Cette impression que nul ne comprend notre calvaire...

[FicellePicarde]

Bonjour,
Je me présente, FicellePicarde, maman d'une jeune fille qui vient d'avoir 14 ans et qui souffre d'anorexie depuis peu.
Je me sens si seule à batailler, à lutter pour qu'elle vive une vie qui soit la plus normale possible.
Rien ne compte plus pour elle, que les calories qu'elle ne doit pas avaler, que les kilos qu'elle doit perdre encore et encore.
Elle se coupe du monde ; ne veut plus parler à personne.
Hier, retour à l'école après 2 semaines de vacances et accueil très refroidi de la part des gamins du collège et du personnel enseignant.
Ma fille a encore maigri et tout le monde s'est empressé de lui en faire la remarque. Elle qui s'attendait à des compliments est vite redescendue sur terre.
Elle me dit avoir peur de grossir, peur de manger, peur de toute nourriture à part la salade, peur de mourir.
J'en peux plus.
Je suis seule à essayer de comprendre ce qui lui arrive.
Son père préfère faire l'autruche. Son frère me dit qu'elle mérite 2 claques, idem du côté de la famille, des collègues.
Ses résultats sanguins sont mauvais.
Lors de sa 1ère visite à l'hôpital le mois dernier, la consultation a été une simple prise de contact où le médecin (super) a tout expliqué des risques encourus par ma fille.
Résultat des courses, encore et encore du poids perdu depuis.
Que va décider le médecin à l'hôpital, lundi, lors de la prochaine consultation ?
Y a t'il un poids "palier" à partir duquel une hospitalisation ou un éloignement est demandé ?
Ma fille est suivie par une psy depuis quelques temps mais ça ne donne rien. La psy lui parle de tout sauf de l'essentiel. Il arrive même que la séance ne dure pas plus de 10 minutes. Cette impression de reculer au lieu d'avancer.
C'est dur....  

[ZABETH]

Bonjour,

Je suis une maman d'une jeune fille de 17 ans qui a eu les premiers signes visibles d'une anorexie restrictive en avril 2006. Ce soir elle est au théâtre avec des copines, elle a retrouvé un poids normal et elle n'a jamais été hospitalisée. Je voudrais vous dire qu'il ne faut jamais baisser les bras. J'ai également été dans votre cas. Seule contre tous. Qu'importe, vous avez raison il faut continuer à vous battre. Le plus important c'est de bien comprendre qu'il s'agit d'une maladie et il n'est pas question de réprimander une personne qui souffre. Il est important que votre fils puisse le comprendre. Ne vous focaliez pas sur les symptômes, le mal est invisible. Armez vous de patience. De plus il est important qu'elle soit suivie par un psy qui connaisse bien les TCA.

Je vous souhaite bon courage
Babeth

[Cinnamon]

Un conseil : changer de psy !
Attendez de voir ce que le médecin de l’hôpital vous dira. Si votre fille refuse l’hospitalisation, ne la forcez pas, sauf si elle est en danger. Pour avoir été hospitalisée, j’ai vu des filles qui ne voulaient pas l’être, qui se gavaient pour sortir et revenaient 2 mois après parce qu’elles avaient reperdu encore plus de poids. Pour ce poids palier, il n’est pas le seul critère à entrer en ligne de compte.
Les solutions ne sont pas simples. Votre fille a l’air de vous parler : le dialogue est essentiel à la guérison. Parlez lui, essayez de voir si elle est consciente de son état psychologique et de sa maigreur et si elle est prête à accepter une aide médicale et psychologique. Essayez de voir si le commencement de sa maladie correspond à un épisode douloureux, quelque chose qui aurait pu se passer (anodin ou non).
Mais n’écoutez pas votre entourage ; votre fille ne fait pas un caprice d’ado : elle est malade, faites le comprendre ! Votre mari aussi doit s’impliquer !

C’est compliqué de donner des conseils étant donné que j’étais à la place de votre fille. Ce que j’aurais aimé, mais ça n’engage que moi, c’est qu’on ne me force pas à manger, qu’on ne me félicite pas parce que j’avais bien mangé (bien=trop !), et qu’on me donne de l’amour, que l’on soit là pour moi, qu’on m’aide.
Bon courage

[FicellePicarde]

Bonjour,
Ma fille doit se rendre compte que quelque chose ne va pas, puisqu'elle se cache les jambes sous des collants alors qu'on a plus de 25° en ce moment et met également des pulls à manches longues.
En revanche, elle me dit qu'elle se trouve trop grosse, qu'elle a du ventre (elle n'a plus de ventre mais un énorme creux à la place, depuis belle lurette !).
Elle est prête à accepter toute aide psychologique et médicale........ du moment qu'elle ne reprend pas de poids.
Elle a une amie anorexique qui a fait une tentative de suicide devant elle (heureusement, elle a été sauvée). Je ne sais pas si c'est le facteur déclencheur ou si c'est notre divorce en cours qui en est la cause. Peut-être les deux.
J'ai remarqué que ma fille commençait à maigrir quelques jours après l'incident de la copine alors que mes problèmes de couple sont bien plus anciens.
On n'a pas de famille sur place et quand on les a au téléphone, c'est pour nous faire des reproches (surtout ma soeur qui n'a pas d'enfant !  :-?  )
Son père fait comme si tout va bien. A croire qu'il n'a rien vu de son état. L'autre jour, l'hôpital a appelé pour fixer la date du rendez-vous. Il a oublié de nous le dire. Sympa .....  :-?
Heureusement, la discussion est encore possible entre elle et moi. C'est heureux.

[Cinnamon]

Le début de la maladie remonte des fois plus loin que l’on ne pense et les causes sont souvent multifactorielles. Mais votre divorce peut être un élément aggravant. Insistez auprès de votre mari pour aller à un rendez-vous psy en famille. Ce n’est pas qu’il ne voit pas votre fille, mais qu’il ne veut pas la voir. Mon père était totalement absent et désœuvré face à la maladie : lors de mon hospitalisation, il a vu ma psy régulièrement et est devenu plus ouvert.
Votre fille ne refuse pas l’aide, c’est un bon point. Qu’elle garde ce suivi, c’est un bon garde fou.
En attendant de vos nouvelles, courage !

[FicellePicarde]

Le début de la maladie remonte des fois plus loin que l’on ne pense et les causes sont souvent multifactorielles. Mais votre divorce peut être un élément aggravant. Insistez auprès de votre mari pour aller à un rendez-vous psy en famille. Ce n’est pas qu’il ne voit pas votre fille, mais qu’il ne veut pas la voir. Mon père était totalement absent et désœuvré face à la maladie : lors de mon hospitalisation, il a vu ma psy régulièrement et est devenu plus ouvert.
Votre fille ne refuse pas l’aide, c’est un bon point. Qu’elle garde ce suivi, c’est un bon garde fou.
En attendant de vos nouvelles, courage !

Je doute fort que mon mari bouge de quelque manière que se soit.
J'ai une autre fille qui a été très gravement malade. Durant toutes ces années, il n'a pas levé le petit doigt.
Cette enfant a 10 ans maintenant. Depuis l'âge de 2 mois et demi, elle est malade, suivie très régulièrement à l'hôpital, pour examens, hospitalisations, visites etc... Mon mari ne nous a jamais accompagné.
Elle va mieux à présent. Comme par hasard, il est venu lors de la dernière consultation. C'était la 1ère fois.
Donc, si je dois compter sur la guérison de la grande pour qu'il bouge ses fesses et se rende compte qu'il y a eu un souci, je suis pas rendue.  :-?
Mon mari n'a jamais été ouvert parce qu'on l'a conditionné comme ça dès son plus jeune âge. Dans sa famille, chacun fait comme si tout va bien, même si tout va mal.
Quand j'ai fait la remarque à la belle-mère qu'elle n'avait jamais pris la peine d'appeler pour prendre des nouvelles de la petite, elle a répondu qu'elle n'avait pas que ça à faire que d'appeler tout le temps pour prendre des nouvelles. Ca fait plaisir....  :-(
Chacun son propre mode de fonctionnement. Moi, j'ai du mal à le suivre. Pour cette raison (entre autres, que je demande le divorce).
Pour l'anorexie de ma grande, je préfère m'en occuper seule que d'être mal accompagnée. C'est trop important.

[neko]

Ce sujet me touche assez cr je suis anorexique depuis 7 ans et mon père se comportait exactement comme ça. Il ne me parlait jamais, on ne faisait aucune activités ensemble, et j'avais l'impression qu'il n'était pas fière de moi.
Je crois que, par mon anorexie, j'ai voulu attirer son attention, j'ai voulu qu'il s'occupe de moi. Je crois qu'il commence à comprendre, car il fait des efforts maintenant, mais il a quand même fallu qu'on lui annonce que j'allais mourir pour qu'il réagisse...
Je sais c'est mon expérience personnelle et ce n'est peut-être pas la même chose ici.
Je donne les conseils que je peux même s'ils sont inutiles...
Je crois que votre fille devrait y penser et votre mari aussi, très sérieusement, pour ne délaisser aucune piste. insistez pour qu'ils aient une discussion ensemble, constructive. peut-être cela sera-t-il bénéfique, on ne sait jamais.
En tout cas je vous souhaite bon courage à vous et à votre fille.

[FicellePicarde]

Ce sujet me touche assez cr je suis anorexique depuis 7 ans et mon père se comportait exactement comme ça. Il ne me parlait jamais, on ne faisait aucune activités ensemble, et j'avais l'impression qu'il n'était pas fière de moi.
Je crois que, par mon anorexie, j'ai voulu attirer son attention, j'ai voulu qu'il s'occupe de moi. Je crois qu'il commence à comprendre, car il fait des efforts maintenant, mais il a quand même fallu qu'on lui annonce que j'allais mourir pour qu'il réagisse...
Je sais c'est mon expérience personnelle et ce n'est peut-être pas la même chose ici.
Je donne les conseils que je peux même s'ils sont inutiles...
Je crois que votre fille devrait y penser et votre mari aussi, très sérieusement, pour ne délaisser aucune piste. insistez pour qu'ils aient une discussion ensemble, constructive. peut-être cela sera-t-il bénéfique, on ne sait jamais.
En tout cas je vous souhaite bon courage à vous et à votre fille.

La seule chose que mon mari sait dire, c'est "c'est pas pour t'embêter qu'on fait ça, c'est pour ton bien". Il lui dit souvent mais la gamine s'en moque complètement. Peut-être qu'en effet, elle préférerait qu'il l'accompagne à l'hôpital plutôt que de laisser faire le boulot par les autres...
Ce matin, visite à l'hôpital avec la gamine qui dit ne pas comprendre pourquoi tout le monde s'inquiète alors que tout va bien....
Elle a un IMC qui donne envie de pleurer et pour elle, tout est normal....  :?
J'ose même pas en parler à mon entourage car on va encore me dire que tout est dans la tête, que je devrais la laisser se débrouiller, qu'une bonne paire de claques lui remettrait les idées en place, etc...
Ces gens qui n'y connaissent rien et se permettent de donner des leçons de morale....  :-P

[mother]

ma fille à 17 ans, vous pourrez retrouver son parcours sur "mother",elle est suivie depuis 3 ans, il y a un an , le 20/05/2006 elle retournait à l'hôpital, elle avait appelé elle même le service le 1er mai, elle y avait déjà fait un séjour et pu créer assez de liens de confiance pour leur demander de rerentrer.
Là bas elle a continué sa descente en enfer, imc 13, réa, nourri par sonde,tention 5,vomir tout et n'importe où, ts,état dépressif......
la pluspart des bons conseilleurs nous disaient de changer d'hôpital, nous avons choisi de faire confiance au medecin qui la suivait depuis deux ans déjà,'

elle est ressortie fin août, aujourd'hui elle a retrouvé le sourire, la joie de vivre,23 kg ,pleins de projets, elle ne reverra l'endocrino que le 25 octobre,elle a arrêter l'antidepresseur depuis jeudi, se prépare pour reprendre sa scolarité en septembre...

c'est donc possible,
la première fois où je l'ai accompagné , la psychologue qui la suit depuis 3 ans m'a dit surtout n'attendez rien !
sa prise en charge est multiple :psychologue en ville, pédopsychiatre et endocrinologue à l'hôpital,psychomotricienne , mon mari et moi voyons un psychiatre qui ne la connait pas mais qui nous aide à comprendre, et à décoder ce qui se passe
pour qu'elle se sente soulagée il a fallu que nous réglions nos problèmes, que je fasse la paix avec mon mari, qu'elle n'ai plus que son histoire à porter

il est possible de se réconcilier, il faut juste comprendre pourquoi nous véhiculons tant de rancoeur,la vie de nos filles en dépend
bien sur elles ne peuvent guérir que pour elles, mais leur comportement est leur façon de dire une colère qu'elles ne savent pas exprimer autrement

tous les alliés que vous pourrez rencontrer seront les biens venus

à ceux qui parlent de bonne claque, demander comment ils expliquent que par caprice on se laisse mourir,

trouvez le médecin compétant pour prendre en charge les décisions concernant son état physique, et essayez de ne plus vous occuper de ce problème mais juste de ce qu'elle a à dire,trouvez quelqu'un qui connaisse ce type de maladie et qui puisse vous aider vous

je vous souhaite beaucoup de courage,
bien sur nous n'avons pas encore le recul nécessaire pour crier victoire, mais nous pouvons jouir du bonheur de la voir vivre avec sérenité et joie les jours présents
si c'est possible pour elle c'est possible pour votre fille

[FicellePicarde]

Merci Mother de votre réponse.
Ma fille est retournée à l'hôpital où le médecin a constaté qu'elle avait encore perdu du poids.
Pour l'heure, elle est "juste en danger", mais pas en "grand danger" (IMC à 16). C'est frustrant d'entendre ce genre de commentaire alors qu'on attend un traitement miracle qui sortira notre enfant de cette misère.
Ma fille va être suivie à compter du mois prochain dans un établissement spécialisé à Paris, par un psychiatre spécialisé dans ce type de maladie. On a eu de la chance d'avoir un rendez-vous tout de suite alors que la liste d'attente est longue comme un jour sans pain...
Par ailleurs, elle continuera à rencontrer chaque semaine la psy qui la suit dans un centre pour ados de la ville où on habite. Elle continuera également à être suivie à l'hôpital par une gastro-entérologue-nutrionniste et une psychologue.
Lundi, je suis allée au collège de ma fille où j'ai rencontré sa prof principale et la CPE. On a bien discuté du passé, du présent et de l'avenir de ma fille.
L'école (privée) accepte de la suivre scolairement si elle doit être hospitalisée, quel que soit le moment de l'année où ça arrivera. Quelle chance d'avoir ce soutien.
Je suis allée au collège lundi matin. On est vendredi soir. J'attends encore que mon mari me demande comment s'est passé l'entretien....  :(

[mother]

il me semble que sa prise en charge est trés complète, mais elle qu'en pense-t-elle ?


un imc de 16 demande simplement une surveillance, si vous arrivez à faire confiance à l'équipe et à ne plus vous concentrer sur son alimentation mais sur ce qui ne va pas "en elle", qu'elle puisse dire autrement que par ce comportement , l'aider le plus possible en lui faisant confiance , lui disant que petit à petit elle trouvera sa solution,et armez vous de patience, nous avons vécus de durs moments durant trois années, aujourd'hui ça va beaucoup mieux, son imc était tombé à 13, aujourd'hui il est de 20 , mais surtout elle a retrouvé le sourire, si elle l'a pu, c'est possible pour votre fille aussi



si le papa ne suit pas c'est bien dommage, peut-être viendra-t-il à l'occasion d'un entretien......
dans tous les cas votre fille doit vouloir guérir pour elle et non pour vous ou pour son papa,

ma fille durant sa 3ème et sa 2 de n'a pas eu de problème de scolarité,elle était exigente sur ce point ,
mais lors des hôspitalisations (13 mois en tout)elle était prise en charge par les enseignants de l'hôpital,
le collège et le lycée ont étés trés compréhensifs, elle a eu des horaires aménagés durant ces deux années lorsqu'elle en avait besoin,
par contre cette année ,aprés la toussaint elle a arrêté, elle était en 1ère s ,
et de l'avis du pédopsychiatre une anorexique qui lache l'école est une anorexique qui va mieux, c'est son cas, elle avait besoin de souffler, de prendre un temps de convalescence pour elle,
mais elle a eu droit grace au médecin scolaire à un SAPEMAD (service d'assistance pédagogique aux élèves malades ou accidentés à domicile)qui lui donne droit à des cours particuliers avec les prof du lycée, ceci dans le but de lui permettre de reprendre plus en douceur l'année prochaine;Elle redoublera la 1ère et on verra bien,l'important c'est quelle aille mieux

en ce qui concerne la scolarité on trouve toujours des solutions

[FicellePicarde]

Ma fille ne comprend pas pourquoi tout le monde s'inquiète de son état. D'après elle, tout va bien, y'a pas de souci.
Ce midi, elle a rencontré son instit de CM2 qui s'est étonnée de son calme, trop grand calme, de son silence.
Elle ne se souvenait que trop bien du temps où elle devait sans arrêt intervenir pour que ma fille se taise....  :?
Tu dis qu'une anorexique qui lache l'école est une anorexique qui va mieux. Dans ce cas, on est mal parti car elle veut être prof !  :)
Plus sérieusement, j'ai confiance totale en l'équipe qui la suit.
J'aimerais savoir ce qui la rend triste, essayer de lui faire retrouver le sourire autrement que lorsqu'elle est avec moi.
On a l'impression qu'elle se raccroche à moi comme à une bouée de sauvetage. Rien ne compte pour elle, à part moi.
J'aimerais que de temps à autre, elle sorte ave ses ami(e)s mais elle refuse. Elle ne veut que moi.
La semaine prochaine, je pars en déplacement durant 4 jours. Elle en est malade et moi avec.
J'espère que tout va bien se passer.

[mother]

si tu fais confiance à l'équipe qui la suit c'est super parce que si vous êtes si liées toutes les deux tu vas lui communiquer cette confiance

être si liées fait aussi un peu peur parfois ?!
ce qui m'impressionnait le plus c'est lorsque ma fille reprenait mes paroles comme si c'étaient les siennes, et ce sentiment qu'elle se nourrissait de moi , qu'elle me "bouffait"!!!
lors de sa dernière hôspitalisation je me suis dit que la seule chose que je pouvais faire, puisqu'elle se nourrissait de moi, c'était de lui transmettre de la confiance, de l'optimisme et l'amour de la vie, lui montrer que j'existait sans elle pour qu'elle s'autorise à exister sans moi .ça a marché.

il faut inverser la spirale , rester optimiste, confiante, lui dire qu'elle arrivera à dire autrement qu'avec ce comportement

avant était-elle indépendante ?
de toutes façons si tu angoisses à cause de ces 4 jours de séparation elle le ressent et angoisse encore plus, elle est forte mais n'utilise pas sa force pour de bonnes choses pour elle , pourtant elle a cette force en elle, c'est ce que je ressentais, et 4 jours c'est trés vivable ...............

puisqu'elle est suivi essaie d'être une mère "normale"

je suis certaine que vous êtes sur le bon chemin, il faut de la patience, mais c'est trés possible, surtout avec une prise en charge alors qu'elle est si jeune ,et une maman qui essaie de comprendre et de l'aider

au fait est-elle satisfaite de cette prise en charge, a -t elle de "bonnes"relations avec sa psy?

[FicellePicarde]

Bonjour Mother,
Ma fille a toujours été très proche de moi.
Depuis quelques temps, elle s'était un peu coupée de moi pour préférer sortir avec ses ami(es) ce que je comprenais tout à fait et trouvait normal.
Depuis sa maladie, elle s'est coupée du monde et elle est revenue vers moi, voire même, scotchée à moi.
Je ne parle pas des 4 jours où je serais absente mais je l'appellerai de là-bas pour prendre des nouvelles.
Avec sa psy, ça se passe bien, mais comme elle y va pas de son plein gré, mais pour me faire plaisir, je me doute que ça ne risque pas d'aboutir à grand chose de positif....
Pour elle, tout va bien, inutile de s'en faire. Je sais qu'elle aimerait arrêter mais elle sait que c'est impossible dans le contexte actuel. Elle l'accepte, va aux séances mais se plairait certainement mieux ailleurs...
Espérons qu'elle aura un bon contact avec le psychiatre qui la suivra à compter du 12 Juin, dans la structure où elle sera désormais suivie...
Bonne journéee