Je ne veux pas retomber dans l'enfer

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Poupeiti
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Je ne veux pas retomber dans l'enfer

Message par Poupeiti »

Bonjour,

je suis nouvelle dans le forum, mais pas dans la thématique, malheureusement pour moi.

J'ai 25 ans maintenant, j'ai connu l'anorexie à 16 ans, suite à un régime (dont, en fait je n'avais vraiment pas besoin, mais d'après mon père, si). Puis, tout à dégénéré et la boulimie a pris la place. Je vais faire courte cette partie, puisque, plus au moins, nous avons tous et toutes suivis les mêmes schémas dans ce sens.

Il y a un ans et demi, environ, j'ai entamé une psychothérapie humaniste avec un psy très agréable. J'ai fait des progrès, j'arrivais à ne vomir que trois ou quatre fois par moi (ce qui, pour moi, était le top du top), j'ai commencé à avoir des projets, à comprendre beaucoup de choses de mon passé et de mon présent, à voir que je pouvais m'autoriser un futur, que j'avais le droit de sourire et à vivre. Cependant, cela fait presque un mois que j'ai dû partir en Angleterre et me voilà seule. Il faut dire que personne de mon entourage en sait un mot sur ce que je vit chaque jour, exceptée une cousine à moi (chez qui je vis maintenant d'ailleur) mais qui préfère faire comme si de rien n'était et une amie, laquelle, maintenant, ne veux plus me voir (récément elle m'avait avoué qu'elle était boulimique non vomitive, je crois qu'elle cherchait en moi une sorte d'amie dans ce monde et comme j'ai refusé ben...).

Ce que je veux dire c'est que je me sens de plus en plus perdue ici. Je me suis rendue compte que je ne suis personne, que tout ce que j'avais vécu pendant ce que je croyais qu'était ma guérison, n´'etait en fait qu'une vaine illusion. Je hais mon ancien psy, et ce après lui avoir envoyer une lettre pour le lui remercier son boulot avec moi. Mais, ce temps passé, je ne peux m'empêcher de penser qu'il s'est foutue de moi. Il m'a mentit, comme tout le monde le fait. Je me suis rendue à une illusion de bien-être qui n'existera jamais pour moi. Je me sens m'enfoncer de nouveau dans ce trou noir et je ne veux pas y retourner mais je n'ai plus de force, je ne sais plus où ni à qui m'adresser. J'ai contacter plusieurs psy on-line pour essayer de continuer mon travail sur moi. J'ai repris l'affaire avec un psyc comportementale mais je sens que ça ne sert à rien, de toute façon lui aussi il me ment.

Je rechute et je ne veux pas retourner en bas, mais je ne sais plus avancer non plus. J'ai peur, j'ai de la haine, je me deteste et recommence à me prendre la tête avec mon corps. Je m'isole à nouveau et je ne sais pas m'arrêter. Comment continuer?
maki
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Re: Je ne veux pas retomber dans l'enfer

Message par maki »

Coucou !

Pour répondre à ton message je pense surtout que tous tes doutes sont surement lié au fait que tu te retrouve loin de chez toi sans aucun repère ni personne à qui parler de tes angoisses ! A force de ressasser ses question et ses vieux démons on fini par s'isoler et se faire vomir à défaut de les nommer.

Pourquoi tu dis que ton psy t'a menti ? Pourquoi tu lui en veux autant ? Il a surement voulu te redonner espoir. Ce qui a apparemment marché pour un moment.
Tu parles de tous tes progrès puis tu parles d'illusion. Ce n'est pas parce que tu as une phase "descendante" que tout est perdu. La guérison n'est pas une ascension direct vers le bonheur :) bien sur que c'est compliqué et que tu rechute forcément dans les mauvais moment mais ca ne veut pas dire que tu régresse, au contraire.

Peut être qu'une conversation avec ton ancien psy pourrait te faire relativiser ?
Ou peut être en parler à tes parents ? Ou un/e ami de confiance ?

Dans tous les cas ne baisse pas les bras ! La guérison n'est pas facile mais elle existe (pas encore pour moi mais j'y crois) :)
Je pense que tu as besoin de soutien, et d'espoir. La période durant laquelle personne n'était au courant de ma boulimie a été une période d'intense solitude rythmée par les angoisses les crises. Parler pose des mots sur le mal et nous fait réaliser que notre mal est légitime et mérite de disparaitre.

Courage ! Bise
Poupeiti
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Re: Je ne veux pas retomber dans l'enfer

Message par Poupeiti »

Salut maki,

En fait, je ne sais pas trop comment m'expliquer par rapport à ma haine sur lui. Pour faire bref: je n'ai jamais parlé de ce que j'érpouvais pour lui (sympathie, reconnaissance, remerciement, pas plus), mais il y a eu certaines fois où lui il a fait référence à ce que lui éprouvait. L'une d'entre elle il m'a dit s'être préoccupé pour moi suite à un épisode plutôt dramatique de ma part; un autre, il a commencé a me dire que je n'étais pas nulle qu'il ne me...puis il s'est ratrappé et j'ai continué à parler du sujet qui m'animait à ce moment (je ne voulais pas savoir son opinion). Plus j'y pense, plus ça me rend folle. Je ne trouve pas juste du tout qu'il me mente par rapport aux sentiments.

Je payais pour être guidée, pour avoir un support d'une personne sachant me montrer des choses basiques que je n'ai pas pu apprendre quand j'étais petite. Mais pas pour des sentiments. Des faux en plus (c'est comme payer un ami). J'avais besoin d'un lieu dans lequel apprendre à reconnaître des sentiments positifs et, surtout, sains. Cela peut paraître simple et, même débil, mais pour moi c'est très dur de ne pas me sentir mal à l'aise et de prendre mes jambes à mon cou. Si, en plus, il me fait part tout simplement de cette reconnaissance, que ce que je fais avec? C'est faux! Comment peut-il ressentir plus que de la sympathie (ou non) envers moi s'il reçoit je ne sais pas combien de personnes pendant la semaine?

Je ne sais pas...d'une part je le croyais sincère, qu'il s'était engagé autant que moi pour m'aider avec mon problème, mais je me sens trahis. Durant les dernières séances avec lui, il ne prennait même plus de notes. Pour être franche, je ne savais plus quoi dire, je ne savais pas qu'était important ou pas, si moi même je l'étais, je le suis. Je lui disait, mais sans plus de réponse que: "peut-être que le problème ce n'est pas toi". Je ne comprennais rien.

Comme tu dit, j'ai perdu tous mes repères. Je suis venue avec tous les doutes propres du TCA plus ceux des séances psy et maintenant j'additionne et j'additionne. C'est hors de question d'en parler à ma famille. Si je suis ici, d'ailleurs, c'est pour m'éloigner le plus d'eux. Jamais ils ont été là pour moi. De leur part je n'ai reçu que de salles coups. Je mérite mieux que ça, mieux qu'eux. Et ç'a été très douloureux de mettre ce terme sur la table, mais c'était nécéssaire si je voulais commencer à me définir en tant qu'être humain qui a le droit de se faire respecter. J'écris tous ces mots positifs et je n'ai que des envies folles de pleurer. C'est tellement dur de d'apprendre à se savoir seule et sans aide, et que jamais tu ne l'auras. Que c'est toi et que toi.

Il y a des moments de lucidité et je me dis qu'au pire, je peux essayer de sourvivre avec ces quelques épisodes de boulimie. D'autres je recommences à compter, à penser à faire plus de sport, aux scissors, aux pansements...je deviens folle et je me dis qu'avant de retourner en arrière je préfère me jetter par la fenêtre. Plus jamais cette tristesse, non!

Je me sens seule, petite, débile...et j'ai de la haine parce que je ne veux pas ressentir ça, je ne veux pas que ces mots soient ma définition. Oui, je crois que j'ai la force pour vouloir le changement, seulement qu'au moment de la diriger c'est comme un révoler: je ne sais pas où tirer.

Du moins, merci beaucoup maki pour ta réponse. Cela m'a aidé au moin à m'éclairer en écrivant et m'apaiser un peu. C'est plus facile de pleurer quand on comprend.
Ça fait beaucoup que tu luttes pour t'en sortir? Puis-je savoir comment est-ce que ta famille a réagi quand tu le leur a dit?

Bisouttes!
maki
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Re: Je ne veux pas retomber dans l'enfer

Message par maki »

Ouai, le rôle d'un psy ce n'est pas vraiment d'être dans la sympathie avec toi. Après je pense pas qu'il t'ai "menti", même si il a été payé, il avait surement un sentiment de bienveillance envers toi, il était juste maladroit et peut être pas très experimenté en domaine de TCA. Mais je comprend que t'ai pu te sentir trompée.

Pourquoi tu es partie si loin de chez toi ? Tu es en vacance ? Etudiante ?

Pour résumer ma petite histoire, j'ai fait une anorexie de 1an l'année de mes 18ans (qui était à la base c'était un "petit régime") sa "courte" durée à fait que je n'ai jamais été suivi ni jamais hospitalisé et que mes parents l'ont interprété par un "moment de faiblesse", jamais on n'a parlé, ni évoqué l'anorexie bien que je sois déscendue très bas. C'est comme si ca n'avait jamais existé. Du coup j'ai repris tranquillement du poids, jusqu'à atteindre mon poids normal voir quelques kilos en plus. A ce moment la mes parents (notamment mon père) ont commencé à me faire des moquerie et remarque par rapport à mon poids, que je devrais faire un régime (haha). Je m'étais promis de ne jamais refaire de régime. Mais trop tard j'ai donc décidé de refaire un "petit régime" qui était super drastique. J'ai pas tenu, j'étais tiraillée. Et commença la boulimie. Donc depuis dés que je vais pas bien je peux faire crise sur crise quand je vais pas bien comme je peux ne rien faire pendant des mois + la perte de confiance en soi, le sentiment d'être dégueulasse etc..


Et ma famille n'est pas au courant ;) C'est mon objectif en ce moment
(En fait j'ai décidé de faire une année de césure pour couper court à tous mes blocages, angoisses etc.. en partie du aux tca. Mes parents n'étant pas du tout d'accord j'espère profiter d'un débat sur le sujet pour tout étaler sur la table.)
Mais j'ai commencé à en parler à quelques amies (pas vraiment de la boulimie mais de l'ano de mes 18ans) et crois moi ca te fait comme relativiser.
J'ai déculpabilisé, j'ai arrêté d'avoir envie de me cacher, et je commence à assumer mon histoire à me dire que oui j'ai été anorexique mais que c'est ce qui fait certain de mes "bon" coté ajd malgré tout. Du coup j'ai commencé à en parler à mon copain, tout lui raconter c'est la prochaine étape !

Et l'important ce n'est pas de tirer au bon endroit mais de tirer tout court. Fais un pas en avant et tu ne t’arrêtera pas d'avancer !
Poupeiti
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Re: Je ne veux pas retomber dans l'enfer

Message par Poupeiti »

Ah! Je sais pas pourquoi, mais j'avais compris qu'ils étaient au courant. En tout cas, c'est très courageux de ta part. La famille c'est un des pas les plus importants, je trouve. Pas facile quand, de plus, le sujet à et est tabu à la maison. D'après ce que tu dis je comprends aussi que tu as le soutient de tes amies, accroches-toi fort à ça mais tu semble bien gerer la situation, c'est admirable franchement. Puis-je te demander comment est-ce que tu as réussi à reprendre toute cette force?

De ce côté là, je crois avoir bien pensé à l'affaire et je trouve que si je ressent tellemnt de la haine, c'est parce que je commençais à m'autoriser à être proche de quelqu'un, ma confiance s'est vue atteinte et maintenant je trouve que ça va être difficile de trouver quelqu'un à qui faire confiance. Pas facile, mais comme tu dis: il ne faut pas baisser le bras.

Ppour répondre à ta question: je suis étudiante, actuellement je finis mes études universitaires à distance et je voulais faire un master ici en Angleterre, c'est pourquoi je me suis décidée à venir, pour améliorer l'anglais, trouver un job, changer d'airs.. Ce n'est pas mal je vois que je fais facce à certaines situatiosn qui, avant, m'angoissaient à en mourir d'une façon différente, aussi que ma compagnie n'est pas si desagréable (comme je le pensais) vis-à-vis des autres, que l'on respecte mon existence. C'est énorme de dire ça. Le simple fait que l'on s'en souvienne de moi lors du dinner ou de prendre des entrées pour aller au cinéma me mets les larmes aux yeux...

Soit, bonne journée! Bz
maki
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Re: Je ne veux pas retomber dans l'enfer

Message par maki »

Je pense que tu as bien fait de te lancer de nouveaux défi ! Même si tu es prise par les angoisses tu vois que tu progresse. Après l'idéal serait que tu trouve une personne de confiance à qui parler ou te faire une bande de pote, fin après ca va pas se faire en 1 semaine hein je le conçois. Mais c'est surement ce qui te manque pour l'instant. Un "environnement favorable". Et du coup pour le master c'est sure ?

Tu ne veux vraiment pas retourner voir un psy du coup ? Après en Angleterre je sais pas trop comment tu pourrais faire.
Tu peux toujours appeler la ligne d'écoute d'enfine quand ça va pas.

Pour répondre à ta question ca fait maintenant 2ans qu'a commencé ma "boulimie occasionnelle" comme je l'appelle.
Je n'allais quasi pas en cours, je ne bossais pas, physiquement je me détestais, je m'isolais de plus en plus, je stressais pour tout et rien en gros je stagnais dans tous les domaines. A ce rythme je me voyais 15ans plus tard dans le même état, névrotique, angoissé et conne. Ajouté à ça les remarques sur mon poids, les remarque de mes parents sur le poids de mes petits frère pas du tout justifié et leur fonctionnement alimentaire pas très sain (je me rend compte maintenant) et toutes les fois ou on (une psy, le forum, la ligne d'écoute) m'a conseillé d'en parler. En gros au cours d'une soirée entre amie (après 3 verre de vin et une conversation sur nos problème existentiel) j'ai raconté mon anorexie, c'était pas du tout clair, j'ai pleuré tout du long et ça a duré 5min mais au moins j'avais tiré la 1ère balle comme tu dis ! Puis j'en ai parlé à une autre amie. Puis j'ai commencé à en parler à mon copain. Et j'ai la conversation avec mes parents sur le bout des lèvre, mais bon ca sort pas encore.

Je me rend compte que les tca ne font pas de moi un monstre comme je l'ai toujours pensé et qu'on ne m'aime pas moins parce que j'ai des problèmes.
Je crois que le pire c'est d'entendre mon petit frère qui est tout fin venir me voir en me disant " Je suis gros " rien que pour ca j'ai envie de tout dire à mes parents, de les faire réaliser que même plein de bonnes intentions c'est pas un comportement sain.

Je sais pas, la j'ai envie de tout casser haha
Mon objectif ultime serait de mettre ma pierre dans l'édifice de la sensibiliation au TCA mais on en est pas la ;)

Bref même si des fois on voit pas le bout la tête au dessus de la cuvette faut pas perdre espoir, s'imaginer plus tard, les TCA anéanti (ou presque) et une vie comme on en a envie et pas comme on la subit.

Courage !
Poupeiti
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Re: Je ne veux pas retomber dans l'enfer

Message par Poupeiti »

Pour le master je suis sure à 100%, c'est absolument ce que je veux faire, sauf que je ne peux le faire qu'à Edimbourg ou à distance. Et je pense que j'ai déjà été trop de temps eloignée du contact humain. Me voilà donc ici.

Pour le moment j'ai commencé une thérapie cognitive-comportementale via online. C'est ce que je peux me permettre pour le moment. Le problème c'est que ma confiance s'est vue atteinte, mais j'en ai pu parlé avec lui la dernière fois et je crois, d'ailleurs, que je vais essayé de contacter mon ancien psy seulement pour lui dire ce que je ressent. Je crois que vider mon sac une dernière fois avec lui me fera du bien.

Puis, côté amies...je commence à faire face à mes problèmes sociaux avec les pottes de ma cousine. C'est très dur et mème si je réussis à ne pas laisser mes démons me contrôler, l'angoisse fait son jeu lorsque je me retrouve seule parce que je n'ai pas de moyens pour me soulager ou me dire "très bien, mais tu es en train de le faire, c'est genial". Manque de confiance. Je n'ai personne à qui parler honnetement quand j'ai mes crises. J'avais tout raconté à ma cousine mais à chaque fois que j'ai voulu lui parler elle a changé de sujet. J'avais aussi raconté mon histoire à quelques personnes de ma ville, mais finalement soit le fait de mûrir a mis de la distance entre nous, soit j'ai moi même décidée de m'éloigner les considérants des personnes toxiques pour mon amélioration.

Je vois que je suis en train de changer toute ma vie y compris ma vision des choses et des personnes. Beaucoup de changements et une grande lutte à mener. Je veux croire que tout ira bien. J'ai besoin de le croire d'ailleurs.

Ces derniers jours je me suis rendue compte que je me sens un peu mieux parce que je pense à ce recontact avec mon ancien psy. Et si j'y réfléchis c'est parce que d'une façon ou d'une autre j'aime. Je crois sincèrement que le hic de ma guérisson c'est l'amour et qu'une fois que j'aurais réussi à aimer sans une fin détérminée, sans vouloir de l'attention ni rien en échange, mais seulement que je me sentirais libre et sure d'être un être capable d'aimer fermement sans que l'opinions des autres déstabilisent cet amour, alors je serais complète.

M'autoriser à aimer c'est m'autoriser à exister, à avoir des besoins. C'est beau les mots, le travail d'intégration ne l'est pas tant ;)

Sinon, je te conseil de faire attention lorsque tu parlera avec tes parents. Je ne sais pas quelle est leurs personnalités, mais parfois les gens ne comprennent pas nos pétitions et leurs réponses risquent de faire mal si nous ne nous avons pas préparé à l'avance à cette possibilité. Tout de même, tu as toute mon admiration comme je t'ai déjà dit. Pour ma part, je n'ai même pas envie d'imaginer le scénario parce que j'ai malheureusement compris qu'ils ne savent pas être là pour sa fille. Ils ont toujours attendu le contraire.

Bonne chance et dès que tu l'aura fait, dis nous quoi! Et remercie pour avoir répondu :)
maki
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Re: Je ne veux pas retomber dans l'enfer

Message par maki »

Je pense surtout qu'il faut que tu apprenne à lâcher prise et faire confiance. Quand on a plus peut d'être ridicule ou d'être jugé on se comporte autrement ! Facile à dire hein. Mais oui est un peu lié à la confiance en soi !

Et oui pour mes parents je m'attend à du déni, du dégoût peut être je ne sais pas. Si ils me jugent je saurais à quoi m'attendre mais ils faut être plus intelligent qu'eux et passer au dessus de tout ça je pense. Bref on verra bien ! :) c'est pas fait !

Dans tous les cas courage à toi !
Ton intégration sera de toute façon dure au début mais ne perd pas espoir !

Bise
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