Bonjour,
Je viens tout juste de connaître ce site et je m'adresse à vous, parents d'adolescentes souffrant d'anorexie.
Ma fille est âgée de 15 ans et, après une première phase à l'âge de 12 ans qui s'était "guérie" toute seule, elle a de nouveau recommencé à maigrir à partir du mois d'octobre dernier et a perdu à ce jour 7 kg. Elle est actuellement suivie à l'hôpital et risque d'être hospitalisée bientôt si elle ne prends pas un peu de poids.
Elle redoute l'hospitalisation mais ne suis pas véritablement les conseils de la diététicienne qui lui a prescrit un régime alimentaire. Je ne sais quelle attitude adopter et parfois je lui en veux d'être comme ça, de s'infliger cette souffrance. Notre vie est centrée autour de sa maladie et je n'arrive pas à en faire abstraction ne serait-ce qu'un instant. Sa maladie me ronge également petit à petit.
Merci aux parents qui passent par ces épreuves de me répondre, j'ai besoin de votre aide.
Youx
une maman qui cherche de l'aide
Modérateurs : Modérateurs, Membres actifs
Règles du forum
Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
Bonjour Youx,
Vous dites que votre fille est suivie à l'hopital mais est-elle également suivie par un psy ?
Je suis moi même maman d'une jeune fille qui a connu une période d'anorexie. Bien qu'ayant perdu bcp de kg (+ de 7 en tout cas) elle n'a jamais été hospitalisée mais a toujours été suivie afin de déterminer les causes de ce mal être.
Connaissez vous les raisons qui pousse votre fille à ne plus (ou à moins) s'alimenter? vous en parle t'elle ?
Vous avez écit :
Je ne sais quelle attitude adopter et parfois je lui en veux d'être comme ça, de s'infliger cette souffrance. Notre vie est centrée autour de sa maladie et je n'arrive pas à en faire abstraction ne serait-ce qu'un instant. Sa maladie me ronge également petit à petit.
Oui, je connais çà.
Mais j'ai compris qu'il ne fallait surtout pas tout centrer sur sa maladie, celà ne l'aidera pas, bien au contraire. C'est dur, j'en conviens. Mais il faut que vous ayez l'esprit le plus libre possible pour l'aider à s'en sortir.
Il faut également faire attention à ce que votre enfant n'utilise pas cette maladie pour vous faire du chantage affectif et vous accaparer en permanence. Elle doit comprendre que vous devez avoir votre vie à vous. C'est très important pour l'équilibre de tous.
J'aurais bcp d'autres choses à dire mais tout ceci n'est basé que sur l'unique expérience que j'ai connu (et connais) avec ma fille, il y a certainement d'autres personnes sur ce site plus à même de vous donner des conseils pertinents.
Bon courage à Vous
Vous dites que votre fille est suivie à l'hopital mais est-elle également suivie par un psy ?
Je suis moi même maman d'une jeune fille qui a connu une période d'anorexie. Bien qu'ayant perdu bcp de kg (+ de 7 en tout cas) elle n'a jamais été hospitalisée mais a toujours été suivie afin de déterminer les causes de ce mal être.
Connaissez vous les raisons qui pousse votre fille à ne plus (ou à moins) s'alimenter? vous en parle t'elle ?
Vous avez écit :
Je ne sais quelle attitude adopter et parfois je lui en veux d'être comme ça, de s'infliger cette souffrance. Notre vie est centrée autour de sa maladie et je n'arrive pas à en faire abstraction ne serait-ce qu'un instant. Sa maladie me ronge également petit à petit.
Oui, je connais çà.
Mais j'ai compris qu'il ne fallait surtout pas tout centrer sur sa maladie, celà ne l'aidera pas, bien au contraire. C'est dur, j'en conviens. Mais il faut que vous ayez l'esprit le plus libre possible pour l'aider à s'en sortir.
Il faut également faire attention à ce que votre enfant n'utilise pas cette maladie pour vous faire du chantage affectif et vous accaparer en permanence. Elle doit comprendre que vous devez avoir votre vie à vous. C'est très important pour l'équilibre de tous.
J'aurais bcp d'autres choses à dire mais tout ceci n'est basé que sur l'unique expérience que j'ai connu (et connais) avec ma fille, il y a certainement d'autres personnes sur ce site plus à même de vous donner des conseils pertinents.
Bon courage à Vous
Merci Nad
Merci d'avoir répondu à mon message.
Effectivement pour l'instant ma fille n'est pas suivie par un psy et l'hôpital a prévu qu'une thérapie familale soit entreprise à partir du mois prochain. La priorité à ce jour, pour eux, était de lui faire reprendre du poids. A ce jour, cela n'a rien donné. Je redoute un peu la thérapie famiale. Elle a vu lors de sa première période d'anorexie un psy qui la recevait toutes les semaines. Elle s'est complètement bloquée, ne lui parlait pas et surtout ne voyait pas où il voulait en venir avec ses questions qui pour elle n'avaient aucun rapport avec son problème. Finalement, le psy a lui-même décidé d'arrêter les séances dans la mesure où elle ne coopérait pas. Bizarement, après la fin des séances, elle a recommencé à prendre du poids et avait atteint un poids très bas (42 kg). Effectivement, elle était assez maigre mais ses R étaient revenues. Et puis de nouveau, elle a perdu comme je vous l'ai dit 7 kg depuis octobre.
C'est vrai que je ne comprends pas pourquoi elle en est arrivé là. Nous sommes une famille très unie. Elle a une petite soeur adorable. Nous avons toujours fait plein d'activités ensemble tout en lui laissant la liberté de voir ses copines, sortir l'après-midi. Je ne dis pas que nous sommes parfaits, loin de là, mais nous avons toujours essayé à la fois d'être très présents et à la fois de lui laisser pas mal d'autonomie.
Elle est très proche de moi, c'est vrai, ainsi que sa soeur. Nous n'avons jamais eu de conflit.
Est-ce justement du à cela ? je ne sais pas. je ne sais plus.
Je crois que nous avons essayé mon mari et moi d'être de bons parents mais apparemment quelque chose a cloché.
j'espère pouvoir discuter de nouveau avec vous bientôt.
merci encore
Youx
Effectivement pour l'instant ma fille n'est pas suivie par un psy et l'hôpital a prévu qu'une thérapie familale soit entreprise à partir du mois prochain. La priorité à ce jour, pour eux, était de lui faire reprendre du poids. A ce jour, cela n'a rien donné. Je redoute un peu la thérapie famiale. Elle a vu lors de sa première période d'anorexie un psy qui la recevait toutes les semaines. Elle s'est complètement bloquée, ne lui parlait pas et surtout ne voyait pas où il voulait en venir avec ses questions qui pour elle n'avaient aucun rapport avec son problème. Finalement, le psy a lui-même décidé d'arrêter les séances dans la mesure où elle ne coopérait pas. Bizarement, après la fin des séances, elle a recommencé à prendre du poids et avait atteint un poids très bas (42 kg). Effectivement, elle était assez maigre mais ses R étaient revenues. Et puis de nouveau, elle a perdu comme je vous l'ai dit 7 kg depuis octobre.
C'est vrai que je ne comprends pas pourquoi elle en est arrivé là. Nous sommes une famille très unie. Elle a une petite soeur adorable. Nous avons toujours fait plein d'activités ensemble tout en lui laissant la liberté de voir ses copines, sortir l'après-midi. Je ne dis pas que nous sommes parfaits, loin de là, mais nous avons toujours essayé à la fois d'être très présents et à la fois de lui laisser pas mal d'autonomie.
Elle est très proche de moi, c'est vrai, ainsi que sa soeur. Nous n'avons jamais eu de conflit.
Est-ce justement du à cela ? je ne sais pas. je ne sais plus.
Je crois que nous avons essayé mon mari et moi d'être de bons parents mais apparemment quelque chose a cloché.
j'espère pouvoir discuter de nouveau avec vous bientôt.
merci encore
Youx
Une thérapie familiale peut être une bonne solution, pour nous ça n'a pas été le cas car le psy avait en permanence en tête le canevas "anorexie : mère autoritaire, père absent" et nous faisait des reproches en présence de ma fille. C'était difficile pour tout le monde, nous nous sentions mis sur le banc des accusés et elle était mal à l'aise. Nous avons tenus 2 mois puis ensuite ma fille est allée voir un psy et moi un autre. Cette solution nous convient mieux. Elle nous permet doucement, chacun à son rythme, de dresser notre auto-critique, d'examiner les réactions qui n'étaient peut être pas les meilleures... Mais je ne pense pas qu'il existe une et unique solution, à chaque famille suivant son expérience de trouver la sienne. L'essentiel pour votre fille est qu'elle puisse extérioriser son mal être.
Cela ne sert à rien de chercher actuellement ce qui a pu provoquer celà. Nous ne sommes pas coupables et nos enfants non plus.
Il s'agit maintenant de faire face et de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'ils s'en sortent.
Bon courage à vous
Cela ne sert à rien de chercher actuellement ce qui a pu provoquer celà. Nous ne sommes pas coupables et nos enfants non plus.
Il s'agit maintenant de faire face et de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'ils s'en sortent.
Bon courage à vous
A youx
Je me retrouve un peu dans l'histoire de Youx.J'ai une fille sensiblement du meme age qui après une periode anorexique à 11 ans et demi avec 2 hospitalisatios ,allait mieux, puis elle maigrit de nouveau.Je cherche les raisons aussi.....Le tort que j'ai eu c'est de ne pas lui avoir "imposer "une psychotérapie...J'ai respecté son refus absolu et voilà elle replonge.Je reste persuadée, comme beaucoup, qu'une anorexique ne peut s'en sortir sans aide psychologique.En prétextant parler de nos conflits , elle a accepté de m'accompagner chez une psychologue de ma connaissance , l'entretien ne s'est pas trop mal passé.J'ai pris un autre RDV mais j'angoisse , va t'elle accepter d'y retourner?
Pour ma part j'ai arreter de culpabiliser sur sa maladie , ça n'avance à rien.J'essaie de vivre normalement bien que mes journée soient "calquer" sur ses multi-activités (elle est devenue hyperactive).Je la met en garde sur les dangers d'une rechute et surtout je fais confiance au médecin.Pas facile à vivre....Courage.
Pour ma part j'ai arreter de culpabiliser sur sa maladie , ça n'avance à rien.J'essaie de vivre normalement bien que mes journée soient "calquer" sur ses multi-activités (elle est devenue hyperactive).Je la met en garde sur les dangers d'une rechute et surtout je fais confiance au médecin.Pas facile à vivre....Courage.