LA RECHUTE-ce qu'en dit Niort

Cette tribune permet à l'association Partage et Ecoute, partenaire d'Enfine, de donner des informations sur ses activités et ses thèmes de réflexion.

Modérateurs : Modérateurs, Membres actifs

Répondre
PE
Enfinien avancé
Enfinien avancé
Messages : 238
Enregistré le : 16 mai 2006, 00:00
Contact :

LA RECHUTE-ce qu'en dit Niort

Message par PE »

La Rechute
Ce qu’en dit le groupe de Niort :

Dur-dur
J’étais prévenue mais je ne pensais pas que c’était si dur nous dit une maman
C’est plongeant

Essai de définition
Rechute ou fausse guérison ?
Techniquement, médicalement, le diagnostic de rechute est posé dès qu’il y a prise ou perte de poids nous dit M.P.

Une fonction thérapeutique ?
Tant qu’on n’a pas atteint la racine, le mal est là….donc le mot rechute est inapproprié ?
Plus on descend bas plus on remonte haut, un cran au dessus du début de la chute ?
Quand tu commences à travailler sur toi tu fais tomber tes protections. Pas facile de se montrer « nu », pas facile à accepter. Alors on va se refugier dans ce qu’on connait et on plonge et on replonge
Peur de perdre un statut, une place ; reliance avec la « peur de guérir »
Les rechutes obligent à travailler sur soi, notamment le déni ; du coup, à bout de rechutes ça ouvre de nouvelles attitudes « là je maigris/grossi/vomis…je vais chercher de l’aide »
Pour conclusion méditons la phrase de M.P. « Ce sont de « mal-à-dire » de la gestion des émotions »

Interférences avec l’environnement
- un petit coup de je vais mal pour qu’on recommence à me voir ?
Demande d’aide pour avancer encore
Appel au secours
Faut que ça se voie

- la rechute par mise en situation
Se retrouver chez ses parents fait quelquefois plonger
« c’est quand on est éloignés que j’aime le mieux mes parents » !

- la famille aussi a ses limites
La rechute fait bouger la famille alors que quand ça stagne on est découragé mais c’est moins tendu

- Ton enfant est malade - soignez vous dit on aux parents mais c’est dur quand ton enfant devient ta thérapie
Ca explique la difficulté pour les parents à admettre qu’il faut qu’ils fassent un travail perso ; ce n’est pas dans l’ordre des choses ; normalement ce sont les parents qui montrent les chemins
Et le pompon c’est quand son enfant va mieux et que soi on va plus mal lâche une maman

Un jeu avec la peur et la mort
- le défi ultime
« Je pousse jusqu’à la limite ; je me fous une bonne trouille mais je sais que je passerais au-dessus » nous dit Y.
Plusieurs parlent d’une émulation comparable à la drogue :
Il me semble qu’il y a la drogue de la fascination là derrière – je vais jusqu’au bout – je suis le plus fort dit l’un
Quand tu es dans les limites tu es dans un état second dit une autre
« plaisir à frôler la mort sans y être »

- C’est aussi la manifestation d’une profonde angoisse : frôler la mort pour mieux la contrôler

- l’incapacité à se centrer – une histoire de bascule
Faut que je me foute la trouille ; après je suis malheureux
Toujours la bascule : le challenge/la peur

Un nouvel amour et ça va mieux ; rôle de la sexualité
Ne pas se sentir aimable et tout faire pour que l’autre s’en aille
« il est trop bien pour moi »
Dépendance affective ou véritable amour ?

La sortie
Elle arrive, à petits pas, prenant des chemins multiples et variés
Il semblerait que la boulimie soit pire que l’anorexie avec la honte de soi même et la puissance du jugement social sur le poids hors norme
Quand tu as atteins le fonds, tu te recrées le défi à l’envers : tu remontes dit A.

Conclusion : la règle des 3C :-
On se met un post-it bien en vue, là, sur le frigo, avec cette règle des « 3 C » que nous propose D. :
Pas de Critique [-X
Pas de Conseil [-X
Que des Compliments :angel:

A bientôt,
Répondre