Dire qu’il faut pleurer pour des conneries pour que les gens s’aperçoivent qu’il y a un truc qui cloche.
Je vais reprendre un rythme, faire de nouvelles connaissances.
Je ne peux pas m’empêcher de penser à tout ce que je laisse ici : un cocon tout douillet, des amis, un groupe de copains bien sympa, un bonne psy…
Toute seule avec mes humeurs fluctuant en mode basse tension et mes problèmes alimentaires.
Je mange pour 3 en ce moment, j’enfle encore et toujours, les kilos s’amoncèlent sur mes fesses, hanches, cuisses et le reste. J’ai l’impression d’être bouffie. Et pourtant c’est la délivrance quand je mange le soir, je ne m’arrête pas, je remplis mon vide…
Qu’est ce qu’il faut, il est où ce foutu déclic ?
En parlant de déclic, qu’est ce que vous pensez de l’hypnose ericksonienne ?
J’essaye de m’accrocher mais c’est trop dur d’affronter le quotidien et trop facile de se laisser aller dans l’excès de nourriture.
Je vais bientôt me retrouver seule dans une ville inconnue. Bbrrr…
Mais bon, j’ai décidé de me botter les fesses pour que ce foutu moral remonte…Dire qu’il faut pleurer pour des conneries pour que les gens s’aperçoivent qu’il y a un truc qui cloche.
Je vais reprendre un rythme, faire de nouvelles connaissances.
Je ne peux pas m’empêcher de penser à tout ce que je laisse ici : un cocon tout douillet, des amis, un groupe de copains bien sympa, un bonne psy…
Toute seule avec mes humeurs fluctuant en mode basse tension et mes problèmes alimentaires.
Je mange pour 3 en ce moment, j’enfle encore et toujours, les kilos s’amoncèlent sur mes fesses, hanches, cuisses et le reste. J’ai l’impression d’être bouffie. Et pourtant c’est la délivrance quand je mange le soir, je ne m’arrête pas, je remplis mon vide…
Qu’est ce qu’il faut, il est où ce foutu déclic ?
En parlant de déclic, qu’est ce que vous pensez de l’hypnose ericksonienne ?
J’essaye de m’accrocher mais c’est trop dur d’affronter le quotidien et trop facile de se laisser aller dans l’excès de nourriture.
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Cinnamon
- Enfinien éprouvé
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- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
Il va falloir que je mange le midi, 2 jours de suite…avec les crises du soir, je vais pas y arriver, alors je vais esquiver…c’est pas bien, c’est pas aller de l’avant mais ces troubles alimentaires, j’ai trop de mal à les affronter.
Parce que me goinfrer me calme puis me met mal à l’aise, mais ne pas criser me stresse et j’ai peur du manque.
Des conseils seraient les bienvenus en ce moment.
HELP !
Parce que me goinfrer me calme puis me met mal à l’aise, mais ne pas criser me stresse et j’ai peur du manque.
Des conseils seraient les bienvenus en ce moment.
HELP !
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Ellaile
- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Les conseils, j'en aurais probablement pas mal, maintenant incapable moi-même de les appliquer et un peu dans ton cas, je préfère dire que si on attend un déclic, on peut attendre longtemps passive... et que ça ne viendra que de nous, aidées, petit à petit, avec indulgence et motivation.
Je ne sais pas si tu as accès au net où tu es mais j'espère que cela passe sereinement, à tous les niveaux.
Je ne sais pas si tu as accès au net où tu es mais j'espère que cela passe sereinement, à tous les niveaux.
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Cinnamon
- Enfinien éprouvé
- Messages : 401
- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
Des nouvelles de l'expatriée...
Ai trouvé un soutien psychologique sur place.
Rencontré les gens de ma promo, plutôt sympa.
Me sens toujours aussi nulle et grosse.
Par conséquent, mange toujours autant et enfle, enfle.
Aimerais venir plus souvent mais pas de connexion au web.
Envie de minceur mais gavage en règle tous les soirs.
Envie d'être au calme dans ma tête.
Les repères sont pris, je pense.
Dur de faire sa place et de s'affirmer dans un nouveau groupe quand on ne s'aime pas.
Je me sens presque moins seule...normal, je me sentais seule chez moi même entourée...là je suis seule, donc c'est un sentiment plutôt normal!
Pense à vous et aimerais venir plus souvent, c'est un bon appui, une thérapie internet!
Reviendrais peut-être vers toi vulcane pour mon stage!
Bises d'espoir du fond de mon trou!!
Ai trouvé un soutien psychologique sur place.
Rencontré les gens de ma promo, plutôt sympa.
Me sens toujours aussi nulle et grosse.
Par conséquent, mange toujours autant et enfle, enfle.
Aimerais venir plus souvent mais pas de connexion au web.
Envie de minceur mais gavage en règle tous les soirs.
Envie d'être au calme dans ma tête.
Les repères sont pris, je pense.
Dur de faire sa place et de s'affirmer dans un nouveau groupe quand on ne s'aime pas.
Je me sens presque moins seule...normal, je me sentais seule chez moi même entourée...là je suis seule, donc c'est un sentiment plutôt normal!
Pense à vous et aimerais venir plus souvent, c'est un bon appui, une thérapie internet!
Reviendrais peut-être vers toi vulcane pour mon stage!
Bises d'espoir du fond de mon trou!!
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Cinnamon
- Enfinien éprouvé
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- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
On nous demande la lune à la fac ou quoi?
J'ai l'impression de ne pas être à la hauteur. Pas pour mes capacités, mais du point de vue psychologique. J'ai peur de ne pas tenir...ou plutôt je vais tenir mais comment vais-je en sortir?
J'en peux plus de ne pas réussir à équilibrer mon alimentation, de refuser de manger à midi et de me gaver le soir.
J'ai peur pour mon avenir...si jamais je vis toute ma vie à ce rythme là, que jamais je ne puisse avoir une vie sociale normale.
Je ne mets qu'un pantalon, les autres sont trop petits et je ne veux pas en acheter d'autres...
Je ne peux pas me regarder dans une glace, si je le fais j'ai l'impression de cauchemarder, je me dit que c'est pas moi. Je me déteste...
Et M****, comment on fait pour vivre normalement???? Je ne sais pas vivre, troublant constat de quelqu'un qui cherche vraisemblablement les réponses trop loin...
J'ai l'impression de ne pas être à la hauteur. Pas pour mes capacités, mais du point de vue psychologique. J'ai peur de ne pas tenir...ou plutôt je vais tenir mais comment vais-je en sortir?
J'en peux plus de ne pas réussir à équilibrer mon alimentation, de refuser de manger à midi et de me gaver le soir.
J'ai peur pour mon avenir...si jamais je vis toute ma vie à ce rythme là, que jamais je ne puisse avoir une vie sociale normale.
Je ne mets qu'un pantalon, les autres sont trop petits et je ne veux pas en acheter d'autres...
Je ne peux pas me regarder dans une glace, si je le fais j'ai l'impression de cauchemarder, je me dit que c'est pas moi. Je me déteste...
Et M****, comment on fait pour vivre normalement???? Je ne sais pas vivre, troublant constat de quelqu'un qui cherche vraisemblablement les réponses trop loin...
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Ellaile
- la 'tite Toulousaine Matinette
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- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Etant donné que mes pensées sont proches des tiennes... je sais pas trop quoi rajouter...
Sinon que tu ta place à trouver là autant qu'ailleurs, que j'espère que ce réseau de liens qui se tisse sera solide et réjouissant.
Les profs parlent à un auditoire disparate, au milieu il y a ceux qui se laissent peut-être un peu trop glisser par la vie du point de vue études, ils veulent booster ceux là, ne songeant pas que ça en destabilisent beaucoup...
Bisou.
Sinon que tu ta place à trouver là autant qu'ailleurs, que j'espère que ce réseau de liens qui se tisse sera solide et réjouissant.
Les profs parlent à un auditoire disparate, au milieu il y a ceux qui se laissent peut-être un peu trop glisser par la vie du point de vue études, ils veulent booster ceux là, ne songeant pas que ça en destabilisent beaucoup...
Bisou.
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Gwen
- Respectable Enfinien
- Messages : 1472
- Enregistré le : 01 avr. 2005, 00:00
- Localisation : Bretagne
coucou!
et bien si c'est vrai Laurence pour les pbles de connexion alors c'est cool car moi aussi, j'en ai marre que ca ne marche pas à chaque fois!!
courage Cinnamon!!
je sais pas trop quoi dire car moi aussi, malgré l'hospitalisation, je monte, monte, monte au niveau du poids et c'est de plus en plus dur d'accepter......de changer, de se voir grossir.....
bref, j'espère que tu arrives à trouver un peu de serenité ds tout ce tourbillon??
:jongler:
courage....
et bien si c'est vrai Laurence pour les pbles de connexion alors c'est cool car moi aussi, j'en ai marre que ca ne marche pas à chaque fois!!
courage Cinnamon!!
je sais pas trop quoi dire car moi aussi, malgré l'hospitalisation, je monte, monte, monte au niveau du poids et c'est de plus en plus dur d'accepter......de changer, de se voir grossir.....
bref, j'espère que tu arrives à trouver un peu de serenité ds tout ce tourbillon??
:jongler: courage....
-
Cinnamon
- Enfinien éprouvé
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- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
Gérer le quotidien et les TCA n'est pas chose facile, surtout quand la fac vous demande beaucoup en peu de temps. Les remises en cause font mal, elles obligent à des remises à niveau. C'est se sentir touché personnellement, voir son peu de confiance en soi s'écrouler, et croire que les autres sont bien meilleurs et que l'on ne vaut rien, voire moins que rien.
Alors Elle est là, la bouffe. Elle aide le temps de l'ingurgitation à combler ces manques (affection, confiance en soi) et ce stress latent qui ronge.
Plus la peine de regarder ce corps que l'on hait; on vivote, des fois avec le sourire et le relativisme, des fois avec la haine et les vagues à l'âme.
Je cherche un endroit où je me sentirais bien, des personnes aimantes...et loin de tout je me construis...
C'est finalement sans repère que l'on peut arriver à se définir, surtout lorsque l'on sort du monde des TCA....
A méditer...
Alors, oui, la vie suit son cours...
J'aimerais parler de moi plus personnellement...le temps viendra où j'aurais oublié la fâcheuse expérience où la sphère enfinienne a rattrapé le quotidien...
Alors Elle est là, la bouffe. Elle aide le temps de l'ingurgitation à combler ces manques (affection, confiance en soi) et ce stress latent qui ronge.
Plus la peine de regarder ce corps que l'on hait; on vivote, des fois avec le sourire et le relativisme, des fois avec la haine et les vagues à l'âme.
Je cherche un endroit où je me sentirais bien, des personnes aimantes...et loin de tout je me construis...
C'est finalement sans repère que l'on peut arriver à se définir, surtout lorsque l'on sort du monde des TCA....
A méditer...
Alors, oui, la vie suit son cours...
J'aimerais parler de moi plus personnellement...le temps viendra où j'aurais oublié la fâcheuse expérience où la sphère enfinienne a rattrapé le quotidien...
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Cinnamon
- Enfinien éprouvé
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- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
Oui, moi rentrer au bercail pour les fêtes!
Passage oral, hésitations et bégaiements, les regards de l’auditoire compatissant ou bien moqueur…oui, je ne suis pas douée à l’oral et les regards et les mots me touchent et me déstabilisent encore plus. Les larmes me montent si facilement, et sans savoir pourquoi. L’impression de m’être lamentablement trompée d’orientation ; et si ce n’était pas pour moi ? Si le niveau était trop haut ?
Ras le bol de cette vie, envie d’en finir avec les études : plus tu montes, plus on t’en demande, plus j’ai envie d’en donner pour montrer que je peux le faire. Le perfectionnisme est une chose, les capacités en sont une autre…Rideau !
Le pseudo équilibre que je m’étais construit tombe comme un triste château de cartes.
Handicapée de la vie, j’ai l’impression de brasser de l’air, que mes efforts ne servent à rien. Normal alors que les crises reviennent de plus belle…tu te sens submergée ? Ne réfléchis pas, mange, mange et mange encore !
Je voudrais que tout s’arrête, cet engrenage, cette souffrance. Envie de partir loin de tout, besoin de rester, besoin de soutien. Seule ou accompagnée, la pathologie est-elle la même ? L’amour ou l’amitié que les autres me portent ne suffisent pas à leur faire comprendre mon état.
Tout fout le camp…
Passage oral, hésitations et bégaiements, les regards de l’auditoire compatissant ou bien moqueur…oui, je ne suis pas douée à l’oral et les regards et les mots me touchent et me déstabilisent encore plus. Les larmes me montent si facilement, et sans savoir pourquoi. L’impression de m’être lamentablement trompée d’orientation ; et si ce n’était pas pour moi ? Si le niveau était trop haut ?
Ras le bol de cette vie, envie d’en finir avec les études : plus tu montes, plus on t’en demande, plus j’ai envie d’en donner pour montrer que je peux le faire. Le perfectionnisme est une chose, les capacités en sont une autre…Rideau !
Le pseudo équilibre que je m’étais construit tombe comme un triste château de cartes.
Handicapée de la vie, j’ai l’impression de brasser de l’air, que mes efforts ne servent à rien. Normal alors que les crises reviennent de plus belle…tu te sens submergée ? Ne réfléchis pas, mange, mange et mange encore !
Je voudrais que tout s’arrête, cet engrenage, cette souffrance. Envie de partir loin de tout, besoin de rester, besoin de soutien. Seule ou accompagnée, la pathologie est-elle la même ? L’amour ou l’amitié que les autres me portent ne suffisent pas à leur faire comprendre mon état.
Tout fout le camp…
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Cinnamon
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Evidemment que ça me ferait plaisir de te voir, le facteur temps jouant un rôle déterminant dans ce projet!!!
Je remonte la pente de mon cuisant échec de tentative d'expression orale sur un sujet pas maîtrisé, autant dire que j'allais à l'abattoir directement et que je le savais.
Par conséquence mes troubles reviennent encore plus grands, ceux que j'avais réussi à freiner dans une moindre mesure...
Week-end, moment où ils sont le plus fort...redouté mais attendu car envie et besoin de repos.
Que le stress retombe et les troubles disparaissent....Abracadabra!!!
Je remonte la pente de mon cuisant échec de tentative d'expression orale sur un sujet pas maîtrisé, autant dire que j'allais à l'abattoir directement et que je le savais.
Par conséquence mes troubles reviennent encore plus grands, ceux que j'avais réussi à freiner dans une moindre mesure...
Week-end, moment où ils sont le plus fort...redouté mais attendu car envie et besoin de repos.
Que le stress retombe et les troubles disparaissent....Abracadabra!!!
:sabbyzou:-
Cinnamon
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Le moral rechute.....boum! Ayé, il est tombé!
Alors je bouffe, j'ai l'impression d'enfler encore et encore...
Je me sens nulle, nulle, nulle...j'ai peur de foirer mon année: je bosse pas assez et la maladie prend du temps, mine de rien...
Mes bras se baissent tous seuls...
Je suis perdue, je ne sais plus comment gérer tout ça...
Alors je bouffe, j'ai l'impression d'enfler encore et encore...
Je me sens nulle, nulle, nulle...j'ai peur de foirer mon année: je bosse pas assez et la maladie prend du temps, mine de rien...
Mes bras se baissent tous seuls...
Je suis perdue, je ne sais plus comment gérer tout ça...
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Gwen
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bcp de pensées pour toi Cinnamon :voeux: :voeux:
que faire?
il y a des moments ou on baisse les bras et tout a coup, pourquoi?? on retrouve un peu de punch pour reprendre la route du combat
:boxeur:
continues à essayer de sortir, de ne pas te renfermer sur toi-même ou ds ton appart.....
et je suis sure que tu vas retrouver le chemin!!!
:smilecolros:
:voeux: :voeux: que faire?
il y a des moments ou on baisse les bras et tout a coup, pourquoi?? on retrouve un peu de punch pour reprendre la route du combat
:boxeur: continues à essayer de sortir, de ne pas te renfermer sur toi-même ou ds ton appart.....
et je suis sure que tu vas retrouver le chemin!!!
:smilecolros: -
Cinnamon
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Les jours passent et se ressemblent…sentiment de solitude et de nullité, je me demande encore si je suis à la hauteur, question existentielle !
Deuxième séance avec un thérapeute qui pratique l’hypnose ericksonienne. Pas de miracle, mais les questionnements sont autres que ceux que j’ai pu avoir avec les psys. Il me fait avancer…je ne sais pas si mes finances suivront longtemps, mais c’est un moyen de s’ouvrir l’esprit. Et même si mon comportement ne change pas du tout au tout, de nouvelles interrogations surgissent.
Malgré tout le ressentiment que j’ai à son égard, je me suis rendue compte de l’amour que je portais à mon père…intense et destructeur.
Comment se construire, comment grandir quand tout autour de vous ne semble fait que de papier mâché…les relations sont fragiles…
J’aimerais en finir mais finalement est ce que je ne suis pas dans un système qui me convient un tant soit peu ? On ne reste pas dans des situations qui nous incommodent…pas sur le long terme en tous cas !
Deuxième séance avec un thérapeute qui pratique l’hypnose ericksonienne. Pas de miracle, mais les questionnements sont autres que ceux que j’ai pu avoir avec les psys. Il me fait avancer…je ne sais pas si mes finances suivront longtemps, mais c’est un moyen de s’ouvrir l’esprit. Et même si mon comportement ne change pas du tout au tout, de nouvelles interrogations surgissent.
Malgré tout le ressentiment que j’ai à son égard, je me suis rendue compte de l’amour que je portais à mon père…intense et destructeur.
Comment se construire, comment grandir quand tout autour de vous ne semble fait que de papier mâché…les relations sont fragiles…
J’aimerais en finir mais finalement est ce que je ne suis pas dans un système qui me convient un tant soit peu ? On ne reste pas dans des situations qui nous incommodent…pas sur le long terme en tous cas !
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Cinnamon
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Là tout de suite, si je m'écoutais, je laisserais tout tomber...les études, les autres, et je partirais recommencer quelque chose dans une autre contrée...
Fuite en avant, futile et inutile pour régler les problèmes présents.
Je ne le fais pas parce que je n'ose pas, je n'ose jamais faire de mes envies une réalité.
Je me replie, jamais je n'affronte la réalité. Elle est là pour me calmer, elle me protège en quelque sorte des variables du quotidien que je ne peux maîtriser.
Je n'ose pas affronter les choses...j'ai peur, si peur de l'inconnu.
Mais OU sont les réponses à ces questions que je n'ai de cesse de me poser???
Fuite en avant, futile et inutile pour régler les problèmes présents.
Je ne le fais pas parce que je n'ose pas, je n'ose jamais faire de mes envies une réalité.
Je me replie, jamais je n'affronte la réalité. Elle est là pour me calmer, elle me protège en quelque sorte des variables du quotidien que je ne peux maîtriser.
Je n'ose pas affronter les choses...j'ai peur, si peur de l'inconnu.
Mais OU sont les réponses à ces questions que je n'ai de cesse de me poser???
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Cinnamon
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HD...j'ai pas trouvé la signification de ton acronyme...
Le cerveau ne répond plus beaucoup. Je suis mentalement fatiguée, pourtant le sommeil tarde à venir. J'ai du boulot, mais les crises prennent du temps, et je ne peux pas m'en passer, sinon je suis trop stressée de devoir gérer des repas "normaux" en plus.
J'attends les vacances avec impatience, tout en me demandant si ce choix professionnel est vraiment judicieux...
Peur de m'être plantée...
Oui, tout laisser tomber, partir loin de tout ça,quelle bonne idée...
Mais finalement, des problèmes surgissent partout, et j'en retrouverais forcément à un autre coin de rue!
Questions existencielles qui se posent à moi!
Le cerveau ne répond plus beaucoup. Je suis mentalement fatiguée, pourtant le sommeil tarde à venir. J'ai du boulot, mais les crises prennent du temps, et je ne peux pas m'en passer, sinon je suis trop stressée de devoir gérer des repas "normaux" en plus.
J'attends les vacances avec impatience, tout en me demandant si ce choix professionnel est vraiment judicieux...
Peur de m'être plantée...
Oui, tout laisser tomber, partir loin de tout ça,quelle bonne idée...
Mais finalement, des problèmes surgissent partout, et j'en retrouverais forcément à un autre coin de rue!
Questions existencielles qui se posent à moi!
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Cinnamon
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Oki, j'avais pas fait le rapprochement...
Quotidien hanté par la nourriture, mon seul refuge.
Sentiment d'être nulle, pas cultivée, je me sens toujours ridicule par rapport aux autres. Voilà ce que c'est de faire des études, on finit par se mesurer à plus fort que soi!!
De plus en plus de questions...mais qu'est ce que je fais ici. Vraiment envie de partir dans un autre pays. Peut-être une fuite en avant, mais une fuite pour autre chose.
Besoin de changement.
Quotidien hanté par la nourriture, mon seul refuge.
Sentiment d'être nulle, pas cultivée, je me sens toujours ridicule par rapport aux autres. Voilà ce que c'est de faire des études, on finit par se mesurer à plus fort que soi!!
De plus en plus de questions...mais qu'est ce que je fais ici. Vraiment envie de partir dans un autre pays. Peut-être une fuite en avant, mais une fuite pour autre chose.
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Cinnamon
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Mais dites moi pourquoi je mange comme ça?
Pourquoi je m'inflige ça? Pourquoi cette torture permanente du corps et de l'esprit?
J'en peux plus de ne pas pouvoir vivre normalement, de ne pas pouvoir accepter les invitations à déjeuner ou dîner, d'avoir besoin de manger 3 repas en un pour me sentir repue, ce besoin de se goinfrer pour sentir ce ventre prêt à exploser.
Ce physique que je déteste plus que toi, cette volonté de finesse et de minceur, tout en reluquant les devantures des boulangeries.
Tout n'est que contradiction en moi...
Saturation...
Pourquoi je m'inflige ça? Pourquoi cette torture permanente du corps et de l'esprit?
J'en peux plus de ne pas pouvoir vivre normalement, de ne pas pouvoir accepter les invitations à déjeuner ou dîner, d'avoir besoin de manger 3 repas en un pour me sentir repue, ce besoin de se goinfrer pour sentir ce ventre prêt à exploser.
Ce physique que je déteste plus que toi, cette volonté de finesse et de minceur, tout en reluquant les devantures des boulangeries.
Tout n'est que contradiction en moi...
Saturation...
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Cinnamon
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"Ce physique que je déteste plus que toi"…Je me demande ce à quoi pensait mon inconscient !!! Est-ce que je le dis en m’adressant à moi, ou alors à la maladie…Compliqué ! Je réfléchis sur ce magnifique lapsus. 
Mon moral remonte petit à petit, il y a un peu moins de boulot à la fac, donc je relâche la pression. Les vacances seront les bienvenues !
Pas évident à gérer non plus le moral qui fait les montagnes russes !
Au fait, je vous avait pas dit, je vois un thérapeute qui propose de l’hypnose ericksonienne. Je vais faire ma troisième séance. C’est intéressant comme approche, pas de miracle en vue mais de toutes façons je ne m’y attendais pas. Faites quand même gaffe aux charlatans ! Sans m’avancer, il a l’air assez réglo comme thérapeute.
En fait, il propose des choses, rien n’est obligatoire pour le patient qui décide ce qu’il prend ou pas dans les propositions. Tout dépend du sens que l’on donne à notre démarche. Pour ma part, je me rends compte que j’ai envie de changer mais que ce sera long parce que je suis plutôt réticente au changement…je me demande si je ne me complais pas dans cet état en quelque sorte.
Parce ce que ce qui domine ma vie, c’est la peur de l’inconnu, de ce qui pourrait se passer si je lâchais ce contrôle. La peur du vide, le vertige. C’est terriblement dur de se construire quand on ne se connaît pas. Ma grande interrogation du moment : comment serais-je si je n’étais pas malade ? Est-ce que la maladie a changé mon caractère ? et plus généralement : QUI SUIS-JE ?
La réponse est simple : je ne sais pas !
Mon moral remonte petit à petit, il y a un peu moins de boulot à la fac, donc je relâche la pression. Les vacances seront les bienvenues !
Pas évident à gérer non plus le moral qui fait les montagnes russes !
Au fait, je vous avait pas dit, je vois un thérapeute qui propose de l’hypnose ericksonienne. Je vais faire ma troisième séance. C’est intéressant comme approche, pas de miracle en vue mais de toutes façons je ne m’y attendais pas. Faites quand même gaffe aux charlatans ! Sans m’avancer, il a l’air assez réglo comme thérapeute.
En fait, il propose des choses, rien n’est obligatoire pour le patient qui décide ce qu’il prend ou pas dans les propositions. Tout dépend du sens que l’on donne à notre démarche. Pour ma part, je me rends compte que j’ai envie de changer mais que ce sera long parce que je suis plutôt réticente au changement…je me demande si je ne me complais pas dans cet état en quelque sorte.
Parce ce que ce qui domine ma vie, c’est la peur de l’inconnu, de ce qui pourrait se passer si je lâchais ce contrôle. La peur du vide, le vertige. C’est terriblement dur de se construire quand on ne se connaît pas. Ma grande interrogation du moment : comment serais-je si je n’étais pas malade ? Est-ce que la maladie a changé mon caractère ? et plus généralement : QUI SUIS-JE ?
La réponse est simple : je ne sais pas !
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Cinnamon
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Mange, mange, mange!!!!
C'est sympa de colorer la vie à grands coups de cuillères de Nutella, non?
J'en ai marre, rien ne marche sur moi ou quoi? Je pensais être réceptive à aux thérapies, mais non!!
ELLE, la satanique, me bloque. Comme si elle m’empêchait d’arriver à un certain bien-être. Même s’il était fragile, il me ferait bien plaisir. Et non, je mange, le soir, la nuit….
RAS LE BOL que rien ne change !!!
3 ans d’anorexie et 2 de pseudo boulimie, ça commence à faire, non ?
Furieuse envie de me faire mal et de me taper la tête contre les murs pour la faire sortir de mon corps…
Sinon, ça va ! Le moral remonte encore (avant de redescendre) et j’attends Noël avec une impatience de gamine !!!
C'est sympa de colorer la vie à grands coups de cuillères de Nutella, non?
J'en ai marre, rien ne marche sur moi ou quoi? Je pensais être réceptive à aux thérapies, mais non!!
ELLE, la satanique, me bloque. Comme si elle m’empêchait d’arriver à un certain bien-être. Même s’il était fragile, il me ferait bien plaisir. Et non, je mange, le soir, la nuit….
RAS LE BOL que rien ne change !!!
3 ans d’anorexie et 2 de pseudo boulimie, ça commence à faire, non ?
Furieuse envie de me faire mal et de me taper la tête contre les murs pour la faire sortir de mon corps…
Sinon, ça va ! Le moral remonte encore (avant de redescendre) et j’attends Noël avec une impatience de gamine !!!
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Gwen
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:sad: je te comprends si bien .......
oui peur de l'inconnu, peur du vide........c'est horrible!!
je crois que je te ressemble bcp sur les peurs, c'est tout a fait ce que je ressens!!
allez, courage, je sais, facile a dire......mais bon, je te le dis surement parce que moi aussi, j'ai besoin de courage!!!
je suis sure que tu es sur le bon chemin et que tu avances malgré les doutes en toi!
je sais que la boulimie est presente mais essayes de voir qu'est ce qui pourait bien se cacher derrière......ces peurs mais quoi d'autres??
des messages que tu n'aurais pas pu verbaliser?
ou des mots que tu retiens en toi et qui te font peur?
j'essaye de t'aider un peu comme les psys peuvent me faire reflechir au centre!!!
Mon psy m'a dit de laisser venir l'angoisse et d'essayer de mettre une image dessus!!
et de se concentrer dessus et de laisser repartir l'angoisse comme elle est venue!
je sais pas si ca te parle??
bon, ben ca va etre l'heure d'aller manger (ici, on mange à 18h45) mais mon psy m'a dit de reculer le repas......pour affronter aussi l'attente du repas.......donc, du vide! pas evident!
bon courage!
a très bientot si tu veux!
bisous
je suis nouvelle mais tout cela me parle terriblement. J'ai commencé les crises de boulimie à la fac et cela a été un tel cauchemar que j'ai complètement décroché devant quitter les cours en panique pour aller remplir mon sac au supermarché pour des boulimies que je faisais même dans la rue tellement c'était pressant. Une question de vie ou de mort sinon je serais devenue folle. Un vide immense, l'impression de me controler sans arrêt et tout d'un coup tout dijoncte. C'est une soupape de sécurité, c'est un symptôme. Les causes en sont souvent dans notre enfance et dans le rapport que l'on entretient enfin l'image que nous avons de nos parents.
J'ai une mère qui ne m'a pas porté d'affection mais qui me remplissait de nourriture alors que j'étais bébé. La nourriture a remplacé l'affection mais n'a pas comblé le vide. La nourriture ne comble pas le vide intérieur. Ce sont des paroles et des actes qu'il faut des gestes d'affection dont on a besoin. Il faut que tu puisses parler et t'exprimer. Sais tu dire non ? Ne subis tu pas ce que tu fais ? Pourquoi se laisse porter par le flot ?
Je pense que nous en voulons à nos parents inconsciemment, les miens n'ont jamais été rassurants mais m'ont toujours culpabilisé en me disant que j'étais nulle et grosse, incapable. Tout cela a contribué à me donner une mauvaise image de moi et aucune considération pour ma personne.
Alors je me fais du mal, je remplis cette chose qui devient monstrueuse jusqu'à l'oubli total de ma personne. Non je n'ai plus de limites temporairement le monde extérieur qui me fait si mal cesse d'avoir une emprise sur moi jusqu'au prochain regard dans la glace, jusqu'à la confrontation à l'autre qui est douloureuse.
On voudrait fuir, partir dans d'autres contrées mais ce n'est pas la solution, cette fuite pourquoi ?
Il faut affronter à l'aide d'un psy, entrer en soi même et oser regarder son être et le monde alentour. Tout n'est pas si monstrueux et desespéré. Je t'assure que les crises s'espacent avec le temps et qu'elles prennent moins d'intensité et sont moins destructrices.
Aujourd'hui après 20 ans de TCA j'en ai marre. Mes crises surviennent encore plusieurs fois par semaine et pourtant j'ai travaillé dessus autour en analyse. J'ai l'impression de connaitre les causes mais le vide et les problèmes relationnels sont toujours là.
Il y a une faille dans l'identité je pense et tout est à reconstruire alors qu'on est dans une identité chancelante et une image si négative de nous même.
Je me dis pourquoi ne pas se faire du bien, être si dur avec soi si exigeante avec son corps. Je pense encore que mon bien être est influencé par 2 ou 3 kg de plus ou de moins car c'est gravé dans ma tête mais c'est une illusion. C'est une image de soi à se reconstruire. Je pense que c'est très long mais pas desespéré. Il n'y a pas à se punir et s'en vouloir.
Voilà j'ai fait un très long discours mais j'avais besoin d'en parler peut être pour continuer aussi à lutter ne pas me laisser envahir à nouveau.
Hier soir proche de faire une boulimie, j'ai mangé 4 tranches de pain sec et j'ai stoppé là, ça m'a calé et ce n'était pas bon. J'ai refusé de rajouter du beurre. Je n'ai rien dans mes placards qui puisse m'inciter à la boulimie, rien dans le frigo. Je suis obligée de ne rien acheter ou très peu et surtout pas des choses que j'aime ce sont des aliments à risque. Bon courage et à bientôt !
J'ai une mère qui ne m'a pas porté d'affection mais qui me remplissait de nourriture alors que j'étais bébé. La nourriture a remplacé l'affection mais n'a pas comblé le vide. La nourriture ne comble pas le vide intérieur. Ce sont des paroles et des actes qu'il faut des gestes d'affection dont on a besoin. Il faut que tu puisses parler et t'exprimer. Sais tu dire non ? Ne subis tu pas ce que tu fais ? Pourquoi se laisse porter par le flot ?
Je pense que nous en voulons à nos parents inconsciemment, les miens n'ont jamais été rassurants mais m'ont toujours culpabilisé en me disant que j'étais nulle et grosse, incapable. Tout cela a contribué à me donner une mauvaise image de moi et aucune considération pour ma personne.
Alors je me fais du mal, je remplis cette chose qui devient monstrueuse jusqu'à l'oubli total de ma personne. Non je n'ai plus de limites temporairement le monde extérieur qui me fait si mal cesse d'avoir une emprise sur moi jusqu'au prochain regard dans la glace, jusqu'à la confrontation à l'autre qui est douloureuse.
On voudrait fuir, partir dans d'autres contrées mais ce n'est pas la solution, cette fuite pourquoi ?
Il faut affronter à l'aide d'un psy, entrer en soi même et oser regarder son être et le monde alentour. Tout n'est pas si monstrueux et desespéré. Je t'assure que les crises s'espacent avec le temps et qu'elles prennent moins d'intensité et sont moins destructrices.
Aujourd'hui après 20 ans de TCA j'en ai marre. Mes crises surviennent encore plusieurs fois par semaine et pourtant j'ai travaillé dessus autour en analyse. J'ai l'impression de connaitre les causes mais le vide et les problèmes relationnels sont toujours là.
Il y a une faille dans l'identité je pense et tout est à reconstruire alors qu'on est dans une identité chancelante et une image si négative de nous même.
Je me dis pourquoi ne pas se faire du bien, être si dur avec soi si exigeante avec son corps. Je pense encore que mon bien être est influencé par 2 ou 3 kg de plus ou de moins car c'est gravé dans ma tête mais c'est une illusion. C'est une image de soi à se reconstruire. Je pense que c'est très long mais pas desespéré. Il n'y a pas à se punir et s'en vouloir.
Voilà j'ai fait un très long discours mais j'avais besoin d'en parler peut être pour continuer aussi à lutter ne pas me laisser envahir à nouveau.
Hier soir proche de faire une boulimie, j'ai mangé 4 tranches de pain sec et j'ai stoppé là, ça m'a calé et ce n'était pas bon. J'ai refusé de rajouter du beurre. Je n'ai rien dans mes placards qui puisse m'inciter à la boulimie, rien dans le frigo. Je suis obligée de ne rien acheter ou très peu et surtout pas des choses que j'aime ce sont des aliments à risque. Bon courage et à bientôt !
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Cinnamon
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Merci beaucoup pour vos encouragements les filles!!!
Retour aux sources…sources du problème !!!
J’ai compris que je n’arrive pas à verbaliser…encore un probant exemple très récent. Je voulais faire noël avec mes grands-parents, mon père le fait chez lui avec la famille de son amie et me demande de le faire avec eux, chantage affectif en somme ! J’aime mon père, là n’est pas le problème mais je préfère le faire avec mes grands-parents…aucune réponse à la question : pourquoi ne le font-ils pas eux aussi chez mon père ? Pas de réponse !
Je sais que je vais encore me taire et restreindre mon envie par peur de vexer et de ne pas être politiquement correcte…Je suis trop lisse et je le sais, mais c’est plus fort que moi.
Par contre, les crises ne sont pas très lisses, plutôt chaotiques !
Ce que je montre, et ce que je cache ! Je me protège de moi en quelque sorte…
Je ne sais plus, tout est confus et un rien me déstabilise…je me sens engoncée dans ce corps.
Mal-être physique latent qui provoque le mal-être moral…
Retour aux sources…sources du problème !!!
J’ai compris que je n’arrive pas à verbaliser…encore un probant exemple très récent. Je voulais faire noël avec mes grands-parents, mon père le fait chez lui avec la famille de son amie et me demande de le faire avec eux, chantage affectif en somme ! J’aime mon père, là n’est pas le problème mais je préfère le faire avec mes grands-parents…aucune réponse à la question : pourquoi ne le font-ils pas eux aussi chez mon père ? Pas de réponse !
Je sais que je vais encore me taire et restreindre mon envie par peur de vexer et de ne pas être politiquement correcte…Je suis trop lisse et je le sais, mais c’est plus fort que moi.
Par contre, les crises ne sont pas très lisses, plutôt chaotiques !
Ce que je montre, et ce que je cache ! Je me protège de moi en quelque sorte…
Je ne sais plus, tout est confus et un rien me déstabilise…je me sens engoncée dans ce corps.
Mal-être physique latent qui provoque le mal-être moral…