;) du thème de réflexion abordé mercredi 22 septembre 2004 pendant le groupe de paroles de "Partage et Ecoute", mais la synthèse rédigée par Aurélie de ce qui s'est dit sur ce thème pendant ces 10 derniers jours, là-bas et ici même, sur ce forum. La velléité c'est le fait d'avoir l'impulsion de faire, de le projeter, le penser mais ne pas le réaliser, ne pas aller au bout de son idée, de ne pouvoir la concrétiser, comme un fossé entre la pensée et l'action.
Chacun de nous est plus ou moins velléitaire; certains disent c'est de la paresse ; en écoutant on sent derrière de la peur (d'aller voir son patron, sa maman, son papa, de s'accepter), de la colère (ne pas payer ses amendes, faire sa déclaration d'impôts au dernier moment). On peut ne pas la connaître du tout si on a l'habitude de vivre constamment dans l'action, on peut aussi la découvrir en fonction des épreuves de son existence.
Cela peut être vu aussi comme une forme d'autopunition, de s'ôter le plaisir de réaliser une action, pour se dire au fond que "je gâche tout je suis incapable de faire du bien, je finis par faire du mal". De ne pas aller au bout d'une belle journée avec sa famille et de finir par une dispute, pour se culpabiliser. Ou de se dire à quoi bon faire? Est ce que ça me fera plaisir à la fin?
Ceux du groupe qui sont en phase dépressive disent qu'ils deviennent velléitaires. L'un dit "notre moteur interne est en panne, c'est comme si aucune essence ne l'alimentait". La carence alimentaire entraîne la dépression qui entraîne…jusqu'à ce que le moteur lâche.
L'un d'entre nous dit : "Ah les bonnes résolutions, la volonté, le désespoir, ce sentiment qu'on est impuissante devant l'appel de la maladie". La partie de nous qui est dépressive se soigne avec l'aide du milieu médical. La partie de nous qui est velléitaire se "dresse" par des petits moyens (faire chaque jour des listes de ce qu'on a à faire et rayer quand ça l'est…), se fixer des petits objectifs…éviter les châteaux en Espagne.
Aussi, la société dans laquelle on vit met une pression sur chacune de nos actions, l'échec est rejeté, le succès admiré, envié. Alors il devient difficile d'agir quand on sait que l'erreur est mal perçue.
Voilà donc ce qui peut empêcher de faire : la peur de faire du mal aux autres et donc à soi ou de l'échec de ce que l'on entreprend.
Mais est ce que ce n'est pas ça la vie ?
De réaliser ce que l'on désire ou ce que l'on pense et d'accepter l'idée que l'on peut se tromper, et de penser que ce n'est pas grave, on fera mieux la prochaine fois !
- Car le plus important c'est de prendre plaisir à faire! Et d'essayer! D'oser!
- On vit aussi dans l'action, on existe dans ce que l'on crée, on a une capacité infinie dans touts les domaines: affectif, artistique, sportif, culturel…
- Faire du bien c'est une source de plaisir et de joie pour soi et pour les autres!
dsl :c'est la rentrée qui me monte à la tête