chacun sa route, chacun son chemin......

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PE
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chacun sa route, chacun son chemin......

Message par PE »

:idea: « Chacun sa route, chacun son chemin….. »

Le thème choisi par le groupe de Niort de mai 2013 était
« Comprendre ce qui nous arrive sans se remettre en cause »
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La formulation a semblé bizarre. Tellement bizarre qu’il y a eu 4 façons différentes de la ressentir :
- pour certains c’est …..hé bien oui pas d’autre solution que de se remettre en cause et de modifier mon comportement…
- pour d’autres c’est …..je me remets en cause tout le temps, pire je me juge,… (me haïe ?) et n’arrive pas à comprendre…..
- pour une autre c’est ….. quand on est dans la mal-à-dire ….on est tellement occupé de son addiction qu’on n’essaie pas de comprendre, on ne réfléchit pas ; on est seulement réactif…
- et pour d’autres c’est ….comprendre ce qui nous arrive mais rester sur son chemin ; essayer de comprendre sans se remettre en cause ; si l’autre nous bouscule c’est que ça fait écho chez nous ;

Des phrases prises à la volée
« dans les TCA tu ne réfléchis pas »
Réponse de l’un d’entre nous « oui mais tu fais réfléchir les autres »

Depuis que je ne suis plus dans l’addiction je ne me laisse plus déstabiliser

Se remettre en cause ce n’est pas se mal juger
On n’est pas obligé de passer par le jugement ?
Comprendre c’est intellectuel ; j’essaie de me dégager du mental et je vais mieux
L’idéal est de comprendre sans se remettre en question, se dire que c’est le problème de l’autre
Le bonheur me fait peur
Pour trouver son chemin, il faut le border, avoir des limites ; dans l’anorexie il y a la peur de la mort ; on n’a pas ce balisage en boulimie

En filigrane de ces échanges apparaissent les craintes liées à l’amour :
Je ne comprends pas qu’on puisse m’aimer
Depuis que je vais mieux et que je m’aime un peu, je ne comprends pas pourquoi je continue de douter de l’amour de mon compagnon ?
Réponse de Maïté : parce que la relation à un compagnon renvoie à la 1ère relation à la mère
Et plusieurs de conseiller la lecture de « femme désirée – femme désirante » de Danièle Flaumembaum chez Payot

La famille réapparaît :
P. 40 ans « je n’avais pas conscience que mon excès de poids était une forme de maladie installée sur un mal-être ; un problème que personne ne m’a aidé à voir »
La famille doit rester neutre ; elle nous fait souffrir à mettre toujours la maladie au centre de tout
Plus on a souffert plus on idéalise se parents ?

Et acceptons cette phrase en conclusion :
Il faut désidéaliser ses "idoles" ( souvent les parents quand on est enfant) et faire la paix avec soi
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