je vous écris car j essaye de sortir d anorexie cela fait 20 ans
je n’en peux plus
j’ai repris un peu de poids et je ne me supporte pas je ne me supporte plus je deviens folle
je suis tellement en colère contre moi
je me déteste d’avoir pris du poids
je ne veux pas mais je dois accepter
et je n’y arrive pas !!!
je cherche des témoignages de personnes qui s’en sorti parce que je n’y crois plus
aidez moi svp
comment s’en sortir ? qui s’en es sorti?
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SophiaPerez
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Re: comment s’en sortir ? qui s’en es sorti?
Bonjour,
Il est tout à fait normal de ressentir de la colère et de la frustration dans votre situation. L'acceptation de soi est un chemin long et complexe, surtout après tant d'années de lutte. Mais sachez que vous n'êtes pas seule et que de nombreuses personnes ont réussi à surmonter ces difficultés. Leurs témoignages peuvent être une source d'inspiration et de réconfort.
Dans ces moments de doute, certaines personnes trouvent du réconfort et de la force dans des pratiques ou des objets qui apportent une certaine sérénité, comme la méditation, le yoga ou même la lithothérapie. À ce propos, certains évoquent la labradorite comme une pierre qui aide à la protection et à l'équilibre émotionnel. Bien que ce ne soit pas une solution médicale, dormir avec une labradorite ou simplement l'avoir à proximité peut apporter un sentiment de paix pour certains. Bien sûr, c'est une approche très personnelle et elle ne remplace pas les conseils d'un professionnel de santé, mais cela peut être une petite aide supplémentaire sur votre chemin vers la guérison.
Il est tout à fait normal de ressentir de la colère et de la frustration dans votre situation. L'acceptation de soi est un chemin long et complexe, surtout après tant d'années de lutte. Mais sachez que vous n'êtes pas seule et que de nombreuses personnes ont réussi à surmonter ces difficultés. Leurs témoignages peuvent être une source d'inspiration et de réconfort.
Dans ces moments de doute, certaines personnes trouvent du réconfort et de la force dans des pratiques ou des objets qui apportent une certaine sérénité, comme la méditation, le yoga ou même la lithothérapie. À ce propos, certains évoquent la labradorite comme une pierre qui aide à la protection et à l'équilibre émotionnel. Bien que ce ne soit pas une solution médicale, dormir avec une labradorite ou simplement l'avoir à proximité peut apporter un sentiment de paix pour certains. Bien sûr, c'est une approche très personnelle et elle ne remplace pas les conseils d'un professionnel de santé, mais cela peut être une petite aide supplémentaire sur votre chemin vers la guérison.
Re: comment s’en sortir ? qui s’en es sorti?
Merci beaucoup pour votre message et vos conseils et surtout d’avoir pris de votre temps pour me répondre.
J’ai tjs bcp de mal à accepter je restreins mon alimentation de nouveau et je me sens mieux et plus légère et je sais que c’est un leurre que c’est la voix de la maladie.
je voudrais des témoignages en effet pour m’aider à surmonter à comprendre
je suis désemparée
J’ai tjs bcp de mal à accepter je restreins mon alimentation de nouveau et je me sens mieux et plus légère et je sais que c’est un leurre que c’est la voix de la maladie.
je voudrais des témoignages en effet pour m’aider à surmonter à comprendre
je suis désemparée
Re: comment s’en sortir ? qui s’en es sorti?
Bonjour,
Cela fait un moment que je ne suis pas venue sur le forum, mais depuis quelques jours j'en ressens à nouveau le besoin... Et je tombe sur votre message qui me parle.
Je ne serais malheureusement pas de celles (ou ceux) qui pourront vous dire qu'ils sont guéris, mais je vous comprends car je ressens la même chose : cela va faire bientôt 30 ans que je combat cette maladie, avec des hauts et des bas, des périodes où j'ai l'impression de gérer et d'autres où je me sens comme vous désemparée... J'ai un poids très faible depuis mon adolescence (j'ai aujourd'hui 44 ans) mais j'ai réussi à reprendre un peu et à me construire une vie "normale" aux yeux des autres, ce qui pour moi est déjà une victoire malgré tout. Mais dans ma tête c'est loin d'être réglée et chaque repas est difficile, surtout quand il se passe à l'extérieur ou qu'il change de mes habitudes. J'ai trouvé des parades pour trouver un équilibre (je mange toutes les semaines la même chose et je cuisine tout moi-même, ça m'évite de me poser trop de questions, de même que je décline presque toutes les invitations à l'extérieur...) mais les repas restent un casse-tête car d'un côté j'ai envie de prendre du poids et de me faire plaisir, et de l'autre il y a toujours ce blocage, ce besoin permanent de tout contrôler. Mais j'en finis par me dire que je dois accepter d'être comme ça, qu'au bout de 30 ans de troubles alimentaires ça peut difficilement encore changer.
Si je peux vous donner un conseil, c'est d'essayer de se fixer un menu type par repas, et de s'y tenir. Moi je me suis fixée une quantité d'aliments à manger pour chaque repas et c'est ce qui me permet de ne pas perdre. Bien sur ça oblige à tout peser, mais au moins je sais que je ne mangerai pas moins. Parfois même je m'accorde un petit supplément, et je redécouvre le plaisir de manger. C'est un combat de chaque jour et bien sûr je ne suis pas guérie mais au moins j'ai trouvé une sorte d'équilibre qui me permet de tenir mentalement.
Je suis désolée, je n'ai pas de solution miracle mais j'espère que mon témoignage pourra vous aider malgré tout.
Courage et accrochez vous.
Cela fait un moment que je ne suis pas venue sur le forum, mais depuis quelques jours j'en ressens à nouveau le besoin... Et je tombe sur votre message qui me parle.
Je ne serais malheureusement pas de celles (ou ceux) qui pourront vous dire qu'ils sont guéris, mais je vous comprends car je ressens la même chose : cela va faire bientôt 30 ans que je combat cette maladie, avec des hauts et des bas, des périodes où j'ai l'impression de gérer et d'autres où je me sens comme vous désemparée... J'ai un poids très faible depuis mon adolescence (j'ai aujourd'hui 44 ans) mais j'ai réussi à reprendre un peu et à me construire une vie "normale" aux yeux des autres, ce qui pour moi est déjà une victoire malgré tout. Mais dans ma tête c'est loin d'être réglée et chaque repas est difficile, surtout quand il se passe à l'extérieur ou qu'il change de mes habitudes. J'ai trouvé des parades pour trouver un équilibre (je mange toutes les semaines la même chose et je cuisine tout moi-même, ça m'évite de me poser trop de questions, de même que je décline presque toutes les invitations à l'extérieur...) mais les repas restent un casse-tête car d'un côté j'ai envie de prendre du poids et de me faire plaisir, et de l'autre il y a toujours ce blocage, ce besoin permanent de tout contrôler. Mais j'en finis par me dire que je dois accepter d'être comme ça, qu'au bout de 30 ans de troubles alimentaires ça peut difficilement encore changer.
Si je peux vous donner un conseil, c'est d'essayer de se fixer un menu type par repas, et de s'y tenir. Moi je me suis fixée une quantité d'aliments à manger pour chaque repas et c'est ce qui me permet de ne pas perdre. Bien sur ça oblige à tout peser, mais au moins je sais que je ne mangerai pas moins. Parfois même je m'accorde un petit supplément, et je redécouvre le plaisir de manger. C'est un combat de chaque jour et bien sûr je ne suis pas guérie mais au moins j'ai trouvé une sorte d'équilibre qui me permet de tenir mentalement.
Je suis désolée, je n'ai pas de solution miracle mais j'espère que mon témoignage pourra vous aider malgré tout.
Courage et accrochez vous.
Re: comment s’en sortir ? qui s’en es sorti?
merci beaucoup pour votre message. Moi aussi j’ai réussi à me construire une vie et je sais que j’en ai la chance. J’essaye également de construire des repas mais c’est très compliqué. Les troubles reprennent facilement le dessus et je gère beaucoup mon anxiété et mon stress notamment lié au travail par ce moyen.
toute ma vie, mes émotions je les gère et je l’ai fait taire par cette anorexie. Je suis consciente que j’arrive néanmoins à avoir une vie comme vous dites à peu près normal avec un travail, un mari des beaux enfants, des amis et je ne manque de rien. je sais qu’il faut être reconnaissante pour tout ça. Je suis d’accord avec vous. Il n’y a aucune solution miracle mais de pouvoir en parler et de se sentir comprise par certaines personnes. Cela fait du bien, j’aimerais tellement que l’on trouve ce médicament miracle ! en attendant à part continuer se battre car nous avons une très grande force. C’est indéniable il n’y a pas de réelle solution. Je vous souhaite un très bon courage et surtout une bonne continuité et surtout de garder la santé et de réussir à guérir pour être enfin pleinement heureuse, comme on le mérite toutes.
toute ma vie, mes émotions je les gère et je l’ai fait taire par cette anorexie. Je suis consciente que j’arrive néanmoins à avoir une vie comme vous dites à peu près normal avec un travail, un mari des beaux enfants, des amis et je ne manque de rien. je sais qu’il faut être reconnaissante pour tout ça. Je suis d’accord avec vous. Il n’y a aucune solution miracle mais de pouvoir en parler et de se sentir comprise par certaines personnes. Cela fait du bien, j’aimerais tellement que l’on trouve ce médicament miracle ! en attendant à part continuer se battre car nous avons une très grande force. C’est indéniable il n’y a pas de réelle solution. Je vous souhaite un très bon courage et surtout une bonne continuité et surtout de garder la santé et de réussir à guérir pour être enfin pleinement heureuse, comme on le mérite toutes.
Re: comment s’en sortir ? qui s’en es sorti?
Je vous rejoins sur tout ce que vous venez de dire. Moi aussi je n'ai l'impression de manquer de rien car j'ai malgré tout réussi à construire une famille, et mes enfants sont ma plus grande fierté, ma plus belle victoire. J'ai un travail qui me plait et des amis qui m'entourent. Mais tout comme vous, toutes mes émotions passent par la nourriture et j'ai du mal à accepter qu'il faut que je mange plus pour prendre du poids. D'autre part j'ai beaucoup de mal à changer mes habitudes alimentaires parce que ça me rassure, et ça impacte beaucoup notre vie de famille (pour les vacances ou les invitations à l'extérieur par exemple). C'est vraiment un combat de tous les jours, une charge et une gymnastique mentale énorme, et j'avoue que je regrette que ce genre de troubles ne soient pas plus connus, et même reconnus. J'ai l'impression que c'est quelque chose d'encore très tabou, quelque chose de honteux dont on ne peut pas vraiment parler, même avec le corps médical. Et je pense que c'est ça qui me fait souffrir aussi. On se bat déjà tellement au quotidien avec ça, c'est tellement usant physiquement et mentalement... Je ne dis pas qu'il faut le crier sur tous les toits, je suis de nature pudique et je n'aimerais pas que tout le monde sache que je souffre de cela. Mais j'ai l'impression que les médecins eux-mêmes n'y connaissent rien et ont du mal à entendre nos souffrances, à vouloir ouvrir les yeux dessus. Au final c'est très culpabilisant et ça nous enferme encore plus, on n'ose pas chercher de l'aide et parler de nos problèmes. C'est pour ça que ça fait vraiment du bien de lire des témoignages de personnes qui vivent la même chose et de pouvoir se confier en sachant qu'on ne sera pas juger. Dès que j'ai un petit coup de mou je reviens sur ce forum et ça me fait du bien, merci à vous.
Bonne continuation, et effectivement, on souhaite à tous la guérison, ou du moins, de tendre vers une relation plus apaisée face à la nourriture.
Bonne continuation, et effectivement, on souhaite à tous la guérison, ou du moins, de tendre vers une relation plus apaisée face à la nourriture.