Synthèse du sujet "La Peur de Guérir"
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- Antoine
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Synthèse du sujet "La Peur de Guérir"
Voici ce qui se dégage des nombreux témoignages apportés dans le Forum et du groupe de paroles "Partage et Ecoute" du 23 juin 2004 autour du thème « la peur de guérir » :
• Avant toute chose, pour qu’il y ait peur de guérir, il faut bien évidemment avoir conscience et accepter le fait que l’on est malade et que l’on peut guérir, que l’on n’est pas atteint d’un mal incurable.
• Ensuite, la peur de guérir, c’est la peur de son corps.
- Soit la peur de la transformation du corps : quand on est malade, le corps est dépourvu de formes, soit parce qu’il est sans aucune rondeur, soit parce qu’il est tout en rondeur. C’est le corps d’un enfant. Et un enfant, rien ni personne ne l’oblige à, ou ne lui demande de, assumer des choix, des actes, des décisions. Un enfant, c’est irresponsable…
En guérissant, on devient « grand », adulte… On devient responsable de sa vie, de son bonheur comme de son malheur. La maladie n’est plus là pour se justifier.
- Soit la peur de laisser vivre, parler, son corps car des tiers l'ont abîmé (attouchements, viol..)
• C’est pourquoi, la peur de guérir, c’est aussi la peur de devenir responsable de sa vie.
• La peur de guérir, c’est également la peur des autres.
On avait appris à s’isoler, à s’exclure du monde.
En guérissant, il faudra revenir dans le monde, aller vers les autres, partager, échanger… Les relations ne seront plus filtrées par, canalisées autour de, centrées sur la maladie.
Et on devra aussi renouer avec l’amour, retrouver une vie sexuelle… Pas facile ! Pas gagné !
En définitive, la peur de guérir, c’est la peur de vivre !
Barbara
• Avant toute chose, pour qu’il y ait peur de guérir, il faut bien évidemment avoir conscience et accepter le fait que l’on est malade et que l’on peut guérir, que l’on n’est pas atteint d’un mal incurable.
• Ensuite, la peur de guérir, c’est la peur de son corps.
- Soit la peur de la transformation du corps : quand on est malade, le corps est dépourvu de formes, soit parce qu’il est sans aucune rondeur, soit parce qu’il est tout en rondeur. C’est le corps d’un enfant. Et un enfant, rien ni personne ne l’oblige à, ou ne lui demande de, assumer des choix, des actes, des décisions. Un enfant, c’est irresponsable…
En guérissant, on devient « grand », adulte… On devient responsable de sa vie, de son bonheur comme de son malheur. La maladie n’est plus là pour se justifier.
- Soit la peur de laisser vivre, parler, son corps car des tiers l'ont abîmé (attouchements, viol..)
• C’est pourquoi, la peur de guérir, c’est aussi la peur de devenir responsable de sa vie.
• La peur de guérir, c’est également la peur des autres.
On avait appris à s’isoler, à s’exclure du monde.
En guérissant, il faudra revenir dans le monde, aller vers les autres, partager, échanger… Les relations ne seront plus filtrées par, canalisées autour de, centrées sur la maladie.
Et on devra aussi renouer avec l’amour, retrouver une vie sexuelle… Pas facile ! Pas gagné !
En définitive, la peur de guérir, c’est la peur de vivre !
Barbara
Modifié en dernier par Antoine le 14 sept. 2004, 17:42, modifié 1 fois.
- milly
- Enfinien éprouvé
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j'aimerais ajouter un truc, même si ca ne va pas faire l'unanimité
Je penses qu'il y a aussi la peur de devoir se réabithuer à un nouveau corps.
Je m'expliques.
Avant d'être ano, j'étais groose, à la limite de l'obésité. 20 kilos en moins ont changé mon crps tjs trop imposant, puis je m'y suis faite. Maintenat, 10 kilos de plus et ce corps là ne me plaît pas: trop gros.
Puisque je veux remaigrir, qd j'y serais arrivée, il faudra que je m'adapte encore, .... on évolue et on change tout le temps dc devoir se réabhituer a un corps différent à chaque fois, ce n'est pas évident
Je penses qu'il y a aussi la peur de devoir se réabithuer à un nouveau corps.
Je m'expliques.
Avant d'être ano, j'étais groose, à la limite de l'obésité. 20 kilos en moins ont changé mon crps tjs trop imposant, puis je m'y suis faite. Maintenat, 10 kilos de plus et ce corps là ne me plaît pas: trop gros.
Puisque je veux remaigrir, qd j'y serais arrivée, il faudra que je m'adapte encore, .... on évolue et on change tout le temps dc devoir se réabhituer a un corps différent à chaque fois, ce n'est pas évident
- Mistigri
- Petit enfinien
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Peur de guérir,
Mégane m'a avoué il y très peut de temps qu'elle avait peur de ne plus être. Je lui est donc demandé pourquoi ? ça réponse a été la suivante :
-"J'ai peur de ne plus controler mes sentiments, peur de ne pas savoir quoi faire et quoi ressentir sans la maladie, peur de ne plus controler mon environnement, peur de l'inconnu après la guérison, peut d'être une autre personne qu'on aimerait peut moins"
Mégane m'a avoué il y très peut de temps qu'elle avait peur de ne plus être. Je lui est donc demandé pourquoi ? ça réponse a été la suivante :
-"J'ai peur de ne plus controler mes sentiments, peur de ne pas savoir quoi faire et quoi ressentir sans la maladie, peur de ne plus controler mon environnement, peur de l'inconnu après la guérison, peut d'être une autre personne qu'on aimerait peut moins"
C'est tt a fait ca!!!elween a écrit :oui c tout à fait ça ...mais le plus drôle aussi c'est que j'ai peur de mourir...Antoine a écrit :
En définitive, la peur de guérir, c’est la peur de vivre !
Pour moi la boulimie est un refuge,un moyen de ne pas affronter la vie et ses contraintes...
Cependant j'ai tres peur de mourrir!! Il faut que je choisisse entre elle et moi,car continuer de vivre avec la boulimie c'est creuser ma propre tombe...
J'ai choisi de vivre!! Mais le peur est toujours presente...Le changement physique,ne plus me controler,accepter une prise de poids,affronter les reflections d'autrui, avoir une rechute etc...
bisous
Paloma
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je suis d'accord sur ce résumé synthétique, antoine, mais j'ajouterais un truc:
la peur de guérir participe évidemment de la peur de vivre, mais celle ci est attachée aussi à cette autre peur: celle de l'échec.
peur de ne pas y arriver, je veux dire dans ce monde à la course à la réussite, peur d'échouer, ce serait trop dur alors...
il faut oser, et oser vivre c'est effectivement devenir adulte et savoir, apprendre à différer la satisfaction.
la peur de guérir participe évidemment de la peur de vivre, mais celle ci est attachée aussi à cette autre peur: celle de l'échec.
peur de ne pas y arriver, je veux dire dans ce monde à la course à la réussite, peur d'échouer, ce serait trop dur alors...
il faut oser, et oser vivre c'est effectivement devenir adulte et savoir, apprendre à différer la satisfaction.