Recherche de témoignages...

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x-Marie-x
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Recherche de témoignages...

Message par x-Marie-x »

Bonjour à tous et à toutes !

Je recherche des témoignages de personnes souffrant ou ayant souffert d'anorexie. Les débuts, les premiers symptômes, la prise en change, la guérison (si vous avez guéri) etc...
J'en ai vraiment besoin.

Merci beaucoup !
caroline73
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Re: Recherche de témoignages...

Message par caroline73 »

Je ne me dirai pas guérie mais sur la voie de la guérison ... c'est long très long pour vaincre cette maladie.
x-Marie-x
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Re: Recherche de témoignages...

Message par x-Marie-x »

caroline73 a écrit :Je ne me dirai pas guérie mais sur la voie de la guérison ... c'est long très long pour vaincre cette maladie.
Je ne demandais pas si vous êtes guérie ou non ^^Je voudrais savoir comment ça vient, la prise en charge etc...Ce que j'ai écrit quoi ^^
caroline73
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Re: Recherche de témoignages...

Message par caroline73 »

Comment c'est venu ...
Au départ un régime comme beaucoup même si je n'avais pas d'éxedant de poids, puis un voyage scolaire en espagne mal passé, les kilos dégringolaient, la gym ou il fallait performer, les parents fières de mes exploits intellectuels et sportifs, toujours plus, toujours mieux c'était ma devise ainsi que "ne craque jamais" ...
A la rentrée de septembre j'avais perdu ** kg en quelques mois ( 4/5) malgré mon père qui me forçait à manger comme eux quand il était à la maison ... bref l'horreur, cette peur du gras, de la nourriture grandissait chaque jour, de plus ma soeur tomba dans ce cercle vicieux peu après moi car nous faisions toutes deux les mêmes activités et bien sur en compétition l'une contre l'autre.
Mon père était souvent en déplacements, nous ne l'avions pas vu depuis un mois et demi quand nous le rejoignimes aux usa.
Il constata l'empleur des dégats de la maladie, surout sur moi car ma soeur savait cacher sa maigreur contrairement à moi qui en était quelque peu "fière".
Il fallu donc manger aux restaurants, mission impossible pour moi, mais j'étais obligée si je ne voulais pas me faire frapper dans tout le retaurant car mon père est impulsif. J'allais courir des que j'en avais le temps pour éliminer tout ça. Le sport était devenu mon moyen de limiter les dégats.
De retour en france il me fallu un nouveau certificat médical pour reprendre la gym; mais malheureusement le médecin me diagnostica comme anorexique mentale sévère et m'envoya en hopital de jour. Je continuai mon train train quotidien ( cours 8/12h puis 12 k de course a pied a midi 13/17h cours puis gym le soir) malgré l'interdiction des médecins. cela me vallu une hospitalisation complète e 4 mois dans un hopital normal, bien sur je ne voulais pas guérir, je niais la maladie. De dur moment passés la bas ( sonde gastrique etc ...) Je n'en pouvais plus et ai donc fugué a deux reprises chez moi La deuxième fut la bonne car ma mère me garda avec elle. Je devais me faire hospitaliser à saint vincent de paul, mais je refusais, trop strict trop dur, et j'étais bien comme j'étais, je n'étais pas malade, j'étais fine c'est tout, j'avais une hygiène de vie saine rien de plus ... un peu extrème certes mais je niais la maladie. Jusquau jour ou je fut presque obligée par mes parents qui m'avaient laissé quelques mois pour montrer ma volonté de guérir car je leur disait ne m'hospitalisez pas j'y arriverai dehors, mais plus le temps passait plus je déperissais. Bref mes parents n'arrivaient plus à me regarder, je devais y aller malgré moi. Avril 2009 fut ma date d'entrée, mais non sans soucis... des la première semaine je commençais à devenir folle, enfermée dans cette chambre, il fallait brûler ces calories, courir, faire du sport ...Je me faisais gronder par le personnel médical, je n'étais pas dans le soin, je les suppliaient de me faire rentrer chez moi mais ils refusaient toujours. J'étais attachée à un lit car j'étais hyperactive, je me suis donc scarifiée correctement dans l'optique d'être emmenée aux urgences et d'appeler mes parents ou de fuguer ... je ne réussi qu'à moitié.
Bref je saute quelques passages ... deux mois plus tard je retourais chez moi car je ne voulais pas me soigner. C'était l'été je voulais me baigner malgré le peu de force qu'il me restait. J'avais du mal à tenir debout seule mais je voulais me baigner ... apres avoir été allongée une heure sur le ponton je sautais dans l'eau ou je n'avais pas pieds mais je n'avais plus la force de nager, de pus la graisse ayant disparu je ne pouvais pas flotter, je coulais, je croyais que j'allais me noyer, la peur me coupa la voix, heureusement que mon père me vit et me ramena sur la berge ...
Ce fut le déclic, je décidais de recommencer un soin, sans faire de bêtises cette fois ... il dura 7 mois, à la fin du quel je sombra dans la boulimie ...
C'est pour ça qu'il ne faut pas le prendre à la légère, soigne toi tant que c'est plus "facile' ....

Message modéré : Merci de respecter la nétiquette. Eviter les rapports taille/poids.
x-Marie-x
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Re: Recherche de témoignages...

Message par x-Marie-x »

caroline73 a écrit :Comment c'est venu ...
Au départ un régime comme beaucoup même si je n'avais pas d'éxedant de poids, puis un voyage scolaire en espagne mal passé, les kilos dégringolaient, la gym ou il fallait performer, les parents fières de mes exploits intellectuels et sportifs, toujours plus, toujours mieux c'était ma devise ainsi que "ne craque jamais" ...
A la rentrée de septembre j'avais perdu **kg en quelques mois ( 4/5) malgré mon père qui me forçait à manger comme eux quand il était à la maison ... bref l'horreur, cette peur du gras, de la nourriture grandissait chaque jour, de plus ma soeur tomba dans ce cercle vicieux peu après moi car nous faisions toutes deux les mêmes activités et bien sur en compétition l'une contre l'autre.
Mon père était souvent en déplacements, nous ne l'avions pas vu depuis un mois et demi quand nous le rejoignimes aux usa.
Il constata l'empleur des dégats de la maladie, surout sur moi car ma soeur savait cacher sa maigreur contrairement à moi qui en était quelque peu "fière".
Il fallu donc manger aux restaurants, mission impossible pour moi, mais j'étais obligée si je ne voulais pas me faire frapper dans tout le retaurant car mon père est impulsif. J'allais courir des que j'en avais le temps pour éliminer tout ça. Le sport était devenu mon moyen de limiter les dégats.
De retour en france il me fallu un nouveau certificat médical pour reprendre la gym; mais malheureusement le médecin me diagnostica comme anorexique mentale sévère et m'envoya en hopital de jour. Je continuai mon train train quotidien ( cours 8/12h puis 12 k de course a pied a midi 13/17h cours puis gym le soir) malgré l'interdiction des médecins. cela me vallu une hospitalisation complète e 4 mois dans un hopital normal, bien sur je ne voulais pas guérir, je niais la maladie. De dur moment passés la bas ( sonde gastrique etc ...) Je n'en pouvais plus et ai donc fugué a deux reprises chez moi La deuxième fut la bonne car ma mère me garda avec elle. Je devais me faire hospitaliser à saint vincent de paul, mais je refusais, trop strict trop dur, et j'étais bien comme j'étais, je n'étais pas malade, j'étais fine c'est tout, j'avais une hygiène de vie saine rien de plus ... un peu extrème certes mais je niais la maladie. Jusquau jour ou je fut presque obligée par mes parents qui m'avaient laissé quelques mois pour montrer ma volonté de guérir car je leur disait ne m'hospitalisez pas j'y arriverai dehors, mais plus le temps passait plus je déperissais. Bref mes parents n'arrivaient plus à me regarder, je devais y aller malgré moi. Avril 2009 fut ma date d'entrée, mais non sans soucis... des la première semaine je commençais à devenir folle, enfermée dans cette chambre, il fallait brûler ces calories, courir, faire du sport ...Je me faisais gronder par le personnel médical, je n'étais pas dans le soin, je les suppliaient de me faire rentrer chez moi mais ils refusaient toujours. J'étais attachée à un lit car j'étais hyperactive, je me suis donc scarifiée correctement dans l'optique d'être emmenée aux urgences et d'appeler mes parents ou de fuguer ... je ne réussi qu'à moitié.
Bref je saute quelques passages ... deux mois plus tard je retourais chez moi car je ne voulais pas me soigner. C'était l'été je voulais me baigner malgré le peu de force qu'il me restait. J'avais du mal à tenir debout seule mais je voulais me baigner ... apres avoir été allongée une heure sur le ponton je sautais dans l'eau ou je n'avais pas pieds mais je n'avais plus la force de nager, de pus la graisse ayant disparu je ne pouvais pas flotter, je coulais, je croyais que j'allais me noyer, la peur me coupa la voix, heureusement que mon père me vit et me ramena sur la berge ...
Ce fut le déclic, je décidais de recommencer un soin, sans faire de bêtises cette fois ... il dura 7 mois, à la fin du quel je sombra dans la boulimie ...
C'est pour ça qu'il ne faut pas le prendre à la légère, soigne toi tant que c'est plus "facile' ....
...franchement, je ne sais pas quoi dire...C'est tellement...Wouaouh ! 8O 8O 8O
Comment tu l'as dit à tes parents après ? Et comment tu as sombré dans la boulimie et pourquoi ? Et maintenant, tu en es où ?

Désolée je sais je pose beaucoup de questions auxquelles tu n'es pas obligée de répondre évidemment. En tout cas, merci pour ton témoignage !
openhapiness
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Re: Recherche de témoignages...

Message par openhapiness »

Bonjour,
Il y a un an, (à quelques jours près) j'étais en Guyane avec mes parents et deux petites sœurs.
En réalité, de par son métier mon père a du avoir une mutation à l'été 2009 que j'ai très mal vécu, un an d'attente pour rentrer en métropole.. (perte de repère..etc)
Avec du recul, Je sais qu'à l'annonce de ce départ je me suis vengée sur la nourriture et les cigarettes.
Pas de grignotage, des repas équilibrés mais en quantité XXL, par exemple trois tranches de brioche au nutella + deux verres de jus de fruits, le midi le pain à la cantine, le goûter similaire au déjeuner ou à la place le paquet de gâteau au chocolat, et le repas du soir ou je me ressers deux fois.
Croyant que je serais comme ma propre mère qui a eut trois enfants :ventre plat-taille 38 pour 40ans. Mais il s'avère que non, entre janvier 2009 et juin 2009, *à * kg, peut-être qu'on pourrait caser ça dans la fait que je n'avais que 16 ans, et que mon poids et corps devait changer pour atteindre une morphologie de femme, ou non. Il s'avère qu'en à peine un an, j'ai du passer de **kg (toujours été mince étant enfant) à peu près à **kg. pour 1m**. Car arrêt de fumer.Et je n'ai réalisé qu'au moment où j'étais sure de rentrer, que j'étais quand même passer d'un 38 à un 42, voyant mon reflet dans un miroir : les vergetures et j'en passe, que je ne me plaisais pas. Déjà que ma vie sociale n'était pas à son maximum, que je déprimais (il faut le dire), je me dégoutais moi-même, à en pleurer alors que tout le monde me disait que j'étais "normale" pour ma taille. Ce que je voulais entendre, c'est que j'étais "mince, fine" comme ce qu'on me disait en 3ème, en seconde..etc
Au mois de mai 2010, voyant que je rentrais deux-trois mois après, j'ai commencé à faire du sport : tous les jours je faisais 20minutes de course à pieds, dès que je pouvais 1km de nage, en à peine deux semaines, d'après mes parents j'avais perdu de la graisse et pris du muscle, des formes qui se dessinent quoi..
Mais je trouvais que ça n'allait pas assez vite.. Alors quand au mois de juin je n'ai plus eu cours, j'ai continuer intensivement, l'aquagym, la natation et la course à pied tous les jours. Toujours en arrêtant le grignote, et en privilégiant le poisson, viande maigre et j'en passe. Il s'avère que ce régime ne s'est pas arrêté là, j'ai continué en supprimant les goûter, en veillant à ne pas dépasser *** calories par jour. C'est abusif je le sais. Du mois de mai : ** kg au mois de septembre 2010 **
J'étais heureuse, tous mes amis me trouvaient bien, je m'aimais. Je n'avais même pas fin, sauf peut-être à l'heure du goûter, ou un peu avant les heures de manger..
Du 38, des vêtements près du corps.
Et là dégringolade : quand mes parents étaient absents, entre les soirées etc, je ne me privais plus, des cochonneries à outrance (pizzas, pates..), mais je me disais que ce n'était pas grave, parce que je rattrapais dans la semaine mes excès, ce qui a marché un temps, jusqu'au jour ou presque tous les jours je me permettais des plaisirs.
Avec du recul, encore une fois, je sais que c'est stupide, car ces "plaisirs" n'en sont plus. Résultat mon corps sculpté partis en fumé car problème de genou, donc le sport on oublis, et des kilos en trop. Ca me rend malade. J'ai commencé à voir une psy en février 2011. Depuis trois jours je reprends mon idée de manger comme il me plaisait de faire, car j'ai écouté des gens qui par exemple au restaurant me disait "prend des profiteroles" tu adores, mais je n'en avais pas envie, mais je me forçais. Essayer de suivre un régime de chrononutrition, mais j'ai faim sans cesse, il ne me correspond pas. A trop écouter, et trop faire de conneries, à faire comme à une période ou je tenais ou je ne mangeais pas une fois par semaine à la cantine pour me restreindre (sans succès) d'au moins un excès, mais dès que j'étais seule, le supermarché du coin : chocolat, nutella... tout y passait. Je ne m'étais jamais fait vomir
Aujourd'hui je mange presque normalement, mais, j'éprouve le besoin de me faire vomir. La semaine dernière tous les jours.
C'est un cercle vicieux. Alors par ce poste, je voudrais dire que tout n'est question que de volonté, j'ai vu une psychologue que je continue à voir, je parlais beaucoup de mes problèmes à mes amis, mais entendre qu'on est "parfaite" alors qu'on pense le contraire n'a jamais vraiment aidé, alors j' arrete, depuis une semaine tout rentre dans l’ordre, je retrouve mon corps pour de vrai. Et moi-même à vrai dire. Du coup je me pose la question de savoir si je dois continuer à voir une psychologue. Car au fond je sais que rien ne m' arretra tant que je ne me plairais pas. Surtout que je compte bien rentrer dans un maillot de bain

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x-Marie-x
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Re: Recherche de témoignages...

Message par x-Marie-x »

openhapiness a écrit :Bonjour,
Il y a un an, (à quelques jours près) j'étais en Guyane avec mes parents et deux petites sœurs.
En réalité, de par son métier mon père a du avoir une mutation à l'été 2009 que j'ai très mal vécu, un an d'attente pour rentrer en métropole.. (perte de repère..etc)
Avec du recul, Je sais qu'à l'annonce de ce départ je me suis vengée sur la nourriture et les cigarettes.
Pas de grignotage, des repas équilibrés mais en quantité XXL, par exemple trois tranches de brioche au nutella + deux verres de jus de fruits, le midi le pain à la cantine, le goûter similaire au déjeuner ou à la place le paquet de gâteau au chocolat, et le repas du soir ou je me ressers deux fois.
Croyant que je serais comme ma propre mère qui a eut trois enfants :ventre plat-taille 38 pour 40ans. Mais il s'avère que non, entre janvier 2009 et juin 2009, *à * kg, peut-être qu'on pourrait caser ça dans la fait que je n'avais que 16 ans, et que mon poids et corps devait changer pour atteindre une morphologie de femme, ou non. Il s'avère qu'en à peine un an, j'ai du passer de **kg (toujours été mince étant enfant) à peu près à **kg. pour 1m**. Car arrêt de fumer.Et je n'ai réalisé qu'au moment où j'étais sure de rentrer, que j'étais quand même passer d'un 38 à un 42, voyant mon reflet dans un miroir : les vergetures et j'en passe, que je ne me plaisais pas. Déjà que ma vie sociale n'était pas à son maximum, que je déprimais (il faut le dire), je me dégoutais moi-même, à en pleurer alors que tout le monde me disait que j'étais "normale" pour ma taille. Ce que je voulais entendre, c'est que j'étais "mince, fine" comme ce qu'on me disait en 3ème, en seconde..etc
Au mois de mai 2010, voyant que je rentrais deux-trois mois après, j'ai commencé à faire du sport : tous les jours je faisais 20minutes de course à pieds, dès que je pouvais 1km de nage, en à peine deux semaines, d'après mes parents j'avais perdu de la graisse et pris du muscle, des formes qui se dessinent quoi..
Mais je trouvais que ça n'allait pas assez vite.. Alors quand au mois de juin je n'ai plus eu cours, j'ai continuer intensivement, l'aquagym, la natation et la course à pied tous les jours. Toujours en arrêtant le grignote, et en privilégiant le poisson, viande maigre et j'en passe. Il s'avère que ce régime ne s'est pas arrêté là, j'ai continué en supprimant les goûter, en veillant à ne pas dépasser *** calories par jour. C'est abusif je le sais. Du mois de mai : ** kg au mois de septembre 2010 **
J'étais heureuse, tous mes amis me trouvaient bien, je m'aimais. Je n'avais même pas fin, sauf peut-être à l'heure du goûter, ou un peu avant les heures de manger..
Du 38, des vêtements près du corps.
Et là dégringolade : quand mes parents étaient absents, entre les soirées etc, je ne me privais plus, des cochonneries à outrance (pizzas, pates..), mais je me disais que ce n'était pas grave, parce que je rattrapais dans la semaine mes excès, ce qui a marché un temps, jusqu'au jour ou presque tous les jours je me permettais des plaisirs.
Avec du recul, encore une fois, je sais que c'est stupide, car ces "plaisirs" n'en sont plus. Résultat mon corps sculpté partis en fumé car problème de genou, donc le sport on oublis, et des kilos en trop. Ca me rend malade. J'ai commencé à voir une psy en février 2011. Depuis trois jours je reprends mon idée de manger comme il me plaisait de faire, car j'ai écouté des gens qui par exemple au restaurant me disait "prend des profiteroles" tu adores, mais je n'en avais pas envie, mais je me forçais. Essayer de suivre un régime de chrononutrition, mais j'ai faim sans cesse, il ne me correspond pas. A trop écouter, et trop faire de conneries, à faire comme à une période ou je tenais ou je ne mangeais pas une fois par semaine à la cantine pour me restreindre (sans succès) d'au moins un excès, mais dès que j'étais seule, le supermarché du coin : chocolat, nutella... tout y passait. Je ne m'étais jamais fait vomir
Aujourd'hui je mange presque normalement, mais, j'éprouve le besoin de me faire vomir. La semaine dernière tous les jours.
C'est un cercle vicieux. Alors par ce poste, je voudrais dire que tout n'est question que de volonté, j'ai vu une psychologue que je continue à voir, je parlais beaucoup de mes problèmes à mes amis, mais entendre qu'on est "parfaite" alors qu'on pense le contraire n'a jamais vraiment aidé, alors j' arrete, depuis une semaine tout rentre dans l’ordre, je retrouve mon corps pour de vrai. Et moi-même à vrai dire. Du coup je me pose la question de savoir si je dois continuer à voir une psychologue. Car au fond je sais que rien ne m' arretra tant que je ne me plairais pas. Surtout que je compte bien rentrer dans un maillot de bain
Ohw, compliqué :s
J'avais besoin de témoignages pour savoir si j'étais anorexique ou pas, mais j'ai posté mon commentaire il y a 2 mois et demi tu sais, je pense que tu n'as pas du regardé la date ^^
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