La Nostalgie
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- Antoine
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La Nostalgie
Le mercredi 18 mai 2005 aura lieu le prochain groupe de parole organisé par l'association Partage et Ecoute. Les participants seront amenés à partager leur vécu et leur ressenti sur "la nostalgie". C'est donc sur cet axe de réflexion que nous vous invitons à réfléchir dès aujourd'hui.
Bonne inspiration,
Antoine
Bonne inspiration,
Antoine
- La Fée Flaque
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Nostalgie permanente...Celle de l'enfance où tout était beau, où les soucis étaient loins, la famille unie vivait dans une athmosphère aimante. Nostalgie de ce père parti depuis 6 ans, de cette jolie relation avec ma mère. Nostalgie de ce corps de petite fille frêle et souple qui dansait sans cesse. Parfois même nostalgie du poids le plus bas que j'ai atteint ...
Elle est toujours là cette nostalgie, comme si tout était mieux avant...Enfin non ce n'est pas "comme si", ce n'est pas une illusion, c'est la vérité : Avant tout était mieux...
Elle est toujours là cette nostalgie, comme si tout était mieux avant...Enfin non ce n'est pas "comme si", ce n'est pas une illusion, c'est la vérité : Avant tout était mieux...
nostalgie de la destruction, du corps de petite fille, surtout, seulement...
Et puis celle des espoirs absolus qu'on avait étant malade :la vie parfaite qui nous attendait lorsqu'on serait guérie.
Oui, la nostalgie de l'espoir de la perfection...
Quand on guérit, on est confronté à soi et à ses imperfections, alors on conserve la nostalgie de l'idéal de perfection....
Et puis nostalgie de l'avant "avant", qu'on voudrait retrouver, qu'on retrouvera peut-être, ou pas....Mais ce n'est plus le problème cette nostalgie même si elle est là. le pb, c'ets de continuer à construire sa vie...
Non, la nostalgie ne sert à rien, ce qu'un regard vers le passé, un regard triste où l'on se complait malgré nous. On peut être nostalgique toute sa vie et faire du sur place, il n'y a rien de constructif.
Et puis celle des espoirs absolus qu'on avait étant malade :la vie parfaite qui nous attendait lorsqu'on serait guérie.
Oui, la nostalgie de l'espoir de la perfection...
Quand on guérit, on est confronté à soi et à ses imperfections, alors on conserve la nostalgie de l'idéal de perfection....
Et puis nostalgie de l'avant "avant", qu'on voudrait retrouver, qu'on retrouvera peut-être, ou pas....Mais ce n'est plus le problème cette nostalgie même si elle est là. le pb, c'ets de continuer à construire sa vie...
Non, la nostalgie ne sert à rien, ce qu'un regard vers le passé, un regard triste où l'on se complait malgré nous. On peut être nostalgique toute sa vie et faire du sur place, il n'y a rien de constructif.
La nostalgie, c'est un sujet difficile. Je ne suis pas nostalgique de mon passé...par contre, je garde un idéalisme dans ma tête pour que tout soit harmonieux et parfait. J'ai la nostalgie de cette harmonie...Puis on retombe dans la réalité, cela n'existe pas ou n'existe plus...me concernant, je m'acharne à trouver une harmonie, une perfection existencielle...il faut bien que je me résigne à admettre qu'elle n'existe pas...que parmi toutes les imperfections de la vie, il faut que je construise mon nid douilleux...pour m'y trouver bien avec moi-même et les autres. Les autres (famille, amis, entourage) peuvent nous aider à trouver un certain équilibre...il faut juste trouver ceux qui nous veulent réellement du bien. Je pensais que le fait de dévoiler les abus sexuels subis allait me permettre d'éliminer en une fois la boulimie. J'ai commis une erreur. La boulimie a fait partie de ma Vie, elle a été mon refuge pour ne pas regarder ou ressentir les évènements extérieurs par peur. On finit par devenir nostalgique de cet inconscient. En réalisant ce qui nous arrive, il faut trouver les armes pour combattre ce mal qu'est la boulimie. L'inconscient devient conscient et il faut réagir. Réagir, c'est une partie difficile puisque jusqu'à aujourd'hui, je me suis cachée derrière la nourriture. La nourriture me reconfortait et m'appaisait provisoirement. Aujourd'hui, elle ne me console plus. Elle est un vice qui me pourrit la vie. Puis, arrive la nostalgie de l'insouciance. La nostalgie de ses idées de perfectionnisme. C'est justement notre course vers le perfectionnisme qui nous conduit à nous déchirer avec nous même. J'étais nostalgique d'une harmonie familiale. Depuis ma thérapie familiale, mes relations avec mes parents sont meilleures, malheureusement, le mal n'est toujours pas éliminé. Il faut se résoudre à la réalité. Il ne s'agit pas juste de désirer quelque chose...ou de s'imaginer un idéal. L'idéal à ses imperfections. Donc, aujourd'hui, je suis nostalgique de la guérison, nostaligique de m'accepter, nostalgique de me nourrir sans me déchirer intérieurement. Une question se pose...vais-je accepter ce nouveau moi...ce moi qui accepte une meilleure vie avec tous ses défauts??? On a tous des défauts et des qualités....il faut accepter également que cet idéalisme détient également des défauts...au lieu d'être nostalgique des qualités...il faudrait apprendre à gérer et à accepter les défauts de notre monde de perfection.
Nostalgie du grec "nostos" qui signifie revenir et "algie", la douleur. La nostalgie serait la souffrance liée au souvenir d'un état antérieur, où tt était encore possible, mais aussi à la difficulté de pouvoir s'investir dans de nouveaux objets. Et pour cause.
Comment pourrait-on abandonner ce qui donne sens à sa vie, un idéal construit au plus profond de soi et qui répond en écho à notre égo ? Comment accepter de perdre notre seule planche de salut? Comment accepter de perdre une partie de soi quand la réalité maintenant nous y contraint menaçant de disparition le désir lui même? Que mettre à la place pour boucher ce trou béant, pour faire taire ce non-sens? Certains fuient dans la drogue, d'autres dans la nourriture ou bien dans le sexe comme si un plaisir ephémère pouvait suffire à nous réunir. C'est un deuil impossible !!
Combien, la sécurité intérieure, l'amour de l'enfant en soi, la connaissance de soi, l'humilité, sont nécessaires pour dépasser cette étape, apprivoiser et laisser grandir son désir...
Un désir de perfection, de complétude, un désir de rien ? Un "désir dont ne sais quoi" disait St-Exupéry, mais un désir de vie, d'une vie encore à naitre...
Désolé, j'ai peut-être fait un HS !!!!
Mais, pour moi, la nostalgie est bien une question de manque et de désir et comme il n'y a pas de manque sans désir et pas de désirs sans vie (inanimés)...c'est le désir qui doit gagner pour vivre; or, la nostalgie enferme le désir dans la prison du passé; aussi, apprivoisez cet animal fougueux et libérez le !
Comment pourrait-on abandonner ce qui donne sens à sa vie, un idéal construit au plus profond de soi et qui répond en écho à notre égo ? Comment accepter de perdre notre seule planche de salut? Comment accepter de perdre une partie de soi quand la réalité maintenant nous y contraint menaçant de disparition le désir lui même? Que mettre à la place pour boucher ce trou béant, pour faire taire ce non-sens? Certains fuient dans la drogue, d'autres dans la nourriture ou bien dans le sexe comme si un plaisir ephémère pouvait suffire à nous réunir. C'est un deuil impossible !!
Combien, la sécurité intérieure, l'amour de l'enfant en soi, la connaissance de soi, l'humilité, sont nécessaires pour dépasser cette étape, apprivoiser et laisser grandir son désir...
Un désir de perfection, de complétude, un désir de rien ? Un "désir dont ne sais quoi" disait St-Exupéry, mais un désir de vie, d'une vie encore à naitre...
Désolé, j'ai peut-être fait un HS !!!!
Mais, pour moi, la nostalgie est bien une question de manque et de désir et comme il n'y a pas de manque sans désir et pas de désirs sans vie (inanimés)...c'est le désir qui doit gagner pour vivre; or, la nostalgie enferme le désir dans la prison du passé; aussi, apprivoisez cet animal fougueux et libérez le !
La nostalgie de mon enfance ou tout semblait plus facile et pourtant c'est 'epoque ou j'ai commence a souffrir... Mais je voudrais quad meme y retourner parce que la souffrance etiat la mais elle n'avait pas encore pris le statut d'habitude...
Nostalgie d'un corps de fillette, nostagie de l'absence du desir des hommes et de leur regard terrifiant.
Nostalgie de l'epoque ou je ne connaissais pas les mots anorexie, viol, depression, suicide, deuil,...
Nostalgie de l'epoque ou mon regard emerveille n'etait pas ecore trnasforme en regard desenchante...
Nostalgie d'un corps de fillette, nostagie de l'absence du desir des hommes et de leur regard terrifiant.
Nostalgie de l'epoque ou je ne connaissais pas les mots anorexie, viol, depression, suicide, deuil,...
Nostalgie de l'epoque ou mon regard emerveille n'etait pas ecore trnasforme en regard desenchante...
Re: La Nostalgie
Je ne sais pas quand sera organisée le prochain groupe sur le sujet mais je serai ravie d'y participer! J'ai souvent la nostalgie de ma jeunesse. A l'époque, tout était si simple. L'époque actuelle est tellement complexe et difficile à gérer. Il y a tellement de contraintes. Je suis vraiment nostalgique du passé.Antoine a écrit : ↑08 mai 2005, 21:52 Le mercredi 18 mai 2005 aura lieu le prochain groupe de parole organisé par l'association Partage et Ecouteà propos de la nostalgie. Les participants seront amenés à partager leur vécu et leur ressenti sur "la nostalgie". C'est donc sur cet axe de réflexion que nous vous invitons à réfléchir dès aujourd'hui.
Bonne inspiration,
Antoine
J'ai eu une jeunesse très heureuse. Par la suite, cela s'est gâté. J'ai eu moins de chance, plus de problèmes. C'est la vie me direz-vous. Il faut aller de l'avant. On ne se rend pas toujours compte de la chance que l'on a lorsque l'on est jeune