Ecrire pour ne rien dire. Mais rien, c'est déjà beaucoup.
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Ecrire pour ne rien dire. Mais rien, c'est déjà beaucoup.
Ecrire?
Pour dire quoi?
Qu'y a-t-il à dire, lorsqu'on est pas sûre de vouloir être aidée?
Est-ce un mal, un bien?
Un mal qui fait du bien.
Oui c'est un peu comme ça que j'appelerai ça. Je n'aime pas tous ces mots. Ces mots qu'on lit beaucoup ici - oh? c'est parce que c'est le "thème". C'est des mots qui font peur. On connait trop les images qui vont avec - pas difficile d'imaginer et même si on imagine pas elles nous courent après avec leur perfection - et on ne sait rien de ce qui nous pousse, de ce qui nous enfonce, de ce qui nous fait nous battre pour chuter, ce que l'on cherce.
Qu'est ce que je cherche?
Rien je répondrai. Rien, rien.
Voilà, je cherche rien. Pas n'importe quel rien, non! LE rien. Le vide absolu, la seule chose que l'on offre pas.
Il y a une chose qu'on ne peut pas me prendre. Une chose. C'est ma capacité à me détruir. On pourra nous bourrer de médicament, on pourra toujours se faire du mal. C'est la seule chose qui m'appartient. La seule chose que je suis sûre de détenir.
Et il y a cette deuxième chose. Celle qu'on ne peut offrir. "Offre moi du rien, je veux être invisible, je veux vivre sans vivre, je veux me sentir morte de vide, que dis-je, morte de vie."
Je veux re-naître. Gommer tout ce qui n'a pas marché.
Je veux être légère comme un enfant de quatre ans. Qu'on fait voler dans le jardin. A qui on dit que tout est parfait. que tout sera toujours beau. A qui.
C'est bien, Petite. Tu parles beaucoup. Corrige-moi ça. Tu parles beaucoup de choses inutiles. Voilà. Mais ce que tu voulais dire : corrige. Tu ecris beaucoup. voilà. Tu ecris beaucoup pour ne rien dire. Pour cacher les choses dans les mots, les choses qu'on ne dit pas. Que personne ne sait décripter? Et si les ptits gens ici comprenaient? Et si?
Être aidée? En parler?
Et quand on veut pas?
Quand on veut comprendre, mais couler?
Ou alors ne plus couler parce qu'on a compris?
Je suis désolée.
Pour dire quoi?
Qu'y a-t-il à dire, lorsqu'on est pas sûre de vouloir être aidée?
Est-ce un mal, un bien?
Un mal qui fait du bien.
Oui c'est un peu comme ça que j'appelerai ça. Je n'aime pas tous ces mots. Ces mots qu'on lit beaucoup ici - oh? c'est parce que c'est le "thème". C'est des mots qui font peur. On connait trop les images qui vont avec - pas difficile d'imaginer et même si on imagine pas elles nous courent après avec leur perfection - et on ne sait rien de ce qui nous pousse, de ce qui nous enfonce, de ce qui nous fait nous battre pour chuter, ce que l'on cherce.
Qu'est ce que je cherche?
Rien je répondrai. Rien, rien.
Voilà, je cherche rien. Pas n'importe quel rien, non! LE rien. Le vide absolu, la seule chose que l'on offre pas.
Il y a une chose qu'on ne peut pas me prendre. Une chose. C'est ma capacité à me détruir. On pourra nous bourrer de médicament, on pourra toujours se faire du mal. C'est la seule chose qui m'appartient. La seule chose que je suis sûre de détenir.
Et il y a cette deuxième chose. Celle qu'on ne peut offrir. "Offre moi du rien, je veux être invisible, je veux vivre sans vivre, je veux me sentir morte de vide, que dis-je, morte de vie."
Je veux re-naître. Gommer tout ce qui n'a pas marché.
Je veux être légère comme un enfant de quatre ans. Qu'on fait voler dans le jardin. A qui on dit que tout est parfait. que tout sera toujours beau. A qui.
C'est bien, Petite. Tu parles beaucoup. Corrige-moi ça. Tu parles beaucoup de choses inutiles. Voilà. Mais ce que tu voulais dire : corrige. Tu ecris beaucoup. voilà. Tu ecris beaucoup pour ne rien dire. Pour cacher les choses dans les mots, les choses qu'on ne dit pas. Que personne ne sait décripter? Et si les ptits gens ici comprenaient? Et si?
Être aidée? En parler?
Et quand on veut pas?
Quand on veut comprendre, mais couler?
Ou alors ne plus couler parce qu'on a compris?
Je suis désolée.
-
- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Tu veux re-naître.
On ne renait pas de Rien.
On nait et on se remplit, de bruits et de silences, de paysages, de visages, couleurs, d'énergie aussi ... et comme c'est une nouvelle naissance à nous de choisir ces derniers élèments, alors pourquoi décider d'opter pour ce vide absolu quand on sait bien au fond que de belles choses nous attendent.
On ne baisse pas les bras avant d'avoir commencé, c'est trop regretable...
Bon courage Lara.
On ne renait pas de Rien.
On nait et on se remplit, de bruits et de silences, de paysages, de visages, couleurs, d'énergie aussi ... et comme c'est une nouvelle naissance à nous de choisir ces derniers élèments, alors pourquoi décider d'opter pour ce vide absolu quand on sait bien au fond que de belles choses nous attendent.
On ne baisse pas les bras avant d'avoir commencé, c'est trop regretable...
Bon courage Lara.
- vulcane
- Enfinien aguerri
- Messages : 558
- Enregistré le : 10 mai 2005, 00:00
- Localisation : Auvergne, ex Marseillaise
La loi impose l'assistance à une personne en danger.
Tu es libre de ne pas vouloir te faire aider ou de refuser l'aide qu'autrui veut te donner. Je le respecte.
Mais tu as aussi le choix de vivre autre chose que les TCA.
Peut être que tu as peur, de ce changement, et c'est légitime. Quitter les TCA, c'est faire le deuil de quelque chose que tu connais par coeur, qui te sécurise, pour la vie, celle d'un adulte responsable, indépendant, avec toutes les contraintes, certes, mais aussi des joies.
L'écriture a été pour moi (et l'est encore), une aide dans l'avancement de ma thérapie, pour écrire, ce que je ne pouvais pas dire, avec des NE PAS M'EN PARLER", respecter mon choix de taire ces moments douloureux, m'a permis ensuite de revenir desssus oralement quand je m'en sentais capable.
J'espère que pt à pt, tu auras envie d'avancer.
Tu es libre de ne pas vouloir te faire aider ou de refuser l'aide qu'autrui veut te donner. Je le respecte.
Mais tu as aussi le choix de vivre autre chose que les TCA.
Peut être que tu as peur, de ce changement, et c'est légitime. Quitter les TCA, c'est faire le deuil de quelque chose que tu connais par coeur, qui te sécurise, pour la vie, celle d'un adulte responsable, indépendant, avec toutes les contraintes, certes, mais aussi des joies.
L'écriture a été pour moi (et l'est encore), une aide dans l'avancement de ma thérapie, pour écrire, ce que je ne pouvais pas dire, avec des NE PAS M'EN PARLER", respecter mon choix de taire ces moments douloureux, m'a permis ensuite de revenir desssus oralement quand je m'en sentais capable.
J'espère que pt à pt, tu auras envie d'avancer.
"être où ne pas être"??
Du moment où nous sommes en vie on es forcement quelque chose...à nous de donner un sens à notre existence...
Se poser les bonnes questions,s'amarer aux bons ports,ne pas baisser les bras!
si tout étais aussi simple que ces quelques lignes,on serait tous heureux...
Une remise en question perpétuelle
Du moment où nous sommes en vie on es forcement quelque chose...à nous de donner un sens à notre existence...
Se poser les bonnes questions,s'amarer aux bons ports,ne pas baisser les bras!
si tout étais aussi simple que ces quelques lignes,on serait tous heureux...
Une remise en question perpétuelle
J'aurais aimé répondre.
Mais je ne veux pas écrire ici.
Parcequ'ici, on parle de ça.
Et que je n'ai rien à voir avec ça.
Mais vos petits mots me touchent. Je sais que des gens sont passés, ont lu, et probablement compris. Même si mes mots n'étaient pas les bons, même s'ils avaient enfilé un petit costume pour être présentables.
Je vous embrasse.
Mais je ne veux pas écrire ici.
Parcequ'ici, on parle de ça.
Et que je n'ai rien à voir avec ça.
Mais vos petits mots me touchent. Je sais que des gens sont passés, ont lu, et probablement compris. Même si mes mots n'étaient pas les bons, même s'ils avaient enfilé un petit costume pour être présentables.
Je vous embrasse.
Merci pour vos petits mots.
Hier a été une journée très difficile car mes parents m'ont entendue alors que je "finissais" une crise.
Je les ai pas vu ce matin ( ai attendu qu'ils soient partis pour me lever ), mais j'apréhende, et j'ai honte, honte, honte.
Je vais probablement changer de psy, j'ai pas supporté une remarque à propos des personnes ayant quitté les camps de concentration. (Je pense que vous voyez ce que je veux dire. C'est typique : soit les camps, soit les "petits africains".) Tiens : prends-toi ca dans la gueule. Cela aurait été n'importe qui... mais là... c'est une psy quand même. J'aurais pas pensé.
Hier a été une journée très difficile car mes parents m'ont entendue alors que je "finissais" une crise.
Je les ai pas vu ce matin ( ai attendu qu'ils soient partis pour me lever ), mais j'apréhende, et j'ai honte, honte, honte.
Je vais probablement changer de psy, j'ai pas supporté une remarque à propos des personnes ayant quitté les camps de concentration. (Je pense que vous voyez ce que je veux dire. C'est typique : soit les camps, soit les "petits africains".) Tiens : prends-toi ca dans la gueule. Cela aurait été n'importe qui... mais là... c'est une psy quand même. J'aurais pas pensé.
salut babsy,
en effet je pense comme toi , cette psy peut penser comme elle veut mais c'est une pro elle devrait pas penser à haute voix.
Si tu te sens pas bien avec elle change, c'est mieux pour toi...
En ce qui concerne tes parents as tu penser à leur parler de ta crise?
Je te souhaite une bonne journée, courage ...
béa
en effet je pense comme toi , cette psy peut penser comme elle veut mais c'est une pro elle devrait pas penser à haute voix.
Si tu te sens pas bien avec elle change, c'est mieux pour toi...
En ce qui concerne tes parents as tu penser à leur parler de ta crise?
Je te souhaite une bonne journée, courage ...
béa
Ils savent tout à présent.
Enfaîte là je me demande s'il savent que je vomissais absolument tout. (Car papa vient de me demander s'il faisait à manger juste pour lui ou pour moi aussi.)
Enfin, ils savent ce qu'il y a eu hier, et comprennent que c'etait pas la première fois. (Les "douches" interminables plusieurs fois par jour, le grand appetit soudain et l'insouciance avec (!) alors que je ne mangeais rien avant, comptais tout, etc.)
Et maintenant?
J'aurais voulu pouvoir appeler ma psy, et lui parler de ce qui s'est passé. Prochain RDV le 3 novembre. Ca me fait presque plaisir qu'on ait pas trouvé de moment où on serait libre toutes les deux avant. Comme ça je me dis : elle ne veut pas m'aider, elle peut pas, elle a pas le temps : il n'y a personne.
Mais j'aurais vraiment aimé l'appeler. Qu'elle soit une autre psyu ce matin.
Enfaîte là je me demande s'il savent que je vomissais absolument tout. (Car papa vient de me demander s'il faisait à manger juste pour lui ou pour moi aussi.)
Enfin, ils savent ce qu'il y a eu hier, et comprennent que c'etait pas la première fois. (Les "douches" interminables plusieurs fois par jour, le grand appetit soudain et l'insouciance avec (!) alors que je ne mangeais rien avant, comptais tout, etc.)
Et maintenant?
J'aurais voulu pouvoir appeler ma psy, et lui parler de ce qui s'est passé. Prochain RDV le 3 novembre. Ca me fait presque plaisir qu'on ait pas trouvé de moment où on serait libre toutes les deux avant. Comme ça je me dis : elle ne veut pas m'aider, elle peut pas, elle a pas le temps : il n'y a personne.
Mais j'aurais vraiment aimé l'appeler. Qu'elle soit une autre psyu ce matin.
- adeline
- Vénérable enfinien
- Messages : 2937
- Enregistré le : 11 mars 2003, 01:00
- Localisation : Les pieds dans mon appart de Paris, la tête au théâtre
Tes écris sont un peu plus calme qu'hier, ça me rassure.
Pour ta psy tu sais ce que j'en pense.
Essaye de tél le SMPU pour voir quelqu'un d'autre et le centre de stanté universitaire pour les groupes de parole.
Tes parents c'est sur, c'est pas le moyen le plus facile pour apprendre qu'en ce moment tu es mal et que ça se manifeste via les TCA. Mais ils te tendent une main. Accepte là. Ils peuvent t'aider. Ce n'est pas facile pour eux, essaye de les guider ds ce qu'ils peuvent faire pour t'aider si tu le sais un peu toi même.
Essaye de ton coté d'y aller de petits objectif en petit objectif.
Si tu veux on en reparlera et j'essayerai de voir avec toi ce qui peut etre possible.
Ds tous les cas mon tél reste allumé. Hésite pas. et si les mots sopont trop dur à dire tu peux te defouler sur mon adresse mail il y aura réponse certaine contrairement aux endroits ou je peux te lire mais où je ne réponds pas forcément.
biz pleines de courage et d'amitié.
adeline
Pour ta psy tu sais ce que j'en pense.
Essaye de tél le SMPU pour voir quelqu'un d'autre et le centre de stanté universitaire pour les groupes de parole.
Tes parents c'est sur, c'est pas le moyen le plus facile pour apprendre qu'en ce moment tu es mal et que ça se manifeste via les TCA. Mais ils te tendent une main. Accepte là. Ils peuvent t'aider. Ce n'est pas facile pour eux, essaye de les guider ds ce qu'ils peuvent faire pour t'aider si tu le sais un peu toi même.
Essaye de ton coté d'y aller de petits objectif en petit objectif.
Si tu veux on en reparlera et j'essayerai de voir avec toi ce qui peut etre possible.
Ds tous les cas mon tél reste allumé. Hésite pas. et si les mots sopont trop dur à dire tu peux te defouler sur mon adresse mail il y aura réponse certaine contrairement aux endroits ou je peux te lire mais où je ne réponds pas forcément.
biz pleines de courage et d'amitié.
adeline
Un grand merci à vous.
J'ai vu Isa, Adeline, aujourd'hui, et on a parlé un peu du SMPU. Enfin c'était avant que je rentre chez moi.
Maman a du passer pas mal de coup de fil pendant l'aprem'. Donc elle a rappelé la clinique GD pour parler à la psy du groupe de parole où elle allait avant, et cette psy lui a conseillé de venir dans un groupe de parole ( un autre ) pour les parents, et a dit que je pouvais moi aller dans celui pour les ados. Le groupe de parole, je sais pas trop, moi... Je parle peu, et je suis pas sure qu'etre en groupe m'aide. Surtout que je pense pas avoir un problème, là. Donc si j'étais au milieu des patients, je me sentirais génée, moi - sans raison d'être là - au milieu d'eux. Bref.
Sinon, cette psy veut bien me rencontrer. Et elle a conseillé à ma mère de prendre RDv pour moi avec le psychiatre qui me suivait quand j'étais hospitalisée. Ce qui me fait d'un côté un peu peur car je veux pas du otut retourner à la clinique, là. Juste parler.
Je sais que je suis très passive, et je pense que vous le ressentirez en me lisant. Je ne cherche pas de psys, mais je suis vraiment motivée à l'idée d'en vouloir un nouveau (contrairement à une période où rien que l'idée me faisait pleurer.) Je n'ai juste pas la force de chercher et d'entendre les excuses : " J'ai pas d'horraires pour vous ", "Vous demanderiez trop de temps, on en a pas" (etc.) que j'ai eu en fevrier quand j'ai essayé de changer de psy.
Enfin maman a conclu la conversation par un beau : si tu continues à maigrir tu pourras pas rester à la maison. Qui m'a un peu refroidie.
Je pense que la psy lui a donné des conseils au telephone, car elle m'a pas dit de venir manger (ce qui m'arrange : je n'aurais pas à vomir ce soir.)
Pensées à vous,
Lara
J'ai vu Isa, Adeline, aujourd'hui, et on a parlé un peu du SMPU. Enfin c'était avant que je rentre chez moi.
Maman a du passer pas mal de coup de fil pendant l'aprem'. Donc elle a rappelé la clinique GD pour parler à la psy du groupe de parole où elle allait avant, et cette psy lui a conseillé de venir dans un groupe de parole ( un autre ) pour les parents, et a dit que je pouvais moi aller dans celui pour les ados. Le groupe de parole, je sais pas trop, moi... Je parle peu, et je suis pas sure qu'etre en groupe m'aide. Surtout que je pense pas avoir un problème, là. Donc si j'étais au milieu des patients, je me sentirais génée, moi - sans raison d'être là - au milieu d'eux. Bref.
Sinon, cette psy veut bien me rencontrer. Et elle a conseillé à ma mère de prendre RDv pour moi avec le psychiatre qui me suivait quand j'étais hospitalisée. Ce qui me fait d'un côté un peu peur car je veux pas du otut retourner à la clinique, là. Juste parler.
Je sais que je suis très passive, et je pense que vous le ressentirez en me lisant. Je ne cherche pas de psys, mais je suis vraiment motivée à l'idée d'en vouloir un nouveau (contrairement à une période où rien que l'idée me faisait pleurer.) Je n'ai juste pas la force de chercher et d'entendre les excuses : " J'ai pas d'horraires pour vous ", "Vous demanderiez trop de temps, on en a pas" (etc.) que j'ai eu en fevrier quand j'ai essayé de changer de psy.
Enfin maman a conclu la conversation par un beau : si tu continues à maigrir tu pourras pas rester à la maison. Qui m'a un peu refroidie.
Je pense que la psy lui a donné des conseils au telephone, car elle m'a pas dit de venir manger (ce qui m'arrange : je n'aurais pas à vomir ce soir.)
Pensées à vous,
Lara
- adeline
- Vénérable enfinien
- Messages : 2937
- Enregistré le : 11 mars 2003, 01:00
- Localisation : Les pieds dans mon appart de Paris, la tête au théâtre
Pour les groupes de paroles j'aimerai en reparler avec toi via tel ou via msn.
Lara, tu es ds le dénie en ce moment. Maniere de te proteger ou de minimiser. J'y suis passée aussi, bcp d'autres aussi. Mais pourtant oui tu as bien un pb de trouble du comportement alimentaire en ce moment.
Ta peur de contacter des psys pour trouver est tres compréhensible. Passe au SMPU (en évitant le nom que je t'ai dit) ils ont vraiment l'habitude des jeunes adultes.
Pour ce que t'as dit ta mère c'est qu'elle s'inquiete et que effectivement si tu continues trop à maigrir tu vas mettre sérieusement ta santé en jeu et là effectivement une hospitalisation peut s'averer assez inévitable. Tu n'en es pas là ok, mais n'y arrive pas.
Essaye de pas zapper systematiquement les repas. Même si tu y vas juste pour prendre un bol de soupe.
Pour le reste on essaye de se croiser sur msn ou de se tel ce we dak ?
biz bien fortes
adeline
Lara, tu es ds le dénie en ce moment. Maniere de te proteger ou de minimiser. J'y suis passée aussi, bcp d'autres aussi. Mais pourtant oui tu as bien un pb de trouble du comportement alimentaire en ce moment.
Ta peur de contacter des psys pour trouver est tres compréhensible. Passe au SMPU (en évitant le nom que je t'ai dit) ils ont vraiment l'habitude des jeunes adultes.
Pour ce que t'as dit ta mère c'est qu'elle s'inquiete et que effectivement si tu continues trop à maigrir tu vas mettre sérieusement ta santé en jeu et là effectivement une hospitalisation peut s'averer assez inévitable. Tu n'en es pas là ok, mais n'y arrive pas.
Essaye de pas zapper systematiquement les repas. Même si tu y vas juste pour prendre un bol de soupe.
Pour le reste on essaye de se croiser sur msn ou de se tel ce we dak ?
biz bien fortes
adeline
Bonsoir !
J'ai RDV vendredi avec cette psy qui fait des groupes de paroles à la clinique où j'étais. A 12h45 ( horraire stratégique :/ ).
J'espere juste que ca va pas être un desastre totale.
Papa n'a rien compris je crois, il passe son temps à faire à manger. Tout le WE. Toutes les choses que j'adore normalement. Hier à 16h c'était plein de patisseries ; à 22h il était encore à la cuisine, avec sa moulinette à faire un cake à la viande (que j'ai dévoré en cachette la nuit ... ) ; cette après-midi, c'était gateau au chocolat. "Tout le gateau est parti...; ca doit être tes soeurs... j'espere que tu en as mangé!?" Oui papa. La moitié.
Enfin, aujourd'hui le moral n'est pas trop mauvais. Et pourtant c'est dimanche (jour maudit).
J'espere que vous n'allez pas trop mal vous aussi.
Merci pour votre soutien,
Lara
J'ai RDV vendredi avec cette psy qui fait des groupes de paroles à la clinique où j'étais. A 12h45 ( horraire stratégique :/ ).
J'espere juste que ca va pas être un desastre totale.
Papa n'a rien compris je crois, il passe son temps à faire à manger. Tout le WE. Toutes les choses que j'adore normalement. Hier à 16h c'était plein de patisseries ; à 22h il était encore à la cuisine, avec sa moulinette à faire un cake à la viande (que j'ai dévoré en cachette la nuit ... ) ; cette après-midi, c'était gateau au chocolat. "Tout le gateau est parti...; ca doit être tes soeurs... j'espere que tu en as mangé!?" Oui papa. La moitié.
Enfin, aujourd'hui le moral n'est pas trop mauvais. Et pourtant c'est dimanche (jour maudit).
J'espere que vous n'allez pas trop mal vous aussi.
Merci pour votre soutien,
Lara