le début...

[kilou]

ma première semaine à l'extérieur se termine demain....mal....

la maladie me rattrape sur ses petites jambes, elle est plus forte que moi, crie plus que moi....j'ai voulu pleurer tout à l'heure, je n'ai pas réussi, j'ai perdu mpes larmes, pour moi c'est mauvais signe;..pour le moment!

il y a des journées qu'on ne sent pas, à peine ont elles commencé qu'on souhaiterai être au lendemain...aujourd'hui c'est une de ces journées...
le même comportement, la même appréhension, la même conséquence...
et pourtant je sais que ce n'est pas une vie, je sais ce que ça engendre...je sais quelle est cette galère...mais je n'ai pas pu m'en empêcher...et ça me fait encore plus mal!

je me déçois, je m'effraie...je me demande où ça va me mener... je ne me reconnais pas, où est mon enthousiasme? qu'est-ce que j'en ai fait?

saleté de maladie, est-ce qu'un jour tu me lacheras?qu'ai-je fais pour t'attirer ainsi?

[nany]

Bonjour Kilou,
Je sais qu'on se connaît pas mais je me permet de t'écrire un petit mot..
Je voulais juste te dire courage...et accroches toi. On a beau savoir que c'est dur à la sortie, ça fait mal quand ça arrive vraiment.
Pour ma part, lorsque je suis sortie de l'hosto, c'était l'inverse...l'euphorie totale. Je me croyais guérie, à moi le bonheur, les restos, la vraie vie....
Bien sûre j'ai vite déchanté...
Je sais que c'est facile à dire de l'extérieur mais peut-être que quelque part, le fait que ce ne soit pas aussi facile et surtout que tu en ais conscience est peut-être la continuité de ta guérison..?
Est ce que tu pourrais pas téléphoner à ta blouse blanche préférée?

Elle te connaît et saura peut-être te rassurer.
En tout cas gros bisous ...et fais toi confiance.... la maladie te colle au basque..mais tu as la volonté au fond de toi pour la laisser loin derrirère.

Nany

[Mimihopps]

Salut, Kilou.
Moi non plus, tu ne me connais pas, mais je réagis malgré tout à ton message... Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce qu'à écrit Nany : accroche-toi, gardes espoir. La sortie de l'hosto, c'est clair que c'est une étape difficile - un peu comme quand tu apprends à faire du vélo, et que tu enlèves les petites roues... Tu tangues, tu ne vas pas très droit, parfois tu te casses la figure et tu t'écorches les genoux. Alors tu remontes sur ton vélo. Et tu essaies encore, et encore, jusqu'à ce que tu y arrives. Perso, j'essaie toujours de me dire qu'une rechute n'enlève rien au chemin déjà parcouru. Ce n'est pas un retour en arrière, c'est un incident de parcours.
Tout ça pour te dire que, même si tu fais des faux pas, il ne faut pas perdre courage. C'est facile à dire, et je sais que ça paraît impossible à faire, mais on y arrive.
Quant à la maladie, elle n'est pas plus forte que toi. Tu verras qu'un jour, elle aura beau hurler, tu ne l'entendras plus. Et alors, elle finira par se taire. Je pense que Nany a également raison quand elle te suggère de prendre contact avec un médecin : après une hospi, on en a généralement ras-le-bol de papoter avec des blouses blanches, mais un suivi est quand même un soutien appréciable.
En tous cas, sois forte, et sache que je suis avec toi par la pensée. C'est pas grand chose, mais c'est sincère. Gros bisous !

Mimihopps.

P.S. : Ma métaphore est très con, mais moi je l'aime bien !!!

[Pure]

Bonsoir Kilou,

quand on sort de l'hopitâl, c'est effectivement dur parce qu'on perd tout d'un coup un cocon ou on se sentait en sécurité... Si pour toi, cette cassure est trop dur, ne peux tu pas, faire une hopsitalisation de jour ou retourner dans ton centre pour revoir tes vieilles connaissances et revoir tout le combat que tu as mené là bas pour arriver à sortir, beaucoup le font je crois.

Sinon, la maladie s'en va quand on a mis le doigt sur le vrai probléme, tant que ton coeur et ton âme sera chargé de douleur, ton corps criera à ta place pour te faire réalisé que tu as en toi des souffrances à guérir pour bien vivre... donne tant la paine, la vie est longue, alors autant tout faire pour qu'elle soit belle et en totale adéquation avec soi. Apprend à te connaitre, à t'aprécier à ta juste valeur et la maladie partira peu à peu.

Bon courage, on peut s'en sortir quand on le décide.
Pure ex virgine mind

[Elodie]

Je crois en toi Audrey, j'y crois si fort... j'espère que ça parviendra jusqu'à toi !
Elodie.

[kilou]

vos messages me touchent plus les uns que les autres!

en ce qui concern un suivi, ne t'en fais pas mimihopps, ils ne m'ont pas lâché sans suivi, je suis suivie par un généraliste, un psy et le médecin de la clinique me revoit le 9 puis tousq les 3 mois tout en gardant contact par internet...
En ce qui concerne ma blouse blanche je ne veux pas non plus empiéter sur sa vie perso, je tiens vraiment très fort à elle et par respect je ne la dérangerai pas à chaque faux pas... cepandant elle a tenté de me joindre ce matin alors que j'étais la tête au fond de la baignoire (non, non, rassurez vous, j'ai fais le grand nettoyage de printemps avec quelques mois de retard.... )donc je l'ai loupé ms elle doit rappeler dans la journée..de plus on communique par mail ce qui m'aide beaucoup

sinon ce matin j'ai tenté de rebondir au mieux que je le pouvais, donc ménage à fond, pour occuper mes mains et l'esprit, résultat 4h à frotter dans tous les coins (j'en connais un qui va être ravi ce soir!)

du coup la matinée est passée sans que je m'en aperçoive, et tant mieux, cet après midi courses, un autre test;;..mais je le sens mieux...

au fond je me dis que cette journée faisait partie de ma vie, que je n'irai pas toujours droit mais qu'il y a toujours un lendemain qui sera surement complètement différent de la veille ou des jours d'avant, à chaque jour son lot d'émotions, de galères, de sourires et de larmes....

rien qu'en lisant la lettre de "Mme Blouse Blanche" le sourire était là, ça paraissait un peu stupide de me voir sourire toute seule dans le bus mais au moins j'aurais vu les gens d'en face me rendre mon sourire....faut croire que c'est contagieux!

donc voilà, ma lodie je te remercie bcp bcp bcp, tu y crois tellement que la maldie s'en est retrouvée vexée et que ce matin j'ai pu repartir plus vite

rien ne sert de déplacer des montagnes....merci Blouse Blanche
petit à petit, on y arrivera!

[Audrey]

Bon aprém ,

[kilou]

le soir arrive, je suis presque soulagée, j'ai peur de ces journées qui m'attendent, peur de ce qui peut s'y passer!

mes premiers repas seule viennent de se passer, ce midi et ce soir, car il n'a pas pu rentrer, trop de travail...
j'ai tellement eu peur hier que j'en ai complètement oublié les principales règles aujourd'hui, 4repas, à heures presques fixes, de tout, le garder....

j'ai tout bêtement oublié, oublié mon midi, et c'est mon père en me diséant de manger avant son arrivée ce soir qui m'y fait repenser...
Le tout ou rien rester présent, qui es-tu saleté de maladie pour obtenir de moi ce que tu veux...

j'ai eu la fameuse "blouse blanche" au téléphone, elle pleurait, tout simplement, elle a compris, elle sait la difficulté pour moi de trouver mes repères, elle sait la difficulté de prendre le dessus tout simplement, de vivre!

la peur est là, ainsi je reste vigilante mais pas assez apparemment...

[kilou]

vigilance...maître mot, pas assez apparemment ce soir!

en une heure ma journée se retrouve anéantie...seule face à la maladie je n'en mène pas large, je coule, je tente de regagner la surface mais mes bras n'ont pas tjs la force nécessaire!

je te hais sale maladie, que me veux tu? pourquoi moi? pourquoi depuis un mois tu me fichais la paix et là tu te rues sur moi, dès que je n'ai plus mon "cocon" protecteur, vigilant pour moi!
de quel droit diriges tu ma vie, agis-tu sur mon moral? comment peux tu réduire à néant 7 mois de douleur, de travail acharné, de larmes, de réconciliations?
hier je me retrouve devant un glace de plein pied comme ça ne m'était plus arrivé depuis un moment (sauf sur la vidéo) et là c'est la fin...

qui es-tu , je veux te voir? montre toi un peu, dévoile toi au lieu de toujours te cacher derrière moi, tu n'es pas moi, je ne suis pas toi et pourtant tout recommence, notre macabre danse, nos rencontres désastreuses, nos conversations cruelles...
tu n'es pas une alliée mais je n'arrive pas à te voir comme une ennemie... et tu me fais peur, je te crains, tu le sais...
tu me connais si bien, tu as du me veiller durant ces 7mois, sachant qu'on ne te laisserai pas approcher alors maintenant c'est comme si tu te vengeais!
pourquoi te venger? pourquoi je t'écoute malgrè tout, malgrè ce qui s'est passé, malgrè ce que je connais...
pourquoi je te regarde de nouveau, je pleure face à toi, je me replie dans ton ombre...

qui es-tu pour m'enlever ma vie? pour faire pleurer ceux qui m'entouraient? qui es tu? dis le moi...je veux savoir juste ça!

[petipiou]

Accroche-toi ! ...

[Alix]

bonjour kilou!

A mon tour je te dis un grand COURAGE!
ne te laisse pas faire, comme tu dis, envoie la ballader, nargue la, montre lui que tu t'en sors!
je ne connais pas toute ton histoire, tu as l'air d'avoir déjà parcouru plus de chemin que moi, tu as surement rencontré des gens formidables qui ont su te soutenir et te soutiennent surement encore aujourd'hui!
je n'ai pas la clé ni l'expèrience qu'il faut pour te dire les mots exacts, ceux qui te soulageraient vraiment, t'apaiseraient, je sais que cette maladie peut faire beaucoup de mal, c'est un combat difficile à mener mais tu peux y arriver, jour après jour!
Ce qu'il faut, et que tu sembles faire, c'est prendre les choses au jour le jour, chaque jour est une nouvelle victoire!!
alors surtout accroches toi, je t'envoie tous mes encouragements!

[kilou]

Alix, ;)

tiens dc comme on se retrouve...
je tente de ne pas lâcher, je me bats, à toute heure, à ts les moments;;...mais jamais je n'aurais cru qu'une bataille soit si dure, si fatiguante...elle m'use, je me bats ms elle est plus forte en ce moment...

mon père vient de me faire remarquer ces discrètes cernes qui s'affirment de plus en plus! ce n'est pas faute de dormir, j'ai enfin droit à un sommeil plus calme mais ce combat sans répit ne me laisse guère le temps de me poser, sans penser à elle, sans me demander quel poids je fais, sans repenser à ce que j'ai mangé...

je m'en veux terriblement de lâcher si vite du terrain , de la laisser revenir me grignoter petit à petit, je voulais insuffler aux filles toute cette énergie que je connaissais il y a encore quelques semaines...

le combat use, la peur use.....mais bientôt il va falloir tenir la route car je vais repenre une vuie d'étudiante et là...c le grand vide!

[kilou]

J'ai mal...
4 jours, 4jours que je la voie tous les soirs, que je la crains, que je repousse ce moment....4jours qu'"elle" est là...
...
Elle se lève après une nuit agitée, emplie de ces mauvais rêves qui ne font que nous rappeler la journée écoulée... mais ce matin elle est déterminée à ce que cette journée soit différente, plus calme, enfin, une journée sans la maladie...
Elle est à l'heure, elle doit partir la journée, ce ne sera que plus facile pour semer Dame anorexie... Elle déjeune, elle le doit, elle le sait, c'était promis pour sa sortie... Elle se lave, elle range à droite et à gauche mais son père reste scotché à son écran....2h plus tard ils s'en vont...;elle est déçue, frustrée mais elle s'en veut car il a le droit de vouloir faire autre chose avant... Elle le sait!
Premier problème, ils doivent acheter de quoi manger à midi, elle se raidit, compmence à se sentir mal à l'aise...les courses sont expédiées, elle lui a fait comprendre maladroitement qu'elle préférait ne pas traîner...lui prend ça à la rigolade... elle se replie...elle est lasse de ce jeu! Depuis qu'elle vit avec lui elle a l'impression de devoir le remettre à sa place régulièrement, pourtant elle l'aime, c'est son père avant tout mais là les rôles seraient presque interchangés...combien de fois lui a t'elle signalé où il avait posé ses affaires, comment laver ceci, comment remplir telle feuille correctement... combien de fois l'a-t'elle suplié de ne pas s'emporter si vite face à un vendeur plus hésitant....
Elle se sent dépassé parfois mais il a fait tellement pour elle, il voudrait faire trop même parfois, savoir exactement ce qu'elle mange, qui ezlle va voir....elle est fatiguée ....elle doit ruser avec la maladie mais aussi avec son père...et là voilà prise au piège entre els deux, à mentir à son père pr la maladie....

le déjeuner arrive, ils doivent bien finir par débaler leur pique nique..;elle observe, l'attend, lui demande de s'asseoir avec elle, de suite elle se ravise, c'est son père, il va à sa guise quand même... lui navique entre ses appareils à réparer et le pique nique...
Elle pose sa fourchette, elle se sent emplie à bloc...;elle ne saurait pas dire quelle quantité elle a mangé..; elle se sent juste mal!
quelques minutes plus tard un ami de son père les rejoint, c'est son parrain mais c'est la seconde fois qu'elle le voit... elle est mal face à lui mais ne sait pas pourquoi.... il l'a vu 7 mois plus tôt...évidemment les remarques ne manquent pas..."tu as repris, la santé maintenant! ..."
Elle a mal à chaque mot, Dame anorexie lui plante un coup de poignard à chaque phrase , elle a envie de pleurer, elle ne peux pas, pr lui c'est gentil ce qu'il a dit....
Mais elle souffre....elle se sent horrible... elle se réfugie sous son sourire passe partout! Mais au fd d'elle elle pleure sans s'arrêter

la journée se passe, ils rentrent en début de soirée, juste pr manger...
il a prévu chinois, elle se bloque, elle a peur, elle a tjs ces mots en tête...
Elle réchauffe le tt très vite, mets la table, amène de quoi boire...elle sait déjà ce qui va se passer mais reste calme....elle est résignée, a compris que ce ne sera pas cette journée qui lui permettra de se reposer un peu...

il mange en regardant la télé, ne voit pas sa tête...petite mne désespérée...elle se hait à ce moment là, dame anorexie a encore gagné...elle lui en veut au plus haut point...
Il ne voit rien, le diner se passe...elle mange comme lui....s'arrête plus tôt...attend qu'il ait fini, débarasse, range tout... Elle attend avec lui un peu, il trafique ses postes....elle le regarde, silencieusement ..;elle sait qu'il ignore la suite....mais elle en est consciente....et ça fait mal

doucement elle se lève, lance un rapide "je vais me doucher"
elle pleure....Dame anorexie l'attend, l'humilie...c'est repartie....
des souvenirs de la clinique lui passe par la tête....les larmes sont bloquées elle se détruit, elle ne voulait pas que ça recommence....

...............................

Il est 21h30, elle tape à son clavier.... elle est à bout, ne répond pas aux taquineries de son père ... elle s'est repliée ds sa bulle, juste pr qu'il ne sache pas..;erlle lui a juste lancé un petit sourire tout à l'heure, comme pr le rassurer et lui dire "je t'aime tu sais" mais ça ne se dit pas chez elle...
Elle est mal, plus mal que tout à l'heure...elle a honte ...
elle se demande si une vie sans la maldie existe vraiment, si ce à quoi elle a cru des semaines durant est réel...elle sait qu'elle a loupé la dernière marche et qu'elle est en train de les redégringoler peu à peu....

Elle lui en veut, elle en veut à cette saleté qui ne rend pas malheureuse qu'elle... elle lui en veut parce qu'elle sait qu'un jour où l'autre sa mère le saura...et que cette confiance sera de nv perdu à jamais...

Elle me fait peur, elle m'affole....elle m'épuise... elle c'est moi....

[petipiou]

elle se demande si une vie sans la maldie existe vraiment, si ce à quoi elle a cru des semaines durant est réel...elle sait qu'elle a loupé la dernière marche et qu'elle est en train de les redégringoler peu à peu....

Remonte les marches... doucement, mais surement. J'espère autant que toi qu'une vie sans "ça" puisse exister... et j'y crois.

Courage,
,

[kilou]

petipiou,

merci pour tes mots..une vie sans j'ai vu chez certaines que c'était réel....mais là la chute fait mal...où est celle qui y croyait dur comlme fer et qui pensait avoir déjà un pied dans sa vie?????

[petipiou]

Elle est toujours là, seulement elle a peur, tu as peur... alors tu te réfugies derrière ce que tu connais. Il faut que tu passes outre cette carapace, que tu réalises que peut-être il est temps pour toi de vivre sans...
Mais j'me sens bien bête à t'écrire ces jolies phrases alors que j'ai en ce moment, royalement la tête sous l'eau... Bref, même si je ne suis pas en ce moment le chemin que je t'indique, je reste persuadée qu'il est le bon, et j'espère moi aussi ne pas trop m'en éloigner...

[kilou]

tes mots me touchant,
que tu ne sois pas sur ce chemin n'enlève en rien le bon sens de tes paroles, parce qu'en l'écrivant ça remet en question ton fonctionnement...

si seulement un jour je pourrais crier

C'EST FINI!!!!!!!!!!!!!!!

[kilou]

j'ai pédalé, pédalé encore et encore plus jusqu'à ce que je ne sente plus cette douleur, cet acharnement de la maladie contre moi...je l'ai aoublié mais par la même occasion je me suis oubliée...je voyais les gens me regarder bizarrement...qu'ai-je fait encore?

je relève enfin la tête, lâche le vélo....c'est ma jambe qui vient de me rappeler à l'ordre, ça fait mal...p***** de douleur... je lâche tout, me pose quelques minutes par terre, je pe,se, elle revient en vitesse...."tu as pédalé c'est bien, mais plus vite, plus loin.....envcore, encore".... je suis à bout, je regarde l'heure...zut, ça fait un moment que je sis partie et il va falloir le refaire dans le sens du retour...
je prends le temps de poser quelques mots, comme pr lui parler... je regarde, devant, l'eau, le canal...qu'est-ce qu'il y a là dessous.... je préfère ne pas savoir....
je me relève, ça va pas fort....fatigue quand tu nous tiens...!!!
le corps se réveille après ces mois au repos...mais je le force, ne te rendors pas tu commences tout juste!
je repars, mais pas aussi vite que je voudrais, la jambre refuse par moment de tenir sur la pédale...de forcer. je rage! alors je force avec l'autre...elle tient bon, je continue sur ma lancée, avec une cadence un peu destabilisée..tant que ça avance!

mais je r^ve, je repense à "elle", à ce qui m'attend ce soir...et soudain un coup de sonette... jerelève la tête je suis à 2pas du canal...la roue à peine sur terre... j'ai bien failli y aller voir ce qu'il y avait là dessous.

je repars, en fixant droit devant moi, j'ai du mal à voir les gens, je veux juste oublier...

mlais "elle" ne s'oublie pas ainsi, elle court derrière moi, me rattrape, m'hurle aux oreilles...je ne sais plus qui écouter! je pédale, encore et toujours plus...

je me réfugie dans ma chambre...j'ai envie de pleurer ms je n'y arrive plus en ce moment... je voudrais savoir où j'en suis..je ne sais plus, je n'ai aucun détail concret pr le voir;..j'ai peur, tjs peur;..

pourquoi? pourquoi ça recommence?

[kilou]

la nuit est là, depuis quelques heures déjà....

lez sommeil peu à peu redisparait....je le cherche, lui court après, me cache pr qu'il me surprenne...mais non, il m'a oublié....

"elle" est là par contre, me fait compter et recompter la nourriture ingérée, les dépenses faites...pire qu'un bilan financier!
je l'entends, je m'entends même programmer mes futurs "repas", mes excuses...je me hais, je sature de devoir passer outre, je ne sais plus ce que je veux, vivre avec ou sans elle....

je m'en veux de mon attitude qui change envers mon père, cet homme si heureux de trouver sa fille, de lui parler....voilà qu'il se rend compte que tt n'est pas idéal comme il l'avait prévu, que tout n'est pas fini, que sa fille n'en peux plus de devoir lui faire à manger, ou décider de ce qu'ils vt manger...car pr lui apparemment la difficulté réside ds le fait seulement de préparer à manger...ben non devoir choisir, faire et manger me pose problème aussi.
parce qu'elle est là, je l'entends à chaque aliment prononcé à la hâte "non, pas ça;....pas ça non plus!", elle refuse chauqe aliment, refuse le "trop" et se met à refuser d'y garder aussi....et là voilà qui se met à jubiler en me voyant porter le vélo....alors que je voulais juste m'évader quelques instants...(finalement quelques heures), finalement je l'ai servi, "elle" aussi!

elle a attendu la nuit, insidieusement elle s'est infiltrée ds la chambre, elle est là, à mes côtés, demain elle sera là, au petit déjauenr, puis la matinée et toute la journée....moi je ne sais comment faire pr ne pas l'entendre, pas la voir, pas la sentir....

elle me colle à la peau............
MERDE!!!!!!! cette saleté fait-elle partie de moi??????

[Audrey]

MERDE!!!!!!! cette saleté fait-elle partie de moi??????

Non, tu es toi. Mais elle ne peut pas disparaitre du jour au lendemain, malheureusement. Maintenant, tu reconnais plus facilement ses pièges, essaye de t'en servir contre elle ... Je reste persuadée que l'anorexie n'est pas une fatalité. Continue de te battre ...
Bisous et bonne nuit ,

[Meleva]

Courage Miss, je pense fort à toi!

Bisous
mél'

[kilou]

le retour ds mon passé est rude... ça fait mal sans savoir ce qui fait mal...

hier j'ai revu mon ex, je suis restée chez lui la nuit, vu que j'ai réussi à louper le seul bus en repartant...
il a absolument tenu à m'emmener au ciné (dire que je n'y avais pas remis les pieds depuis 3ans au moins )...plus ça va et plus je me raidis sur mon siège, lui se rapproche...je panique, mon corps le crie mais apparemment ça ne se voit pas!
on sort à peine du ciné qu'il enchaine sur un resto, comme il me dit "maintenant que t guérie...", resto italient, j'ai le choix, pâtes ou pizza...je cherche des salades..mais non, ils ne font plus...c'est plus l'été!:(
ça se termine sur une pizza, je cherche la plus simple, je panique déjà...je cache tt ça derrière un sourire idiot mais crispé! la pizza arrive, je la trouve immense, je ne saurais dire quelle quantité il me faut manger...lui se régale, j'ai l'impression qu'il se jette sur ses pâtes....il a fini, je ne termine pas, j'ai déjà bien honte de ce que j'ai mangé.... il prend un dessert je me le refuse...je commence à cogiter, à l'entendre "tu n'aurais pas du manger à midi ds ce cas, ou pas déjeuner....", je tente de la chasser de mes pensées mais je me retrouve alors face à lui, tjs crispée...tjs sans savoir pourquoi! on sort de table, g loupé mon bus...à cause d'un repas.....je me dégoûte....apparemment pas lui!
je dois finir la nuit chez lui...j'ai soudain peur et serais prête à rentrer en stop, c'est trop tard, j'y suis...
puis la suite....
je m'en veux, je n'aurais jamais du, je ne sais pas dire non, je l'ai laissé, maintenant je ne me vois pas lui dire que je ne veux pas continuer...

je n'ai pas dormi gd chose, je ferme les yeux et je revois mon après midi... je rouvre les yeux et je le vois...

soudain j'ai peur, il me tient la main et c'est un flash qui me passe dans la tête, l'image d'une chambre en colo il y a déjà une dizaine d'années.... je retire ma main, je me pousse au bord du lit, je me sens mal... pourquoi cette image, pourquoi cette peur? qu'est-ce que ça veut dire?
lui il dort, comme un bienheureux... moi je me replie sur moi, je m'écarte encore, manque de tomber...j'ose à peine respirer, l'image revient mais en fait c'est plus un parfum cette fois ci qui emplit ma tête, je le hais, je ne sais pas prquoi ms je hais cette odeur, ou plutôt je la redoute...sans savoir pourquoi...
je rouvre les yeux, je n'ai plus de couverture sur moi, je n'aime pas ça...il dort tjs, une heure est passée, je me suis assoupie au final... il n'y a pas de bruit, je ne veux pas être là à son réveil, pas à ses côtés, je ne sais pas pourquoi non plus! mais j'ai peur de faire du bruit, de le réveiller, ça je ne le veux pas!
la peur est tjs là, elle reste ds un coin, j'en cherche tjs la raison, je ne la trouve pas...

je finis par me lever doucement, je file sous la douche, j'y reste un petit moment, je veux me laver, j'ai l'impression de ne pas y arriver...je ne me reconnais pas...
je me fixe ds la glace...c'est qui elle? ces yeux qui fixent devant eux, ce visage pâle, ça faisait lgtps que je ne m'atais pas vu ainsi... je tourne les yeux, je ne veux pas me voir, pas voir ce corps... les larmes ne st pas au rendez vous pourtant j'ai une monstre envie de craquer, de laisser aller....mais il est à côté, je ne peux pas...je n'ai pas envie de parler...
je m'habille en vitesse, récupère mon livre ds sa chambre en silence et me réfugie dans l'écriture d'Amélie nothomb...j'essaie de me vider la tête je n'y arrive pas...
j'entends du bruit, il se lève, le sourire aux lèvres, je me recule ds le fauteuil, il se rapproche, c'est trop tard...je sourie tjs bêtement...il me propose de déjeuner, subitement ça sort d'un trait "je ne déjeune pas!"(c'est nv ça date d'aujourd'hui tient....), je ne me suis même pas entendue le dire, il hausse les épaules..."ok!"
il file se laver, je sors 2minutes prendre l'air....il revient, il est là collé à moi, il me ramène dedans, on s'installe sur le canapé, télé allumé, j'ai envie d'être seule, ou du moins pas avec lui...la peur me reprend, les images réapparaissent....mais elle me fait ch*** cette chambre! qu'est-ce qui lui prend de revenir ds mes souvenirs, elle a rien de particulier prtant!
le téléphone vibre, c'est un message de mon réseau....jer mens, je prétexte que c mon père qui me préviens de revenir en début d'aprèm pr repartir chez ma mère...je dois attraper le bus ds une heure... 1heure ça peut être si long....

je pars vite, en coup de vent, on évite pas les adieux ainsi, c'est encore plus dur...le bus arrive, il y a du monde, je ne suis pas bien...j'ai tjs mon idiot de sourire...le chauffeur me détaille des pieds à la tête..."qu'est-ce que j'ai encore....", il me rend ma monnaie...j'ai vite envie de me cacher derrière un siège...comme au collège!:rolleyes:
on part et là on traverse tant de routes que j'ai connue gamoine, qd j'habitais encore par là, quand je n'étais pas malade....le petit vieux en face m'observe, j'ai les yeux braqués sur la fenêtre, à scrupter ts les détails....
"qui suis je devenue? comment ça a pu se produire? pourquoi?"
et soudain cette image, qui revient, pourquoi cette image? mais qu'est-ce que ça veut dire....
j'ai tjs mon livre à la main, le même que ce matin....sauf que là je le tourne ds ts les sens, le eptit vieux m'observe tjs, je dois donner une sacrè image de moi! je souris, dans le vide, c'est marrant mls il me rend un sourire triste, comme si il comprenait, sauf qu'il ne sait rien...
j'observe les gens, ils ne savent pas, ils ne savent pas que je sors tt juste, ils ne savent pas que j'ai peur...sauf que moi non plus je ne sais pas de quoi....
j'arrive au terminus, je me suis perdue ds mes rêves....je me mêle à la foule en descendant....le chauffeur m'observe qd je passe devt lui, je le regarde aussi, alors il me dit "passez une bonne journée....quand même..... "
il ne sait rien de ces derniers mois, il a juste vu une fille un peu paumée, destabilisée....
je le regarde sans sourire, juste en souriant ds mes yeux, comme ce regard qui a marqué cette "blouse blanche"....il sourit.....il faudrait que je me regarde regarder un de ces jrs! ça a l'air de marcher sur les gens!

j'erre ds Toulouse, je marche d'une rue à l'autre sans savoir où je vais, chose extraordinaire je ne me faits pas acoster par tous ces gens qui font la manche....
j'attrape mon bus en vitesse, me replonge ds le livre, le finit....je ferme le livre, "si seulement je pouvais tourner Ma page ainsi, ce serait si bien!"
je descends, je regarde derrière moi, la clinique qui est à 2pas de chez moi...l'image revient..;alors je traverse vite, je veux la fuir, comme si elle allait rester à l'arrêt de bus....
j'ai peur de cette image, ma peur me fait peur parce qu'elle n'aest pas justifiée!

je me réfugie chez mon père, soulagée que ce soit fini....
quelques dizaines de minutes ensuite mon téléphone sonne, la blouse blzanche vient aux nouvelles, que c'est bon de l'entendre; j'ai l'impression qu'elle est là...restez, restez, ne laissez pas l'image revenir...

ne la laissez pas se réinstaller....je raccroche, il est 5h passé, je n'ai pas mangé.... M****, elle est tjs là, elle m'a eu sans que je le vois!

[kilou]

elle est là, elle me suit....

je la hais, tout aujourd'hui elle m'a eu, de manière différente....oublier de manger...dur à croire et pourtant, je n'aurais jamais cru aussi bien tenir, je me fais avoir une nouvelle fois.

elle use et abuse de toutes ses ruses, elle m'a de toutes les manières, je la guette d'un côté et la voilà qui surgit de l'autre!

mon père arrive, je suis soulagée de le voir lui, mais n'oublie pas, cette image...elle reste là, ds un coin....
quelques minutes avt j'étais sur le balcon, je fixais ds le vide, tout en entendant les gens qui passaient en bas parler...je les ai alors regardé, me demandant ce qu'ils vivaient, ce qu'ils penseraient de ma vie, de mon comportement surtt....
tjs pas de larme, juste une odeur, elle revient encore, elle est là, non, je ne veux pas, je ne sais pas d'où ça sort mais que ce souvenir me fiche la paix puisqu'ilo me met mal à l'aise....

la porte claque, mon père me sort de mon état immobile! je reviens ds l'appart, sans en trouver ma place, me cogne ds l'étendoir et manque de me taper la tête contre le frigo....
il me demande vite "qu'est-ce qu'on va manger ce soir?"
je réalise alors que je n'ai rien avalé aujourd'hui, riendu tout! et tout d'un coup c'est la gde panique! je ne veux pas avaler n'importe quoi, j'ai peur, je suis mal...
on part faire 2/3 courses...je redoute ce moment, il me demande ttes les 30 secondes qu'est-ce que je veux, je réponds invariablement que je ne sais pas...finalement on rentre qu'avec du pain, il fait en vitesse du poisson pané et des pommes rissolées
panique totale...je dois manger, je m'en rends soudain compte, il se méfie d'elle, je me force...il m'a rempli l'assiette, je finis, je grignote un peu de glace...je suis vmt mal...

je m'en veuxn, je lui en veux, à elle, de me gâcher ces moments qui pourraient être si appréciables!
je me dégoûte, je pars précipitemment, je ne tiendrais pas plus de 10minutes....elle m'a encore eu....
je n'ai plus de larme pr pleurer, je pense à ce que m'a dit l'infirmière, je pense à la rencontre qui doit se faire la semaine prochaine, je pense à cette amie de la clinique qui vient 3jrs chez moi, à ces repas douloureux.....j'ai peur...

...je tremble,ce n'est pas de froid....je tremble comme ça ne m'était pas arrivé depuis quelkques mois....je me réfugie sous une gde douche, me laver encoore, me laver complètement, me frotter, enlever ttes ces marques, ces souvenirs....
ça ne sert à rien....je me cache sous un gd tee shirt...
je fuis, j'ai peur...

elle est là....

[kilou]

je n'ai pas pu repasser avant, je viens juste de revenir à toulouse, des problèmes familiaux ayant surgis lors de mon séjour là haut....

je suis revenue le mercredi dans la soirée, un peu fatiguée ms soulagée...malheureusement les repads n'ont pas été au mieux là haut non plus...bref, je n'ai pas le courage de m'terniser ce soir...
le lendemain, ma mère vient me voir en début de soirée....un oncle est mort....je reste anhestésiée, pourquoi? qu'est-ce qui peut arriver de pire? pourquoi? pourqioi ? pourquoi?
je ne pleure pas, je n'y arrive pas...je vs passe la fin de ma semaine...
dimanche soir, je vais à la veillée de prière... je ne tiens pas trop, les larmes sortent sans que je ne pyuisse avoir aucun contrôle, le cercueil est là, devant moi, je n'arrête pas à cesser de le fixer.
lundi après midi, le soleil est là, le vent aussi, je suis assise ds l'aglise, à être là au milieu de personnes plus ou moins connues, toutes tristes...je pleure, encore, je ne peux m'arrêter...n'ayant pas eu le droit d'assister à l'enterrement de mon grand père 5ans plus tôt à cause d'une psy de m**** je m'aperçois soudain que lui aussi a disparu, je pleure encore plus!
puis la marche derrière le cercueil, le cimetière, un pied devant l'autre, au rythme de la jument, je pleure, je ne vois rien, bénir la croix, se retirer, je m'écroule sur la tombe de mon grand père, je ne retiens plus rien...ma mère me prend ds ses bras, ça faisait si lgtps, le slarmes coulent, elle me ramène chez elle, je sors me balader, loin, je finis ds une vieille chapelle, je pleure encore et encore... je veux allumer une bougie en leur mémoire, elle ne s'allumera pas, j'ai l'impression que je ne porte pas bcp l'espoir....

mardi arrive, je me dois de tenir, la "blouse blanche" vient pr se balader une matinée, je souris, je lui parle, puis en haut, au sommet, un silence, elle le traduit, elle comprend la douleur, ne dis rien, me regarde, me pd la main, elle est là...
le soir je fds en larmes!

jeudi est là, difficilement, douloureusement, je devais voir mon médecin à la clinique, à la demande de la blouse blanche j'y vais...il sait une partie de la dureté de la sortie, elle est allée lui en parler, inquiète...
on parle un moment, fait le point, son sourire disparait pett à pett, me demande mon poids, pr la première fois je suis hônnete, je ne le sais pas je ne me suispas pesée...
il me pèse, le poids s'est cassé la figure, je le pressentais, j'ai peur, elle a repris du chemin...il est moins confiant, la surveille de près, reste en contact et a contacté un médecin ici...
je ressors déboussolée, je vais voir les filles cmme prévu, je me force à tenir, rester droite, ne rien laisset paraitre...
la blouse blanche est là, elle me ft signe, on sort, je finis ds ses bras "c'est dur!", elle a compris...

je l'a revu cette semaine, elle m'a pris la main, m'a relevé les cheveux, m'a serré fort pr que les larmes sortent, pour que la maladie recule...j'arrive ce soir chez moi, lla maladie est là, je pleure, je suis mal, je suis au fd!

mon père n'a rien vu, c'est encore plus dur, je l'entend me parler de bouffe, de mes repas, de tout ce que je fais...
c'est dur.....au secour blouse blanche....où es tu?
purquoi elle est là?

[Ellaile]

Je ne sais que dire ... sinon bats-toi du mieux que tu peux!
Je t'envoie tout plein de tendresse, si je peux...
Amicalement, Laurence
CARPE DIEM

[nany]

[kilou]

merci les filles, vs êtes là, je ne sais pas cmt vs faites pr allier votre douleur et celle des autres!

la maladie est revenue, comme si elle savait que la blouse blanche ne la laisserait pas passer, alors elle a attendu et se venge maintenant...mas elle se venge à une cadence infernale. j'enchain,e les vomissements, les larmes et le désarrois non stop!

je l'entends, je la vois, elle me suit....j'essaie de mettre de la musique à fond, de lire des dizaines de livres, de m'éloigner mais elle reste mon ombre, se fond en moi pour pas que les personnes autr la voit

j'appelle le médecin qui doit me suivre ici, pas de rdv avant le 6, je dois joindre le généraliste en attendant, ce n'est pas ça qui va me relever la tête, je profite malheureusement de ce laps de temps, ou elle en profite je ne sais plus!

je tente de me souvenir de ces instants auprès de ma "blouse blanche", de ses regards, de sa tendresse... , elle savait, elle a tenté de me protéger durant les jours passés ensemble, elle a même pas mal réussi, tenir les repas, même si la quantité n'était pas tjs au mieux, mais les garder, partir juste après pr s'occuper...elle m"'a bien mise en garde à plusieurs reprises de moins bouger quand même, je ne lui ai pas avoué ma fatigue dès le 3° jour, lasse, le mauvais temps d'une jrnée m'a arrangé au fd;;...
et puis cette chute, que j'ai mise sur le compte de la maladresse, ça en était un peu, un peu aussi de tête en l'air. Et puis je pensais, à mon oncle, à l'enterrement, à ce que je faisais, à la maladie....quand j'ai senti mes jambes me lâcher, elle était derrière moi, elle me parlait, je n'arrivais plus à me concentrer sur ses paroles comme j'essayais de le faire jusque là...je suis tombée en avant, le chox m'a " réveillé" et g eu mon réflexe habituel:rire!(ça rassure les gens) elle est arrivée vite fait, m'a relevé et m'a demandé si ça allait (ça ça doit être le réflexe d'une infirmière). j'ai tt mis sur le compte de ma gaucherie (ça se dit ça?), elle a sourit, on est reparti, elle ne m'en a pas reparlé!
le dernier sori, j'ai eu du mal, elle s'est rapproché, m'a dit ne pas oser, je ne savais pas quoi , puis soudain elle m'a pris la main et l'a serré fort, puis m'a serré fort...c'était ça qu'elle n'osait pas, ça m'a pourtant fait un bien immense...
le lendemain sur la plage je pleurais en silence, elle qui attendais que les larmes sortent depuis 10jours, elles sont sorties là, sans que je n'arrive à les retenir, je me suis caché, je ne voulais pas ça pr le dernier moment...

aujourd'hui elle me manque terriblement, aujourd'hui la maladie a pris sa place, ds le bus, en ville, et surtt chez moi...
les larmes sortent doucement, tristement...

les larmes u'elle provoque, des larmes d'impuissance, des larmes d'abandon, de mort....

j'ai peur blouse blanche, je t'ai parlé à voix basse, tu ne pouvais pas l'entendere, j'avais l'impression de savoir ce qui allait ariver!

[Ellaile]

[kilou]

ne pleure pas, ne sois pas triste....pr le moment je suis là...

si tu veux qu'on se rencontre il n'y a pas de soucis, je suis sur toulouse...

pense à toi, ne pleure pas;..vis

[kilou]

elle me grignote, m'attrape par certains côtés, me bouche la vue...

elle m'a eu ce matin, "tu ne garderas pas ce petit déjeuner"....repas désorganisé, qui m'a fait peur, panbiqué, je n'ai pas pu résister...un jour de plus!

je me rappèle blouse blanche, tu me disais "tu vois tu as gagné encore une journée...continues"...
là c'est elle qui gagne des minutes, des heures, des journées....qui gagne sur ma vie peu à peu, discrètement...

je me sens désemparée, je n'ai pas su lui tenir tête ce matin, l'ignorer, à midi encore moins....mon père m'appèle pr avoir un numéro qu'il a oublié, me parle de vite rentrer à midi..je le coupe, lui dit que je viens de manger avec une amie!....ment continue encore, tu as raison, ça va faire avancer les choses...
il acquiesce, "c'est bien!", je raccroche, il ne sait rien, j'ai honte, je me roule en boule...c'est si dur que ça de survivre....

je me venge ds le ménage, à fond, partout, tout....le téléphone resonne, c'est la blouse blanche qui m'envoit un message, je ne réponds pas de suite, elle sentirai trop la maladie....ds quelques instants je répondrais, juste pr lui prendre la main, j'en ai besoin!

qui es-tu sale maladie? tu m'envahis, m'enlace à toi, m'étouffe, me prends entièrement...je me noie, je perds pied, je me tais surtt....il ne faut pas faire de bruit, pas leur faire plus de mal qu'ils n'en ont eu jusque là....
je les aime, je tiens à eux, je ne veux pas qu'ils sachent,
quitte à me cacher, à partir, je ne veux pas qu'ils sachent, qu'ils voient, qu'ils subissent...

épargne les, prends moi si tu veux mais pas eux...

je suis désolée, vous êtes si précieux... vous êtes tt pr moi!
ma famille, vivez, vivez!

[kilou]

ce matin je me suis réveillée plus tard, enfin....

mais j'avais une sensation bizarre, inconnue depuis déjà plusieurs mois....le froid...
je frissonais toute seule ds mon lit....j'ai fixé le mur en face, attendu deux heures comme ça, ds le lit...
qd je me suis enfin levée mon père vaquait depuis quelques heures déjà, j'ai filé à la salle de bain, tjs froid, j'ai enfilé un pull, ça faisait lgtps, ils sortent tt juste des cartons...

je ressors, mon père éclate de rire :"un pull! maintenant! on aura tt vu!"

tu ne vois rien papa, tu ne sais rien, je te laisse rire, moi je pleure. Je t'annonce alors que je ne serais pas là ds l'après midi et de suite les questions que je redoutais "tu seras où? pr faire quoi? combien de tps?"
je ne sais pas tt ça, je n'ai pas de réponse à donner et même si j'en avais je m'aperçois que je ne veux pas t'en donner. Je suis majeure, je n'ai pas envie que tu me suives pas à pas, la cohabitation devient pesante, je me perds peu à peu!
j'zi préparé le repas, tu ne sais pas non plus quel effort ça me coûte ça aussi, trouver quoi faire, ne pasq grignoter, le servir, et surtt manger... jke savais que je devrais le garder à midi, ça aurait paru bizarre de disparaitre juste après. g vite mangé, très peu, surtt que toi tu étais sur ton ordianetur en même temps, c'est dur ça aussi, je mange seule face à un muet et aveugle!
du coup tu n'as pas vu ce que j'ai mangé, moi ça m'a suffit largement, je suis partie en courant, pr ne pas y penser...
le bus est arrivé en même temps que moi, j'avais la musique sur les oreilles, je n'entendais rien du trajet, tant mieux, j'ai remarqué que la musique était pr moi une excellente barrière à la maladie! soudain un choc, je me cogne d'un coup à la barrière ds mon dos, je lève les yeux, vois le chauffeur descendre en courant, un cycliste vient d'être renversé...
je reste bloqué sur ce pauvre homme, il se relève difficilement, ft signe que tt va bien...je reste muette, je vois son sang ds son dos qui coule! le chauffeur le voit, les pompiers arrivent, on nous fait descendre du bus, je veux fuir vite, je suis lâche...je m'aperçois d'un coup que je n'ai plus mes oreillettes, elles st tombés ds ma chute... je jette un coup d'oeil à l'ambulance, je vois l'homme assis, un peu perdue...je me rappèle "souffle, respire, souffle, ça ira mieux!"...
je tourne la tête, pars en courant, j'ai peur....
finalement je ne reste pas lgtps en ville, je n'arrive pas à me changer les idées...et puis je dois finir les courses, encore! et là une bonne femme me tend des gâteaux, à déguster, je la hais intérieurement, refuse poliment, elle me les fourre ds la main...
je grignote sur le trajet du retr, le bus m'a attrapé au passage, à chaque bouchée je me déteste, m'insulte, pense au repas de midi.
j'arrive mon père part chercher un meuble, il ne me manquait que ça pr céder, c'est foutu, un repas de gâché...

ce soir ça a recommencé, faitre à manger, manger....et t ça a déjà disparu...
je pleure en silence, dedans...
j'ai mal, tu es là, je te vois mais je ne t'esquive plus!

[Ellaile]

Bonjour,

toujours autant de tendresse et de désarroi quand je te lis.
Que dire? Quels termes seraient assez forts, pertinents, efficaces,... pour te dire que tu mérites la VIE et que celle-ci n'est pas conciliable avec les TCA? Je pourrais te dire, "Si, esquive-la, tu le peux, tu le dois, pour toi!", "Bats-toi, mets-y toute ta rage de rage, il doit bien y en avoir un peu?!" mais ce serait trop facile... pourtant...

Gros bisous
Confiance en soi - Courage

[Anianka]

-arfois on a l'impression que le destin s'acharne... C'est toujours quand ca va pas, qu'on nous invite au resto, qu'on nous offre un ptit gateau, qu'on nous donne des bons pour essayer les dernieres trouvailles en matiere de chocolat...

J'aimerais lire de ta part quelqu chose de positif, te voir avancer. Tout ca me rend si triste. Peut-etre que je ne vois que ce que je veux mais j'ai l'impression que pour le moment tout le monde va mal... Alors, je fais pareil. Ben oui, je merite pas mieux que vous...

Jte souhaite du courage... et de la chance parce que tu le merites bien...
A bientot.

[kilou]

laurence,
cette tendresse t'est retournée qd je lis tes posts, je te surveille d'un oeil, en sachant que ds peu de temps tu seras pas loin et que peut être je pourrais alléger un peu ta marche, te sortir de la tête quelques minutes cette saleté!

Anianka,

peut être est-ce de voir de tels retournements de situation qui nous font peur, pas aller bien, nous écrouler!
il y a un mois encore j'y croyais, j'étais si bien, je donnais tt ce que je pouvais....je ne la voulais plus...

pds d'abord soin de toi, tu le mérites autant que les autres, encore plus pr toi!

je dois aller faire à manger, il a faim...stop! que ça s'arrête!

merci blouse blanche d'avoir appelé!

[Anianka]

Meme si je reponds pas souvent a tes msg, je pense a toi...

Courage et bonne journee

[kilou]

c réciproque, je lis tes messages, j'ai peur d'être maladroite en te répondant, de ne pas avoir les mots...

pourtant tu souffres, et à ce titre je devrais au moins être là....

[Anianka]

Tu ne DOIS rien si ce n'est prendre soin se toi...

Il n'y a pas de mots maladroits, juste des pensees... De bonnes pensees. Ce n'est pas toujours facile de les exprimer, c'est pour ca qu'on a toujours peur d'etre mal comprise...

Mais ce n'est pas grave. Je ne vais pas si mal... pas assez que pour ne pouvoir me suffir...

Prends soin de toi, ca c'est important. Prends du bon temps, fais un joli sourire et tu m'auras rendu un merveilleux service... Le plus beau des services...

[kilou]

anianka,
il n'y a pas de "je vais très mal, moyennement mal ou pas trop mal"...à partir du moment où tu souffres tu vas mal, une douleur ne se juge pas, je n'en ai aucun droit!

malheureusement au moment où tu as envoyé le message je ne souriais pas vmt, g juste profité de l'absence de mon père, saleté de maladie, encore et tjs!

je pense fort à toi, ne la laisse pas te rattraper, pas toi!

[Anianka]

Merci... Merci d'etre la...

sans vous je serais vraiment plus rien. Tu sais pour le moment j'ai si peur. Parce que j'ai l'impression qu'il se passe un truc en moi et que je ne m'en rends pas compte. Et puis, j'ai peur, peur tout court, peur de tout.

Je me sens nulle. J'ai l'impression d'etre une moins que rien et je sais que c'est pas ici qu'on me le dira mais je ne sais pas. je ne sais plus ou j'en suis et je ne sais plus.

J'ai l'impression d'etre dans un labyrinthe. Tu tournes jusqu'a ce que tu arrives a bout de force et puis, tu crois voir la sortie alors tu deploies toute l'energie qu'il te reste, tu cours... Et tu te rends compte que tu es deja passee a cet endroit, que tu tournes toujours en rond... mais tu as utilise toute tes reserves et tu sais pas comment tu vas encore pouvoir marcher...

Ben ca c'est ma vie... je cours, je cours, mais je cours en cercle...

[kilou]

tu cours, tu cours, mais pas en cercle, je ne suis pas tt à ft d'accord...

chaque coup dur, rechute ou nouvelle expérience te ft mine de rien avancer, tu ne le vois peut être pas forcément de suite mais un jr tu sais que tu es déjà passé par là et tu vas tenté une autre tactique, quitte à ce qu'elle ne marche pas!
je ne sais pas depuis combien de temps tu es malade mais tu ne vas pas me dire que tu réagis pareil aujourd'hui face à tes troubles qu'au début, que tu en as la même vision,la même définition...les espoirs évoluent ds un sens et ds l'autre et ce des fois d'un jr à l'autre...

tu ne tournes pas en rond parce que chaque jr passé est un jr en plus en toi, tu as évolué d'une jrnée quelle qu'en soit la tournure!

sans enfine, sans nous, tu serais toi, tu trouverais des réserves au fd de toi qui te permettrais de te raccrocher à autre chose. tu as trouvé en enfine une béquille, un endroit où tu peux te poser, à d'autres ça ne correxpond pas et ils trouvent un autre moyen...il y a tjs, pas loin, un mur, une main tendue, une béquille, mais parfois on ne regarde pas au bon endroit....pas au bon moment.

je reste là, pr t'empêcher de tourner en rond, de creuser ton cercle, parce que je te lis, tu ne répètes pas la même chose, j'entends ta douleur, elle n'est jamais pareil...mais elle est là, toujours...

bisous d'une kilou qui revient d'une longue.......(à force de voulor semer la maladie je suis allée un peu loin) balade en vélo

[Anianka]

Tu as peut-etre raison mais je sais qu'etre ici, c'est ce qui me convient. ca me fait du bien, bep de bien et je ne sais pas si j'aurais trouve mieux ailleurs.

pour le reste, je le dis, je le redis. Je n'ai jamais realise, compris, cru que j'etais malade. J'ai toujours pense etre une fille plus compexee que la plupart des autres filles. Mais je ne sais pas si c'est la cas. peut-etre qu'un jour tout deviendra limpide. C'est ce que je souhaiterais en tout cas...

Malade? Voila quelque chose que je ne comprends pas. je me demande souvent a partir qe quand on est malade et si j'ai fanchi cette limite.

Je vois juste que je n'ai jamais ete trop maigre, jamais ete hospitalisee et je me le repete tout le temps pour me convaincre que je ne suis pas malade mais juste que j'ai envie de me plaindre et puis il y a des jours ou moi-meme je n'y crois pas et je voudrais changer cette etat d'esprit qui est en train de m'eloigner de tout le monde...

C'est pour ca que je vis cette souffrance, celle du doute...

[kilou]

le doute est la pire des saletés, ça te ronge, t'envahit l'esprit...ne te laisse jms en paix car tu hésites tjs!

oui je pense que tu sais que tu es malade, sinon tu ne serais pas ici à écrire des messages, à lâcher ta peine, tes douleurs!
tu es consciente de ton comportement, et un poids n'est pas l'image de la gravité de ta maladie, il y a des tas d'ano, de boulimiques qui n'ont jms été en hosto et c pas pr autant qu'elles n'en souffrent pas!
certaines st mortes avt d'y aller, certaines n'auront jms eu cet intermédiaire...

un complexe ne gâche pas une vie, ne te met pas ds la tête des idées de mort...il est juste là caché ds un coin et te gênant par moment....ms tu ne te détruits pas pr lui...

tu es malade, cette maladie ne dépend pas de ta volonté, c'est important que tu y penses....

à bientôt petite puce perdue...
n'hésite pas à attraper ma main!

[kilou]

certains doivent avoir un sixième sens, sentir quand tout d'un coup je n'agis plus et c'est elle qui prend mon relais...

je n'ai pas accepté mon petit déjeuner, je ne saurais même pas dire pourquoi...ça en devient absurde! j'ai refait le même chemin ce matin que tous ces soirs....j'aurais voulu trouver un moyende me vider autrement, de me vider d'elle, enfin de la lâcher, de la perdre, loin de moi, mais qu'elle n'atteigne personne d'autre!
je n'ai pads voulu pleurer cette fois, non, ces larmes tu ne les auras pas, pas celles là...je n'en peux plus de te les laisser....je n'en ai plus pr pleurer réellement, un boncoup, de ces sanglots qui vident autant qu'ils apaisent...
alors je prends le parti de reprendre à 0 ma journée, de m'habiller, faire du ménage, la lessive, ranger?...il y a tant de choses qui m'attendant à côté, pas le temps de trainer avec elle, pas le temps de rester là à la ressentir...même si elle reste sur mon dos je préfère vaquer à droite et à gauche....
la lumière entre ds l'appart, les draps sont changé, le linge sèche...
je regarde en fac, les gens qui vivent aussi, sans savoir, mais moi non plus je ne sais rien sur eux... je reste sur le balcon quelques minutes, je ne sais pas exactement combien de temps au fd... quand mon téléphone sonne...à cvette heure je n'ai aucune idée de qui c'est...
c'est une "blouse blanche" qui depuis hier se pose des questions sur ce que j'ai pu lui dire, ou laisser entendre plutôt...
elle me parle, je bois ses paroles, je m'en impreigne, mais je ne peux pas me résoudre à le lui dire......je me tais, mais mon silence parle des fois...on reste ainsi 20minutes, je sais qu'elle se doute, mais elle ne dira rien cette fois, sauf une demande de retourner voir le médecin qui me suivait à la clinique....je ne réponds pas, tu sais que je ne veux pas y retourner, tu sais que je l'avais crié haut et fort...

mon père vient de rentrer, je ne mangerai pas avec lui à midi, j'ai prétexté un repas avec quelqu'un dehors, il était plutôt content pr moi....
rêve, continues, rêve...je ne le casserai pas! il est trop beau!

[Ellaile]

Je souhaite de tout coeur que tu fasses de ce rêve une réalité, éternelle!
Non, ne la laisse pas te prendre tes espoirs, ta vie en fait... essaie de te battre contre elle, essaie de garder ce que tu manges, si tu ne le garde pas, pourquoi ne pas tenter de la braver en remangeant... enfin, j'imagine à quel point, ça t'est difficile...

Merci infiniment pour ta proposition.
Je suis "libre" cette semaine, choisis si tu veux une date, un lieu, une heure, j'en serais ravie, sincèrement mais je ne suis pas très bavarde, je ne voudrais pas te gâcher une journée...
A très bientôt j'espère!
Amicalement, Laurence.
CARPE DIEM

[kilou]

laurence,

tu as bien fait d'écrire en tt pett que tu ne voulais pas me gâcher une jrnée mais malheureusement pr toi je vois très bien de près et comme tu t'en doutauis saute immédoiatement sur cette phrase!
si je te le propose c que tu ne me gâches pas mes jrnées, ce sera avec plaisir que je te rencontrerai, ça te fera passer un pett moment "dehors", un peu plus loin d'elle!

je n'ai pas de jr précis, je ne te propose pas demain car c'est le 21 et je ne sais pas ce qui se prépare comme manif sur toulouse contre AZF ms si jeudi ça te tente prquoi pas vers 2h là où ça t'arrange... dis moi ce qui te va le mieux...

pds bien soin de toi

gros gros bisous

[Ellaile]

Merci Kilou, toujours aussi gentille!
Oui, très bien Jeudi, place du Capitole ? (ou un endroit moins fréquenté... j'ai mis un lieu facile à situer...).
Bisous

[kilou]

comme tu le sens, pr moi pas de pb, faut juste arriver à se retrouver.... dc quelque part sur la place.....

(je sens qu'on va finir au centre des signes marqués au sol...... )

et juste se reconnaitre, ça peut servir.... :)

[kilou]

je t'ai revu, de près, ça y est tu m'as rattrapé avec tes tentacules...tu m'enserres, m'étouffes, tu ris...

tu m'as eu, tu as gagné, j'ai capitulé...
l'espoir m'a quitté aussi vite que tu m'as envahie, tu m'as désigné du doigt tte cette nourriture, tu me l'as montré et remontré, j'ai refusé, fui, fermé les yeux mais dès que je les rouvrais elle était là...
tu criais, hurlais, le son de la musique ne suffisait plus à te couvrir... j'ai soudain eu peur, je venais de comprendre que tu allais gagner, que ça allait se reproduire!
soudain je me suis vue manger, il était 4h, j'ai mangé une heure, doucement malgrè tout;..puis j'ai jeté un coup d'oeil au réveil, mon père allait rentrer d'ici une heure trente, il était temps que je nettoie tout ça moi y compris...je me suis retrouvée ds cet endroit que je hais tant maintenant, la chose s'est reproduite, tu m'as eu en beauté...non je ne pleurerais pas, je ne le veux pas;..je ne le ferais pas!

je me suis relevée, ai croisé mon regard ds la glace...qui es-tu? ce n'est pas moi, non! je ne veux pas!
je me suis frottée le plus fort que je pouvais....la douleur je ne la sentais pas...c'est bien plus fort ce qu"il y a au fd, c'est bien plus terrible...
elle m'opresse, je la ressens, je la hais....

laisse moi, s'il te plait, laisse moi au moins une jrnée faire semblant, continuer à leur faire croire que je tiens bon...ils st si heureux....je ne veux plus les faire fuir....

[Anianka]

Ma puce, je suis desolee de m'attaquer comme ca a tes illusions mais le but n'est pas de faire semblat d'aller mieux pour faire plaisir...

Si ca ne va pas, tu resoudre le probleme vis-a-vis de toi et no faire semblant pour les autres. Tu prends le probleme a l'envers...

Tu sais si les autres veulent que tu guerisses, c'est juste parce qu'ils ont de la peine de savoir que tu souffres... Leur cacher, c'est souffrir aussi alors, meme s'il ne le savent pas, ca ne change rien.

Apprends a prendre soin de toi pour toi... pas pour les autres...

[Ellaile]

NON, garde espoir! Ne capitule pas, c'est ce qu'elle veut, ne te laisse pas prendre dans ses bras! Elle est vicieuse mais tu peux être plus forte qu'elle!
Garde confiance!
Bisous

[kilou]

anianka,
g mis des mois, des années à reconquérir ma mère, si elle sait pr la rechute je la reperds, jusqu'à qd....
ton message m'a touché...merci la puce, pds soin de toi!

laurence,
ne t'en fs pas pr moi.... pr le moment je relâche un peu, elle et moi on se connait, c tt le pb...elle me connait bien!
au ft pr jeudi on ft comment, au pire si t par toulouse demain je risque d'y être aussi... si ça te dit les 2jrs c comme tu le sens....je dois aller à la pharmacie
bisous

[Ellaile]

Plutôt jeudi que demain si ça ne te dérange pas. On dit à 2 heures au Capitole puis je peux t'appeler lorsque j'arrive par exemple...
Je pense bien à toi!

[kilou]

pas de soucis, surtt que j'y serais avt parce que g pas bus qui arrivent à 2h...pr moi aucun pb,
je suis petite, chieuse.....et comme tt le mde, ça va être dur à reconnaitre ttt ça!

[Anianka]

J'aimerais bien vous faire un bisous...

[kilou]

J'aimerais bien vous faire un bisous...

ben moi je t'en fais un énorme! et je te serre fort ds mes bras.....
pds soin de toi