Synthèse sur "le Sens de la Vie"

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Antoine
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Synthèse sur "le Sens de la Vie"

Message par Antoine »

Bon et bien en l'absence de mon mentor qui me rappelle quand est-ce que je dois lancer tel ou tel sujet, j'avoue avoir un peu de mal puisque j'ai complètement oublié de lancer le sujet "le sens de la vie – je vis pour quoi ? – je vis pour qui ?". Thème déjà traité par les groupes de parole de Courbevoie et de Marseille, mais qui sera abordé le 13 avril à Amiens.
Voici tout de même le premier compte rendu du groupe de parole Partage et Ecoute de Marseille.
Antoine (qui devrait essayer de se rattraper pour le prochain thème)


[center]Groupe de Parole « Partage & Ecoute » d'Allauch du 31 mars 2006[/center]
[center]Thème : « Le sens de la vie – je vis pour quoi ? – je vis pour qui ? »[/center]  

Définition du "sens de la vie"

P.  La vie a un sens tant qu'il ne t' arrive rien.  Avant, j'étais d'un naturel optimiste, j'avais envie de construire ma vie. Mais le temps passe et les soucis, les décès arrivent, la vie devient de plus en plus dure à gérer.
C.  En effet ce sens apporté à la vie est quelque chose qui évolue avec le temps, qui s'accorde à chaque situation.
M.  Pour moi, c'est avoir une famille, construire ma vie.
A.   Je trouve la vie belle. Je suis encore jeune, pourtant lorsque je regarde certaines émissions de télé et témoignages, je prends conscience que tout n'est pas si rose.
J.     Le sens de ma vie, ce sont mes enfants. Ils sont ma priorité car les enfants sont notre prolongement.
MC. C'est justement pour ça que l'on crève de les voir dans cet état. On ne les a pas mis au monde pour les voir se "fracasser" !

Conséquences des TCA sur le sens de la vie- les embûches

So. Quand on est jeune on vit dans une bulle. On pense que tout va marcher sur "des roulettes" (Mariage d'amour, enfants etc), puis la bulle éclate...
C.  C'est vrai que la vie évolue avec le temps, c'est quelque chose de dynamique.
MC.  Quand une catastrophe arrive telle que la maladie de son enfant, on se demande "ce qu'on fout là".
Se.     Le pépin, ça peut au contraire redonner un sens à notre vie. J'ai souffert de TCA pendant des années en ressentant un mal-être permanent. pourtant j'avais tout pour être heureuse. Mais comme tous les Anorexiques, Boulimiques, je n'avais pas de but. Les TCA bousillent notre sens de la vie. Lorsque mon mari a contracté une grave maladie, c'est devenu concret, et tout à coup, je me suis mise à apprécier la vie.

P.      Je pense néanmoins que vous autres, les Boulimiques, Anorexiques, vous êtes égoïstes. Car depuis que ma fille souffre de TCA, je n'arrive plus à penser à autre chose qu'à elle. J'ai arrêté de vouloir construire ma vie, de lui donner un sens.
S.    Non , ce n'est pas de l'égoïsme, c'est une grande souffrance car on se referme sur soi et lorsqu'on est en état de souffrance, on ne peut pas donner.
M.   Ce n'est ni de l'égoïsme ni un manque de volonté. Chacun vit sa souffrance comme il peut. Ne mettons pas d'étiquettes.
 F.  Certains jours, j'ai envie de ne plus penser à ma fille, de retrouver un peu mon plaisir de vivre. Mais mon mari lui, n'arrive pas à oublier notre problème même pour de courts instants (je le lis sur son visage) et celà risque de gâcher notre relation de couple.


A qui, à quoi s'accrocher ?

C.  Pour moi c'est comprendre et faire passer des choses aux autres. Maintenant je donne des cours et j'écris aussi, ce qui me donne le sentiment de donner, de transmettre.
M.  C' est mon mari qui me pousse à vivre. Je ne vis qu'à travers lui. Il est ma raison de vivre. La seule.
C.  En effet, elle se refuse d'exister. Je pense qu'elle n'ose pas exprimer ce qu'elle a en elle. Chacun a des envies au fond de soi. Mais elle, elle n'a aucun plaisir.
M.  Moi aussi, je vivais à travers mon mari, je n'existais pas vraiment car je pensais n'être pas intéressante.
Depuis que nous sommes séparés, j'ai compris que personne n'était éternel et que si on ne vit pas pour soi, on risque
d'être perdus.  Chaque être à le droit d'exister.
C.  Exister, c'est savoir dire "non" aux autres.


Retrouver le goût de vivre , le sens de sa vie

S.  Maintenant que je vais mieux, je profite des petits moments de plaisirs simples (m'habiller, sortir avec des amies). Je m'organise ces petits moments.
F.  J'ai envie de penser à moi, sortir plus souvent avec mon mari par exemple.
M.  Pour moi c'est "donner" qui me fait le plus plaisir. Mais il faut savoir gérer tous les moments pour s'en garder pour soi.
MC. J'ai envie de "Romantisme"...
P. Si la vie est pleine d'emmerdes, il faut pouvoir passer au-dessus, voir ce qui est beau.
S. En fait, on veut toujours faire plaisir et on oublie notre propre plaisir.
C.  J'ai dû toucher le fond pour enfin me dire que la vie a un sens. Maintenant j'ai envie de transmettre des messages.
S.  On peut perdre pied à tout moment dans la vie, et tomber dans la déprime, l'alcool, les TCA etc. J'ai choisi de ne plus subir, de prendre des décisions. Le fait de faire mes propres choix, a donné un sens à ma vie.
S. La vie est faite de petits bonheurs et ce sont ces petits bonheurs qui me poussent à vivre.



Définition du "sens de la vie"

P.  La vie a un sens tant qu'il ne t' arrive rien.  Avant, j'étais d'un naturel optimiste, j'avais envie de construire ma vie. Mais le temps passe et les soucis, les décès arrivent, la vie devient de plus en plus dure à gérer.
C.  En effet ce sens apporté à la vie est quelque chose qui évolue avec le temps, qui s'accorde à chaque situation.
M.  Pour moi, c'est avoir une famille, construire ma vie.
A.   Je trouve la vie belle. Je suis encore jeune, pourtant lorsque je regarde certaines émissions de télé et témoignages, je prends conscience que tout n'est pas si rose.
J.     Le sens de ma vie, ce sont mes enfants. Ils sont ma priorité car les enfants sont notre prolongement.
MC. C'est justement pour ça que l'on crève de les voir dans cet état. On ne les a pas mis au monde pour les voir se "fracasser" !

Conséquences des TCA sur le sens de la vie- les embûches

So. Quand on est jeune on vit dans une bulle. On pense que tout va marcher sur "des roulettes" (Mariage d'amour, enfants etc), puis la bulle éclate...
C.  C'est vrai que la vie évolue avec le temps, c'est quelque chose de dynamique.
MC.  Quand une catastrophe arrive telle que la maladie de son enfant, on se demande "ce qu'on fout là".
Se.     Le pépin, ça peut au contraire redonner un sens à notre vie. J'ai souffert de TCA pendant des années en ressentant un mal-être permanent. pourtant j'avais tout pour être heureuse. Mais comme tous les Anorexiques, Boulimiques, je n'avais pas de but. Les TCA bousillent notre sens de la vie. Lorsque mon mari a contracté une grave maladie, c'est devenu concret, et tout à coup, je me suis mise à apprécier la vie.

P.      Je pense néanmoins que vous autres, les Boulimiques, Anorexiques, vous êtes égoïstes. Car depuis que ma fille souffre de TCA, je n'arrive plus à penser à autre chose qu'à elle. J'ai arrêté de vouloir construire ma vie, de lui donner un sens.
S.    Non , ce n'est pas de l'égoïsme, c'est une grande souffrance car on se referme sur soi et lorsqu'on est en état de souffrance, on ne peut pas donner.
M.   Ce n'est ni de l'égoïsme ni un manque de volonté. Chacun vit sa souffrance comme il peut. Ne mettons pas d'étiquettes.
 F.  Certains jours, j'ai envie de ne plus penser à ma fille, de retrouver un peu mon plaisir de vivre. Mais mon mari lui, n'arrive pas à oublier notre problème même pour de courts instants (je le lis sur son visage) et celà risque de gâcher notre relation de couple.


A qui, à quoi s'accrocher ?

C.  Pour moi c'est comprendre et faire passer des choses aux autres. Maintenant je donne des cours et j'écris aussi, ce qui me donne le sentiment de donner, de transmettre.
M.  C' est mon mari qui me pousse à vivre. Je ne vis qu'à travers lui. Il est ma raison de vivre. La seule.
C.  En effet, elle se refuse d'exister. Je pense qu'elle n'ose pas exprimer ce qu'elle a en elle. Chacun a des envies au fond de soi. Mais elle, elle n'a aucun plaisir.
M.  Moi aussi, je vivais à travers mon mari, je n'existais pas vraiment car je pensais n'être pas intéressante.
Depuis que nous sommes séparés, j'ai compris que personne n'était éternel et que si on ne vit pas pour soi, on risque
d'être perdus.  Chaque être à le droit d'exister.
C.  Exister, c'est savoir dire "non" aux autres.


Retrouver le goût de vivre , le sens de sa vie

S.  Maintenant que je vais mieux, je profite des petits moments de plaisirs simples (m'habiller, sortir avec des amies). Je m'organise ces petits moments.
F.  J'ai envie de penser à moi, sortir plus souvent avec mon mari par exemple.
M.  Pour moi c'est "donner" qui me fait le plus plaisir. Mais il faut savoir gérer tous les moments pour s'en garder pour soi.
MC. J'ai envie de "Romantisme"...
P. Si la vie est pleine d'emmerdes, il faut pouvoir passer au-dessus, voir ce qui est beau.
S. En fait, on veut toujours faire plaisir et on oublie notre propre plaisir.
C.  J'ai dû toucher le fond pour enfin me dire que la vie a un sens. Maintenant j'ai envie de transmettre des messages.
S.  On peut perdre pied à tout moment dans la vie, et tomber dans la déprime, l'alcool, les TCA etc. J'ai choisi de ne plus subir, de prendre des décisions. Le fait de faire mes propres choix, a donné un sens à ma vie.
S. La vie est faite de petits bonheurs et ce sont ces petits bonheurs qui me poussent à vivre.
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Message par Antoine »

Vous lirez ci-après le compte rendu du groupe d'Amiens du 13 avril 2006 sur le thème "je vis pourquoi ? je vis pour qui ?".
Anne a lancé le débat d'une manière originale et ouverte : elle a demandé à plusisuers de ses amis de nous donner leur vision de la chose. C'était bien fort.
Ët Naïma nous a rédigé ce si vivant compte rendu.
Bonne lecture


[center]Groupe de Parole « Partage & Ecoute » d'Amiens du 13 avril 2006[/center]
[center]Thème : « Le sens de la vie – je vis pour quoi ? – je vis pour qui ? »[/center]  


C’est une question que chacun se pose au moins une fois dans sa vie .
Pour qui je vis ? Pour moi ? Pour l’être aimé ? Mes proches ?
Pourquoi je vis ? Pour quelle raison ? Dans quel but ?

J. ne s’est jamais demandé pourquoi elle vivait (le sens de sa vie). Elle a fait ce qu’on attendait d’elle
B. a découvert qu’elle s’aimait, chose qu’elle n’imaginait pas avant. Elle a décidé d’être heureuse maintenant.
A. a eu un déclic après une maladie. Elle a chois de se battre et de vivre pour ses enfant sans se laisser atteindre par l’opinion des autres.
A. cherche la raison de sa vie.
A. vit pour être au plus proche de la perfection. Elle se sent dans une bulle et souhaite « servi à quelque chose » dans la vie.
C. a trouvé enfin un but en cherchant sa voie professionnelle et en faisant des études appropriées (quitter des études d’architecte pour passer un CAP d’ébéniste !)
A. vivait en tenant compte de l’avis des autres. Elle va mieux et même bien et nous dit de savoir s’occuper de soi.
N. vit pour sa fille, son mari. Se charge des problèmes de couple de ses parents et ne s’accorde aucune seconde pour elle-même.

Le sens de la vie est propre à chacun :
   - savoir qui on est vraiment et ne pas se juger
   - se fixer des défis, buts ou objectifs à atteindre
   - trouver une raison (ou plusieurs) de vivre
   - chercher sa part de bonheur

Quelques solutions ont été proposées :
   - se libérer des souffrances passées
   - essayer de voir les aspects positifs d’une situation
   - s’ouvrir aux autres
   - prendre du temps pour soi

Pour J. nous ne sommes que de l’énergie et nous avons besoin les uns des autres pour fonctionner. Chacun est précieux.

Alors, une vie pour soi ou pour les autres ? Peut être une vie pour soi avec les autres ?!
Pour la route, A. nous suggère d’envisager que « la vie est remplie de petits bonheurs au quotidien »
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