bonjour,
j'ai découvert hier votre forum, et j'ai décidé de me lancer car je ne sais pas vers qui me tourner. Ma grande soeur, qui a 33 ans est anorexique. J'arrive à prononcer ce mot seulement depuis 3 ans, autrefois j'ai beaucoup renier cela... par peur et en trouvant beaucoup de prétexte à sa maigreur. Cela fait 14/15 ans que cela dure... tant d'années où ma famille et moi même nous nous sommes aveuglés, sauf, une année, il doit bien y avoir 5 ans, elle a eu un malaise et a dû être hospitalisé une semaine. Ma soeur n'est pas une adolescente, mineure pour être encore sous autorité parentale. Donc il me semble difficile de trouver des médecins prêts à l'aider. C'est d'autant plus difficile car elle ne se pense pas malade, du moins pas anorexique. Je vous écris et en même temps, dans ma tête, il m'arrive de douter. Elle mesure environs 1m65 et pèse toujours depuis tant d'années entre 39 et 45 kgs. Elle a totalement éliminé des aliments qu'elle ne mange plus. Toutes ces années d'anorexie l'on affaibli à un point tel, qu'elle a arrêté ses études, elle n'a plus d'amie, elle n'est pas autonome financièrement et ne peut avoir une aide par son assistante sociale qui ne l'a considère pas comme "handicapé"... donc elle a la pression de trouver du boulot alors qu'elle n'arrive pas physiquement à sortir souvent de la maison. Aussi, elle a depuis 3 ans du sporiasis qui ne l'aide à pas à accepter son image et elle s'est renfermée encore plus...
Je ne sais pas quoi faire, je culpabilise, j'ai peur de la perdre et de n'avoir jamais essayer. J'aurais aimé lui faire découvrir ce forum pour qu'elle puisse en parler, si elle refuse de m'en parler à moi. Elle est tenue à voir une pyschologue, elle y va mais la psychologue lui conseil d'aller voir un psychiatre car cela n'est pas de son ressort. Elle voit la psychologue car son assistante sociale lui fait du chantage sinon elle fera tout pour lui coupé son rmi....
Je ne sais vraiement pas quoi faire, elle me parle pas. Parfois, elle semble ailleurs, parfois parano et semble complètement dans un autre monde...
S'il vous plait, aidez moi, aidez moi, je ne veux pas, je ne veux plus être passive et regarder ma soeur mourrir lentement.
Merci
j'ai peur de perdre ma soeur
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Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
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lourdfardo
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angel
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- Localisation : perdue qq part...
bonjour,
tu as bien fait de venir nous écrire
ce qui me semblerait le mieux pour ta soeur serait l'hospitalisation, il est grd tps pour elle de voir enfin la vie et non autre chose...
cé dur pour l'entourage car ils se sentent très souvent impuissant face à notre mal
alors j'espère que tu auras bcp de réponses qui t'aideront.
à bientot
tu as bien fait de venir nous écrire
ce qui me semblerait le mieux pour ta soeur serait l'hospitalisation, il est grd tps pour elle de voir enfin la vie et non autre chose...
cé dur pour l'entourage car ils se sentent très souvent impuissant face à notre mal
alors j'espère que tu auras bcp de réponses qui t'aideront.
à bientot
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lourdfardo
- Petit enfinien
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- Enregistré le : 30 sept. 2006, 00:00
merci Angel pour ta réponse... et oui c'est vrai que même si la personne qui souffre de trouble alimentaire, ben sa famille, son entourage souffre avec elle. Tu me parle d'hospitalisation... mais elle n'est pas mineure pour être " un peu forcée" à être hospitaliser, elle a 33 ans, et en plus elle ne se considère pas anorexique...donc elle est dans un dénie totale. Mes parents sont âgés et dépassés par tout cela. je me sens responsable et en même temps, je ne me vois pas l'hospitaliser de force ( enfin je sais pas si c'est possible, mais quoiqu'il en soit, je ne veux aucunement la forcer à quoique se soit et surtout ajouter un boulversement susceptible de se sentir rejeter encore plus). J'ai lui énormement de témoignages depuis hier, depuis la découverte de ce forum. Je suis suivie moi même par une psychologue car comme mon pseudo, c'est un lourd fardeau. Je ne dis pas ca méchamment, c'est juste que j'ai envie de retrouver ma soeur, elle n'est plus que le fantome d'elle même... argg je ne sais même plus comment exprimé cela.
Je suis à Marseille, et il y a un hopital il me semble avec une section pour les troubles alimentaires mais seulement pour adolescent pas pour adulte. Si c'est pour qu'elle aille en psychiatrie, je refuse. J'ai vu les hopitaux psychiatrique ici ( des amis en dépressions....) et je n'ai pas apprécié ce que j'y ai vu ( les gens sont tous mélangés, pas d'écoutes, assomés de médicaments...). Et je ne pense pas que cela soit une solution de chambouler son environnement qui la rassure malgré tout.
C'est tellement difficile d'aider quelqu'un qui ne "pense" pas être mal et qui fait comme si de rien n'était, qui nie tout...je me sens tellement démunie. Je ne peux pas non plus la forcer à consulter un psychiatre... on en a parlé, et elle ne me sort que des exscuses bidons. Et je sors ensuite de mes gonds car je perds patience et la peur me rend colérique. Je me mets ensuite à lui en vouloir et je sais que ce n'est pas la solution aussi mais quand je vois mes parents, ca me fait tellement de peine de tout cela. Je vis dans une peur permanente depuis quelques années...
Je vous remercie de vos réponses, conseils, aides, écoutes....
a bientôt
Je suis à Marseille, et il y a un hopital il me semble avec une section pour les troubles alimentaires mais seulement pour adolescent pas pour adulte. Si c'est pour qu'elle aille en psychiatrie, je refuse. J'ai vu les hopitaux psychiatrique ici ( des amis en dépressions....) et je n'ai pas apprécié ce que j'y ai vu ( les gens sont tous mélangés, pas d'écoutes, assomés de médicaments...). Et je ne pense pas que cela soit une solution de chambouler son environnement qui la rassure malgré tout.
C'est tellement difficile d'aider quelqu'un qui ne "pense" pas être mal et qui fait comme si de rien n'était, qui nie tout...je me sens tellement démunie. Je ne peux pas non plus la forcer à consulter un psychiatre... on en a parlé, et elle ne me sort que des exscuses bidons. Et je sors ensuite de mes gonds car je perds patience et la peur me rend colérique. Je me mets ensuite à lui en vouloir et je sais que ce n'est pas la solution aussi mais quand je vois mes parents, ca me fait tellement de peine de tout cela. Je vis dans une peur permanente depuis quelques années...
Je vous remercie de vos réponses, conseils, aides, écoutes....
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lourdfardo
- Petit enfinien
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- Enregistré le : 30 sept. 2006, 00:00
merci Angel pour ta réponse... et oui c'est vrai que même si la personne qui souffre de trouble alimentaire, ben sa famille, son entourage souffre avec elle. Tu me parle d'hospitalisation... mais elle n'est pas mineure pour être " un peu forcée" à être hospitaliser, elle a 33 ans, et en plus elle ne se considère pas anorexique...donc elle est dans un dénie totale. Mes parents sont âgés et dépassés par tout cela. je me sens responsable et en même temps, je ne me vois pas l'hospitaliser de force ( enfin je sais pas si c'est possible, mais quoiqu'il en soit, je ne veux aucunement la forcer à quoique se soit et surtout ajouter un boulversement susceptible de se sentir rejeter encore plus). J'ai lui énormement de témoignages depuis hier, depuis la découverte de ce forum. Je suis suivie moi même par une psychologue car comme mon pseudo, c'est un lourd fardeau. Je ne dis pas ca méchamment, c'est juste que j'ai envie de retrouver ma soeur, elle n'est plus que le fantome d'elle même... argg je ne sais même plus comment exprimé cela.
Je suis à Marseille, et il y a un hopital il me semble avec une section pour les troubles alimentaires mais seulement pour adolescent pas pour adulte. Si c'est pour qu'elle aille en psychiatrie, je refuse. J'ai vu les hopitaux psychiatrique ici ( des amis en dépressions....) et je n'ai pas apprécié ce que j'y ai vu ( les gens sont tous mélangés, pas d'écoutes, assomés de médicaments...). Et je ne pense pas que cela soit une solution de chambouler son environnement qui la rassure malgré tout.
C'est tellement difficile d'aider quelqu'un qui ne "pense" pas être mal et qui fait comme si de rien n'était, qui nie tout...je me sens tellement démunie. Je ne peux pas non plus la forcer à consulter un psychiatre... on en a parlé, et elle ne me sort que des exscuses bidons. Et je sors ensuite de mes gonds car je perds patience et la peur me rend colérique. Je me mets ensuite à lui en vouloir et je sais que ce n'est pas la solution aussi mais quand je vois mes parents, ca me fait tellement de peine de tout cela. Je vis dans une peur permanente depuis quelques années...
Je vous remercie de vos réponses, conseils, aides, écoutes....
a bientôt
Je suis à Marseille, et il y a un hopital il me semble avec une section pour les troubles alimentaires mais seulement pour adolescent pas pour adulte. Si c'est pour qu'elle aille en psychiatrie, je refuse. J'ai vu les hopitaux psychiatrique ici ( des amis en dépressions....) et je n'ai pas apprécié ce que j'y ai vu ( les gens sont tous mélangés, pas d'écoutes, assomés de médicaments...). Et je ne pense pas que cela soit une solution de chambouler son environnement qui la rassure malgré tout.
C'est tellement difficile d'aider quelqu'un qui ne "pense" pas être mal et qui fait comme si de rien n'était, qui nie tout...je me sens tellement démunie. Je ne peux pas non plus la forcer à consulter un psychiatre... on en a parlé, et elle ne me sort que des exscuses bidons. Et je sors ensuite de mes gonds car je perds patience et la peur me rend colérique. Je me mets ensuite à lui en vouloir et je sais que ce n'est pas la solution aussi mais quand je vois mes parents, ca me fait tellement de peine de tout cela. Je vis dans une peur permanente depuis quelques années...
Je vous remercie de vos réponses, conseils, aides, écoutes....
a bientôt
il faudrait trouver une structure adaptée. Il faut qu'elle accepte elle aussi . faire une demande de prise en charge à la sécurité sociale.
Il y a en allemagne une structure, qui s'occupe des adultes, de leur corps ... une amie en revient. Mais pour elle s'était trop " le club med " , car trop de " plaisir " ....
bises et surtout ne lachez pas
Il y a en allemagne une structure, qui s'occupe des adultes, de leur corps ... une amie en revient. Mais pour elle s'était trop " le club med " , car trop de " plaisir " ....
bises et surtout ne lachez pas
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lourdfardo
- Petit enfinien
- Messages : 14
- Enregistré le : 30 sept. 2006, 00:00
merci Jeanne pour ta réponse et tes encouragements...
C'est certain que je ne la lacherais pas, je peux pas renoncer même si elle renie tout et continue de se renfermer sur elle, de ne plus trop sortir de la maison, et de vivre dans sa bulle. Je l'aime, je ne lui dis peut être jamais, mais je l'aiderais même si elle me repousse, qu'elle me crie dessus et devient parano à mon sujet...
Je pense que la première étape de la guérison et prendre conscience de son corps et de ces demandes qu'elle refuse d'écouter. Notre corps n'est pas un ennemi, il fait partie de nous, et cela doit être un allié.
Aimer manger c'est aimer vivre.
Je vous souhaite beaucoup de courage, de force et d'envie, de plaisir et d'amour. Ne gacher pas vos vies si précieuses en les mettant en périls, je sais bien que cela peut sonner simplement comme de belles paroles... mais elles ont le privilège d'être sincères.
a+
C'est certain que je ne la lacherais pas, je peux pas renoncer même si elle renie tout et continue de se renfermer sur elle, de ne plus trop sortir de la maison, et de vivre dans sa bulle. Je l'aime, je ne lui dis peut être jamais, mais je l'aiderais même si elle me repousse, qu'elle me crie dessus et devient parano à mon sujet...
Je pense que la première étape de la guérison et prendre conscience de son corps et de ces demandes qu'elle refuse d'écouter. Notre corps n'est pas un ennemi, il fait partie de nous, et cela doit être un allié.
Aimer manger c'est aimer vivre.
Je vous souhaite beaucoup de courage, de force et d'envie, de plaisir et d'amour. Ne gacher pas vos vies si précieuses en les mettant en périls, je sais bien que cela peut sonner simplement comme de belles paroles... mais elles ont le privilège d'être sincères.
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angel
- Eminent enfinien
- Messages : 1773
- Enregistré le : 22 déc. 2005, 01:00
- Localisation : perdue qq part...
mon père est alccolique et il dit qu'il ne l'est pas
y'a 5 ans, nous l'avons hospitalisé de "force"
sa vie était en danger et il ne s'en rendait pas compte
je te dis ça juste pour te dire que tu peux en faire la demande.
si elle est en plein ds le déni, elle ne s'en sortira pas
pardon si je suis un peu dur mais seule, elle ne s'en sortira pas
y'a 5 ans, nous l'avons hospitalisé de "force"
sa vie était en danger et il ne s'en rendait pas compte
je te dis ça juste pour te dire que tu peux en faire la demande.
si elle est en plein ds le déni, elle ne s'en sortira pas
pardon si je suis un peu dur mais seule, elle ne s'en sortira pas
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lourdfardo
- Petit enfinien
- Messages : 14
- Enregistré le : 30 sept. 2006, 00:00
Merci Angel pour ta réponse...
La décision d'hospitaliser votre père a dû être difficile...
J'aimerais tellement que cela vienne d'elle, j'ai tellement du mal à vivre pleinement ma vie sans culpabiliser déjà, et rien qu'à l'idée d'essayer de mobiliser le reste de la famille qui est aussi détruit par le mal qui ronge ma soeur, que j'aurais l'impression de comploter dans son dos... Meme si je me dis que c'est pour son bien.
Parfois j'arrive même à douter de son anorexie, car oui elle est très mince, oui, elle mange très peu, oui elle est très faible physiquement... et oui je pense et je sais qu'elle a déjà su qu'elle avait des troubles alimentaires.
Autrefois, quand elle faisait encore partie de notre société ( elle poursuivait des études supérieures, avaient quelques amies, sortaient souvent), elle était toujours speed, jusqu'au jour où elle est tombée dans les pommes.
Elle a été conduite à l'hosto, et ma mère a été interdite de visite. Ma soeur était majeure à l'époque ( il y a de cela 5 ans) elle a refusé de voir un psy. Elle est ressortie au bout d'une semaine. Elle avait alors repris du poids. Mais peu à peu en rechute, elle maigrit. Je lui demande souvent combien elle pèse, elle me réponde tout le temps " je ne sais pas, je ne passe pas ma vie à peser, je ne suis pas obsédée par mon poids".
Elle est complètement désociabilisé, elle n'a pu continuer ces cours, elle ne peut donc pas trouver de boulot car pas d'expérience et a perdu ces amis. Elle parle pas beaucoup avec le reste de la famille, seulement avec ma mère.
Je pense que je vais en parler à ma psy pour avoir plus d'info sur des structures dans ma ville... Eh oui, c'est aussi dur pour l'entourage de vivre sa vie sans culpabilité... je ne risque pas ma vie comme le fait ma soeur mais je ne peux pas nier le fait que la sienne s'éfiloche jour après jour.
C'est un dur combat que vous menez, vous toutes ici, et toutes celles et ceux qui ne sont pas sur ce forum et qui vivent cela...
Je vous souhaite de trouver la force pour vivre, apprécier chaque jour qui nous est donné comme une cadeau...
Merci Angel, et ne t'inquiète pas, tu n'es pas dur, c'est la réalité qui peut l'être...
A bientôt
La décision d'hospitaliser votre père a dû être difficile...
J'aimerais tellement que cela vienne d'elle, j'ai tellement du mal à vivre pleinement ma vie sans culpabiliser déjà, et rien qu'à l'idée d'essayer de mobiliser le reste de la famille qui est aussi détruit par le mal qui ronge ma soeur, que j'aurais l'impression de comploter dans son dos... Meme si je me dis que c'est pour son bien.
Parfois j'arrive même à douter de son anorexie, car oui elle est très mince, oui, elle mange très peu, oui elle est très faible physiquement... et oui je pense et je sais qu'elle a déjà su qu'elle avait des troubles alimentaires.
Autrefois, quand elle faisait encore partie de notre société ( elle poursuivait des études supérieures, avaient quelques amies, sortaient souvent), elle était toujours speed, jusqu'au jour où elle est tombée dans les pommes.
Elle a été conduite à l'hosto, et ma mère a été interdite de visite. Ma soeur était majeure à l'époque ( il y a de cela 5 ans) elle a refusé de voir un psy. Elle est ressortie au bout d'une semaine. Elle avait alors repris du poids. Mais peu à peu en rechute, elle maigrit. Je lui demande souvent combien elle pèse, elle me réponde tout le temps " je ne sais pas, je ne passe pas ma vie à peser, je ne suis pas obsédée par mon poids".
Elle est complètement désociabilisé, elle n'a pu continuer ces cours, elle ne peut donc pas trouver de boulot car pas d'expérience et a perdu ces amis. Elle parle pas beaucoup avec le reste de la famille, seulement avec ma mère.
Je pense que je vais en parler à ma psy pour avoir plus d'info sur des structures dans ma ville... Eh oui, c'est aussi dur pour l'entourage de vivre sa vie sans culpabilité... je ne risque pas ma vie comme le fait ma soeur mais je ne peux pas nier le fait que la sienne s'éfiloche jour après jour.
C'est un dur combat que vous menez, vous toutes ici, et toutes celles et ceux qui ne sont pas sur ce forum et qui vivent cela...
Je vous souhaite de trouver la force pour vivre, apprécier chaque jour qui nous est donné comme une cadeau...
Merci Angel, et ne t'inquiète pas, tu n'es pas dur, c'est la réalité qui peut l'être...
A bientôt
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angel
- Eminent enfinien
- Messages : 1773
- Enregistré le : 22 déc. 2005, 01:00
- Localisation : perdue qq part...
je comprends...
tu vois le probl se repose actuellement avec mon père, on se demande si on ne va pas le refaire hospitaliser car j'ai peur qu'il retente de refaire une connerie mais qd tu lui dis "non tt va bien
"
parles en avec ta psy mais si sa vie est en danger, cé votre devoir de faire qq chose, un jour ma psy m'a dis "si je ne fais rien pour vs, cé non assistance à pers en danger" tu vois elle voulait m'envoyer à l'hosto alors que je suis majeure !
bref j'espère de tt coeur que ta soeur se soignera de son plein gré ou de force, je suis sure qu'à la fin elle te dira merci....
pour le moment elle est ds son monde.
et toi, bon courage, merci pour tt ce que tu fais pour elle, elle a la chance de t'avoir même si elle est en plein déni, tu es là près d'elle et je trouve ça super car on se sent très souvent seule face à notre mal...
à bientot
tu vois le probl se repose actuellement avec mon père, on se demande si on ne va pas le refaire hospitaliser car j'ai peur qu'il retente de refaire une connerie mais qd tu lui dis "non tt va bien
"parles en avec ta psy mais si sa vie est en danger, cé votre devoir de faire qq chose, un jour ma psy m'a dis "si je ne fais rien pour vs, cé non assistance à pers en danger" tu vois elle voulait m'envoyer à l'hosto alors que je suis majeure !
bref j'espère de tt coeur que ta soeur se soignera de son plein gré ou de force, je suis sure qu'à la fin elle te dira merci....
pour le moment elle est ds son monde.
et toi, bon courage, merci pour tt ce que tu fais pour elle, elle a la chance de t'avoir même si elle est en plein déni, tu es là près d'elle et je trouve ça super car on se sent très souvent seule face à notre mal...
à bientot
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lourdfardo
- Petit enfinien
- Messages : 14
- Enregistré le : 30 sept. 2006, 00:00
Merci Angel pour tes mots...
J'ai l'impression que je découvre ici tout les mots(maux) de l'âme...
Cela doit être dur aussi quand la souffrance est là, et que tu te dois d'être présente pour aider ton père... je pense qu'à partir du moment où la personne ne nie plus son mal et le nomme c'est un premier pas essentiel pour avancer dans la vie...accumuler des choses comme celle là est positif pour la confiance en soi. J'espère que trouveras cette force et cet amour en toi, pour surmonter tout ces maux et pouvoir enfin vivre... tout simplement.
+++
J'ai l'impression que je découvre ici tout les mots(maux) de l'âme...
Cela doit être dur aussi quand la souffrance est là, et que tu te dois d'être présente pour aider ton père... je pense qu'à partir du moment où la personne ne nie plus son mal et le nomme c'est un premier pas essentiel pour avancer dans la vie...accumuler des choses comme celle là est positif pour la confiance en soi. J'espère que trouveras cette force et cet amour en toi, pour surmonter tout ces maux et pouvoir enfin vivre... tout simplement.
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lourdfardo
- Petit enfinien
- Messages : 14
- Enregistré le : 30 sept. 2006, 00:00
merci 
Je passe souvent vous lire sans trop poster ailleurs car je ne maitrise pas trop le sujet... mais de lire vos témoignages, même si je me sens impuissante, cela me donne une note d'espoir... car comme je ne cesserais de le dire, vous êtes réunis ici, c'est qu'il y a déjà un grand pas de fait que de pouvoir en parler.
Se soutenir les uns, les autres, "écouter" l'autre et "parler" peut parfois être déjà apaisant.
Ne baissez pas les bras, vos proches vous aiment même si on ne le dit pas souvent ou on ne le montre pas ou maladroitement... ben l'amour est là.
A bientôt
Je passe souvent vous lire sans trop poster ailleurs car je ne maitrise pas trop le sujet... mais de lire vos témoignages, même si je me sens impuissante, cela me donne une note d'espoir... car comme je ne cesserais de le dire, vous êtes réunis ici, c'est qu'il y a déjà un grand pas de fait que de pouvoir en parler.
Se soutenir les uns, les autres, "écouter" l'autre et "parler" peut parfois être déjà apaisant.
Ne baissez pas les bras, vos proches vous aiment même si on ne le dit pas souvent ou on ne le montre pas ou maladroitement... ben l'amour est là.
A bientôt
