dois je la lacher, est ce ma faute ?
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dois je la lacher, est ce ma faute ?
oui c'est encore moi, depuis que ma fille s'est fait prendre aux toilettes , elle n'a plus pu nier, apres avoir craqué , pleurer, je lui ai dit queje serai toujours la pour elle, je me suis calmée et puis par moment je recraque, je pensais que du fait qu'elle etait devant le fait accompli, elle prendrai conscience mais j'ai l'impression que c'est pire ! oui il s'est confié au medecin oui elle a rendez vous dans 15 j a nouveau mais je ne peux pas m'empecher de pleurer ! suis je coupable , l'ai je trop aimé, ne peut elle se detacher de moi ? je l'etoufferai ? je ne sais plus ! ce queje sais c'est que depuis qu'elle me voit triste elle a recommencé de plus belle ! pourle moment j'arrive pas a etre forte, je joue la maman forte, j'essaye de ne pas enparler mais c'est plus fort que moi il faut que je revienne la dessus ou alors je ne dis rien mais mes yeux rougis en disent long et cela la rend encore plus triste ! ie sais en plus que c'est quand elle va pas bien qu'elle se fait vomir donc je devrai etre gai mettre une bonne ambiance mais je craque en ce moment ! dois je m'isoler ? je serai prete a tout pour aider ma fille meme a partir ..........;d'une maniere ou d'autre si je suis la fautive de tout cela !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- Anorchidea
- Enfinien émérite
- Messages : 985
- Enregistré le : 29 févr. 2004, 01:00
- Localisation : nord
Bonjour Brigitt,
En voyant que je faisais du mal à ma mére, que je l'avais déçue, la culpabilité me rongeait, et c'est la que les crise apparaissaient, que ce soit le jeûn ou la boulimie, ce sont des états de crise parcequ'on se sent incapable de l'exprimer autrement, la parole n'est pas accessible, on n'arrive aps a mettre des mots sur ce mal qui nous a envahit.
Je me faisais mal parceque je faisais du mal a ma mere, parceque je me sentais nulle de la décevoir.
Aujourd'hui, notre relation est bonne, quoique fusionnelle, et on parle assez librement des TCA, aprés de multiples discussions a ce sujet.
Je suis soulagée, elle aussi, et la situation est claire.
Il faut du temps, beaucoup de patience, du dialogue (pas toujours accepté, pas toujours ouvert, pas toujours calme, mais il fait son chemin petit a petit)...
Courage.
En voyant que je faisais du mal à ma mére, que je l'avais déçue, la culpabilité me rongeait, et c'est la que les crise apparaissaient, que ce soit le jeûn ou la boulimie, ce sont des états de crise parcequ'on se sent incapable de l'exprimer autrement, la parole n'est pas accessible, on n'arrive aps a mettre des mots sur ce mal qui nous a envahit.
Je me faisais mal parceque je faisais du mal a ma mere, parceque je me sentais nulle de la décevoir.
Aujourd'hui, notre relation est bonne, quoique fusionnelle, et on parle assez librement des TCA, aprés de multiples discussions a ce sujet.
Je suis soulagée, elle aussi, et la situation est claire.
Il faut du temps, beaucoup de patience, du dialogue (pas toujours accepté, pas toujours ouvert, pas toujours calme, mais il fait son chemin petit a petit)...
Courage.
quelle détresse dans ce témoignage et si vous saviez comme je vous comprends et comme je ressens la même chose.
Pourtant , nous avons tort de croire que nous sommes coupables et tort de nous rendre malades , nos filles ont besoin d’une mère en bonne santé , elles culpabilisent assez sans que nous en remettions une couche !
J’ai eu tellement mal de voir ma fille se détruire que j’aurais préféré la savoir morte plutôt que de la savoir en train de se détruire à petit feu.
Aujourd’hui après beaucoup de temps et de souffrances inutiles et d’hospitalisation sans résultats , ma fille commence à avoir envie de s’en sortir ; lisez son témoignage sur le forum , peut être que ça vous aidera à voir votre fille autrement. Mais surtout ne prenez pas toute la faute sur vous , je l’ai fait et je sais aujourd’hui que ça ne mène à rien sinon qu’à l’enfoncer un peu plus.
Pourtant , nous avons tort de croire que nous sommes coupables et tort de nous rendre malades , nos filles ont besoin d’une mère en bonne santé , elles culpabilisent assez sans que nous en remettions une couche !
J’ai eu tellement mal de voir ma fille se détruire que j’aurais préféré la savoir morte plutôt que de la savoir en train de se détruire à petit feu.
Aujourd’hui après beaucoup de temps et de souffrances inutiles et d’hospitalisation sans résultats , ma fille commence à avoir envie de s’en sortir ; lisez son témoignage sur le forum , peut être que ça vous aidera à voir votre fille autrement. Mais surtout ne prenez pas toute la faute sur vous , je l’ai fait et je sais aujourd’hui que ça ne mène à rien sinon qu’à l’enfoncer un peu plus.
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- Enfinien éprouvé
- Messages : 401
- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
Faut pas se sentir coupable d'aimer ses enfants.
On est comme on est, avec nos faiblesses, nos forces, nos ratés.
Ma psy m'a dit, quand une personne développe un TCA, certes c'est car il y a une "prédisposition" si on peut dire, mais c'est pas la personne qui débloque, c'est que toute la famille a un problème. C'est un tout, et personne n'est à blâmer en particulier...
Cela dit, je pense que c'est super si les parents suivent un psy aussi. Mon père l'a fait quand j'étais à l'hôpital et ça allait mieux entre nous. Depuis il s'est refermé sur lui même, et c'est super dur la communication. *
Restez à l'écoute...c'est beaucoup demander, mais essayez de voir ce que votre fille attend que vous soyez...
Desfois, il nous en faut pas beaucoup!
On est comme on est, avec nos faiblesses, nos forces, nos ratés.
Ma psy m'a dit, quand une personne développe un TCA, certes c'est car il y a une "prédisposition" si on peut dire, mais c'est pas la personne qui débloque, c'est que toute la famille a un problème. C'est un tout, et personne n'est à blâmer en particulier...
Cela dit, je pense que c'est super si les parents suivent un psy aussi. Mon père l'a fait quand j'étais à l'hôpital et ça allait mieux entre nous. Depuis il s'est refermé sur lui même, et c'est super dur la communication. *
Restez à l'écoute...c'est beaucoup demander, mais essayez de voir ce que votre fille attend que vous soyez...
Desfois, il nous en faut pas beaucoup!