MON JOURNAL par Methelya
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Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
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Laurence, tu as entièrement raison. C'est une bonne chose que j'ai tant de mal à m'habiller. Je constate que j'en parle tout le temps, et que ça me pèse beaucoup. C'est donc une motivation pour réagir! Si tout m'était facilité, la volonté de m'en sortir ne serait sûrement pas la même. C'est grâce à toi que je viens de m'en rendre compte!
Je vous remercie vraiment d'être à l'écoute. Je me demande souvent s'il y un intérêt à ce journal que j'ai entamé. Si le fait de partager mon expérience et les réflexions que je mène, tant bien que mal, peuvent être utiles à quelqu'un. Si je ne me place en pauvre petite victime, qui parasite tout avec ces états d'âmes (paranoia, tendance à se rabaisser? oh non, ça ne me ressemble pas.........).
Et bien l'état d'âme d'aujourd'hui, je le nommerais "douceur de l'égoïsme"!
Je ne suis là pour personne, le portable est éteint depuis hier matin, pas de connexion à msn, je me souris lorsque je passe devant le miroir de l'entrée, je mets la même chanson quatre fois de suite si j'en ai envie, et je chante à tue-tête, je reprends un café, parce que je fais ce que je veux, et si j'en ai envie, je n'ai pas de compte à rendre. Je m'apprête à aller faire un tour en ville, je vais mettre une petite robe que j'aime bien, n'en déplaise à ceux qui me trouveront des jambes maigrichonnes. Je prends ma cb, mon chèquier, et je vais m'acheter quelque chose dont j'ai envie. Pourquoi? Parce que!
Quand on vit seul, on parle parfois tout seul. J'ai constaté ces jours-ci (mais ça ne doit pas dater d'hier) que je me parle toujours à la deuxième personne: "tu devrais pas faire comme ça", "tu crois que ca ira mieux demain?", etc, etc... Sitôt que je m'en suis aperçue j'y ai remèdié.
Comment me réapproprier mon corps, mes émotions, ma vie, si je m'adresse tout le temps à quelqu'un d'autre?! Je me renie quand je fais ça finalement! Je me parle pour m'encourager, me raisonner, mais à qui je parle? Même pas à moi! Peut-être que je cherche trop à m'analyser, mais cette prise de conscience m'a fait du bien. Le sentiment d'exister est plus présent.
Allez, hop, un petit peu de rose aux joues, un gilet douillet, et je vais affronter l'extérieur!
Je vous remercie vraiment d'être à l'écoute. Je me demande souvent s'il y un intérêt à ce journal que j'ai entamé. Si le fait de partager mon expérience et les réflexions que je mène, tant bien que mal, peuvent être utiles à quelqu'un. Si je ne me place en pauvre petite victime, qui parasite tout avec ces états d'âmes (paranoia, tendance à se rabaisser? oh non, ça ne me ressemble pas.........).
Et bien l'état d'âme d'aujourd'hui, je le nommerais "douceur de l'égoïsme"!
Je ne suis là pour personne, le portable est éteint depuis hier matin, pas de connexion à msn, je me souris lorsque je passe devant le miroir de l'entrée, je mets la même chanson quatre fois de suite si j'en ai envie, et je chante à tue-tête, je reprends un café, parce que je fais ce que je veux, et si j'en ai envie, je n'ai pas de compte à rendre. Je m'apprête à aller faire un tour en ville, je vais mettre une petite robe que j'aime bien, n'en déplaise à ceux qui me trouveront des jambes maigrichonnes. Je prends ma cb, mon chèquier, et je vais m'acheter quelque chose dont j'ai envie. Pourquoi? Parce que!
Quand on vit seul, on parle parfois tout seul. J'ai constaté ces jours-ci (mais ça ne doit pas dater d'hier) que je me parle toujours à la deuxième personne: "tu devrais pas faire comme ça", "tu crois que ca ira mieux demain?", etc, etc... Sitôt que je m'en suis aperçue j'y ai remèdié.
Comment me réapproprier mon corps, mes émotions, ma vie, si je m'adresse tout le temps à quelqu'un d'autre?! Je me renie quand je fais ça finalement! Je me parle pour m'encourager, me raisonner, mais à qui je parle? Même pas à moi! Peut-être que je cherche trop à m'analyser, mais cette prise de conscience m'a fait du bien. Le sentiment d'exister est plus présent.
Allez, hop, un petit peu de rose aux joues, un gilet douillet, et je vais affronter l'extérieur!
Je ne suis qu'une vilaine dépensière...
Mais une vilaine dépensière qui aura plaisir à ouvrir le placard demain matin!! J'ai craqué, sans regarder à la dépense, que je n'ai découverte qu'à la caisse... (64 euros, c'est du craquage raisonnable tout de même!)
Me mettre dans les mains un treillis à ma taille, c'est cruel franchement. C'est le condamner à une vente prochaine!
:)
Quelques tee-shirts à superposer pour m'étoffer un peu, et me voilà absolument rayonnante, portant fièrement mon petit sachet, comme pour dire à la vie: "T'as vu, c'est moi qui te nargue! Elles sont terribles ces nouvelles fringues, et elles me vont (presque...)!".
Ca fait du bien de se faire plaisir.
Gros bisous à toutes. On n'en est pas arrivées là pour rien, alors on va se battre. Je veux y croire!

Mais une vilaine dépensière qui aura plaisir à ouvrir le placard demain matin!! J'ai craqué, sans regarder à la dépense, que je n'ai découverte qu'à la caisse... (64 euros, c'est du craquage raisonnable tout de même!)
Me mettre dans les mains un treillis à ma taille, c'est cruel franchement. C'est le condamner à une vente prochaine!
:)
Quelques tee-shirts à superposer pour m'étoffer un peu, et me voilà absolument rayonnante, portant fièrement mon petit sachet, comme pour dire à la vie: "T'as vu, c'est moi qui te nargue! Elles sont terribles ces nouvelles fringues, et elles me vont (presque...)!".
Ca fait du bien de se faire plaisir.
Gros bisous à toutes. On n'en est pas arrivées là pour rien, alors on va se battre. Je veux y croire!
Les moyens... euh...
J'ai tellement cessé de vivre, me privant de tout, que même sans rouler sur l'or, j'ai mis sans m'en rendre compte pas mal d'argent de côté. Alors au lieu de faire ma fourmi pingre et près de ses sous, je me dis que c'est mon argent après tout. Je ne vais évidemment pas au resto, je ne vais pas dans les bars, je ne bois plus d'alcool du tout, je ne vais jamais chez le coiffeur ou dans un institut de beauté, je n'achète pas de gadgets inutiles, alors bon, il faut bien que mes petites économies trouvent leur place quelques part
Mon seul craquage, ce sont les livres! Je fouine chez les bouquinistes, une vraie forcenée! Mais beaucoup me servent à la rédaction de mon mémoire universitaire, ce qui me déculpabilise complètement!


J'ai tellement cessé de vivre, me privant de tout, que même sans rouler sur l'or, j'ai mis sans m'en rendre compte pas mal d'argent de côté. Alors au lieu de faire ma fourmi pingre et près de ses sous, je me dis que c'est mon argent après tout. Je ne vais évidemment pas au resto, je ne vais pas dans les bars, je ne bois plus d'alcool du tout, je ne vais jamais chez le coiffeur ou dans un institut de beauté, je n'achète pas de gadgets inutiles, alors bon, il faut bien que mes petites économies trouvent leur place quelques part

Mon seul craquage, ce sont les livres! Je fouine chez les bouquinistes, une vraie forcenée! Mais beaucoup me servent à la rédaction de mon mémoire universitaire, ce qui me déculpabilise complètement!


J'ai passé un si bel après-midi!
J'étais avec mon Chéri, que j'ai très peu vu cette semaine, par manque de temps, et parce que j'étais vraiment pas au top. Ce que ça fait du bien!
Je suis belle quand il me regarde, je suis comme une princesse. Mon corps, il le considère avec tellement d'amour que pas un instant je ne pense au dégoût qu'il m'inspire, à moi...
Avant de le rencontrer, je ne pensais pas qu'un homme pouvait prendre une telle importance dans une vie. Carrieriste, indépendante, volage, blasée par une accumulation de déceptions et de trahisons, je ne savais pas que je pouvais aimer comme ça.
Si ça m'arrive à moi, ça peut arriver à chacune! Et franchement, ça vaut le coup de se battre pour connaitre ça!
Il ne me voit jamais malade, il me doit toujours en train de guérir. Il n'en doute pas à un seul instant. Alors oui, la vie me fait du mal, mais elle ne m'envoie surement que ce que je suis capable de surmonter. Et elle m'envoie aussi des moments merveilleux, où dans le regard de ma Moitié, j'aperçois celle que je vais réussir à devenir.
Courage à toutes! Si mon bien-être passe par ces mots, servez-vous, je voudrais qu'il y en ait pour tout le monde! Je n'ai pas envie d'être bien toute seule, tout le monde y a droit!!

BON DEBUT DE SEMAINE LES FILLES!
Je m'en suis voulu pour mon post d'hier soir. J'ai trouvé égoïste de ma part de crier ma joie comme ça, que ça faisait vantard et pas diplomate pour deux sous. Afficher mon sourire niais d'amoureuse (ah l'amour, ça nous fait un sourire niais, je ne peux pas le nier hihi)... C'est seulement après que je me suis dit que ça pouvait faire de la peine à celles qui étaient seules ou qui étaient tristes au moment où j'ai écrit...
Alors je me suis mise à culpabiliser, ma grande spécialité, et je vous demande pardon si j'ai blessé quelqu'un.

Je m'en suis voulu pour mon post d'hier soir. J'ai trouvé égoïste de ma part de crier ma joie comme ça, que ça faisait vantard et pas diplomate pour deux sous. Afficher mon sourire niais d'amoureuse (ah l'amour, ça nous fait un sourire niais, je ne peux pas le nier hihi)... C'est seulement après que je me suis dit que ça pouvait faire de la peine à celles qui étaient seules ou qui étaient tristes au moment où j'ai écrit...
Alors je me suis mise à culpabiliser, ma grande spécialité, et je vous demande pardon si j'ai blessé quelqu'un.

"IL VAUT MIEUX SUIVRE LE BON CHEMIN EN BOITANT
QUE LE MAUVAIS D'UN PAS FERME."
Saint-Augustin
Je suis vraiment infernale :oops:
Une fois de plus, j'essaie de m'interdire d'aller bien! Pire: je m'en veux d'aller bien!
Il va vraiment falloir remèdier à ça :bad-words:
Quand je vous lis et que je vois que vous allez mieux, que quelque chose vous a rendue heureuse, que vous continuez de progresser, ça me fait plaisir, ça me donne du courage. Alors pourquoi, quand c'est mon tour de mettre un peu de joie de vivre dans mon journal, je trouve ça méchant de ma part?! Je suis bien compliquée...
Bonne nouvelle:
J'ai rappelé le psychiatre que mon généraliste m'a conseillé, et cette fois, je ne me suis pas creusé les méninges à me dire: "Oh la la, il faut surtout pas louper un cours, les cours doivent rester prioritaires, etc...".
Non! Je lui ai donné mes disponibilités, résolue à accepter le rendez-vous qu'il me proposerait, même si je loupais une heure de cours.
Les choses sont tout de même bien faites, car le rendez-vous tombe un jour où je n'ai pas cours!
Comme un petit signe de la vie, qui me dit que j'ai fait le bon choix.

QUE LE MAUVAIS D'UN PAS FERME."
Saint-Augustin
Je suis vraiment infernale :oops:
Une fois de plus, j'essaie de m'interdire d'aller bien! Pire: je m'en veux d'aller bien!
Il va vraiment falloir remèdier à ça :bad-words:
Quand je vous lis et que je vois que vous allez mieux, que quelque chose vous a rendue heureuse, que vous continuez de progresser, ça me fait plaisir, ça me donne du courage. Alors pourquoi, quand c'est mon tour de mettre un peu de joie de vivre dans mon journal, je trouve ça méchant de ma part?! Je suis bien compliquée...
Bonne nouvelle:
J'ai rappelé le psychiatre que mon généraliste m'a conseillé, et cette fois, je ne me suis pas creusé les méninges à me dire: "Oh la la, il faut surtout pas louper un cours, les cours doivent rester prioritaires, etc...".
Non! Je lui ai donné mes disponibilités, résolue à accepter le rendez-vous qu'il me proposerait, même si je loupais une heure de cours.
Les choses sont tout de même bien faites, car le rendez-vous tombe un jour où je n'ai pas cours!
Comme un petit signe de la vie, qui me dit que j'ai fait le bon choix.

Humeur inexistante pour le moment, ne suis pas très réveillée...
Je me suis accordé une grasse matinée, 10h étant le maximum que je m'autorise, et seulement une ou deux fois dans la semaine, un jour en semaine, et un jour du week end. La restriction s'installe vraiment partout!
Hier soir, j'ai regardé, malgré les conseils de mon copain, une émission sur la prévention de l'obésité. Je dis "malgré ses conseils", parce que chaque fois que je regarde une émission sur le sujet, je me mets à psychoter! Les spécialistes qui interviennent vont dire que tel aliment peut être évité, je le bannis aussitôt. Ce qui est particulièrement idiot et insensé, je le sais bien... :oops:
Mais cette fois, ça n'a pas eu le même impact sur moi. J'ai tout de même trouver un excellent moyen de culpabiliser (celles qui me lisent doivent commencer à me connaitre...).
](*,)
Je m'en veux de me plaindre des regards que les autres posent sur moi, et là j'ai bien compris que les gens qui souffrent d'obésité ou de surpoids sont victimes d'une discrimination épouvantable, de la part de la socièté, des professionnels qui ne veulent pas les embaucher, des banques et des assurances, et la liste est longue!
Biensur, j'ai droit aux réflexions méchantes et moqueuses sur mon corps décharné, j'ai toujours peur de paraitre plus faible que je ne le suis et qu'on puisse douter de mes capacités professionnels, peur d'inspirer une certaine "pitié". Mais les gens conçoivent rapidement, et d'eux-mêmes, qu'il s'agit d'une maladie, sans que j'ai à le leur préciser.
Ce qui n'est pas le cas pour les gens en surpoids. Ils se font traiter de gros, tout simplement, et subissent des railleries vraiment dégueulasses. On les voit juste comme "des gros". La question de la maladie, des problèmes de santé personnels, ne se pose même pas, et ils doivent supporter ce satané jugement réducteur, en plus de se sentir mal dans leur corps.
Alors franchement, je ne devrais pas me plaindre...
Je me suis accordé une grasse matinée, 10h étant le maximum que je m'autorise, et seulement une ou deux fois dans la semaine, un jour en semaine, et un jour du week end. La restriction s'installe vraiment partout!
Hier soir, j'ai regardé, malgré les conseils de mon copain, une émission sur la prévention de l'obésité. Je dis "malgré ses conseils", parce que chaque fois que je regarde une émission sur le sujet, je me mets à psychoter! Les spécialistes qui interviennent vont dire que tel aliment peut être évité, je le bannis aussitôt. Ce qui est particulièrement idiot et insensé, je le sais bien... :oops:
Mais cette fois, ça n'a pas eu le même impact sur moi. J'ai tout de même trouver un excellent moyen de culpabiliser (celles qui me lisent doivent commencer à me connaitre...).
](*,)
Je m'en veux de me plaindre des regards que les autres posent sur moi, et là j'ai bien compris que les gens qui souffrent d'obésité ou de surpoids sont victimes d'une discrimination épouvantable, de la part de la socièté, des professionnels qui ne veulent pas les embaucher, des banques et des assurances, et la liste est longue!
Biensur, j'ai droit aux réflexions méchantes et moqueuses sur mon corps décharné, j'ai toujours peur de paraitre plus faible que je ne le suis et qu'on puisse douter de mes capacités professionnels, peur d'inspirer une certaine "pitié". Mais les gens conçoivent rapidement, et d'eux-mêmes, qu'il s'agit d'une maladie, sans que j'ai à le leur préciser.
Ce qui n'est pas le cas pour les gens en surpoids. Ils se font traiter de gros, tout simplement, et subissent des railleries vraiment dégueulasses. On les voit juste comme "des gros". La question de la maladie, des problèmes de santé personnels, ne se pose même pas, et ils doivent supporter ce satané jugement réducteur, en plus de se sentir mal dans leur corps.

Alors franchement, je ne devrais pas me plaindre...
Elan d'enthousiasme, je tiens à vous le faire partager.

J'attends avec impatience ma première rencontre avec le psychiatre. Je trouve ma démarche très positive, même si elle a pris un peu de temps.
Mais... si j'avais pris rendez-vous avant, ça n'aurait peut-être pas eu l'impact que j'espère aujourd'hui, car je ne me sentais pas prête.
Tandis que maintenant, je me dis que je mets vraiment toutes les chances de mon côté, et qu'avec autaut de volonté, je vais forcément continuer d'avancer vers la guérison.
Quand je vois les efforts que je fais pour m'en sortir, ça me redonne un peu confiance en moi. Ca me prouve que je suis capable d'autre chose que de réussir mes études.
Je ne suis pas en train de devenir quelqu'un d'autre, je suis en train de me rendre compte que JE SUIS QUELQU'UN.
Je n'arrête pas de me répéter cette petite phrase qui m'est venue il y a deux jours.
JE SUIS QUELQU'UN.
Je vous envoie tout mon soutien, et je me bats aussi pour nous toutes, en espèrant que ma détermination saura apporter un peu d'espoir à celles qui souffrent. C'est peut-être un peu audacieux de ma part de penser que je peux faire quelque chose de bien pour les autres, mais j'ai envie d'y croire.
Bonne journée à toutes, vivez pour vous, vous le méritez, et vous l'avez trop souvent oublié. Personne ne peut vous ôter ce droit, le droit d'être heureuse.
Courage!!

J'attends avec impatience ma première rencontre avec le psychiatre. Je trouve ma démarche très positive, même si elle a pris un peu de temps.
Mais... si j'avais pris rendez-vous avant, ça n'aurait peut-être pas eu l'impact que j'espère aujourd'hui, car je ne me sentais pas prête.
Tandis que maintenant, je me dis que je mets vraiment toutes les chances de mon côté, et qu'avec autaut de volonté, je vais forcément continuer d'avancer vers la guérison.
Quand je vois les efforts que je fais pour m'en sortir, ça me redonne un peu confiance en moi. Ca me prouve que je suis capable d'autre chose que de réussir mes études.
Je ne suis pas en train de devenir quelqu'un d'autre, je suis en train de me rendre compte que JE SUIS QUELQU'UN.
Je n'arrête pas de me répéter cette petite phrase qui m'est venue il y a deux jours.
JE SUIS QUELQU'UN.
Je vous envoie tout mon soutien, et je me bats aussi pour nous toutes, en espèrant que ma détermination saura apporter un peu d'espoir à celles qui souffrent. C'est peut-être un peu audacieux de ma part de penser que je peux faire quelque chose de bien pour les autres, mais j'ai envie d'y croire.
Bonne journée à toutes, vivez pour vous, vous le méritez, et vous l'avez trop souvent oublié. Personne ne peut vous ôter ce droit, le droit d'être heureuse.
Courage!!
J'ai mal, qu'est-ce-que j'ai mal!
Je peux parler de ma douleur à mes proches, ils la voient sur moi, mais elle n'est "palpable" que par moi, j'ai l'impression que ça dresse un mur qui m'empêche de voir le reste du monde, et qui les empêche, eux, de me voir "normale".
J'ai pleuré, pleuré, pleuré, j'ai une de ces têtes, les yeux bouffis, du mascara partout. Mais dans ma tête, dans mes tripes, ça me faisait si mal, il fallait que ça sorte.
J'ai explosé en larmes dans la rue, la vraie explosion, les pleurs bruyantes qu'on n'arrive pas à calmer. Je me suis précipitée chez moi, mais impossible de m'arrêter.
Quand je sors de cours le midi, j'en ai ras le bol que les autres me disent "bon appétit à tout à l'heure!". Si je mangeais je ne serais pas ce sac d'os, cette toute petite phrase suffit à creuser un fossé entre la vie et moi.
Je n'en peux plus de l'image que les autres me renvoient de moi. Le pire, c'est que bien souvent, c'est une fausse image! Le seul résultat c'est que je me dégoûte encore un peu plus! Il y en a quelques uns, toujours les mêmes, qui me regardent comme une pestifèrée, genre "Tiens, c'est peut-être contagieux?"...
Je n'ai pas honte d'exprimer de la haine à cette heure-ci. Je refoule tout, tout le temps. Quand je me montre trop souriante, je me sens minable et à côté de la plaque, et je ne me supporte pas! Quand j'ai une réaction qui me déplait, ça continue, je suis déçue de moi-même, je refuse d'accpeter que cette réaction est la mienne!
Mais qu'est-ce-que je cherche?? Pourquoi je suis comme ça?
Je suis passée du rire au larmes en moins de trois minutes, je me regarde dans le miroir, et je ne vois pas une fille de 24 ans! Je vois un corps de gosse, des valises sous mes yeux, ce n'est même plus le reflet de ce que j'étais avant! Avant tout ça, avant que cette putain de maladie vienne tout me prendre. Je ne me souviens même plus comment je vivais sans elle d'ailleurs.
Je peux parler de ma douleur à mes proches, ils la voient sur moi, mais elle n'est "palpable" que par moi, j'ai l'impression que ça dresse un mur qui m'empêche de voir le reste du monde, et qui les empêche, eux, de me voir "normale".
J'ai pleuré, pleuré, pleuré, j'ai une de ces têtes, les yeux bouffis, du mascara partout. Mais dans ma tête, dans mes tripes, ça me faisait si mal, il fallait que ça sorte.
J'ai explosé en larmes dans la rue, la vraie explosion, les pleurs bruyantes qu'on n'arrive pas à calmer. Je me suis précipitée chez moi, mais impossible de m'arrêter.
Quand je sors de cours le midi, j'en ai ras le bol que les autres me disent "bon appétit à tout à l'heure!". Si je mangeais je ne serais pas ce sac d'os, cette toute petite phrase suffit à creuser un fossé entre la vie et moi.
Je n'en peux plus de l'image que les autres me renvoient de moi. Le pire, c'est que bien souvent, c'est une fausse image! Le seul résultat c'est que je me dégoûte encore un peu plus! Il y en a quelques uns, toujours les mêmes, qui me regardent comme une pestifèrée, genre "Tiens, c'est peut-être contagieux?"...
Je n'ai pas honte d'exprimer de la haine à cette heure-ci. Je refoule tout, tout le temps. Quand je me montre trop souriante, je me sens minable et à côté de la plaque, et je ne me supporte pas! Quand j'ai une réaction qui me déplait, ça continue, je suis déçue de moi-même, je refuse d'accpeter que cette réaction est la mienne!
Mais qu'est-ce-que je cherche?? Pourquoi je suis comme ça?
Je suis passée du rire au larmes en moins de trois minutes, je me regarde dans le miroir, et je ne vois pas une fille de 24 ans! Je vois un corps de gosse, des valises sous mes yeux, ce n'est même plus le reflet de ce que j'étais avant! Avant tout ça, avant que cette putain de maladie vienne tout me prendre. Je ne me souviens même plus comment je vivais sans elle d'ailleurs.
J'ai mal, qu'est-ce-que j'ai mal!
Je peux parler de ma douleur à mes proches, ils la voient sur moi, mais elle n'est "palpable" que par moi, j'ai l'impression que ça dresse un mur qui m'empêche de voir le reste du monde, et qui les empêche, eux, de me voir "normale".
J'ai pleuré, pleuré, pleuré, j'ai une de ces têtes, les yeux bouffis, du mascara partout. Mais dans ma tête, dans mes tripes, ça me faisait si mal, il fallait que ça sorte.
J'ai explosé en larmes dans la rue, la vraie explosion, les pleurs bruyantes qu'on n'arrive pas à calmer. Je me suis précipitée chez moi, mais impossible de m'arrêter.
Quand je sors de cours le midi, j'en ai ras le bol que les autres me disent "bon appétit à tout à l'heure!". Si je mangeais je ne serais pas ce sac d'os, cette toute petite phrase suffit à creuser un fossé entre la vie et moi.
Je n'en peux plus de l'image que les autres me renvoient de moi. Le pire, c'est que bien souvent, c'est une fausse image! Le seul résultat c'est que je me dégoûte encore un peu plus! Il y en a quelques uns, toujours les mêmes, qui me regardent comme une pestifèrée, genre "Tiens, c'est peut-être contagieux?"...
Je n'ai pas honte d'exprimer de la haine à cette heure-ci. Je refoule tout, tout le temps. Quand je me montre trop souriante, je me sens minable et à côté de la plaque, et je ne me supporte pas! Quand j'ai une réaction qui me déplait, ça continue, je suis déçue de moi-même, je refuse d'accpeter que cette réaction est la mienne!
Mais qu'est-ce-que je cherche?? Pourquoi je suis comme ça?
Je suis passée du rire au larmes en moins de trois minutes, je me regarde dans le miroir, et je ne vois pas une fille de 24 ans! Je vois un corps de gosse, des valises sous mes yeux, ce n'est même plus le reflet de ce que j'étais avant! Avant tout ça, avant que cette putain de maladie vienne tout me prendre. Je ne me souviens même plus comment je vivais sans elle d'ailleurs.
Je peux parler de ma douleur à mes proches, ils la voient sur moi, mais elle n'est "palpable" que par moi, j'ai l'impression que ça dresse un mur qui m'empêche de voir le reste du monde, et qui les empêche, eux, de me voir "normale".
J'ai pleuré, pleuré, pleuré, j'ai une de ces têtes, les yeux bouffis, du mascara partout. Mais dans ma tête, dans mes tripes, ça me faisait si mal, il fallait que ça sorte.
J'ai explosé en larmes dans la rue, la vraie explosion, les pleurs bruyantes qu'on n'arrive pas à calmer. Je me suis précipitée chez moi, mais impossible de m'arrêter.
Quand je sors de cours le midi, j'en ai ras le bol que les autres me disent "bon appétit à tout à l'heure!". Si je mangeais je ne serais pas ce sac d'os, cette toute petite phrase suffit à creuser un fossé entre la vie et moi.
Je n'en peux plus de l'image que les autres me renvoient de moi. Le pire, c'est que bien souvent, c'est une fausse image! Le seul résultat c'est que je me dégoûte encore un peu plus! Il y en a quelques uns, toujours les mêmes, qui me regardent comme une pestifèrée, genre "Tiens, c'est peut-être contagieux?"...
Je n'ai pas honte d'exprimer de la haine à cette heure-ci. Je refoule tout, tout le temps. Quand je me montre trop souriante, je me sens minable et à côté de la plaque, et je ne me supporte pas! Quand j'ai une réaction qui me déplait, ça continue, je suis déçue de moi-même, je refuse d'accpeter que cette réaction est la mienne!
Mais qu'est-ce-que je cherche?? Pourquoi je suis comme ça?
Je suis passée du rire au larmes en moins de trois minutes, je me regarde dans le miroir, et je ne vois pas une fille de 24 ans! Je vois un corps de gosse, des valises sous mes yeux, ce n'est même plus le reflet de ce que j'étais avant! Avant tout ça, avant que cette putain de maladie vienne tout me prendre. Je ne me souviens même plus comment je vivais sans elle d'ailleurs.
Bonjour à toutes,
je ne suis pas venue sur Enfine depuis mon dernier post. Je n'avais rien de positif à partager, alors j'ai préféré me taire, au lieu de m'en vouloir pour vous imposer ma mauvaise humeur, ma motivation en chute libre, au lieu de faire ma geignarde.
Pendant ces quelques jours, j'ai vécu "sans l'anorexie", si on peut dire ça comme ça. J'ai vu ma famille, mon chéri, je me suis noyé dans les cours (mais pour moi ce n'est jamais de la noyade, c'est une balade sur de belles vagues!) parce que quand je bosse, ça me remet sur les rails.
Je ne me suis forcée à rien. Bilan...: 1 poireau et 4 carottes... Mais fini d'être laxiste, hier je me suis "pomponnée" pour aller boire un verre avec mon copain, j'ai sorti mes plus beaux collants, et même une jupe courte: tant pis pour ceux qui trouvent qu'on n'affiche pas des genoux aussi maigres! Je m'en fous parce que je me suis trouvée jolie. Ca faisait bien longtemps que ça n'était pas arrivé. Et pour que ça continue, il faut manger, alors dès ce soir, je m'y remets sérieusement!!
Je n'ai pas encore lu mes messages privés, je n'ai pas non plus lu vos posts, je me suis connectée en vitesse avant de partir en cours, mais je repasserai ce soir, j'ai très envie de vous lire.
Je vous remercie pour votre soutien, vos paroles me font énormément de bien. J'espère pouvoir vous rendre la pareille... Mon Binome de Guérison, tu te reconnaitras, j'ai beaucoup pensé à toi ces derniers jours, je t'embrasse bien fort, et je t'écris très prochainement.
Bon début de semaine à toutes! Que le force soit avec vous!
je ne suis pas venue sur Enfine depuis mon dernier post. Je n'avais rien de positif à partager, alors j'ai préféré me taire, au lieu de m'en vouloir pour vous imposer ma mauvaise humeur, ma motivation en chute libre, au lieu de faire ma geignarde.
Pendant ces quelques jours, j'ai vécu "sans l'anorexie", si on peut dire ça comme ça. J'ai vu ma famille, mon chéri, je me suis noyé dans les cours (mais pour moi ce n'est jamais de la noyade, c'est une balade sur de belles vagues!) parce que quand je bosse, ça me remet sur les rails.
Je ne me suis forcée à rien. Bilan...: 1 poireau et 4 carottes... Mais fini d'être laxiste, hier je me suis "pomponnée" pour aller boire un verre avec mon copain, j'ai sorti mes plus beaux collants, et même une jupe courte: tant pis pour ceux qui trouvent qu'on n'affiche pas des genoux aussi maigres! Je m'en fous parce que je me suis trouvée jolie. Ca faisait bien longtemps que ça n'était pas arrivé. Et pour que ça continue, il faut manger, alors dès ce soir, je m'y remets sérieusement!!
Je n'ai pas encore lu mes messages privés, je n'ai pas non plus lu vos posts, je me suis connectée en vitesse avant de partir en cours, mais je repasserai ce soir, j'ai très envie de vous lire.
Je vous remercie pour votre soutien, vos paroles me font énormément de bien. J'espère pouvoir vous rendre la pareille... Mon Binome de Guérison, tu te reconnaitras, j'ai beaucoup pensé à toi ces derniers jours, je t'embrasse bien fort, et je t'écris très prochainement.
Bon début de semaine à toutes! Que le force soit avec vous!
- Angee
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j'ai sorti mes plus beaux collants, et même une jupe courte: tant pis pour ceux qui trouvent qu'on n'affiche pas des genoux aussi maigres! Je m'en fous parce que je me suis trouvée jolie. Ca faisait bien longtemps que ça n'était pas arrivé. Et pour que ça continue, il faut manger, alors dès ce soir, je m'y remets sérieusement!!

Je t'admire.
Oh, je n'ai rien d'admirable Angee... :oops:
Mais ces quelques mots me font plaisir!
J'ai décidé de penser à moi, et petit à petit, je refais ma garde robe. Ca devient un jeu de trouver la bonne affaire dans la bonne taille! Mais je ne prends pas des vêtements "ajustés", pour peu que j'en trouve, je les chosis en me disant que bientôt, je les porterai sur un corps plus doux, avec un peu de chair sur ces si petits os. Je pense que c'est bon signe cette réaction?
Le problème Laurence, c'est que j'ai énormément de mal à introduire d'autres aliments, quand je ne les connais pas (il serait plus juste de dire que je ne les connais plus, mais bon...), ils me font peur. Mais j'essaie d'équilibrer un peu plus. Il y a des périodes où je me sens incapable d'autre chose que les légumes à l'eau, mais parfois, un peu de surimi, un steak de soja dans les "grands jours"... Doucement mais sûrement, on va dire... Je ne veux pas me rajouter la pression de me "dépêcher" de guérir. Mais je sens que la souffrance est moins forte. Certains de mes repas ne sont plus un moment désagrable. Ils deviendront avec le temps,des moments agréables. Je me battrai pour ça, et je vous le souhaite à toutes.
Vous êtes toutes très courageuses. En dépit des doutes, des coups de blues, des bras qui se baissent parfois tout seuls, je suis convaincue que vous allez vous en sortir, toutes. Je suis fière de savoir qu'il y a des gens déterminés qui se battent pour avoir droit à l'harmonie.
Se battre contre soi-même, c'est peut-être ce qu'il y a de pire. Mais si on retourne cette phrase en une tournure positive et bien... Triompher de soi, n'est-ce pas ce qu'il y a de plus beau?
Bisous à toutes, accrochez-vous!

Mais ces quelques mots me font plaisir!
J'ai décidé de penser à moi, et petit à petit, je refais ma garde robe. Ca devient un jeu de trouver la bonne affaire dans la bonne taille! Mais je ne prends pas des vêtements "ajustés", pour peu que j'en trouve, je les chosis en me disant que bientôt, je les porterai sur un corps plus doux, avec un peu de chair sur ces si petits os. Je pense que c'est bon signe cette réaction?
Le problème Laurence, c'est que j'ai énormément de mal à introduire d'autres aliments, quand je ne les connais pas (il serait plus juste de dire que je ne les connais plus, mais bon...), ils me font peur. Mais j'essaie d'équilibrer un peu plus. Il y a des périodes où je me sens incapable d'autre chose que les légumes à l'eau, mais parfois, un peu de surimi, un steak de soja dans les "grands jours"... Doucement mais sûrement, on va dire... Je ne veux pas me rajouter la pression de me "dépêcher" de guérir. Mais je sens que la souffrance est moins forte. Certains de mes repas ne sont plus un moment désagrable. Ils deviendront avec le temps,des moments agréables. Je me battrai pour ça, et je vous le souhaite à toutes.
Vous êtes toutes très courageuses. En dépit des doutes, des coups de blues, des bras qui se baissent parfois tout seuls, je suis convaincue que vous allez vous en sortir, toutes. Je suis fière de savoir qu'il y a des gens déterminés qui se battent pour avoir droit à l'harmonie.
Se battre contre soi-même, c'est peut-être ce qu'il y a de pire. Mais si on retourne cette phrase en une tournure positive et bien... Triompher de soi, n'est-ce pas ce qu'il y a de plus beau?
Bisous à toutes, accrochez-vous!

Deux pas en avant, un pas en arrière...
Je me sens régresser mentalement aujourd'hui, et pour être sincère, ça a commencé tout doucement avant-hier, et un petit plus hier...
Depuis quelques temps, je me force, entre 12h et 14h, quand je rentre chez moi entre les cours, à prendre un fruit et un yahourt, ou un fruit et une barre de céréales (barres et yahourts allégés,bien évidemment...).
Mais maintenant, je diminue encore le seuil de calories du repas du soir, en me disant: "Oh, c'est pas grave, tu as pris des calories à midi!".
Le midi, justement, je choisis des fruits de plus en plus petits, j'en laisse plus qu'il n'en faut au fond du pot de yahourt...
Et aujourd'hui, à peine la dernière bouchée avalée, mon estomac a décidé de lui faire prendre le sens inverse. Ca m'a fait drole tellement c'était naturel, je veux dire que je n'avais pas de spasmes, les bouchées remontaient une à une, comme si c'était tout à fait normal que la nourriture ne reste pas dans mon corps. Désolée de détailler ça comme ça, mais ça m'a vraiment fait bizarre. Je n'ai même pas culpabilisé, rien. Je me sentais si bien le ventre vide.
Mais ce qui vient de m'alarmer, c'est que tout à l'heure, je me suis sentie grosse. Par pitié, je ne veux pas que ça recommence!! Ca m'a franchement fait peur. Là, je me sens un peu perdue, et lorsque je parviens à poser des mots sur mes émotions, j'y vois plus clair, en général, donc, me voilà...
Il n'y a que quand je m'abrutis dans le boulot que je ne pense pas à "tout ça". J'ai bien l'impression que j'essaie d'ignorer mon anorexie en ce moment, et que du coup, elle en profite incidieusement pour se refaire une place.
LA GARCE!!
:grrrr:
J'ai hâte de commencer le suivi psychiatrique. Je compte presque les jours jusqu'à mon premier rendez-vous! Bon, c'est le 5 décembre, ce n'est pas si loin. Je place tellement d'espoir dans ce soutien médical. Pourvu que je ne sois pas décue. Je n'ai pas encore envisagé que le psy pouvait ne pas m'aider. Pourtant, ce n'est pas toujours la solution pour tout le monde. Mais chaque cas est différent, alors je refuse de partir défaitiste...
Pfff... C'est compliqué tout ça...
Je me sens régresser mentalement aujourd'hui, et pour être sincère, ça a commencé tout doucement avant-hier, et un petit plus hier...

Depuis quelques temps, je me force, entre 12h et 14h, quand je rentre chez moi entre les cours, à prendre un fruit et un yahourt, ou un fruit et une barre de céréales (barres et yahourts allégés,bien évidemment...).
Mais maintenant, je diminue encore le seuil de calories du repas du soir, en me disant: "Oh, c'est pas grave, tu as pris des calories à midi!".
Le midi, justement, je choisis des fruits de plus en plus petits, j'en laisse plus qu'il n'en faut au fond du pot de yahourt...

Et aujourd'hui, à peine la dernière bouchée avalée, mon estomac a décidé de lui faire prendre le sens inverse. Ca m'a fait drole tellement c'était naturel, je veux dire que je n'avais pas de spasmes, les bouchées remontaient une à une, comme si c'était tout à fait normal que la nourriture ne reste pas dans mon corps. Désolée de détailler ça comme ça, mais ça m'a vraiment fait bizarre. Je n'ai même pas culpabilisé, rien. Je me sentais si bien le ventre vide.

Mais ce qui vient de m'alarmer, c'est que tout à l'heure, je me suis sentie grosse. Par pitié, je ne veux pas que ça recommence!! Ca m'a franchement fait peur. Là, je me sens un peu perdue, et lorsque je parviens à poser des mots sur mes émotions, j'y vois plus clair, en général, donc, me voilà...

Il n'y a que quand je m'abrutis dans le boulot que je ne pense pas à "tout ça". J'ai bien l'impression que j'essaie d'ignorer mon anorexie en ce moment, et que du coup, elle en profite incidieusement pour se refaire une place.
LA GARCE!!



J'ai hâte de commencer le suivi psychiatrique. Je compte presque les jours jusqu'à mon premier rendez-vous! Bon, c'est le 5 décembre, ce n'est pas si loin. Je place tellement d'espoir dans ce soutien médical. Pourvu que je ne sois pas décue. Je n'ai pas encore envisagé que le psy pouvait ne pas m'aider. Pourtant, ce n'est pas toujours la solution pour tout le monde. Mais chaque cas est différent, alors je refuse de partir défaitiste...
Pfff... C'est compliqué tout ça...
Et merci pour votre soutien, mon Binome de Guérison qui se reconnait toujours, Angee, Cleha, Laurence, merci à toutes, merci à celles qui me lisent, je ne sais pas si mon expérience est utile à quelqu'un, mais je l'espère...
Ne perdez pas espoir, même si je suis peu crédible en disant ça, à cette heure-ci, mais ne perdez pas espoir. On peut les vaincre ces saloperies de TCA. Et on trouvera comment.
Ne perdez pas espoir, même si je suis peu crédible en disant ça, à cette heure-ci, mais ne perdez pas espoir. On peut les vaincre ces saloperies de TCA. Et on trouvera comment.

Réveil difficile...
Je refuse de continuer les inducteurs de sommeil, j'ai l'impression qu'ils me bouffent le cerveau. Résultat, je dors plutot bien, mais en moyenne 4 à 5 heures par nuit. Merci le café!!
J'ai à nouveau cette sensation bizarre. Celui d'être en plein dans une rupture. Je dois quitter la maladie. Mais ce que je ressens c'est... comme si je me forçais à quitter "quelqu'un" que j'aime encore...
J'ai honte de moi.
J'ai honte de la personnifier ainsi, elle n'est pas un être avec qui j'ai partagé des choses, elle est le mal!! Et j'ai honte de reconnaître que oui, je l'ai aimée, et j'ai bien du mal en m'en défaire. Il y a des chagrins d'amour qui mettent du temps à guérir, alors peut-être que c'est pareil...
- Angee
- l'Ange gardien d'Enfine
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Je connais ça; ignorer la maladie, la renier alors qu'elle est encore bien présente. Le plus important est d'en prendre conscience et de lutter contre.
Courage, le 5 décembre arrive doucement. Et tu as bien raison d'y croire. L'espoir nous aide.
j'espère que ta journée se passera plutôt pas mal...
Bises :voeux:
Courage, le 5 décembre arrive doucement. Et tu as bien raison d'y croire. L'espoir nous aide.
j'espère que ta journée se passera plutôt pas mal...
Bises :voeux:
Insomnie. Je me suis couchée à 6h du matin. Je n'ai pas entendu le réveil. J'ai cours à 14h mais je suis dans un état de délabrement total. Je suis fatiguée, si fatiguée. Je ne vais pas y aller. Heureusement, ce n'est pas un cours très important. Mais quand même...
Je sais que je travaille trop. Hier encore, je serais incapable de dire le nombre d'heures que j'ai passé sur mes cours et à fare des recherches pour préparer 2 dissertations. Mais c'est le boulot qui me nourrit, dès que j'arrête, je me dis que c'est du temps perdu, des connaissances en moins, et je me sens nulle. La vérité? Je me tyrannise. Je crois qu'il n'y a pas d'autre mot.
J'ai ouvert les yeux il y a un quart d'heure. Journée foutue en l'air, je ne suis vraiment pas capable de grand chose. Je tiens de beaux discours pleins d'espoir, pourtant. Je ne comprends plus rien.
C'est certain qu'avec le peu que je mange et le rythme de travail que je m'impose, je ne vais pas pouvoir jouer les Perfector pendant longtemps. Ce qui ne va pas m'aider dans cette fameuse "reconquête" de l'estime de moi-même.
Est-ce qu'il y en a parmi vous qui ont essayé les vitamines, les compléments naturels genre magnésium, calcium, etc...? Hors de question que je me gave de nouveaux médicaments, les anti-dépresseurs et les anxiolythiques sont amplement suffisants (j'aimerais d'ailleurs pouvoir diminuer progressivement les anxio, je vais voir ça avec le psychiatre). Je respecte les prescriptions, ils ne deviendront jamais mes poupées, comme pour les héroïnes de "La Vallée des Poupées" de J.Susann (bouquin que j'ai adoré), mais ce n'est pas une vie de tenir grâce aux médocs. Enfin, je me dis que c'est provisoire, et que j'ai fait beaucoup de progrès grâce à mon traitement, ils ne m'abrutissent pas du tout, je ne suis pas somnolente, je les supporte très bien, mon généraliste est content.
J'ai l'impression, par moment, que je vis dans un monde parallèle, je vous jure! Ca vous arrive de ressentir la même chose? Comme si tout ce que j'entreprenais devenait transparent jusqu'à disparaitre, lorsque je l'envoie se concrètiser dans le monde "normal", le monde sans TCA, celui des gens qui vivent, qui profitent.
Il n'y a que dans mon monde que je m'en sors à peu près, avec mes repères, aussi futiles qu'ils puissent être, avec ma vision des choses, mes aspirations, mes projets. Mais c'est à se demander si tout ça n'existe pas que dans ma tête, et si je n'imagine pas faire des progrès alors qu'en fait, je stagne, pire même, je regresse.
Je ne suis pas très encourageante aujourd'hui, je vous demande pardon. Je préfère laisser une petite citation en espèrant qu'elle fasse apparaitre quelques sourires chez les Enfiniennes, mais là...
Anorexie 1 - Methelya 0 ...
Je sais que je travaille trop. Hier encore, je serais incapable de dire le nombre d'heures que j'ai passé sur mes cours et à fare des recherches pour préparer 2 dissertations. Mais c'est le boulot qui me nourrit, dès que j'arrête, je me dis que c'est du temps perdu, des connaissances en moins, et je me sens nulle. La vérité? Je me tyrannise. Je crois qu'il n'y a pas d'autre mot.
J'ai ouvert les yeux il y a un quart d'heure. Journée foutue en l'air, je ne suis vraiment pas capable de grand chose. Je tiens de beaux discours pleins d'espoir, pourtant. Je ne comprends plus rien.
C'est certain qu'avec le peu que je mange et le rythme de travail que je m'impose, je ne vais pas pouvoir jouer les Perfector pendant longtemps. Ce qui ne va pas m'aider dans cette fameuse "reconquête" de l'estime de moi-même.
Est-ce qu'il y en a parmi vous qui ont essayé les vitamines, les compléments naturels genre magnésium, calcium, etc...? Hors de question que je me gave de nouveaux médicaments, les anti-dépresseurs et les anxiolythiques sont amplement suffisants (j'aimerais d'ailleurs pouvoir diminuer progressivement les anxio, je vais voir ça avec le psychiatre). Je respecte les prescriptions, ils ne deviendront jamais mes poupées, comme pour les héroïnes de "La Vallée des Poupées" de J.Susann (bouquin que j'ai adoré), mais ce n'est pas une vie de tenir grâce aux médocs. Enfin, je me dis que c'est provisoire, et que j'ai fait beaucoup de progrès grâce à mon traitement, ils ne m'abrutissent pas du tout, je ne suis pas somnolente, je les supporte très bien, mon généraliste est content.
J'ai l'impression, par moment, que je vis dans un monde parallèle, je vous jure! Ca vous arrive de ressentir la même chose? Comme si tout ce que j'entreprenais devenait transparent jusqu'à disparaitre, lorsque je l'envoie se concrètiser dans le monde "normal", le monde sans TCA, celui des gens qui vivent, qui profitent.
Il n'y a que dans mon monde que je m'en sors à peu près, avec mes repères, aussi futiles qu'ils puissent être, avec ma vision des choses, mes aspirations, mes projets. Mais c'est à se demander si tout ça n'existe pas que dans ma tête, et si je n'imagine pas faire des progrès alors qu'en fait, je stagne, pire même, je regresse.
Je ne suis pas très encourageante aujourd'hui, je vous demande pardon. Je préfère laisser une petite citation en espèrant qu'elle fasse apparaitre quelques sourires chez les Enfiniennes, mais là...
Anorexie 1 - Methelya 0 ...
INTERDICTION DE SE LAISSER ALLER!!!
Une fois mon formulaire Enfine imprimé et complèté, je me suis préparée pour aller le poster de suite. Et on ne va pas soutenir Enfine et les Enfiniennes affublée comme la madone des 7 douleurs! Alors je me suis maquillée, parfumée, mis une jolie robe, et je suis partie affronter la jungle, après avoir changé la cage de ma rate, changer mon lit, mis la lessive en route, hors de question de passer la journée à me morfondre dans ma bien-aimée robe de chambre (qui a filé dans la machine, pas possible de la récupèrer et de renoncer comme ça!!!).
Je suis pénible de le redire à chaque fois mais... On dirait que les gens n'ont jamais vu des genoux! Ce n'est pas parce que je suis maigre que je ne dois pas porter une robe un peu courte!
M'en fiche, je me plaisais, à moi!
En passant devant un supermarché, j'ai vu qu'il y avait une collecte pour la banque alimentaire de la ville, qui vient en aide aux plus démunis. Alors au lieu d'aller chez yves rocher, m'acheter un énième stick camoufle-cernes, qui toute façon ne sert à rien, je suis allée acheter de la nourriture pour la collecte. Ce n'est pas parce que je ne mange quasiment rien que les autres n'ont pas faim non plus! Après ce petit geste, je me suis sentie un peu mieux.
Effectivement, le don de soi, c'est à soi-même qu'il fait plaisir en premier. Mais là, c'est un excellent moyen de me faire plaisir, car ça a une vraie utilité, ça fera plaisir à quelqu'un d'autre aussi.
Me faire plaisir sans la moindre culpabilité, c'est peut-être un pas vers ma victoire?
Plein de morceaux d'espoir à vous toutes, je veux me battre!

Une fois mon formulaire Enfine imprimé et complèté, je me suis préparée pour aller le poster de suite. Et on ne va pas soutenir Enfine et les Enfiniennes affublée comme la madone des 7 douleurs! Alors je me suis maquillée, parfumée, mis une jolie robe, et je suis partie affronter la jungle, après avoir changé la cage de ma rate, changer mon lit, mis la lessive en route, hors de question de passer la journée à me morfondre dans ma bien-aimée robe de chambre (qui a filé dans la machine, pas possible de la récupèrer et de renoncer comme ça!!!).
Je suis pénible de le redire à chaque fois mais... On dirait que les gens n'ont jamais vu des genoux! Ce n'est pas parce que je suis maigre que je ne dois pas porter une robe un peu courte!

M'en fiche, je me plaisais, à moi!

En passant devant un supermarché, j'ai vu qu'il y avait une collecte pour la banque alimentaire de la ville, qui vient en aide aux plus démunis. Alors au lieu d'aller chez yves rocher, m'acheter un énième stick camoufle-cernes, qui toute façon ne sert à rien, je suis allée acheter de la nourriture pour la collecte. Ce n'est pas parce que je ne mange quasiment rien que les autres n'ont pas faim non plus! Après ce petit geste, je me suis sentie un peu mieux.
Effectivement, le don de soi, c'est à soi-même qu'il fait plaisir en premier. Mais là, c'est un excellent moyen de me faire plaisir, car ça a une vraie utilité, ça fera plaisir à quelqu'un d'autre aussi.

Me faire plaisir sans la moindre culpabilité, c'est peut-être un pas vers ma victoire?
Plein de morceaux d'espoir à vous toutes, je veux me battre!
Bilan des derniers jours... Mmm... Mitigé...
Samedi soir, ça a viré au cauchemar. Toute le journée, j'étais persecutée par les heures qui passaient, et le repas du soir qui approchait. Je l'ai très mal vécu, et il ne m'en est pas resté grand chose. J'ai essayé de ne pas culpabliliser du bien-être de ma sensation "ventre-vide". J'étais en larmes à la dernière bouchée, alors ça m'a soulagée que tout reparte.
J'ai droit aux faux pas de temps en temps, voilà.
Chaque fois que je regresse comme ça, je fais un pas en avant dans les jours qui suivent. Un mal pour un bien? Peut-être.
Repas d'hier? 338 calories. Oh, pas de quoi être fière...Et bien si! Parce que même si ça a pris deux heures et demies, j'en suis venue à bout de ce poireau et de ce carré de poisson qu'il a fallu réchauffer trois fois!
Au lieu d'un dégoût de moi-même, je m'efforce de rechercher de la fierté à trouver le courage de manger quand même. Il m'en faut peu pour être satisfaite, trop peu peut-être? Mais ça ne sert à rien de brusquer les choses, de me tyranniser tout le temps comme je le fais. Après tout, la guérison n'est pas une course contre la montre.
Et puis ne dit-on que plus on attend, et plus c'est bon? Oh, je vais la savourer la guérison, cette nouvelle vie qui m'attend. Chaque jour, chaque repas, si léger soit-il, c'est un pas vers elle, ma nouvelle vie. Des pas de fourmis? Tant pis? Des pas quand même!
Je m'accorde peut-être trop d'importance, mais j'ai envie de m'en sortir pour donner du courage à celles qui souffrent, pour qu'elles voient que non, la lutte n'est pas perdue d'avance. Je rêve d'être capable, un jour, d'aller faire de la prévention bénévole contre les TCA, leur dire: "Non! N'y aller pas! Vous ne trouverez rien de bon là-bas! Même si au début tout est déguisé pour vous faire croire que ça va être mieux, que vous trouverez facilement votre place!".
Vous allez vous dire (d'ailleurs, merci de me lire, c'est une motivation énorme), que je n'ai pas inventé l'eau chaude avec la remarque qui suit mais... J'ai trouvé un truc tout bête qui m'aide à aller mieux, depuis quelques jours: j'apprends à respirer. Je suis stressée du matin soir et du soir au matin, je me mets une pression d'enfer pour tout et rien, alors quand je sens l'angoisse qui monte, je laisse ce que je suis en train de faire, je m'asseois, je me concentre sur ma respiration, et j'essaie de me détendre, jusqu'à ce que j'arrive à respirer "à fond". Ces inspirations-expirations sont libératrices, et ça ne prend ni beaucoup de temps, ni beaucoup d'effort. Ca m'oblige à faire des pauses de temps en temps, je le fais aussi pendant le repas, quand tout à coup l'assiette me fait peur (d'où le fait que je dois la réchauffer trois fois mais bon...).
A l'impossible, nul n'est tenu, dit-on. Mais qui décide de ce qui est impossible et de ce qui ne l'est pas, hein? Je ne veux pas qu'on décide pour moi!
Je veux ramer avec vous, on est dans le même bateau, et quand je faiblis, je pense à vous. J'en ai marre de vous voir souffrir, de nous voir souffrir, on n'a rien demandé!!
Mais maintenant si, j'ai quelque chose à demander, à ordonner même:
Maladie, laisse nous vivre!!!
Courage à toutes, on va y arriver! merci à vous toutes qui me le donnez, ce courage.
Gros bisous, et un spécial très gros à mon Binôme.
Samedi soir, ça a viré au cauchemar. Toute le journée, j'étais persecutée par les heures qui passaient, et le repas du soir qui approchait. Je l'ai très mal vécu, et il ne m'en est pas resté grand chose. J'ai essayé de ne pas culpabliliser du bien-être de ma sensation "ventre-vide". J'étais en larmes à la dernière bouchée, alors ça m'a soulagée que tout reparte.
J'ai droit aux faux pas de temps en temps, voilà.
Chaque fois que je regresse comme ça, je fais un pas en avant dans les jours qui suivent. Un mal pour un bien? Peut-être.
Repas d'hier? 338 calories. Oh, pas de quoi être fière...Et bien si! Parce que même si ça a pris deux heures et demies, j'en suis venue à bout de ce poireau et de ce carré de poisson qu'il a fallu réchauffer trois fois!
Au lieu d'un dégoût de moi-même, je m'efforce de rechercher de la fierté à trouver le courage de manger quand même. Il m'en faut peu pour être satisfaite, trop peu peut-être? Mais ça ne sert à rien de brusquer les choses, de me tyranniser tout le temps comme je le fais. Après tout, la guérison n'est pas une course contre la montre.
Et puis ne dit-on que plus on attend, et plus c'est bon? Oh, je vais la savourer la guérison, cette nouvelle vie qui m'attend. Chaque jour, chaque repas, si léger soit-il, c'est un pas vers elle, ma nouvelle vie. Des pas de fourmis? Tant pis? Des pas quand même!
Je m'accorde peut-être trop d'importance, mais j'ai envie de m'en sortir pour donner du courage à celles qui souffrent, pour qu'elles voient que non, la lutte n'est pas perdue d'avance. Je rêve d'être capable, un jour, d'aller faire de la prévention bénévole contre les TCA, leur dire: "Non! N'y aller pas! Vous ne trouverez rien de bon là-bas! Même si au début tout est déguisé pour vous faire croire que ça va être mieux, que vous trouverez facilement votre place!".
Vous allez vous dire (d'ailleurs, merci de me lire, c'est une motivation énorme), que je n'ai pas inventé l'eau chaude avec la remarque qui suit mais... J'ai trouvé un truc tout bête qui m'aide à aller mieux, depuis quelques jours: j'apprends à respirer. Je suis stressée du matin soir et du soir au matin, je me mets une pression d'enfer pour tout et rien, alors quand je sens l'angoisse qui monte, je laisse ce que je suis en train de faire, je m'asseois, je me concentre sur ma respiration, et j'essaie de me détendre, jusqu'à ce que j'arrive à respirer "à fond". Ces inspirations-expirations sont libératrices, et ça ne prend ni beaucoup de temps, ni beaucoup d'effort. Ca m'oblige à faire des pauses de temps en temps, je le fais aussi pendant le repas, quand tout à coup l'assiette me fait peur (d'où le fait que je dois la réchauffer trois fois mais bon...).
A l'impossible, nul n'est tenu, dit-on. Mais qui décide de ce qui est impossible et de ce qui ne l'est pas, hein? Je ne veux pas qu'on décide pour moi!

Je veux ramer avec vous, on est dans le même bateau, et quand je faiblis, je pense à vous. J'en ai marre de vous voir souffrir, de nous voir souffrir, on n'a rien demandé!!
Mais maintenant si, j'ai quelque chose à demander, à ordonner même:
Maladie, laisse nous vivre!!!
Courage à toutes, on va y arriver! merci à vous toutes qui me le donnez, ce courage.
Gros bisous, et un spécial très gros à mon Binôme.
Hédoniste...
Voilà ce que je veux devenir!! Rechercher le plaisir partout où il est!!!
C'est pas mal comme projet...
Bon, c'est sûr, il y a tout un tas de petits objectifs intermédiaires...
J'ai décidé de parler à mon corps. Après tout, lui aussi, me parle à sa façon. Alors j'essaie d'instaurer un dialogue, verbal ou non, entre lui et moi, pour que nous arrivions à ne refaire qu'un. C'est possible, puisque j'étais comme ça avant, même si je ne me souviens pas du "avant". Comme si l'anorexie était là depuis toujours.
Face à mon assiette le soir, je prononce quelques mots, une bénédiction à ma façon, du genre: "Se nourrir ne signifie pas se punir,ce que je vais donner à mon corps, c'est pour vivre en harmonie avec lui."
Ca ressemble fort à de l'auto-conviction, mais pourquoi pas... Et lorsque le réveil sonne le matin, avant d'ouvrir les yeux, je souris, et je me dis: "Bonjour Moi!". On devient un peu neuneu quand on vit tout seul hein...
:)
Comment ressentez-vous l'approche des fêtes de fin d'année, les journées à table qui ne vont plus en finir, etc? Ca m'angoisse un peu, même si je sais que personne ne me forcera à rien, je préparerai mon unique repas toute seule, mon petit bol de soupe et mes légumes bouillis... et à midi, et bien, je boirai un café pour accompagner la famille.
J'ai peur de leur faire de la peine.
L'an dernier, je n'en étais pas à ce stade si prononcé de l'anorexie, et j'avais "picoré" avec ma famille. Mais là, je ne m'en sens pas capable, et sincèrement, je n'en ai pas envie du tout. Je ne suis déjà pas fan des fêtes de noël etc, alors là, je me coucherais volontiers le 23 décembre pour me réveiller le 26!

Une pensée positive pour chacune.

Voilà ce que je veux devenir!! Rechercher le plaisir partout où il est!!!
C'est pas mal comme projet...
Bon, c'est sûr, il y a tout un tas de petits objectifs intermédiaires...
J'ai décidé de parler à mon corps. Après tout, lui aussi, me parle à sa façon. Alors j'essaie d'instaurer un dialogue, verbal ou non, entre lui et moi, pour que nous arrivions à ne refaire qu'un. C'est possible, puisque j'étais comme ça avant, même si je ne me souviens pas du "avant". Comme si l'anorexie était là depuis toujours.

Face à mon assiette le soir, je prononce quelques mots, une bénédiction à ma façon, du genre: "Se nourrir ne signifie pas se punir,ce que je vais donner à mon corps, c'est pour vivre en harmonie avec lui."

Ca ressemble fort à de l'auto-conviction, mais pourquoi pas... Et lorsque le réveil sonne le matin, avant d'ouvrir les yeux, je souris, et je me dis: "Bonjour Moi!". On devient un peu neuneu quand on vit tout seul hein...
:)
Comment ressentez-vous l'approche des fêtes de fin d'année, les journées à table qui ne vont plus en finir, etc? Ca m'angoisse un peu, même si je sais que personne ne me forcera à rien, je préparerai mon unique repas toute seule, mon petit bol de soupe et mes légumes bouillis... et à midi, et bien, je boirai un café pour accompagner la famille.
J'ai peur de leur faire de la peine.

L'an dernier, je n'en étais pas à ce stade si prononcé de l'anorexie, et j'avais "picoré" avec ma famille. Mais là, je ne m'en sens pas capable, et sincèrement, je n'en ai pas envie du tout. Je ne suis déjà pas fan des fêtes de noël etc, alors là, je me coucherais volontiers le 23 décembre pour me réveiller le 26!

Une pensée positive pour chacune.

"IL LE FAUT AVOUER, TELLE EST LA VIE HUMAINE
CHACUN A SON LUTIN QUI TOUJOURS LE PROMENE
DES CHAGRINS AUX AMUSEMENTS."
VOLTAIRE
Mon Lutin, je le trouve souvent bien capricieux, et il aime bien me faire tourner en rond je crois. Mais bon, c'est un Lutin, c'est dans sa nature, les petites taquineries!
Hier soir, j'ai du me battre contre "l'autre moi", celle qui n'arrêtait pas de me hurler dans la tête: "C'est dégueulasse de manger!". J'ai fait la sourde oreille aussi longtemps que j'ai pu, mais j'ai fini par pleurer. Pleurer, tout en mastiquant mon petit morceau de fenouil. J'avais peur que la nourriture ne m'échappe, en répondant à cette maudite voix.
J'ai laissé couler quelques larmes, j'ai terminé l'assiette dans le dégoût, mais je l'ai terminée quand même!! Parce que ce n'est pas la nourriture qui m'aurait quittée. Si je laisse faire, c'est la vie qui me quitte peu à peu.
Et ça, JE NE VEUX PAS.
Aujourd'hui, je vais aller chercher un petit sapin de noël, un tout petit, pour moi toute seule. Comme tu le dis Angee, je vais essayer de trouver d'autres plaisirs que le repas festif duquel je m'exclus... Je n'ai jamais aimé noël, mais c'est l'occasion de me réconcilier avec ça aussi. Tant qu'à mener un combat, allons-y jusqu'au bout!
Même s'ils sont rares, je connais quelques moments de bien-être, où rien ne me fait mal. Ca me laisse entrevoir à quel point je vais pouvoir en profiter, lorsque je serai guérie.
C'est une deuxième chance, une renaissance. Petit oiseau fragile, qui brise la coquille de son oeuf, à petits coups de bec...
Et je me laisserais arrêter par une coquille d'oeuf??!
Ah non alors!
Je remercie celles qui me lisent. Je me sens exister à travers mes mots, je me rends compte que je suis enfin capable de ressentir des choses, des émotions nouvelles.
Ca fait du bien de vouloir vivre.
Courage à toutes, je ne veux pas m'en sortir seule, la victoire vous la méritez autant que moi, il faut qu'on se batte.
CHACUN A SON LUTIN QUI TOUJOURS LE PROMENE
DES CHAGRINS AUX AMUSEMENTS."
VOLTAIRE
Mon Lutin, je le trouve souvent bien capricieux, et il aime bien me faire tourner en rond je crois. Mais bon, c'est un Lutin, c'est dans sa nature, les petites taquineries!

Hier soir, j'ai du me battre contre "l'autre moi", celle qui n'arrêtait pas de me hurler dans la tête: "C'est dégueulasse de manger!". J'ai fait la sourde oreille aussi longtemps que j'ai pu, mais j'ai fini par pleurer. Pleurer, tout en mastiquant mon petit morceau de fenouil. J'avais peur que la nourriture ne m'échappe, en répondant à cette maudite voix.
J'ai laissé couler quelques larmes, j'ai terminé l'assiette dans le dégoût, mais je l'ai terminée quand même!! Parce que ce n'est pas la nourriture qui m'aurait quittée. Si je laisse faire, c'est la vie qui me quitte peu à peu.
Et ça, JE NE VEUX PAS.

Aujourd'hui, je vais aller chercher un petit sapin de noël, un tout petit, pour moi toute seule. Comme tu le dis Angee, je vais essayer de trouver d'autres plaisirs que le repas festif duquel je m'exclus... Je n'ai jamais aimé noël, mais c'est l'occasion de me réconcilier avec ça aussi. Tant qu'à mener un combat, allons-y jusqu'au bout!

Même s'ils sont rares, je connais quelques moments de bien-être, où rien ne me fait mal. Ca me laisse entrevoir à quel point je vais pouvoir en profiter, lorsque je serai guérie.
C'est une deuxième chance, une renaissance. Petit oiseau fragile, qui brise la coquille de son oeuf, à petits coups de bec...

Et je me laisserais arrêter par une coquille d'oeuf??!
Ah non alors!
Je remercie celles qui me lisent. Je me sens exister à travers mes mots, je me rends compte que je suis enfin capable de ressentir des choses, des émotions nouvelles.
Ca fait du bien de vouloir vivre.
Courage à toutes, je ne veux pas m'en sortir seule, la victoire vous la méritez autant que moi, il faut qu'on se batte.
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- Enfinien éprouvé
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- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
j'ai parcouru ton post...
C'est bien, t'as l'air super motivée, tu finis ton assiette, tu respires bien, lol, tu fais des efforts.
j'aimerais bien avoir le courage d'en faire de même et de pouvoir cesser ces crises.
T'inquiètes pas, je redoute Noël moi aussi. Manger avec des gens...je me demande depuis combien de temps ça m'est pas arrivé!!
En tous cas, je te félicite, et continue comme ça!
Respect et BIzzzzzz!!
C'est bien, t'as l'air super motivée, tu finis ton assiette, tu respires bien, lol, tu fais des efforts.
j'aimerais bien avoir le courage d'en faire de même et de pouvoir cesser ces crises.
T'inquiètes pas, je redoute Noël moi aussi. Manger avec des gens...je me demande depuis combien de temps ça m'est pas arrivé!!
En tous cas, je te félicite, et continue comme ça!
Respect et BIzzzzzz!!
Tout d'abord, merci à vous les filles, pour vos mots si gentils, ça me fait tellement de bien. Je ne pensais pas qu'on pouvait éprouver autant de sincèrité grâce à des échanges vrtuels, mais vous représentez bien plus qu'une liste de pseudos, ça je peux vous l'assurez. Vous êtes comme une petite communauté, réunie par les aléas de la vie, et vous êtes, à vous toutes, un refuge. Chacune a sa façon de dire les choses, ses petits termes bien à elles, ses petits signes "distinctifs" lorsqu'elle écrit un post.
Pour tout ça, merci.
Je suis très en colère, véxée, décue, je ne sais pas quel est le mot qui convient le mieux. J'étais plutôt contente de mes efforts de cette semaine, et là, patatra...
Comme chaque samedi matin, rituel de la pesée il y a un quart d'heure. J'ai perdu presque un kilo et demi!
:-P
Pas étonnant que je me sente faible ces derniers jours! Pourtant... je l'avoue, je me suis toruvé un petit plaisir: les bonbons, et surtout les caramels. Au début, j'en mettais une petite poignée sur ma table de nuit, et en bouquinant dans mon lit le soir, je m'en délectais... mais la petite poignée s'est vite transformée en: "J'en mange autant que je veux et personne ne peut m'en empêcher!", et si j'ai envie d'en reprendre une petite poignée, je le fais! Ca fait bizarre de réintroduire le sucre dans sa vie!! Mais ça me fait plaisir, c'est devenue ma petite douceur, la petite récompense pour avoir accepté de faire mon repas, tant bien que mal.
Bah super la récompense, j'ai encore maigri!
Je vais le prendre comme un signe de la vie, qui me dit que la partie est loin d'être gagnée... Mais je suis loin de lâcher prise, non mais oh!! Je ne conçois pas que j'ai pu souffrir et faire des efforts pour rien, alors je ne vais pas me laisser marcher sur les pieds.
Ma réaction m'étonne... Je pensais être complètement minée, découragée, et bien non! NON NON ET NON!
C'est sûr, je me suis déjà sentie mieux... Là, c'est comme si les efforts étaient vains... S'ils sont vains sur la balance, je refuse qu'ils soient vains dans mon mental. Si mon corps ne veut pas se "fortifier" cette semaine, et bien je donnerai cette force à la détermination de guérir!!
Oh, je suis en colère, je vous jure!!!!
Pour mon avatar, j'ai enfin compris comment en importer un perso... je suis parfois lente avec toutes ces petites manipulations informatiques... Mais celui-ci me correspond mieux. Il est très symbolique, car ce sera la récompense de mon corps, lorsqu'il sera plus doux et plus moelleux: un deuxième tatouage, ce sera une fée... Il y en a partout chez moi...
Les petits sapins que j'ai vus hier penchaient dangereusement vers l'anorexie eux-aussi: ils était tout maigrichons, tout dépouillés! Pour mon premier sapin, je ne vais pas en prendre un qui me rend triste! Donc j'ai une occupation pour aujourd'hui... Quand j'aurai fini de bosser mes cours bien entendu... (on ne passe pas du parfait tyran au joyeux épicurien en une nuit ma foi...)
Bonne journée à toutes, en me lisant, vous me permettez de faire vivre une partie de moi qui est trop longtemps restée enfouie. Je vous remercie beaucoup.
Courage, espoir, acharnement s'il le faut, mais les gagnantes, c'est nous!

Mon Binome, je pense à toi chaque jour, je t'embrasse fort.
Pour tout ça, merci.

Je suis très en colère, véxée, décue, je ne sais pas quel est le mot qui convient le mieux. J'étais plutôt contente de mes efforts de cette semaine, et là, patatra...

Comme chaque samedi matin, rituel de la pesée il y a un quart d'heure. J'ai perdu presque un kilo et demi!



Pas étonnant que je me sente faible ces derniers jours! Pourtant... je l'avoue, je me suis toruvé un petit plaisir: les bonbons, et surtout les caramels. Au début, j'en mettais une petite poignée sur ma table de nuit, et en bouquinant dans mon lit le soir, je m'en délectais... mais la petite poignée s'est vite transformée en: "J'en mange autant que je veux et personne ne peut m'en empêcher!", et si j'ai envie d'en reprendre une petite poignée, je le fais! Ca fait bizarre de réintroduire le sucre dans sa vie!! Mais ça me fait plaisir, c'est devenue ma petite douceur, la petite récompense pour avoir accepté de faire mon repas, tant bien que mal.
Bah super la récompense, j'ai encore maigri!

Je vais le prendre comme un signe de la vie, qui me dit que la partie est loin d'être gagnée... Mais je suis loin de lâcher prise, non mais oh!! Je ne conçois pas que j'ai pu souffrir et faire des efforts pour rien, alors je ne vais pas me laisser marcher sur les pieds.
Ma réaction m'étonne... Je pensais être complètement minée, découragée, et bien non! NON NON ET NON!

C'est sûr, je me suis déjà sentie mieux... Là, c'est comme si les efforts étaient vains... S'ils sont vains sur la balance, je refuse qu'ils soient vains dans mon mental. Si mon corps ne veut pas se "fortifier" cette semaine, et bien je donnerai cette force à la détermination de guérir!!
Oh, je suis en colère, je vous jure!!!!
Pour mon avatar, j'ai enfin compris comment en importer un perso... je suis parfois lente avec toutes ces petites manipulations informatiques... Mais celui-ci me correspond mieux. Il est très symbolique, car ce sera la récompense de mon corps, lorsqu'il sera plus doux et plus moelleux: un deuxième tatouage, ce sera une fée... Il y en a partout chez moi...
Les petits sapins que j'ai vus hier penchaient dangereusement vers l'anorexie eux-aussi: ils était tout maigrichons, tout dépouillés! Pour mon premier sapin, je ne vais pas en prendre un qui me rend triste! Donc j'ai une occupation pour aujourd'hui... Quand j'aurai fini de bosser mes cours bien entendu... (on ne passe pas du parfait tyran au joyeux épicurien en une nuit ma foi...)
Bonne journée à toutes, en me lisant, vous me permettez de faire vivre une partie de moi qui est trop longtemps restée enfouie. Je vous remercie beaucoup.
Courage, espoir, acharnement s'il le faut, mais les gagnantes, c'est nous!

Mon Binome, je pense à toi chaque jour, je t'embrasse fort.
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- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Bonjour Methelya,
ne t'avoue pas vaincue, persévére ces efforts, ils ne pourront que finir par payer!
Chaque petit pas en réintroduisant certains aliments sont autant de raisons d'être fière de toi.
Malgré tout, ces petits pas, qui sont toi certainement très symboliques, ne doivent suffirent à combler ta dénutrition... il faut tenter d'intensifier... courage.
Mais tu es sur le bon chemin, et ça fait plaisir à lire
ne t'avoue pas vaincue, persévére ces efforts, ils ne pourront que finir par payer!
Chaque petit pas en réintroduisant certains aliments sont autant de raisons d'être fière de toi.
Malgré tout, ces petits pas, qui sont toi certainement très symboliques, ne doivent suffirent à combler ta dénutrition... il faut tenter d'intensifier... courage.
Mais tu es sur le bon chemin, et ça fait plaisir à lire


Lundi matin... Sommeil, dimanche passé à pleurer et à dormir, quelques petites crises de colère injustifiées, impossible à dérider...
Mais bon, nous sommes lundi, c'est une nouvelle semaine qui commence, avec son lot de surprises, bonnes ou mauvaises, de petits progrets, de prises de conscience. Le moment de retrouver un peu d'optimisme!
Donc pour commencer: bon début de semaine à toutes!

Je manque un peu d'entrain, mais ça ne se voit pas, et puis l'auto-motivation marche surement...
Première rencontre avec le psychiatre cet après-midi. Je suis un peu angoissée, enfin je ressens une certaine appréhension. J'ai réfléchi à ce que j'attendais de lui, et en fait, je n'aborde pas les choses dans ce sens là. C'est de moi que j'attends quelque chose, je veux être en mesure de profiter de la vie. Je ne cherche pas à me débarasser de toutes mes pensées négatives, de toutes mes douleurs, qu'elles soient intenses ou minimes, je souhaite juste apprendre à les gérer au mieux. En premier lieu donc, c'est un objectif personnel.
Quant au psy, disons que je le vois comme quelqu'un de compétent pour m'accompagner sur ce chemin que j'ai décidé de suivre, un guide, face auquel je ne veux pas être passive. C'est moi qui suis malade, pas lui, donc je ne veux pas me "réfugier" dans son cabinet, et le laisser faire le boulot à ma place. Je ne sais pas si ma démarche est bonne, je ne tarderai pas à le savoir. Mais bon, je me pose toujours beaucoup (trop?) de questions, j'anticipe, peut-être pour me rassurer, je ne sais pas.
Merci pour vos encouragements, je vous envoie en retour une dose de courage et une dose d'espoir, pour raviver toutes les petites flammes des guerrières que nous sommes!!
