Bonjour à tous,
J'ai 24 ans et je viens pour la première fois sur un forum. Je ne sais comment expliquer mon problème.
Reprenons depuis le début : j'ai toujours eu un rapport avec la nourriture difficile. J'ai commencé à 17 un régime car jetais en surpoids et que l'on se moquait de moi, mes parents me poussant egalement. Il commençait correctement mais j'ai finis par en faire une obsession et je ne mangeais plus qu'un yaourt par jour. J'ai perdu beaucoup de poids et j'ai finis par garder un poids stable.
A 22 ans, je commence dans la vie active et déménagé dans une grande ville pour trouver du travail. Mon premier emploi se passe plutôt bien je mange normalement et continue une activité physique régulière.
Et la tout s'effondre : je finis mon cdd et obtiens un autre poste en cdd dans un secteur d'activité que je ne maîtrise pas. Pas d'accueil chaleureux, peu de travail beaucoup d'ennui, peu de gens me parle et je suis seule le midi. Je me sens rejeté et finis par ne plus manger les midis. Mon poids devient une obsession, je fais du sport à outrance sans rien ou peu avalé. Je perds beaucoup de poids en quelques mois.
Et là je descends en enfer : je trouve un emploi permanent près de chez moi, dans le milieu médico-social que j'aime. Et tout s'écroule. Une collègue qui veut prendre mon poste, une chef injuste, je me sens isolé, je me renferme sur moi même. Je dévalise les placards chaque soir, je m'efforce de tout caché, j'ai mal au ventre , je culpabilise. Je pleure, me déteste, j'angoisse, je dors pas de la nuit.
Si vous vous reconnaissez, n'hésitez pas j'ai l'impression de ne pas être comprise
Boulimie non vomitive - ça suffit maintenant /travail
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Re: Boulimie non vomitive - ça suffit maintenant /travail
Bonjour ludi15
Je pense que l'obsession pour le poids et la nourriture est une façon de transposer ses problèmes, ses douleurs, sur une chose de la vie concrète. C'est dur de trouver la source du problème, mais c'est en cherchant de ce côté que l'on peut aller mieux je pense. Réfléchir sur soi, sur son histoire, essayer de déchiffrer ses sentiments, et de les exprimer d'une autre manière que dans la pulsion ou la restriction. C'est difficile, je comprend ce que tu ressens, moi même je connais cette culpabilité suite aux crises, et le contrôle à outrance du poids. Si tu veux en parler par message privé, c'est avec plaisir.
Je pense que l'obsession pour le poids et la nourriture est une façon de transposer ses problèmes, ses douleurs, sur une chose de la vie concrète. C'est dur de trouver la source du problème, mais c'est en cherchant de ce côté que l'on peut aller mieux je pense. Réfléchir sur soi, sur son histoire, essayer de déchiffrer ses sentiments, et de les exprimer d'une autre manière que dans la pulsion ou la restriction. C'est difficile, je comprend ce que tu ressens, moi même je connais cette culpabilité suite aux crises, et le contrôle à outrance du poids. Si tu veux en parler par message privé, c'est avec plaisir.
Re: Boulimie non vomitive - ça suffit maintenant /travail
Bonjour,
Je te comprend malheureusement très bien, quand rien ne va, je me renferme et ne pense qu'à manger pour oublier tous ces soucis mais ça ne me fait que m'enfoncer encore plus profondément alors je culpabilise, et ça n'aide pas à aller mieux. Et plus on avance dans le temps plus je me déteste de rester impuissante face à ce qui m'arrive, je ne me comprend pas, tout au moins je ne me comprend plus, j'ai l'impression de plus être moi mais seulement un estomac dont le seul plaisir dans la vie serait de se remplir. & c'est triste de se dire qu'on en est arrivé à pareil stade, j'ai toujours voulu contrôler ma vie et là, elle semble m'échapper ce qui est difficile à accepter.
M'enfin je vais essayer de terminer sur quelque chose de positif, en écrivant (& en pensant très fort) que tout ceci n'est qu'un passage de notre vie et qu'à ce niveau, sincèrement, on ne peut qu'aller de mieux en mieux.
En ne te souhaitant que du bonheur,
Charlie
Je te comprend malheureusement très bien, quand rien ne va, je me renferme et ne pense qu'à manger pour oublier tous ces soucis mais ça ne me fait que m'enfoncer encore plus profondément alors je culpabilise, et ça n'aide pas à aller mieux. Et plus on avance dans le temps plus je me déteste de rester impuissante face à ce qui m'arrive, je ne me comprend pas, tout au moins je ne me comprend plus, j'ai l'impression de plus être moi mais seulement un estomac dont le seul plaisir dans la vie serait de se remplir. & c'est triste de se dire qu'on en est arrivé à pareil stade, j'ai toujours voulu contrôler ma vie et là, elle semble m'échapper ce qui est difficile à accepter.
M'enfin je vais essayer de terminer sur quelque chose de positif, en écrivant (& en pensant très fort) que tout ceci n'est qu'un passage de notre vie et qu'à ce niveau, sincèrement, on ne peut qu'aller de mieux en mieux.
En ne te souhaitant que du bonheur,
Charlie