Synthèse "La Méditation"

Cette tribune permet à l'association Partage et Ecoute, partenaire d'Enfine, de donner des informations sur ses activités et ses thèmes de réflexion.

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Antoine
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Synthèse "La Méditation"

Message par Antoine »

Voici le premier compte-rendu très zen du groupe de parole qui s'est réunit autour de la "Méditation". Organisé à Courbevoie (92) par l'association Partage et Ecoute, il a eu lieu le mercredi 14 décembre 2005.
Bonne :mediter:,
Antoine


[center]Groupe de Parole « Partage & Ecoute » du 14 décembre 2005[/center]
[center]Thème : « La Méditation »[/center]  

Vu le peu de réactions des enfiniens, la méditation est un sujet qui n’inspirait pas beaucoup. Et pourtant, en débattant, nous en avons perçu l’utilité et les bienfaits.

La discussion s’est articulée ainsi : en premier le modérateur, Bertrand, en a donné la définition, sa mise en oeuvre et ses conséquences biologiques.
Ensuite chacun a fait part de ses expériences

La méditation sous ses aspects théoriques et médicaux

La méditation n’est pas un but mais un moyen, une pratique d’éveil à la vie intérieure qui permet de développer ses facultés extra sensorielles, de trouver le calme, la paix, la tranquillité, la confiance en soi….de lâcher prise.
« Elle permet de relâcher les conflits émotionnels sous-jacents qui causent les tensions physiques. »
Un corps vidé de son Je laisse un corps vidé de sa personnalité. Il n’est pas vide, de ce vide qui fait si peur ; Non, c’est un corps plein, habité de sensibilité.

Pour méditer il faut adopter une bonne posture qui permette :
  • -          d’être détendu et confortable,
    -          de rester en alerte et attentif,
    -          de faciliter la respiration,
    -          de conserver le dos souple et bien droit.

Ce n’est donc pas couché mais assis (chaise, en tailleur…) qu’il faut méditer.
Des études récentes ont démontré qu’il se passait des tas de choses dans le cerveau. «  la méditation agirait directement sur l’activité du cerveau. Et peut être même sur la communication entre neurones »

« la méditation réduit la pression artérielle et ralentit le pouls »

Sur un panel de 41 personnes soumis à électrœncéphalogramme, on a mesuré que la méditation a permis de :
  • -          rééquilibrer le cortex frontal et le cortex gauche
    -          d’accroître la réponse immunitaire
    -          augmenter le niveau de sérotonine dans le cerveau, comme le font certains antidépresseurs

Le psychiatre Bondolfi, psychiatre aux hôpitaux de Genève, assure que la méditation est un des moyens de lutte contre la dépression.
« En aidant le patient à recentrer son attention sur le moment présent. Plutôt que de se laisser sombrer dans un état de tristesse ou de rumination, le patient apprend à se concentrer sur quelque chose de neutre ; la respiration par exemple »
« Il ne faut surtout pas essayer de fuir ses pensées noires, mais plutôt rester à côté du cyclone en se recentrant, sans jugement de valeur »

Les expériences de chacun

B. jeune enfant il a été soigné de ses TOC par la relaxation. Plus tard il a retrouvé la même tranquillité avec les arts martiaux
V. a fait du yoga. Elle a arrêté à cause du côté malsain qu’elle a rencontré chez le prof. Elle avait l’impression qu’il rentrait à l’intérieur d’elle. Méfiance donc pour ces associations qui donnent des cours gratuits. Cependant elle en a conservé l’habitude de méditer en se centrant sur la respiration. Mais c’est une pratique quotidienne et elle ne s’y tient pas.
Il semblerait qu’il faille passer par la relaxation pour atteindre la méditation.
Plusieurs remarquent que bailler est déjà le début d’une relaxation. Plusieurs d’entre nous ne savent pas ce que veut dire bailler.
M.  a tiré beaucoup de bienfait de la relaxation et de la méditation. Elle a mis 2 ans a accepter de lâcher prise. Mais là, elle a décidé de retourner dans la maladie et d’y rester, alors elle a abandonné toutes des pratiques
M.A. « le vrai problème c’est la peur de quérir ». Que faire sans cette béquille qu’est le TCA ? Foutue insécurité intérieure !
M. a la sensation qu’un jour elle sera meilleure en tout. Elle attend ce jour, avec sa maladie. Mourir guérie ?
M.A. résiste à tout ce qui est méditation car elle a peur de se trouver confrontée à ce qu’elle a dans la tête. La honte si elle ne l’atteint pas. Je !
« c’est de la procrastination à fond les gamelles »
V. se déclenche des crises quand elle s’ennuie.
J. lui donne un truc des AA, quand ils sentent venir la crise : cirer toutes les chaussures de la maison. C’est comme ça que des chaussures sont cirées 10 fois par jour. Et que ça brille !
M. compte sur ses doigts en avançant la main avant d’ouvrir le frigo quand elle sent venir la crise.
A l’issue de la réunion M. a décidé de refaire du taï chi.


Cette période de fêtes n’est pas toujours facile, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire. La maladie nous rapproche tous, comme une grande famille. Aussi nous avons une pensée très forte pour chacun d’entre vous.

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Antoine
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Message par Antoine »


Bonsoir à tous, voici de quoi méditer encore un peu. Il s'agit du compte-rendu du second groupe de parole qui s'est déroulé le vendredi 16 décembre à Allauch, près de Marseille.


[center]Groupe de Parole « Partage & Ecoute » du 168 décembre 2005[/center]
[center]Thème : « La méditation »[/center]  

R : la méditation est très peu pratiquée en France, les bouddhistes et les hindouistes la pratiquent
La méditation c’est faire le vide en soi pour essayer de vivre pleinement, on perd une énergie énorme en passant d’une émotion à une autre

J : méditer c’est maîtriser ses pensées essayer de ne pas laisser divaguer son esprit

MC : on apprend à méditer ça ne vient pas naturellement, j’ai fait du yoga pendant 10 ans et j’ai appris à faire le vide par une méthode de respiration. Quand je suis épuisée ou que j’ai des soucis, je ne peux m’endormir qu’après une séance de yoga et de méditation.

Ma : Je médite beaucoup, ça m’a aidée à aller mieux à apprendre à me connaître. Se poser, apprendre à respirer et se vider la tête.. ça aide à se reconnecter avec son corps. Je l’ai utilisée comme un instrument actif vers la guérison.
La tête et le corps ne font qu’un, j’ai appris à connaître les contours de mon corps

K : la méditation peut elle aider aux moments de crise aiguë ?

J : je n’aimerais pas contrôler parce que je trouve que le moment de la crise est agréable, c’est ma façon de me vider l’esprit .Quand je me goinfre je fais durer ça des heures.

K : Ce n’est pas de la méditation, après tu es trop mal

S : je comprends c’est de la transe

Ma : On croit être apaisé mais on se fait du mal en mangeant. Quand on connaît une autre méthode pour faire le vide on se sent mieux parce qu’on est quelqu’un de bien et qu’on vit enfin.
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