Je suis stupide de croire à des touches de dépression, j'ai de plus en plus l'impression que ça se nomme stress et que ça touche pas mal de personnes à divers moments... En pleine dépression je ressemblerait plus à cette loque que j'étais l'an passé et d'autres années encore, à errer dans le noir sans vouloir ni croire ni accepter une solution, une issue...
Je refuse aujourd'hui qu'il n'y ai pas de solution, pas dans le domaine des TCA, ça à la rigueur je l'ai même mis de côté car se cogner la tête contre un mur ne rime à rien... non mais à tout le reste, pas de logement ben il suffit d'ouvrir un peu sa bouche, de faire vibrer ce qui s'appèle cordes vocales (non, pas chanter parce que là il neige de suite!) et de demander gentiment et en expliquant le pourquoi à une collègue avec qui le courant passe... Premier mur d'à moitié escaladé (la seconde partie est de trouver un appart.... je vais pas jouer les piques assiettes (ben oui, au pluriel, ça vaut le coup parfois!) une éternité!
deuxième muret qui s'est soudain dressé face à cette solution : et la bouffe, et les vomissements! Ben attends, (et oui, je me parle en plus! une folle finie je suis!), il y a bien un stage en juin où tu as du cohabiter avec une autre stagiaire, ça s'est plutôt bien passé, elle n'a rien su et tu as pu en tirer des énéfices...
Et puis à moi de savoir ce que je veux, être une malade ou vivre... va bien falloir continuer de les faire ces pas même si parfois c'est plus dur!
A moi de tout faire pour qu'elle ne s'aperçoive de rien et que je prenne de bonnes habitudes... ou des meilleures!
et voilà une partie du stress un peu allégée, ou différemment vue plutôt... sûr qu'il reste présent, c'est dans ma nature, j'ai du mal à tout envisager sereinement...
Reste les tracas habituels, les soucis d'argent, de voiture, d'assurance, la joie des rentrées en somme, et des papiers qui s'en suivent...
Puis s'en suivent de très près l'angoisse des stages, des notes, ref la vie d'un étudiant en école d'inf.... mais faut croire que je suis maso, je continue quand même... :-P
Les crises???? je ne peux pas me permettre de nommer ça ainsi en ce moment... les quantités ne sont pas vraiment adaptées (si on peut dire ça), les impulsions n'en sont plus vraiment, le ut non plus, les causes non plus...
Ce serait plutôt une manière d'utiliser l'alimentation de manière inadéquate... manger pour essayer de se débarasser d'un truc et se rapprocher des autres... faire comme tout le monde à midi, le soir... seulement ça c'est le déut de ma crise du "je veux redevenir sociable et me rapprocher de vous les hommes!

je n'en suis pas fière, je me vois évoluer mais je veux trop évoluer comme je le verrais dans mon "idéal", en gros le miracle en une semaine... ben non, c'est comme les régimes miracles des magazines ça n'existe pas!
et pour tatonner je tatonne là, je ne pense pas reculer, je suis tout à fait consciente que ce n'est pas normal, que j'ai un comportement ambigue, limite et pas vraiment cohérent avec mes projets... Mais ces projets sont là, m'aident à voir où je veux aller, pas encore comment...
Je m'aperçois quand même que quand l'enjeu touche à ces projets, quand l'enjeu touche à la suite de mes études là je sais plus ou moins faire le minimum, et dès que je n'ai plus ces barrières, ces avertissements je pédale un peu, m'éloigne et m'enfouis sous l'étiquette de ces maux qui me collent à la peau depuis trop longtemps...
La moitié de ma vie, c'est ce soir que j'en prends conscience, ils font partie de ma vie depuis la moitié de celle ci!
Et face à des photos renvoyant la fatigue je dis juste stop, je laisse les soucis du moment, ils ne partiront pas en mon absence; je règle le plus important et je m'éclipse quelques jours, juste pour changer d'air, souffler et m'apercevoir que vu d'un autre côté tout n'est pas si terrible, suffit de prendre le bon angle de vue...
Encore 4 jours de prise de tête et le plus dur risque d'être en partie passé....
Et je serais loin d'ici un petit moment, allez zou, ouste!
de l'air.....
C'est stupide au fond de se cacher derrière des mots pour se décrire... dépression, crises.... ça ne me correspond plus!
tendresse
