[center]Le 7 sept 2009 le groupe de Niort a trituré le couple dans tous les sens[/center]
Les hommes ne sont pas des femmes et vice versa
Le chœur des hommes
.La mal-à-dire de notre fille met en lumière les problèmes latents de notre couple ; ça met des tensions
.J’ai peur car quand ma femme souffre de trop elle peut cesser d’aimer
.quand survient un évènement très très grave je fais sauter un fusible, je raisonne stratégiquement. Quand le fusible est reconnecté, je douille.
le chœur des femmes
.Ils ne perçoivent pas les choses comme nous
.Ils ont peur des problèmes psy
.C’est moi qui suis allée chercher l’info ; j’ai compris qu’il fallait qu’on change ; j’ai changé sans rien lui demander ; petit à petit il a changé lui aussi jusqu’à venir au groupe de parole ; notre fille va bien ; on a retrouvé plus de sérénité.
.mon mari a peur de tout ce qui est irrationnel
L’homme peut-il accepter « son impuissance » sans se fragiliser ?
Pendant 8 ans nous étions dans les disputes, l’éloignement, nos solitudes respectives. Ca a été mieux quand il a compris que notre fille ne faisait pas des chantages, pas des caprices, qu’elle n’y arriverait pas toute seule.
Là il a accepté son impuissance et on s’est mis sur le même chemin.
Mais il a fait sauter sa carapace et maintenant il connaît des périodes dépressives. Cependant notre fille va mieux.
Un regard intransigeant sur le couple parental.
De toute façon mes parents ne sont pas un couple nous dit I. Il n’y a rien entre eux, pas de partage, pas de respect.
. Pourtant quand on écoute les parents, présents, on sent bien le lien entre eux, les choix communs
. Les enfants sont aux aguets de ce qui se passe dans le couple
. Ils jugent avec leur culture d’aujourd’hui
. Éliminer la mère pour se rapprocher du père ?
On a besoin de son père mais le père est l’allié de la mère, pas de la fille.
Il ne doit pas être l’objet d’un jeu
. Peut être qu’on a trop besoin d’en savoir sur nos enfants ?
Chacun se sent agressé, se recroqueville
Les papas nous disent :
. Dans la thérapie familiale j’ai eu l’impression d’être un punching ball
. J’ai l’impression d’être l’ennemi commun entre ma fille et ma femme.
Et les mamans :
. Ma fille m’a reproché de ne pas avoir fait de thérapie familiale
. Globalement elles parlent de leur solitude face au repli des papas. Est-ce que les femmes ont la culture de la culpabilité ?
. S’aiment-elles ?
. S’auto flagellent ?
. Je dois avouer que j’ai éprouvé de la haine pour ma fille. Elle a eu le courage de le dire mais n’était pas la seule à l’avoir pensé
Et la fille
On manipule pour se faire mal, on cherche à ne plus être aimé. On se sabote pour penser « c’est vrai que je suis nulle »
Ce n’est que l’expression d’une souffrance tellement intense qu’elle ne peut s’exprimer autrement.
Quand le couple parental se reforme
Notre fille fait les 400 coups ; elle se met en danger ; provoque notre inquiétude ; quand nous sommes sur le même chemin, cohérents son père et moi, on se rend compte qu’en fait elle connaît ses limites.
Les intrus négatifs
Tous se plaignent de leur entourage qui juge ; avec leurs tu devrais, y a qu’à, ils font un mal fou.
Conclusion du rédacteur
Personne ne peut dire « je sais ce qu’il faut faire pour désamorcer ce symptôme que sont les TCA. » Personne.
Le chemin de sortie est propre à chacun, à chaque fratrie. Il est pavé d’amour et de respect mutuel.
« traiter l’autre comme s’il était un invité »
le couple - ce qu'en dit le groupe de Niort
Modérateurs : Modérateurs, Membres actifs