sevrage BV et hernie hiatale

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olobabe
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sevrage BV et hernie hiatale

Message par olobabe »

Bonjour à tous,
Je dépose ici, mon premier message, sur ce forum découvert il y a qq mn.
J' ai 32 ans, je suis boulimique vomitive depuis l'âge de 20 ans. ça fait donc trés longtemps, et c'est presque devenu une partie intégrante de moi. De 9 à 10 crises par jour, je suis passée de 2 à 3 crises/j vers l'âge de 24 ans. C'est à cet âge là que j'ai rencontré l'homme avec qui je vis toujours: bcq d'amour de sa part! Pas facile de vivre avec qq qui se réfugie dans son monde pour avaler des kg de nourriture et l'attendre se faire vomir à côté de soi, ou presque. D'hospitalisation, en suivis psy, je suis passé à une crise par jour à l'âge de 29 ans. ça fait 4 ans que les effets dévastateurs de mes crises se font de plus en plus sentir: remontées acide dans la bouche, asthme, brûlures oesophagiennes, estomac en vrac....et depuis le 12/11/04, la decouverte d'une hernie hiatale avec un clapet qui laisse échapper les sucs gastriques.
Alors depuis le 19, et pour la première fois, je ne fais pas de crises, et j'essaye de m'y tenir. C'est vraiment dur!!!!! L'impression d'être en manque, un manque que je tente de calmer à doses homéo. et sucettes sans sucre (forcément, car peur des kg en trops).
Avaient vévu cette face difficile du renoncement progressif à sa boulimie-anorexie, se dire que l'on va essayer de ne plus faire de crises.
C'est nul, mais elles me manquent ces crises, et le plaisir de manger tout ce que je m'interdit habituellement, et ne plus vomir pour se calmer de ses angoisses, ne plus penser à ce qui fait mal, devoir affronter la vie telle qu'elle est sans cette béquille destructrice.
C'est la première fois que je parle de ce que je suis. Seule ma famille trés proche connait ma maladie, et mon compagnon aprés le lui avoir caché pendant plus d'un an. Jamais je n'en ai parlé à mes amis, pour moi c'est terriblement tabou, honteux, répugnant. Alors, peut-être qu'ici, ENFIN, je vais pouvoir échanger avec des hommes et des femmes de tous âges qui connaissent et ressentent la même douleur que moi.
J'aimerai tant pouvoir participer à un groupe de parole, mais il n'y en a pas prés de chez moi.
Merci de vos réponses. :oops:
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tomtom
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Message par tomtom »

Tu as surement frappé à une bonne porte, une parmi celle qui t'apportera des réponses.
Moi je me présente, Thomas, 21 ans de Lyon.
Quand tu as parlé du manque de ne pas se faire vomir je reconnais tout cela. Arriver à un point où l'on vomit machinalement presque, je dirai. On calme ses angoisses, on contrôle son corps...quel grand bonheur.
Mais quand la santé fait que tu ne peux plus te faire vomir, le déclic doit sûrement se faire à se niveau là. On a pas le choix et le démon intérieur, celui qui nous "bouffe" de l'intérieur (...) depuis tant d'années s'évanoui.
Tu as surement su consolider les bases essentielles comme la famille et aujourd'hui tu as un soutient.
Ton témoignage apporte beaucoup je pense et n'hésite pas à laisser des messages sur le forum...même pour dire que tu es heureuse...
Bonne nuit,
Thomas
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Anianka
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Message par Anianka »

Moi, je trouve ca admirable d'etre parvenue a arreter. Dommage que ce soit la sante qui t'ai fait peur...

C'est comme le fumeur qui arrete apres son premier infractus mais c'est deja un grand pas...

Il y a des tas d'autres consequences que peuvent amener les vomissements, si tu peux eviter celles-la, c'est deja super...

Jte souhaite bon courage, si ca va pas, n'hesite pas a vennir nous en parler...

Tu es la bienvenue parmis nous!!!
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angelfire
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Message par angelfire »

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bienvenue et courage




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Meleva
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Message par Meleva »

Bienvenue à toi sur Enfine!!!!! :soleil:

Tu as déja parcouru un long parcours et je te souhaite beaucoupo de courage pour la suite!!!!!!

:rose: :rose: à bientôt j'espère :rose: :rose:

mél'
olobabe
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olobabe

Message par olobabe »

Bonsoir à toutes les petits yeux derrière leur micro,
Ce samedi soir est une journée de plus à cocher sur mon calendrier de renonciation. Merci d'avoir répondu à mon message.
Ce soir, j'ai l'impression d'un grand vide difficile à combler.
Je me dis que face aux aléas de la vie, et petits ennuis de tous les jours, je risque revenir vers ce que je tente de fuir.
Certains d'entre vous, ont -ils essayé déjà d'arrêter, ou connaissent-ils des gens qui y sont parvenus? Je n'ai jamais été alcoolique, mais je me dis que la dépendance est aussi forte, et que si l'on s'arrête de faire des crises, alors recommencer une seule fois c'est replonger inévitablement.
Avez-vous ou participez-vous à des groupes de paroles sur le même principe que les alcool. anonymes? J'ai lu que des personnes souffrant de troubles alimentaires intègrent parfois les groupes des alcool. anonymes, mais je ne pense pas que je pourrais vraiment m'y retrouver. Certains d'entre vous se font -ils aider par des thérapeutes, si oui de quelle thérapie bénéficiez-vous?
J'ai essayé la thérapie comportementaliste et cognitive sans améliorations aucunes, la psychalalyse et une psychothérapie idem.
Tous conseils seraient les bienvenus
Bonne soirée à vous tous, et encore merci de votre écoute.
Ellaile
la 'tite Toulousaine Matinette
la 'tite Toulousaine Matinette
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Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
Localisation : la ville, rose ?

Message par Ellaile »

Je comprends tout à fait que l'absence de crises te manque (personnellemnt je ne vomis pas mais c'est pareil, plus ou moins), c'était devenu comme un besoin, pas naturel mais u besoin quand même.
Ce sont, je pense, les premiers temps qui sont les plus difficiles et ces besoins que tu t'étais crées disparaîtront...
Mais surtout n'oublies pas qu'il n'y a rien de pire que la frustration!
Bien sûr, que tu peux manger ce dont tu te prives et que tu avalais lors des crises, tout est une question d'équilibre. Promis, tu peux manger de tout, raisonnablement, en restant tout à fait mince.
Courage,
affectueusement, Laurence.
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