Guérison et difficultés

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Clémentine4931
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Guérison et difficultés

Message par Clémentine4931 »

Bonjour à toutes et à tous =) Quel plaisir de trouver un forum d'entraide concernant les TCA.

Ce post est à propos de mes efforts vers la guérison que j'entreprends en ce moment même. J'espère que vous pourrez vous y retrouver et que ce sera l'occasion de partager à la fois des conseils, sources de motivation, et de partager les difficultés que l'on rencontre durant ce processus.

Voici une courte présentation de mon parcours...

J'ai aujourd'hui 22 ans et quelques et j'ai été anorexique à partir de la fin de mes 19 ans.
Au lycée et jusqu'à ma seconde année de fac, je pesais [...]kg pour [...] environ. Je faisais une taille [...] et je me sentais très bien dans ma peau. J'ai toujours été d'un tempérament social, joyeux et meneur. J'avais plusieurs passions, surtout la danse. J'avais régulièrement des histoires amoureuses, et je plaisais, j'avais plutôt confiance en moi.
Mon anorexie a débuté à la fin de ma seconde année en études supérieures, pour plusieurs raisons : J'avais connu deux déceptions amoureuses qui m'ont beaucoup touchée et blessée et dans lesquelles le rapport au corps était directement impliquée ; Je ne m'épanouissais pas dans mes études bien qu'elles me plaisaient (ma passion est la danse et je n'affirmais pas mon envie, même besoin comme je le comprends désormais, de me former comme danseuse - ce qui était mon rêve depuis l'âge de 4 ans-); Aussi, ma mère venait de faire une dépression et j'ai du totalement m'occuper d'elle car elle n'étais plus en mesure du tout de se gérer... tout ceci mêlé à mon profil plutôt perfectionniste et hyper-sensible a déclenché au fur et à mesure une envie de contrôle sur une vie dans laquelle je ne m'épanouissais pas, une envie d'être parfaite, de " réussir" au mieux ma vie. Pour cela, mon corps devait suivre la même route d'exigeance que mon esprit.
Du coup, vers la fin de l'année scolaire, j'ai décidé de me reprendre en main car j'avais deux kilos en trop qui avaient du mal à partir suite à mon année de prépa math avant la fac. De Mai à Juin, j'ai donc perdu patiemment et sainement ces deux kilos. Arrive l'été, arrive le fait de ne plus être obligée d'aller en cours et donc de pouvoir régir totalement son rythme de vie. Je commence à me couper des sorties et des soirées, je fais de plus en plus du sport et je commence à contrôler tout ce que je mange. Plus de pain, ni de beurre, plus de pâtes ni de riz non plus, bref vous connaissez la chanson. Légumes et tisanes à volonté. Durant la période des deux mois de vacances, je passe de [...] kg à [...]kg. J'ai quelques remarques sur mon poids mais on me fait juste comprendre que j'ai maintenant une super taille mannequin puisqu'en effet j'étais à la limite de mon poids de forme. Quelques remarques " t'es maigre quand même, une vraie brindille, on voit tes os" m'encouragent au contraire puisque pour moi c'était alors une preuve de réussite et de beauté.
Lors de la rentrée, je continue de me restreindre, de façon de plus en plus drastique. Je ne mange plus à la cantine du tout, je prépare mes propres tupper avec presque rien dedans, je refuse de plus en plus de sorties, je me renferme vraiment. J'essaie de lutter contre une dépression que je sens s'installer et contre cet isolement. Je suis prise dans un conservatoire de danse et je rencontre une amie qui croque la vie à pleine dents, totalement assumée dans son corps de femme. Ces deux points me permettent une accroche à la vie sociale, la vie réelle mais rien à faire, je me sens mal, je me sens perdue, angoissée de plus en plus, j'ai froid, je suis fatiguée, je suis irritable et je continue à perdre. En Novembre, j'atteins [...] kg. Je commence vraiment à être maigrichonne et je descends jusqu'à [...]kg à la toute fin de l'année, avant les fêtes de Noel. La suite de l'année scolaire est une tentative de reprise en main, je me maintiens à [...]kg mais j'ai une peur terrible de grossir. Fin de l'année, je décide de partir finir mes études à Strasbourg me couper de la famille et me prouver que je peux être autonome.
L'année à Strasbourg est difficile moralement. Je suis seule, j'arrête à nouveau la danse. la nourriture m'obsède car je n'ai plus le rythme des repas pris en famille. Mon alimentation commence à se dérégler et les privations de l'an passé se font ressentir : crises de compulsions même si pas très grosses, envie de tout dévorer... et rebelotte, sport à outrance et privations pour compenser. Mais cette année seule m'a permis de voir que j'atteignais le bout du bout, que je ne pouvais plus vivre en étant si mal et si peu épanouie. Je ne pouvais plus continuer à trahir cette jeune fille et cette enfant pleine de vie et de joie que j'étais. Je me sentais réellement sale, dégueulasse vis à vis de moi et de mon entourage avec qui je devenais parfois difficile à vivre. Donc, fin de l'année à Strasbourg : décision de revenir dans ma ville natale à Marseille et de faire de la danse de manière intensive dans une école puisque j'avais ma licence en poche et que je ne pouvais plus continuer à me cacher dans les études, les obsessions qui cachaient juste un manque crucial d'épanouissement.

Cette année a donc été une année riche en progrès puisque pratiquer ma passion à plein temps avec des personnes qui ressentent ce même besoin m'a beaucoup épanouie. Le début a été difficile cependant car mon poids était faible et cette école demandait une grande force physique. J'ai donc du me forcer à reprendre une alimentation normale et à grossir. Ce mot qui me faisait terriblement peur depuis le début de l'anorexie. Cette reprise en main a été difficile. J'ai alterné des crises de compulsion car j'avais véritablement faim puisque ce que je faisais était très physique, mais cette faim légitime était vite rattrapée par le sentiment grisant de se faire plaisir et de rattraper les privations précédentes. Bref, je me restreignais le jour d'après, sport etc... J'ai vite vu que mon corps ne suivait plus et que de la même manière que je m'étais foutue un coup de pied au c.. pour enfin affirmer ce que je voulais vraiment faire de ma vie, je devais me foutre un coup de pied au c.. pour me retaper physiquement sinon je n'allais pas me former aussi bien que j'aurais pu et au final gâcher cette année.
En ce moment, j'ai enfin retrouvé un IMC normal. Je suis à [...] kg, je me sens plus forte physiquement. Des compliments sur mon épanouissement, mes nouvelles petites formes se font entendre et c'est à la fois agréable et angoissant puisque j'ai peur d'encore grossir. J'ai du mal à les accepter, une partie les aime et une autre partie de moi les trouve repoussantes. Je me force à maintenir ce rythme alimentaire stable trouvé et à me concentrer sur la réussite de cette année mais les remarques et les changements du corps sont difficiles à accepter. Je sais que mon [...] est à la limite et je ne peux pas m'empêcher d'y voir un échec. Alors qu'un [...] m'allait très bien avant ! Comme quoi, la guérison est lente et jamais achevée.
Hier soir encore, par exemple, un ancien professeur de danse que j'ai croisé dans un bar m'a dit : " Ah tu t'es bien remplumée dis donc, ça te va bien ! Tu étais franchement maigrichonne, en état de maigritude extrême meême ! ça fait plaisir à voir ! tu es plus rembourée maintenant, meilleure mine ! " Et ce compliment m'a mis également mal à l'aise car je n'accepte pas encore ce corps et ces formes parfois je les trouve en trop, je peux me sentir grosse à des moments et à me dire que lorsque j'étais maigre j'étais différente, je retenais l'attention, je n'étais pas comme tout le monde.. bref, ce genre de pensées j'essaie de les virer mis franchement c'est pas évident.
J'aimerais précisé que je n'ai jamais vraiment parler de ce besoin de contrôle à qui que ce soit de proche. J'ai toujours parlé d'une perte d'appétit alors que je faisais de la restriction cognitive. Mais cette obsession me semble tellement malsaine, tellement en bas de ce que je peux être, que j'ai véritablement honte de l'avouer. Le plus dur est d'arrêter aujourd'hui de compter les calories, j'ai vraiment du mal pour cela. J'essaie de raisonner en termes d'équilibre alimentaire, de 3 repas plus deux collations mais souvent les chiffres me rattrapent.
Si certaines d'entre vous connaissent les mêmes difficultés ou bien les ont connues, je serai ravie d'en discuter avec elles car je trouve que la guérison demande beaucoup d'efforts et que l'on peut parfois se sentir désarmée. C'est un combat de chaque jour.

Mes meilleures pensées et souhaits pour vous toutes et tous =)
Modifié en dernier par Dragid'amour le 30 avr. 2014, 21:55, modifié 1 fois.
Raison : Rapport poids/taille
manon769593
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Re: Guérison et difficultés

Message par manon769593 »

Bonjour!

Et bien sache que j'ai aujourd'hui 35 ans et....je compte toujours les calories :( .
Comme toi j'ai fait de l'anorexie (à 18ans) aussi en raison d'une histoire amoureuse malheureuse. J'a perdu [...]kilos en 1 an (lentement mais surement).
Après un long combat de 6 ans avec l'aide de mes parents et grâce à un petit ami de l'époque j'ai pu m'en sorti et reprendre du poids. OUF!
Malheureusement même si je mange "de tout" ou presque j'ai toujours cette peur de grossir.
J'ai fait un pacte avec moi-même pour ne pas descendre en dessous du poids santé.....mais résultat je n'arrive pas à m'en détacher....Et je m'obstine à rester à ce poids limite, pas un gramme de plus ou de moins :sad:
Je donnerai n'importe quoi pour revenir à mon insouciance d'avant mes 18 ans, où je mangeais ce qui me plaisait sans compter et où j'étais très bien dans ma peau avec juste 3kilos de plus que maintenant! Peut-être devrais-je faire la méthode Zermati....Y as tu songé toi?

J'espère que ce témoignage te feras sentir moins seule au moins!

Bonne chance pour la suite!

Manon
Modifié en dernier par Dragid'amour le 07 mai 2014, 11:02, modifié 1 fois.
Raison : Poids
IsaMore
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Re: Guérison et difficultés

Message par IsaMore »

Bonjour,

La guérison est un long chemin... il nécessite parfois (souvent) des rechutes qu'il ne faut jamais considérer comme des échecs.
Tu m'as l'air encore très touchée par ce que pensent les gens (proches et ancien prof) de ton apparence physique.
Du coup le compliment de ton prof est tombé à plat. PIRE : il t'a blessée. C'est comme si ton corps affichait qu'il allait mieux, qu'il était en meilleure santé, alors que TOI tu souffres encore énormément.
Et le fait que ça se voit moins te désepère peut-être... sans forcément vouloir remaigrir... Mais c'est finalement comme si on ne te prenait pas au sérieux, comme si personne ne voyait ni ne comprenait ce que tu ressens au fond... non ?
Clémentine4931
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Re: Guérison et difficultés

Message par Clémentine4931 »

Merci beaucoup à toutes les deux pour vos réponses (j'avais hésité à reprendre ce post car il était bien trop long, c'est la première fois que je viens sur un forum alors du coup j'ai un peu tout déballé..)

Manon,

Je n'ai songé à aucune méthode spécifique pour ne plus me concentrer sur ces obsessions au niveau de l'alimentation car le fait même d'envisager de suivre un programme me fait trop penser à un régime et -même si je sais que ce n'est pas le cas pour tous les régimes, certains sont réellement bénéfiques- j'aurais l'impression d'être toujours soumise à un certain contrôle. J'aimerais passer outre le contrôle, et m'efforcer à voir les choses avec plus d'harmonie. J'ai lu un très bon article sur un blog (Guide de survie pour les anorexiques) où la jeune femme expliquait que l'anorexie était associée surtout au contrôle (mais au contrôle dans tout les domaines, amoureux, loisirs etc..) et que c'est une démarche globale de vie au quotidien à suivre : mettre plus de naturel, de spontanéité, arrêter telle activité que l'on faisait lorsqu'elle devient barbante ou fatiguante, accepter à l'improviste une invitation imprévue... Là, je sors de deux semaines de vacances et j'ai essayé de mettre ça en pratique, ça marche plutôt bien pour le moment même si la rechute est facile et les angoisses reviennent vite. Par exemple, hier soir je suis rentrée d'une soirée (j'avais invitée une amie à diner et à boire quelques verres avant d'aller à un concert) et j'avais faim, alors j'ai mangé un peu mais pas assez du coup je me réveille en plein milieu de la nuit, je mange vraiment (pas non plus des quantités énormes, du genre un yaourt, un peu de pain et deux pommes). Et bam, ce matin je m'en veux, surtout que j'ai une autre soirée ce soir avec une amie et j'étais à deux doigts d'annuler par peur de prise de poids(!!!). C'est une lutte qui nécessite vraiment chaque jour des efforts...
Est-ce que ton entourage a conscience que tu accordes toujours beaucoup d'attention à ton poids ? Est-ce que parfois cela te panique ?
Merci beaucoup en tout cas pour ta réponse =) Je me suis retrouvé dans le fait que tu parles 'd' " inscouciance" , ces restrictions en enlèvent beaucoup en effet, et de joie aussi. C'est se rendre à soi la vie si difficile !

Isamore,

Tu as totalement raison sur le fait que mon prof m'ait blessé en ayant voulu me complimenter. Ces derniers jours d'ailleurs j'avais un peu remaigri et j'en étais heureuse, ce que je trouve déplorable vu les progrès que j'avais fais..; Hier soir, j'avais fais attention pendant la journée car j'avais une soirée le soir, et j'étais énervée, pas tranquille, pas sereine... dans le même état où me plongeait avant l'anorexie et la frustration qui s'en suit... Et je pense que c'est très juste lorsque tu parles de souffrance par rapport au fait que ça se voit moins, oui, la maigreur était une sorte de fierté, j'étais différente. Et oui, du coup, j'ai l'impression que l'on ne me comprend pas, mais cela vient aussi surtout du fait que je n'en ai jamais parlé à personne de mon entourage (en tout cas de ces angoisses qui y sont liées et ces obsessions ; j'ai toujours parlé d'une perte d'appétit du à des événements qui m'ont touché mais jamais de restriction, de privation, de colère contre moi... c'est cela qui me pèse je crois, mais en même temps, j'ai si honte quand j'y pense, je ne m'imagine même pas en parler, je trouve ça tellement petit, tellement bas comme attitude vis à vis de ce que je me dis attendre et espérer de la vie !)
maki
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Re: Guérison et difficultés

Message par maki »

Coucou clémentine !

D'abord bravo pour cette renaissance ! :)
Je me reconnais dans ton témoignage dans le sens ou tu vis ta guérison comme une fierté mais en même temps la peur de lâcher prise complètement et d'assumer pleinement ce nouveau corps !
Pour ce qui est d'assumer mon nouveau corps y'a des périodes avec et des période sans. Je m'habille comme je veux, bien plus féminine que la période d'avant mon anorexie talons & cie mais il y a des période ou je passe mes journée à pleurer en regardant des vieilles photos..
Comme toi quand j'ai commencé à m'en sortir (de l'anorexie, pas des angoisses) j'ai été blessé par la moindre petite réflexion sur mon poids, mon apparence, le fait de me retrouvée serrée dans mes vêtements d'anorexique m'énervaient bien que je savais que j'étais en train de guérir !
On a du mal à dire au revoir à la toute puissance, à notre drogue.

Le conseil que je pourrais te donner c'est de continuer la danse ta passion, je pense qu'elle pourra t'aider à lâcher prise dans le sens ou vu que tu la pratique très régulièrement tu peux te permettre une alimentation tout à fait normal et non calculée sans angoisse. Le sport permet aussi de réguler les angoisses et de se défouler. Si j'avais plus de temps je retournerais à la salle de sport. Quand il n'est pas pratiqué dans l'excès ou pour perdre du poids il est un tampon dans les TCA. C'est la part de "control" qui permet le "lacher prise", le sport permet je pense un équilibre.
Sans oublier qu'il stimule la confiance en soi et fait sécreter des endorphines ;)

Mon 2ème conseil serait d'aller consulter un psychologue/psychiatre ou en parler à ton médecin pour t'aider dans ta guérison. Je ne l'ai pas fait persuadée que j'allais m'en sortir toute seule et surtout parce que j'avais bien trop honte de cette période. Mais maintenant je le regrette. Malgré la "guérison" on reste très fragile pour ce qui est de la confiance en soi etc. Aujourd'hui j'ai "perdu le control" et ça me déstabilise complètement, j'ai quelque kilos "en trop" et je m'écroule. J'aurais aimé aller consulter plus tôt pour éviter de tomber dans cette période d'angoisse accompagnée de "boulimie occasionnelle" comme je l'appelle.

On est pas des super héroïnes, on a le droit d'avoir besoin d'aide et surtout on ne devrait pas avoir honte d'en demander.

Dans tous les cas bon courage !
Pour moi tu es déjà quasiment guérie ;) Surtout ne laisse pas tomber

Bise
Clémentine4931
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Re: Guérison et difficultés

Message par Clémentine4931 »

Maki,

Merci beaucoup pour ta réaction =) En effet, je suis fière de cette guérison même si elle n'est pas évidente à accepter. C'est vrai que le sport aide beaucoup à se sentir mieux dans son corps, à maintenir un équilibre avec un appétit plus important. J'ai eus si peur au début de tomber dans des crises de boulimie à répétition ! Depuis que j'ai écris ce message, je n'ai fais aucune crise, je n'ai refusé aucun repas ou soirée sous peur de grossir alors pour moi c'est déjà énorme. J'ai bien régulé mon rythme de repas (3 par jour avec de tout et deux goûters) même si parfois je compte encore et stresse.. Pour ce qui est d'aller voir un psy, je suis très sceptique, je n'assume pas du tout le fait de me faire vraiment aider. J'ai l'image d'une fille qui a beaucoup d'assurance et de ténacité et je le vivrais peut-être pas bien, même si dans un sens je serai quelque part contente que quelqu'n reconnaissance que j'ai traversé une maladie, que j'ai souffert (puisque personne de mon entourage ne sait les restrictions que j'ai échaffaudés, les crises que j'ai pu faire...) Merci en tout cas pour ton soutien !
naurile
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Re: Guérison et difficultés

Message par naurile »

Bonjour Clémentine !

Félicitations pour cette très nette amélioration de tes troubles. Même si tu restes encore fragile, tu en es consciente. Le plus important, c'est que ça ne te "bouffe" plus la vie au quotidien.

Allez voir un psy, pourquoi pas ? Mais dans la mesure où tu semble avoir trouvé un équilibre, ce n'est pas forcément une nécessité. Toutefois, si jamais tu rechutais un jour (ce que je ne te souhaite pas évidemment !), il faudrait vraiment que tu fasses cette démarche de consulter pour trouver le fond du problème et aussi l’accepter totalement. Comme tu le dis, tu as "l'image d'une fille qui a de l'assurance" mais une image n'est pas la réalité. Tu as le droit d'avoir tes faiblesses, comme tout le monde !

Bon courage, bises
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