REUNION du 5 Mars 2012 à NIORT2 thèmes ont été traités conjointement :
« une séance sans utiliser la négation » – oui mais pour parler de quoi ?
« ça commence par moi » a donc été le sujet de cette soirée
où l'on s'est aperçu de la difficulté à s'exprimer et surtout à se faire comprendre.
CA COMMENCE PAR MOI
on peut y voir de la culpabilité : c'est à cause de moi que tout arrive
ou de l'espoir : je suis le 1er maillon de ma guérison
Ce que je vois chez l'autre c'est ce que j'ai en moi et dont je n'ai pas forcément conscience. Comme un jeu d'ombre et de miroir.
Chacun a tout en lui et voit en l'autre (positif ou négatif) ce qu'il a à travailler le plus.
MAL ETRE
Le mal être de l'autre nous dérange parce qu'il résonne en nous
Notre culture nous dirige le plus souvent vers les gens en difficulté ou dans le malheur pour apporter de l'aide. On se sent utile dans le malheur : on aide sans se poser de question.
Il est plus difficile de se tourner vers les gens qui vont bien.
Peur d'être heureux ?
ET LES FEMMES ?
On évoque la culture du sacrifice plus développée encore chez les femmes
« s'il y a un verre ébréché, il est pour moi » !
les femmes – élevées pour être dévouées - sont plus dans la négociation.
Ce n'est pas forcément du dévouement.
Et dans la vie en société ? Est-il toujours vital de satisfaire tous ses désirs ?
En étant trop adaptable, rend on service à l'autre ?
LE CONFLIT
Les femmes ont tendance à arrondir les angles : est-ce y perdre leur âme si leur désir profond est de ne pas vivre de conflits ?
Une expérience intéressante : tenter de différer la discussion le temps que les esprits s'apaisent et que la communication puisse se frayer un chemin.
ET LA TOLERANCE ?
Apprendre à être tolérant envers les personnes et les situations tout en essayant de trouver ce qui est le plus juste pour soi et de respecter les besoins de la vie en société.
LE RESSENTI
Les mamans pensent bien faire en arrondissant les angles.
Ce n'est pas toujours bien ressenti par l'enfant qui souffre.
L'écrit permet souvent de réamorcer la communication en donnant un temps de recul y compris … pour la réponse.
et la CONCLUSION
Nous sommes toutes des personnes imparfaites : sous entendu, soyons indulgents envers les autres et SURTOUT envers nous-mêmes !
........L'obligation de « surveiller » sa parole – sans négation – a apporté une certaine légèreté aux propos.