Eviter les rapports taille/poids, cf Nétiquette à lire.

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MarySâme
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Eviter les rapports taille/poids, cf Nétiquette à lire.

Message par MarySâme »

Bonjour à tous,

Je viens de passer un certain temps à relire les messages (cf modération) et j'ai l'impression d'avoir perdu un peu mon temps à effacer des chiffres...
Pas besoin de faire des mathématiques pour déchiffrer dans les messages, la douleur de l'incompréhension, de la non maîtrise de soi, de son comportement, de la déception à souffrir et de la détresse. D'ailleurs, sans chiffre, le discours est le même : l'expression des émotions et du vécu n'est pas plus précis ou plus intense avec des chiffres !
Les personnes qui passent ou sont passées par là, même les personnes qui lisent sans forcément être concernées par le sujet ou qui cherchent des informations savent que le poids, dans ces maladies, fluctue, dans les deux sens, dans des extrêmes, ou non.
Pourtant, au vu des messages, il est toujours difficile de se dépêtrer du symptôme, de l'obsession du chiffre, de la balance, de la taille, comme si c'était encore une manière de conserver une "mesure" dans ce qui apparaît comme sans mesure, sans contrôle, sans sens... Mais croyez-moi, croyez les anciens, les anciennes ou ceux qui parviennent à prendre du recul : se concentrer sur soi, sur sa nature, ses sensations, ses envies est bien plus salutaire que de parler de poids ou de rapport de poids.
Cela dit, oui, il est essentiel de garder un oeil et de faire des efforts pour gérer le côté alimentaire de ces maladies qui, même s'il n'est que l'iceberg du malaise, entraîne aussi des conséquences physiques bien réelles.
Mais en discourir pendant des heures ou sur un forum, c'est peut-être contribuer au cercle vicieux ?
Parler de soi (caractère, comportement, désirs) c'est au contraire trouver sa place dans ce salon de discussion, c'est révéler son authenticité, sa personnalité, sa singularité et cela peut aider ensuite à mettre cela en pratique dans la réalité ! N'est-il pas plus bénéfique de se présenter ou de se raconter selon une sensibilité, des préférences, des créations plutôt que par la présentation de symptômes communs ?

Et pour finir, je pense surtout aux personnes qui se comparent, qui calculent, qui prennent note des tailles, des poids, et qui prennent des risques inutiles...

Bien cordialement,

Marie
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