Joyeuses Pâques
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Rayon_de_Soleil
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vera
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Merci Rayon de soleil, je vous invite même si vous n'êtes pas croyante à lire un article sur le cheminement spirituel mais surtout psychologique vers Pâques :
Le carême pour tous, chretiens ou non
Une vision differente des 5 semaines qui précèdent Pâques à méditer selon Simone Pacot.
Au cours de notre existence, nous avons été confrontés à des chocs émotionnels.
Les reactions de défense qu'ils ont suscités nous ont parfois conduits à adopter des conduites existentielles négatives, des "fausses routes" car elles nous detournent de notre Source.
Pour les déceler, il suffit de relire notre existence à la lumière de ce que j'ai appelé les "lois de vie".
Ces lois determinent la construction de notre personne, et par conséquent notre unité, notre liberté et la justesse de nos relations- à soi-même, aux autres, à Dieu (ou appelez le comme vous voulez par exemple "Vie" ou "Lumière").
Premiere loi : CHOISIR LA VIE
La vie t'est donnée mais ne te contente pas d'ëtre en vie, choisis d'être vivant, quelles que soient les circonstances de ton existence.
Questions
- Dans mon histoire, face à des blessures subies, comment ai-je réagi ?
Une séparation cruelle m'aurait elle conduit à me dire : C'est trop dur.
Je n'aimerai plus jamais ?
- Aurais-je une complicité, une connivence, avec un chemin mortifère ?
Est-ce que je m'engloutis dans led problème d'une autre personne, sans me laisser le droit de vivre face à elle ?
Deuxième loi : ACCEPTER SES LIMITES
Tu es à la fois chair et Lumière
Tu es créé et aimé dans tes limites.
Tu n'es pas Dieu mais tu es son temple saint
Questions
- Est-ce que je me sens coupable devant mes imperfections ou devant mes échecs ?
- Est-ce que j'enfouis en moi des émotions que je refuse de voir ?
Ai-je ignoré un travail de deuil après un décès ou une rupture ?
- Suis-je entré dans une forme de toute puissance dans mes relations avec autrui ?
suis-je obstiné à faire changer l'autre selon mon souhait ?
Est-ce que je le surprotège ?
Troisième loi : ETRE SOI
Tu es aimé et créé unique. Deviens toi même en Dieu.
Ne laisse pas réduire ton identité et ta liberté intérieure dans la relation : respecte celles de l'autre.
Questions
- Est-ce que j'ose construire mon identité, developper ma liberté intérieure dans les contraintes de mon existence ?
- Est-ce que j'ai le courage d'aimer et de cultiver ma difference ?
- Est-ce que j' envie ce qu'a ou ce qu'est l'autre ?
- Comment suis-je situé dans ma relation à l'autre ?
Est-ce que je le possède ?
Suis-je mélangé à son identité ?
Quatrieme loi : UNIFIER SON ÊTRE
Tu as été créé corps, vie psychologie et esprit.
Prends soin de ces trois dimensions, découvre leur juste articulation.
C'est ta part spirituelle qui doit animer ton être.
Questions
- Est ce que je prends soin de chacune de mes composantes ?
Est-ce que j'en néglige ou en privilégie une au dépens des autres ?
- Est-ce que je vis ma foi (espérance) dans l'intégralité de mon humanité ou est-ce que j'en reste à un plan purement mental ?
- Ai-je decouvert la vie de mon coeur profond, le chemin qui y mène ?
Cinquième Loi : ETRE FECOND (Les Rameaux)
Tu es béni pour être fécond. Dans le souffle de l'Esprit et la grâce, découvre et developpe tes potentialités specifiques, tes dons, tes forces vives.
N'enterre pas tes talents
Questions
- Suis-je conscient du talent qui m'a été confié ?
Est-ce que je le fais fructifier ?
- Est-ce que je confonds activisme et fécondité ?
- Est-ce que je m'épuise à chercher un projet de vie précis au lieu de développer mon talent propre où il m'est donné de vivre ?
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vera
- Enfinien aguerri
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Toujours inspiré selon Simone Pacot (cf l'article sur le carême)
Jeudi saint : ACCEPTER LA REALITE
Ce que vit Jésus :
Comme nous Jésus s'est trouvé à un moment au pied du mur.
Face aux intentions meurtrières des dirigeants, il a eu le choix entre deux options de vie : édulcorer son message d'amour, se cacher, essayer de se faire oublier pour sauver son existence ou aller jusqu'au bout de sa mission (la vérité) en courant à une mort certaine.
Son choix est clair ; dans une totale confiance, dans un amour passionné pour les êtres humains, il choisit de continuer et il nous a aimés jusqu'au bout
Ce dernier soir se divise en 2 temps.
D'abord le repas paisible et grave : c'est le temps de l'acceptation de l'ineluctable (la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer) mais non de la résignation. Il demeure éminemment actif et invente l'eucharistie, enseigne les disciples.
Puis il y a le moment dramatique du Mont des Oliviers où il se montre vulnérable et vit une tristesse insondable.
Il nous signifie qu'on peut vivre dans une grande angoisse, tout en étant profondément relié à l'apparemment absent, se sentir seul.
Toutefois, au coeur de ce desert interieur, on lui envoie un ange pour le fortifier et l'énergie revient alors : "Allons".
Ce que j'en fais
Nous sommes invités à accepter ce que nous ne pouvons changer : nous regardons en face la réalité de notre vie.
Cette acceptation peut s'accompagner d'un long et douloureux travail de deuil mais il peut remettre la Vie en route car cette acceptation n'est pas une resignation. Elle s'accompagne au contraire d'un "oui" à la vie. Il ne s'agit pas de detruire une situation mais de chercher comment aire naitre la vie de notre situation présente.
Nous ne sommes pas omnipotents mais nous avons toujours une marge d'action.
Une petite initiative, insigniiante en apparence, peut avoir la vertu de rouvrir en nous la source. On peut par exemple se demander ce qui nous donne un sentiment de paix et de joie dans notre vie quotidienne. On va dès lors s'organiser pour reserver 1/4 d'heure chaque jour à cette activité, à cette rencontre...
Cette disposition d'acceptation pacifie peu à peu notre coeur même si la douleur et la detresse ne disparaissent pas. Elle permet à la grâce de faire de faire germer cette graine de vie mysterieusement présente en nous.
Jeudi saint : ACCEPTER LA REALITE
Ce que vit Jésus :
Comme nous Jésus s'est trouvé à un moment au pied du mur.
Face aux intentions meurtrières des dirigeants, il a eu le choix entre deux options de vie : édulcorer son message d'amour, se cacher, essayer de se faire oublier pour sauver son existence ou aller jusqu'au bout de sa mission (la vérité) en courant à une mort certaine.
Son choix est clair ; dans une totale confiance, dans un amour passionné pour les êtres humains, il choisit de continuer et il nous a aimés jusqu'au bout
Ce dernier soir se divise en 2 temps.
D'abord le repas paisible et grave : c'est le temps de l'acceptation de l'ineluctable (la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer) mais non de la résignation. Il demeure éminemment actif et invente l'eucharistie, enseigne les disciples.
Puis il y a le moment dramatique du Mont des Oliviers où il se montre vulnérable et vit une tristesse insondable.
Il nous signifie qu'on peut vivre dans une grande angoisse, tout en étant profondément relié à l'apparemment absent, se sentir seul.
Toutefois, au coeur de ce desert interieur, on lui envoie un ange pour le fortifier et l'énergie revient alors : "Allons".
Ce que j'en fais
Nous sommes invités à accepter ce que nous ne pouvons changer : nous regardons en face la réalité de notre vie.
Cette acceptation peut s'accompagner d'un long et douloureux travail de deuil mais il peut remettre la Vie en route car cette acceptation n'est pas une resignation. Elle s'accompagne au contraire d'un "oui" à la vie. Il ne s'agit pas de detruire une situation mais de chercher comment aire naitre la vie de notre situation présente.
Nous ne sommes pas omnipotents mais nous avons toujours une marge d'action.
Une petite initiative, insigniiante en apparence, peut avoir la vertu de rouvrir en nous la source. On peut par exemple se demander ce qui nous donne un sentiment de paix et de joie dans notre vie quotidienne. On va dès lors s'organiser pour reserver 1/4 d'heure chaque jour à cette activité, à cette rencontre...
Cette disposition d'acceptation pacifie peu à peu notre coeur même si la douleur et la detresse ne disparaissent pas. Elle permet à la grâce de faire de faire germer cette graine de vie mysterieusement présente en nous.
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vera
- Enfinien aguerri
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Vendredi saint : SE SITUER FACE A LA SOUFFRANCE
Ce que vit Jésus (résumé)
Le chemin de croix.
L'oeuvre de mort vient des hommes. Le christianisme n'introduit pas la souffrance et la mort mais il les prend en compte car elles existent. On la vit avec lui, Il nous précède et nous permet de les traverser.
Ce qui rachète et libère ce n'est pas la souffrance elle même, c'est qu'au coeur d'une intense souffrance physique, morale, d'une tristesse insondable de l'abandon, la trahison, l'échec, il demeure un homme pleinement vivant, espérant, aimant, relié à la Vie alors qu'il traverse un désert intérieur.
Que signifie "porter sa croix" ?
Les pères de l'Eglise interpretaient la croix en s'attachant à la direction de ses branches.
La verticale représente le Verbe, la Lumière, le spirituel.
L'horizontale, la terre, la chair, la matière, l'être humain.
A l'intersection des deux se trouve le médiateur, le redempteur qui permet qu'un bien émerge d'un mal.
Porter sa croix pourrait signifier consentir à e que le Verbe illumine notre chair.
Nous avons alors à sortir de notre verrouillage intérieur pour accueillir L'Amour et la Lumière, c'est à dire la vérité sur nous mêmes.
C'est le début d'un chemin de remise en ordre, de restauration pour vivre pleinement notre dignité d'être humain
Ce que j'en fais
Nous avons à notre tour à nous situer consciemment face à la souffrance.
Car, ayant choisi un chemin de vérité, nous la rencontrerons, par le seul fait déjà, de renoncer à des habitudes, des types de relation auxquelles nous étions accoutumés mais qui nous ne menaient nulle part.
La souffrance peut écraser, isoler, épuiser les forces vives de la personne.
Nous avons donc à combattre, non à la rechercher, ce qui serait violer la premiere loi de la vie : "choisis la vie".
Mais lorsqu'elle est là, nous devons la vivre de façon qu'en jaillisse de la vie.
Doit-on dès lors "offrir ses souffrances" ? NON, ce qu'on a à offrir c'est notre choix de la vie dans une situation de souffrance et non la souffrance elle même.
Ce qui importe, c'est donc la façon dont nous allons mobiliser nos ressources, pour inventer de nouvelles façons d'être pour donner quand même un sens à notre existence.
Ce que vit Jésus (résumé)
Le chemin de croix.
L'oeuvre de mort vient des hommes. Le christianisme n'introduit pas la souffrance et la mort mais il les prend en compte car elles existent. On la vit avec lui, Il nous précède et nous permet de les traverser.
Ce qui rachète et libère ce n'est pas la souffrance elle même, c'est qu'au coeur d'une intense souffrance physique, morale, d'une tristesse insondable de l'abandon, la trahison, l'échec, il demeure un homme pleinement vivant, espérant, aimant, relié à la Vie alors qu'il traverse un désert intérieur.
Que signifie "porter sa croix" ?
Les pères de l'Eglise interpretaient la croix en s'attachant à la direction de ses branches.
La verticale représente le Verbe, la Lumière, le spirituel.
L'horizontale, la terre, la chair, la matière, l'être humain.
A l'intersection des deux se trouve le médiateur, le redempteur qui permet qu'un bien émerge d'un mal.
Porter sa croix pourrait signifier consentir à e que le Verbe illumine notre chair.
Nous avons alors à sortir de notre verrouillage intérieur pour accueillir L'Amour et la Lumière, c'est à dire la vérité sur nous mêmes.
C'est le début d'un chemin de remise en ordre, de restauration pour vivre pleinement notre dignité d'être humain
Ce que j'en fais
Nous avons à notre tour à nous situer consciemment face à la souffrance.
Car, ayant choisi un chemin de vérité, nous la rencontrerons, par le seul fait déjà, de renoncer à des habitudes, des types de relation auxquelles nous étions accoutumés mais qui nous ne menaient nulle part.
La souffrance peut écraser, isoler, épuiser les forces vives de la personne.
Nous avons donc à combattre, non à la rechercher, ce qui serait violer la premiere loi de la vie : "choisis la vie".
Mais lorsqu'elle est là, nous devons la vivre de façon qu'en jaillisse de la vie.
Doit-on dès lors "offrir ses souffrances" ? NON, ce qu'on a à offrir c'est notre choix de la vie dans une situation de souffrance et non la souffrance elle même.
Ce qui importe, c'est donc la façon dont nous allons mobiliser nos ressources, pour inventer de nouvelles façons d'être pour donner quand même un sens à notre existence.
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vera
- Enfinien aguerri
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Samedi saint : S'OUVRIR EN PROFONDEUR
Ce que vit Jésus (résumés) :
Il a traversé le mal jusqu'au bout, jusque dans sa chair.
Au mal, il a repondu par le bien, à la haine par l'amour des ennemis, à la rancune par le pardon, à la trahison par la fidélité.
La Lumière luit dans les Ténèbres, il descend aux enfers pour ramener les êtres humains à la Vie.
En effet, nous opposons souvent beaucoup de resistance au retour à la vie.
Ce que j'en fais
Les enfers, ce sont ces lieux intérieurs sombres construits à l'abri de la Lumière.
C'est l'entièreté de notre humanité qu'il faut laisser s'illuminer : cœur profond, psychisme (sentiments, émotions, souffrance, violence cachée, haine, ressentiment, honte, fantasmes, relations) et corps.
Le risque est de n'ouvrir que trop superficiellement notre être.
Pour l'éviter, il importe de déceler notre zone de souffrance et de la nommer.
Mettre des mots est essentiel, celà impulse une dynamique.
Auriez-vous peur de retrouver la vie ? Pourquoi ?
Dimanche de Pâques : ACCUEILLIR LA RESURRECTION
La resurrection est une transformation, une transfiguration qui signifie que la vie ne peut mourir.
Ce que j'en fais
Dans le quotidien de nos existences, des resurrections ont lieu au sein de notre humanité (coeur, vie psychologique, corps.
Nos limites ne disparaitront jamais car elles font partie de notre condition humaine et nous ne guérirons jamais d'avoir des limites mais nous apprenons à les connaitre, à les gérer et à nous situer par rapport à elles en decouvrant notre mesure speciique et en apprenant à la deployer..
Le sens de la resurrection est ce qui était mort en nous ou à moitié mort revienne à la vie. Un pardon qui libère notre coeur, l'acceptation de l'autre dans sa différence, un nouvel élan vital, la délivrance d'un lien qui brouillait une relation, une joie très profonde.
Abandonner ce qui fait obstacle à toute chose nouvelle.
Ce que vit Jésus (résumés) :
Il a traversé le mal jusqu'au bout, jusque dans sa chair.
Au mal, il a repondu par le bien, à la haine par l'amour des ennemis, à la rancune par le pardon, à la trahison par la fidélité.
La Lumière luit dans les Ténèbres, il descend aux enfers pour ramener les êtres humains à la Vie.
En effet, nous opposons souvent beaucoup de resistance au retour à la vie.
Ce que j'en fais
Les enfers, ce sont ces lieux intérieurs sombres construits à l'abri de la Lumière.
C'est l'entièreté de notre humanité qu'il faut laisser s'illuminer : cœur profond, psychisme (sentiments, émotions, souffrance, violence cachée, haine, ressentiment, honte, fantasmes, relations) et corps.
Le risque est de n'ouvrir que trop superficiellement notre être.
Pour l'éviter, il importe de déceler notre zone de souffrance et de la nommer.
Mettre des mots est essentiel, celà impulse une dynamique.
Auriez-vous peur de retrouver la vie ? Pourquoi ?
Dimanche de Pâques : ACCUEILLIR LA RESURRECTION
La resurrection est une transformation, une transfiguration qui signifie que la vie ne peut mourir.
Ce que j'en fais
Dans le quotidien de nos existences, des resurrections ont lieu au sein de notre humanité (coeur, vie psychologique, corps.
Nos limites ne disparaitront jamais car elles font partie de notre condition humaine et nous ne guérirons jamais d'avoir des limites mais nous apprenons à les connaitre, à les gérer et à nous situer par rapport à elles en decouvrant notre mesure speciique et en apprenant à la deployer..
Le sens de la resurrection est ce qui était mort en nous ou à moitié mort revienne à la vie. Un pardon qui libère notre coeur, l'acceptation de l'autre dans sa différence, un nouvel élan vital, la délivrance d'un lien qui brouillait une relation, une joie très profonde.
Abandonner ce qui fait obstacle à toute chose nouvelle.