Bonjour et ce sera mes derniers mots avant que d'aller à la douche parce que je vais etre en retard à l'hopital de jour. En meme temps c mon premier jour, et si je prends un train plus tot, j'arrive une heure avant...
ce ne sera guere possible ça non! j'arriverai dc tjrs à 10h15. Je vais le leur dire. Et un pas de plus!
Alors oui cette distinction... où veux je en venir? certaines diront : "mais qu'est ce que c que cette coupeuse de cheveux en 22? c bien pareil et sn on souffre pdt qu'elle disserte sur la chose..."
arf je souffre aussi encore.
Mais moins qu'avant.
J'explique:
dans le bouddhisme zen, il est fait une distinction tres importante entre douleur et souffrance. Alors qu'une douleur simple est inevitable et que notre vie sera parsemée de douleurs vives et moins vives, voire parfois atrocement brulantes et douloureuses, la souffrance resulte de la volonté de fuir la douleur à tout prix. La souffrance que l'on ressent est ce que l'on fait de la douleur qui s'impose à nous.
Nous souffririons parce que nous ne voudrions pas ressentir pleinement la douleur qui sous tent la souffrance. Autrement dit, vivre vraiment nos émotions, les laisser sortir qd ca fait mal. Au lieu de celan on les masquerait par différents moyens inadequats mais qui sont des réponses impulsives ou pas (nourriture, depression...). Mais ce n'est pas aussi simple de se laisser aller, de lacher prise et d'observer sa douleur, puis la souffrance qui en resulte. C'est là l'objet de la meditation.
ce que j'ai compris semble t il, c'est que la souffrance serait notre reaction vis à vis d'une douleur que l'on va ts rencontrer, la maniere dont on la gère.
Des qu'une douleur arrive, je me demande si vraiment il y a douleur. Si oui, si quelque chose m'a fait mal, si la douleur est bien là, s'est imposée à moi, je me demande si ca vaut la peine que j'en souffre.
En fait c la maniere de mettre la douleur deja à distance et la souffrance qu'elle va engendrer ou non.
la fois derniere, je souffrais affreusement à cause d'angoisses qui remontaient en moi.
Et je me suis dit: "mais attends là! objectivement t'as de quoi souffrir là? ton angoisse est dûe à la peur, la tres grosse peur de l'avenir. mais l'avenir n'est pas encore. Et presentement, aucune raison de souffrir. En fait ma souffrance n'etait meme pas sous tendue par une douleur quelconque!!!"
eh bien cela a été mieux apres
bon évidemment, tt le monde n'est pas passionnée de bouddhisme zen, mais c une tres belle philosopbie et tres bonne pour se relaxer.
Le stoicisme grec en est proche.
C'est mon expérience de la chose, mais vs n'etes pas obligées de partager cela.
Bisous à ttes
La distinction entre douleur et souffrance (contre les TCA&a
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Spaceoddity
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C'est un point de vue tresz interresant mais si je comprends bien (ce qui n'est pas sure vu que j'ai toujours pas dormi et que je commence a avoir la cervelle en bouillie), ca sous-entendrait que quand survient une douleur, on en connaisse la provenance...
Mais quand on souffre, on ne sait pas toujours pourquoi. Il y a des betises qui peuvent faire enormement de mal alors que des choses plus graves sont mieux assumees...
Enfin, je crois...
Mais quand on souffre, on ne sait pas toujours pourquoi. Il y a des betises qui peuvent faire enormement de mal alors que des choses plus graves sont mieux assumees...
Enfin, je crois...
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Spaceoddity
- Honorable thé vénitien
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anya baby, bien dit!
alors je reflechis...
je crois que lorsque le bouddhisme zen dit "une douleur simple", il sous entend que la cause est facilement identifiable: une critique, un regard, une bousculade, une frustration. Dans les cas les plus graves, un deuil, la perte d'un proche, la douleur immense qu'on a ressenti si soi meme on a été victime de quelque acte atroce.
la cause donc, est simple. C'est peut etre en voulant la nier, en refusant de voir la vérité, que l'on se met à souffrir, pour éviter de s'y confronter et de l'accepter;
peut etre est ce pour ça que l'on parle tant d'acceptation aujourd'hui: accepter une rupture, accepter son physique, accepter la perte irréversible d'un etre cher, accepter qu'on ne pourra de tte façon pas faire l'économie de ces passages difficiles, mais inevitables.
Si on ne connait pas la cause, alors peut etre ca peut poser pbeme.
Mais alors peut etre peut on faire l'inverse: on peut juste ressentir qd on a mal. Et c la que c dur: parce que quand on a mal, on se rue sur la bouffe ou sur rien du tout, ou dans l'insomnie, ou ds le sommeil, ou dans l'am...
réponses, mais destructrices qui engendrent la souffrance la plus terrible.
Ca suppose dc que lorsqu'on a mal, qu'on a le coeur serré, le seul moyen pour ne pas sombrer dans ces leurres, c'est de s'arreter. Je comprends mieux maintenant pourquoi les psys les dieteticiens specialisés dans l'ano bouli me disaient: classez des photos, faites du sport, prenez un bain...
j'entendais mais je me disais que tt ça n'etait qu'une fuite en avant...
maintenant je sais vraiment à quoi ca correspond: ce n'est pas pour fuire, c'est pour etre au présent, vivre chaque moment. la relaxation pourquoi? parce que la douleur qui serre le coeur se denoue avec les muscles qui s'etirent.
Dc s'arreter pour observer. Au debut, difficile: mais tenir 15 secondes où vraiment on se refugie pas dans des substitus nefastes, quinze secondes où on s'allonge, où on touche son estomac, où on respire profondement.
Avec comme but proclamé en soi et rien que pour soi::
cerner la douleur et l'attenuer.
Et c'est tout. Agir jour apres jour, pas apres pas, par petits objectifs rien que pour soi.
alors je reflechis...
je crois que lorsque le bouddhisme zen dit "une douleur simple", il sous entend que la cause est facilement identifiable: une critique, un regard, une bousculade, une frustration. Dans les cas les plus graves, un deuil, la perte d'un proche, la douleur immense qu'on a ressenti si soi meme on a été victime de quelque acte atroce.
la cause donc, est simple. C'est peut etre en voulant la nier, en refusant de voir la vérité, que l'on se met à souffrir, pour éviter de s'y confronter et de l'accepter;
peut etre est ce pour ça que l'on parle tant d'acceptation aujourd'hui: accepter une rupture, accepter son physique, accepter la perte irréversible d'un etre cher, accepter qu'on ne pourra de tte façon pas faire l'économie de ces passages difficiles, mais inevitables.
Si on ne connait pas la cause, alors peut etre ca peut poser pbeme.
Mais alors peut etre peut on faire l'inverse: on peut juste ressentir qd on a mal. Et c la que c dur: parce que quand on a mal, on se rue sur la bouffe ou sur rien du tout, ou dans l'insomnie, ou ds le sommeil, ou dans l'am...
réponses, mais destructrices qui engendrent la souffrance la plus terrible.
Ca suppose dc que lorsqu'on a mal, qu'on a le coeur serré, le seul moyen pour ne pas sombrer dans ces leurres, c'est de s'arreter. Je comprends mieux maintenant pourquoi les psys les dieteticiens specialisés dans l'ano bouli me disaient: classez des photos, faites du sport, prenez un bain...
j'entendais mais je me disais que tt ça n'etait qu'une fuite en avant...
maintenant je sais vraiment à quoi ca correspond: ce n'est pas pour fuire, c'est pour etre au présent, vivre chaque moment. la relaxation pourquoi? parce que la douleur qui serre le coeur se denoue avec les muscles qui s'etirent.
Dc s'arreter pour observer. Au debut, difficile: mais tenir 15 secondes où vraiment on se refugie pas dans des substitus nefastes, quinze secondes où on s'allonge, où on touche son estomac, où on respire profondement.
Avec comme but proclamé en soi et rien que pour soi::
cerner la douleur et l'attenuer.
Et c'est tout. Agir jour apres jour, pas apres pas, par petits objectifs rien que pour soi.
La je suis tout a fait d'accord avec toi, il me semble alors que l'ano peut etre une douleur simple mais qu'elle ne doit pas l'etre souvent vu qu'elle resulte d'une multitude de causes parfois evidentes, parfois tres complexes voire quasi-invisibles.
Dans ce cas, comment comprendre qu'il faut s'arreter et meme, une fois compris, comment se resigner a le faire.
S'il y a un symptome ultra-pervers dans l'ano, c'est bien, qu'on est sure d'etre dans le Bon.
Regarde-moi. Je te lis, je te comprends et je suis meme entierement d'accord avec toi... Mais est-ce que je vais t'ecouter et me poser un peu? Probablement pas parce que meme si je suis convaincue du bienfait de tes conseils, m'allonger serait accepter d'assimiler le jus de fruits que je viens de boire. Poser ma main sur mon estomac serait verifier que mes cotes ressortent toujours, prendre un bain serait accepter de me regarder nue.
Tu as mille fois raison. La solution est dans l'acceptation mais ne serait-ce pas plutot de la reignation, de l'abandon. Oui j'accepte d'etre grosse, tant pis ce je me degoute, etre laid, c'est pas grave. J'accepte de prendre mes repas. Tant pis si je me sens sale, ca n'est pas grave.
Tant qu'on n'a de telles pensees en tete, ce repos, cet arret comme tu dis ne serait que rumination de nos propres angoisses.
Enfin, je crois du moins...
Dans ce cas, comment comprendre qu'il faut s'arreter et meme, une fois compris, comment se resigner a le faire.
S'il y a un symptome ultra-pervers dans l'ano, c'est bien, qu'on est sure d'etre dans le Bon.
Regarde-moi. Je te lis, je te comprends et je suis meme entierement d'accord avec toi... Mais est-ce que je vais t'ecouter et me poser un peu? Probablement pas parce que meme si je suis convaincue du bienfait de tes conseils, m'allonger serait accepter d'assimiler le jus de fruits que je viens de boire. Poser ma main sur mon estomac serait verifier que mes cotes ressortent toujours, prendre un bain serait accepter de me regarder nue.
Tu as mille fois raison. La solution est dans l'acceptation mais ne serait-ce pas plutot de la reignation, de l'abandon. Oui j'accepte d'etre grosse, tant pis ce je me degoute, etre laid, c'est pas grave. J'accepte de prendre mes repas. Tant pis si je me sens sale, ca n'est pas grave.
Tant qu'on n'a de telles pensees en tete, ce repos, cet arret comme tu dis ne serait que rumination de nos propres angoisses.
Enfin, je crois du moins...
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Spaceoddity
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anya baby
oui je reconnais que lorsque l'on est au coeur et hantée par l'anorexie, s'arreter revient à ruminer sa propre culpabilité.
Ce qu'il faudrait, c'est sortir de ce cercle infernal, de cette obsession qui n'est meme pas obsession de soi, mais du regard des autres.
Comment faire?
frapper fort: s'accepter ce n'est pas se resigner à etre grosse. je n'ai pas eu cette impression, c'est s'aimer vraiment. Comment te décrire tt l'immense amour que je ressens pour moi? il est encore fragile oui, mais ça m'emeut, de me voir, enfin moi, de me dire que j'ai tant fait souffrir la moindre parcelle de mon corps, que j'ai voulu me detruire.
En sortant de cette maladie, j'ai tt d'abord senti une lutte au coude à coude entre la guérison et la boulimie anorexie, comme une tension vive.
Pour pouvoir détruire ce cube d'acier qu'est cette maladie, il faut d'abord se faire aider par un prfessionnel, je crois que c'est clair.
Oser y aller, oser crier ce qui ne va pas, oser dire ce que tt ça cache.
Oser dénoncer l'imposture dont on est soi meme victime;
Oser dire non dans un premier temps à l'anorexie.
Oser penser qu'etre ultra maigre, ce n'est pas etre belle. Oser penser que toi anya, tu peux vivre, et vivre en dehors de cette obsession anorexique, que tu peux t'en defaire.
je ne sais pas trouver les mots...
arf...
oui je reconnais que lorsque l'on est au coeur et hantée par l'anorexie, s'arreter revient à ruminer sa propre culpabilité.
Ce qu'il faudrait, c'est sortir de ce cercle infernal, de cette obsession qui n'est meme pas obsession de soi, mais du regard des autres.
Comment faire?
frapper fort: s'accepter ce n'est pas se resigner à etre grosse. je n'ai pas eu cette impression, c'est s'aimer vraiment. Comment te décrire tt l'immense amour que je ressens pour moi? il est encore fragile oui, mais ça m'emeut, de me voir, enfin moi, de me dire que j'ai tant fait souffrir la moindre parcelle de mon corps, que j'ai voulu me detruire.
En sortant de cette maladie, j'ai tt d'abord senti une lutte au coude à coude entre la guérison et la boulimie anorexie, comme une tension vive.
Pour pouvoir détruire ce cube d'acier qu'est cette maladie, il faut d'abord se faire aider par un prfessionnel, je crois que c'est clair.
Oser y aller, oser crier ce qui ne va pas, oser dire ce que tt ça cache.
Oser dénoncer l'imposture dont on est soi meme victime;
Oser dire non dans un premier temps à l'anorexie.
Oser penser qu'etre ultra maigre, ce n'est pas etre belle. Oser penser que toi anya, tu peux vivre, et vivre en dehors de cette obsession anorexique, que tu peux t'en defaire.
je ne sais pas trouver les mots...
arf...
Bien sur que si, tu les trouve tres bien...
Je sais que tu as raison...
Tu sais l'autre soir je suis passe devant le miroir et je me suis belle. J'etais mince... J'ai fondu en larmes et j'ai envoye un message a Angee. C'etait bizarre, je me reconnaissais pas. Comme si j'avais ete aveugle pendant des mois et que je retrouvais la vue. J'avais change... Je sais pas.
Je me suis regardee nue dans ce miroir. Je n'avais pas ose depuis des semaines, des mois meme peut-etre... Et puis, ca s'est efface. Le lendemain matin, j'etais a nouveau grosse.
Je n'ai pas la moindre idee de ce qui s'est passe dans ma tete a cet instant mais je sais qu'il s'est passe qqch d'important.
C'est une impression tres bizarre, je sais pas trop l'expliquer... C'est vraiment etrange
Je sais que tu as raison...
Tu sais l'autre soir je suis passe devant le miroir et je me suis belle. J'etais mince... J'ai fondu en larmes et j'ai envoye un message a Angee. C'etait bizarre, je me reconnaissais pas. Comme si j'avais ete aveugle pendant des mois et que je retrouvais la vue. J'avais change... Je sais pas.
Je me suis regardee nue dans ce miroir. Je n'avais pas ose depuis des semaines, des mois meme peut-etre... Et puis, ca s'est efface. Le lendemain matin, j'etais a nouveau grosse.
Je n'ai pas la moindre idee de ce qui s'est passe dans ma tete a cet instant mais je sais qu'il s'est passe qqch d'important.
C'est une impression tres bizarre, je sais pas trop l'expliquer... C'est vraiment etrange
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Spaceoddity
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A
Bjr anya baby ;)
oui ça m'arrive aussi: parfois je me dis que j'ai bien minci, un jour j'ai l'impression de flotter dans mon jean et le jour d'apres, je me sens boudinée... pareil pour mon visage: des fois je me dis oulah tu as les joues creuses... et d'autres fois, je me dis pfff tes joues sont enormes...
Autrement dit, je n'ai pas une image stable de moi, je pense que c encore du à la pregnance de mon ancienne addiction.
Parfois, je l'avoue, je me dis: "bon, je vais pas manger histoire de perdre du poids la tres vite tres vite parce que c long qd on mange normalement"
mais dans la seconde qui suit, je me dis: "ce serait la chose la plus nulle que tu pourrais faire"
et je mange mon fromage blanc ma pomme mon thé au lait et voila!
je pense vraiment à jeter cette saloperie de balance, c'est vraiment la chose qui me lie encore fortement à l'anorexie boulimie, son dernier symptôme en fait...
anya, je pense que lorsque tu t'es regardée dans le miroir et que tu t'es vue mince, c'etait ça la réalité. Comme si tu avais ouvert les yeux sur la realité de ton corps. Une lucidité qui t'a prise au coeur. Tu as peut etre pleuré parce que tu as realisé où tu en es, le résultat de la maladie, constatée de visu sur toi.
Etait ce des larmes de tristesse? ou de joie? ou les deux melangées?
je t'embrasse
oui ça m'arrive aussi: parfois je me dis que j'ai bien minci, un jour j'ai l'impression de flotter dans mon jean et le jour d'apres, je me sens boudinée... pareil pour mon visage: des fois je me dis oulah tu as les joues creuses... et d'autres fois, je me dis pfff tes joues sont enormes...
Autrement dit, je n'ai pas une image stable de moi, je pense que c encore du à la pregnance de mon ancienne addiction.
Parfois, je l'avoue, je me dis: "bon, je vais pas manger histoire de perdre du poids la tres vite tres vite parce que c long qd on mange normalement"
mais dans la seconde qui suit, je me dis: "ce serait la chose la plus nulle que tu pourrais faire"
et je mange mon fromage blanc ma pomme mon thé au lait et voila!
je pense vraiment à jeter cette saloperie de balance, c'est vraiment la chose qui me lie encore fortement à l'anorexie boulimie, son dernier symptôme en fait...
anya, je pense que lorsque tu t'es regardée dans le miroir et que tu t'es vue mince, c'etait ça la réalité. Comme si tu avais ouvert les yeux sur la realité de ton corps. Une lucidité qui t'a prise au coeur. Tu as peut etre pleuré parce que tu as realisé où tu en es, le résultat de la maladie, constatée de visu sur toi.
Etait ce des larmes de tristesse? ou de joie? ou les deux melangées?
je t'embrasse
Les deux melanges bien sur...
La joie de voir que toutes ces privations avaient servis a quelque chose et en meme temps ma premiere pensee a ete de me dire que j'etais triste a etre la seule a me voir comme ca.
J'avais presqu'envie de telephoer a Chris et de lui dire "Regarde... Tu me reconnais pas? Moi non plus! Mais je suis jolie et tant pis pour toi si tu me vois grosse..." Pareil pour Eric mais ce serait une longue histoire....
Mais depuis plus de nouvelles de cette jolie fille. Elle s'est noyee dans le reflet et ma graisse est reapparue...
La joie de voir que toutes ces privations avaient servis a quelque chose et en meme temps ma premiere pensee a ete de me dire que j'etais triste a etre la seule a me voir comme ca.
J'avais presqu'envie de telephoer a Chris et de lui dire "Regarde... Tu me reconnais pas? Moi non plus! Mais je suis jolie et tant pis pour toi si tu me vois grosse..." Pareil pour Eric mais ce serait une longue histoire....
Mais depuis plus de nouvelles de cette jolie fille. Elle s'est noyee dans le reflet et ma graisse est reapparue...
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Spaceoddity
- Honorable thé vénitien
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comme quoi...
Salut anya baby
eh bien tu vois.. moi aussi... ça m'est arrivé pas plus tard que cet apres midi: je me trouvais tellement belle et j'ai eu tellement de compliments cet apres midi que j'avais envie de retourner de suite maintenant à mon travail pour que tt le monde voit combien j'avais été une "bonne élève", que j'avais bien progressé et que j'etais radieuse.
j'en etais deja à me demander qd est ce que j'allais trouver un creneau cette semaine pour y aller, me montrer...
alors que je suis en hopital de jour
non mais...
alors je le dis de suite: je n'ai pas honte!
mais je me suis dit ensuite: attends attends là... ne sois pas impatiente. Tu etais tres belle today, ok tu t'es pluen tu as plu, bon c tres bien... c'etait un jour comme ça, rejouis toi encore de ces moments passés, et puis tu n'as plus qu'à espérer qu'il y en aura d'autres..
d'ailleurs qu'est ce qui te fait penser qu'il n'y en aura pas d'autres?
l'angoisse toujours...
arf
enfin, je suis arrivée avec une demi heure de retard à mon rdv psy, elle ne m'a pas gardée lgtps: je suis partie à 15 h de chez moi et je suis rentrée à 22h
super...
j'ai appelé ma mere et elle me dit: "arrete de racler ta gamelle lolol"
je lui dis: "mais c de la soupe au potiron et à la chataigne"
avant meme que j'ai pu lui dire: j'adore ça! de suite, elle me fait:
"mais c tres calorique la chatiagne"
pfff
je m'en fous maman... moi ca me fait plaisir alors tu vois, je mange et j'en suis contente
et apres j'ai dit au revoir bonuit à demain
lol
je vais arconter la suite de mes aventures d'uajourd'hui sur mon carnet
arf...
eh bien tu vois.. moi aussi... ça m'est arrivé pas plus tard que cet apres midi: je me trouvais tellement belle et j'ai eu tellement de compliments cet apres midi que j'avais envie de retourner de suite maintenant à mon travail pour que tt le monde voit combien j'avais été une "bonne élève", que j'avais bien progressé et que j'etais radieuse.
j'en etais deja à me demander qd est ce que j'allais trouver un creneau cette semaine pour y aller, me montrer...
alors que je suis en hopital de jour
non mais...
alors je le dis de suite: je n'ai pas honte!
mais je me suis dit ensuite: attends attends là... ne sois pas impatiente. Tu etais tres belle today, ok tu t'es pluen tu as plu, bon c tres bien... c'etait un jour comme ça, rejouis toi encore de ces moments passés, et puis tu n'as plus qu'à espérer qu'il y en aura d'autres..
d'ailleurs qu'est ce qui te fait penser qu'il n'y en aura pas d'autres?
l'angoisse toujours...
arf
enfin, je suis arrivée avec une demi heure de retard à mon rdv psy, elle ne m'a pas gardée lgtps: je suis partie à 15 h de chez moi et je suis rentrée à 22h
super...
j'ai appelé ma mere et elle me dit: "arrete de racler ta gamelle lolol"
je lui dis: "mais c de la soupe au potiron et à la chataigne"
avant meme que j'ai pu lui dire: j'adore ça! de suite, elle me fait:
"mais c tres calorique la chatiagne"
pfff
je m'en fous maman... moi ca me fait plaisir alors tu vois, je mange et j'en suis contente
et apres j'ai dit au revoir bonuit à demain
lol
je vais arconter la suite de mes aventures d'uajourd'hui sur mon carnet
arf...
-
Sab
- Sab'liées et Tite Grande Sab... ;-)
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- Localisation : planète lol
Re: La distinction entre douleur et souffrance (contre les T
Spaceoddity a écrit :Et je me suis dit: "mais attends là! objectivement t'as de quoi souffrir là? ton angoisse est dûe à la peur, la tres grosse peur de l'avenir. mais l'avenir n'est pas encore. Et presentement, aucune raison de souffrir. En fait ma souffrance n'etait meme pas sous tendue par une douleur quelconque!!!"
eh bien cela a été mieux apres
purée Space...donne moi des cours...
