C'est nickel que tu te laisses pas abattre!
Bats toi et comme le dirait France Gall "Résiste, prouves que tu existes!!!"
Ca vaut le coup!!
Bravo pour les caramels et continue!!
MON JOURNAL par Methelya
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Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
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Petite mesquinerie du jour...:
Les hommes naissent libres et égaux. Ok, ok, je veux bien, mais alors celui qui m'a piqué ma part de bien-être, ça serait sympa qu'il me la rende, parce que je ne me sens pas à égalité avec les autres là!!
Premières impressions de ma rencontre avec "le grand méchant loup"...
En sortant de chez le psychiatre, je me suis dit: "ouh!! il ne me plait pas ce type!!!", puis je suis rentrée chez moi, je me suis sortie la séance de la tête, et je me suis promis d'y repenser dans la soirée seulement, avec un peu de recul.
Après réflexion, pourquoi ne m'a-t-il pas plu? Parce qu'il avait raison dans ce qu'il m'a dit!
Je lui ai demandé ouvertement si j'avais ma place en thérapie, craignant d'être simplement une emmerdeuse trop exigeante, trop capricieuse. IL m'a dit que peut-être, je suis une emmerdeuse, mais ça il n'en sait rien, et ma place en thérapie, il n'en doute pas un instant! Il m'a demandé si je voulais réfléchir ou si je souhaitais prendre un autre rendez-vous tout de suite. J'avais bien assez réfléchi comme ça: prochain rendez-vous dans deux semaines.
Je lui ai dit que je refusais l'hospitalisation, alorsi il a posé ses conditions. Pour lui, c'est bien trop tôt pour envisager l'aide d'un nutritionniste, car je ferais la sourde oreille. Bien vu...
Mais il n'accepte de me soigner que si je vois mon généraliste plusieurs fois par mois, pour protéger ma santé et faire des bilans réguliers. Selon lui, je suis physiquement en danger. Il m'a dit de ne me présenter à son cabinet, la fois prochaine, que si j'avais conscience que ma vie est en jeu car mon anorexie est trop importante pour qu'il la traite sans le suivi d'un autre médecin. Le corps ne pourra pas guérir sans soigner l'esprit, et inversement...
Me voilà donc prête à mener les deux de front. Ca m'a donné une hargne très positive, et hier soir, du coup, j'ai mangé une portion de riz!
Je n'ai rien à perdre de toute façon. La thérapie, c'est mettre une chance de plus de mon coté. Si ça ne fonctionne pas, j'essaierai autre chose, mais cette fois, c'est moi qui commande!
Et je me suis délectée de caramels dans mon lit hier soir, avec un livre complètement farfelu, qui m'a amusée. Je rigolais toute seule en retourant piocher dans la boite à bonbons...
Merci pour vos encouragements, ça me motive encore plus.
Ma Douce Moitié me dit que je suis la meilleure, mais je ne suis pas la meilleure, je voudrais simplement être meilleure.
Je ne veux pas montrer un quelconque exemple, seulement essayer de transmettre un peu d'espoir.
Car même si c'est dur, je veux croire qu'il n'y pas d'obstacle insurmontable.
Oh, biensur, d'ici deux ou trois jours, je vais vous refaire mon coup de déprime, mais n'est-ce pas ces coups de déprime qui me font prendre conscience des instants où je me sens mieux?
Courage à toutes!
Mon Binome je t'embrasse très fort, j'ai beaucoup pensé à toi hier, je t'écris bientôt.
Les hommes naissent libres et égaux. Ok, ok, je veux bien, mais alors celui qui m'a piqué ma part de bien-être, ça serait sympa qu'il me la rende, parce que je ne me sens pas à égalité avec les autres là!!
Premières impressions de ma rencontre avec "le grand méchant loup"...
En sortant de chez le psychiatre, je me suis dit: "ouh!! il ne me plait pas ce type!!!", puis je suis rentrée chez moi, je me suis sortie la séance de la tête, et je me suis promis d'y repenser dans la soirée seulement, avec un peu de recul.
Après réflexion, pourquoi ne m'a-t-il pas plu? Parce qu'il avait raison dans ce qu'il m'a dit!
Je lui ai demandé ouvertement si j'avais ma place en thérapie, craignant d'être simplement une emmerdeuse trop exigeante, trop capricieuse. IL m'a dit que peut-être, je suis une emmerdeuse, mais ça il n'en sait rien, et ma place en thérapie, il n'en doute pas un instant! Il m'a demandé si je voulais réfléchir ou si je souhaitais prendre un autre rendez-vous tout de suite. J'avais bien assez réfléchi comme ça: prochain rendez-vous dans deux semaines.
Je lui ai dit que je refusais l'hospitalisation, alorsi il a posé ses conditions. Pour lui, c'est bien trop tôt pour envisager l'aide d'un nutritionniste, car je ferais la sourde oreille. Bien vu...
Mais il n'accepte de me soigner que si je vois mon généraliste plusieurs fois par mois, pour protéger ma santé et faire des bilans réguliers. Selon lui, je suis physiquement en danger. Il m'a dit de ne me présenter à son cabinet, la fois prochaine, que si j'avais conscience que ma vie est en jeu car mon anorexie est trop importante pour qu'il la traite sans le suivi d'un autre médecin. Le corps ne pourra pas guérir sans soigner l'esprit, et inversement...
Me voilà donc prête à mener les deux de front. Ca m'a donné une hargne très positive, et hier soir, du coup, j'ai mangé une portion de riz!
Je n'ai rien à perdre de toute façon. La thérapie, c'est mettre une chance de plus de mon coté. Si ça ne fonctionne pas, j'essaierai autre chose, mais cette fois, c'est moi qui commande!
Et je me suis délectée de caramels dans mon lit hier soir, avec un livre complètement farfelu, qui m'a amusée. Je rigolais toute seule en retourant piocher dans la boite à bonbons...
Merci pour vos encouragements, ça me motive encore plus.
Ma Douce Moitié me dit que je suis la meilleure, mais je ne suis pas la meilleure, je voudrais simplement être meilleure.
Je ne veux pas montrer un quelconque exemple, seulement essayer de transmettre un peu d'espoir.
Car même si c'est dur, je veux croire qu'il n'y pas d'obstacle insurmontable.
Oh, biensur, d'ici deux ou trois jours, je vais vous refaire mon coup de déprime, mais n'est-ce pas ces coups de déprime qui me font prendre conscience des instants où je me sens mieux?
Courage à toutes!
Mon Binome je t'embrasse très fort, j'ai beaucoup pensé à toi hier, je t'écris bientôt.
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Cinnamon
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- Enregistré le : 12 oct. 2005, 00:00
- Localisation : dans mes pensées
Suis le conseil des médecins.
Certes, ils n'ont pas la science infuse, ils tatonnent et essaient de trouver des réponses eux aussi!
je crois qu'ils nagent dans le flou avec nous....on a toutes des tca, mais chacun/chacune développe la sienne, selon ce qu'ila vécu et son caractère, ça doit pas être facile!
Sinon, faut se battre, quand on le peut, et sinon se faire aider par les médecins de l'âme!
T'es bien parti, et tes petits coups de déprime et font remonter encore plus haut.
Certes, ils n'ont pas la science infuse, ils tatonnent et essaient de trouver des réponses eux aussi!
je crois qu'ils nagent dans le flou avec nous....on a toutes des tca, mais chacun/chacune développe la sienne, selon ce qu'ila vécu et son caractère, ça doit pas être facile!
Sinon, faut se battre, quand on le peut, et sinon se faire aider par les médecins de l'âme!
T'es bien parti, et tes petits coups de déprime et font remonter encore plus haut.
Note pour plus tard: on ne commence pas un bon livre à minuit, parce qu'on se laisse entraîner... et entaîner... et... J'ai les yeux qui piquent ce matin!!
Vos encouragements me font très plaisir, ça me fait beaucoup de bien de me sentir soutenue sur Enfine.
Tu as raison Milouzzz quand tu dis que chacun vit ses TCA à sa façon, mais lorsqu'on en parle sur le forum, on sait qu'on se comprend, et qu'il y a une proximité entre nous qu'on ne peut pas avoir avec les autres.
Ce que je trouve bénéfique, c'est qu'on ne fait pas de la maladie un critère identitaire, mais qu'au contraire, on arrive à "vivre avec", on est avant tout des personnes aux caracères, aux aspirations, aux goûts différents. On se laisse le droit de s'exprimer en tant que malade, mais on existe en dehors de ça. Merci à toutes, encore une fois.
Je suis allée voir mon généraliste hier, pour lui parler de ma première rencontre avec le psy, il était content que je me sois enfin décidée...
Et il insiste sur le fait que je suis la seule à ne pas me rendre compte que je suis vraiment en danger physiquement. C'est vrai qu'il y une part de moi qui ne voit rien... Sinon des calories partout...
On a décidé ensemble que j'alternerais: une semaine chez le psy, une semaine chez le généraliste, comme ça je verrai quelqu'un chaque semaine, et on va "travailler" tous ensemble.
J'avoue qu'hier soir, l'idée m'est venue de me "laisser partir". Je me disais que ça serait si simple...Mais heureusement, cette riche idée s'est vite éteinte dans ma petite tête dérangée!
Bon, il va falloir forcer un peu le rose aux joues, sinon, ça va encore être ambiance Morticia a dansé le tango toute la nuit... Alors que j'étais plongée dans un roman de Diderot!
Bonne journée les filles, merci pour vos avis, je vous souhaite bon courage!!!
" QUI VEUT GRAVIR UNE MONTAGNE
COMMENCE PAR LE BAS. "
CONFUCIUS
Ma mère m'a fabriqué un calendrier de l'avant, mais au lieu d'y mettre des chocolats que j'aurais regardé comme s'ils étaient des monstres, elle y a mis chaque jour une petite citation encourageante. De quoi me booster un peu au réveil!
Je me sens un peu à côté de la plaque, mais pas si mal, finalement. J'essaie de me blinder la tête de réflexions positives et censées. Par exemple, j'évite le terme "manger", quand l'heure du repas a sonné. Je me dis plutôt que je rends la vie à mon corps, pour que le moment venu, il puisse à son tour donner la vie.
Et puis hier, une drôle d'idée a germé dans mon esprit tordu... Je ne crois pas être la seule anorexique à me sentir "deux" à l'intérieur à souffrir d'une sorte dedoublement de la personnalité dès que la nourriture fait son entrée.
Alors je me suis dis, pourquoi ne pas jouer le jeu?
Il y a donc Anorexie, celle qui refuse de s'alimenter, qui se croit maline, et qui me fait du mal, et il y a Moi, celle qui veut se battre, qui sait qu'elle doit guérir.
Je vais donc nourrir une des deux, Moi! Anorexie ne veut pas manger? Pas de problème, elle ne mangera pas!! Puisqu'elle croyait m'anéantir en me privant d'un besoin vital, et bien c'est moi qui vais en venir à bout en lui imposant ce qu'elle déteste le plus: accepter ce besoin vital!!
Bon, j'admets que je me sens bizarre avec mon plan élaboré à deux heures du mat' cette nuit...
Mais après tout, pourquoi pas, hein? J'ai laissé cette espèce d'entité fantôme et malveillante prendre le contrôle, il faut bien trouver un moyen de la chasser. Ma tête ne veux pas s'alimenter, ok. Mon corps, lui, il le réclame, il souffre, il faiblit. Alors, nourrissons celui qui appelle au secours, et laissons périr l'autre.
Est-ce que vous avez déjà ressenti des trucs aussi alambiqués? Mais je n'arrive pas à me dire que je suis dingue, je trouve quand même une certaine logique dans tout ça!! Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour se rassurer... En tout cas, depuis deux jours, je ne pleure plus en faisant mon repas. Oh, je ne l'apprécie pas, mon esprit refuserait ça de toute façon, mais mon corps, il est content. Ca fait deux nuits que je dors plutôt bien, que je ne plonge pas dans ma léthargie habituelle deux heures après être sortie du lit. Comme si mon corps me disait merci.
Je crois bien qu'il faut en faire un allier, non un ennemi. Mon esprit et mon estomac se livrent une guerre sans merci tous les soirs, et moi, fourchette à la main, je fais l'arbitre. Et bien je vous annonce haut et fort que l'arbitre tombe dans la corruption, il a une petite préférence pour l'estomac, le pauvre vieux, il n'avait rien demandé, alors la moindre des choses, c'est de lui laisser un peu l'avantage, non?
Ouh la la, ça en fait du monde à l'intérieur de moi...
L'union fait la force hihihi :)
Methelya, aussi connue sous le nom de l'arbitre, Monsieur le Corps, Anorexie, Messieurs l'Esprit et l'Estomac, on vous souhaite un bon dimanche, plein de rayons de soleils au fond de vous, et de la persévérance.
Tout vient à point...
COMMENCE PAR LE BAS. "
CONFUCIUS
Ma mère m'a fabriqué un calendrier de l'avant, mais au lieu d'y mettre des chocolats que j'aurais regardé comme s'ils étaient des monstres, elle y a mis chaque jour une petite citation encourageante. De quoi me booster un peu au réveil!
Je me sens un peu à côté de la plaque, mais pas si mal, finalement. J'essaie de me blinder la tête de réflexions positives et censées. Par exemple, j'évite le terme "manger", quand l'heure du repas a sonné. Je me dis plutôt que je rends la vie à mon corps, pour que le moment venu, il puisse à son tour donner la vie.
Et puis hier, une drôle d'idée a germé dans mon esprit tordu... Je ne crois pas être la seule anorexique à me sentir "deux" à l'intérieur à souffrir d'une sorte dedoublement de la personnalité dès que la nourriture fait son entrée.
Alors je me suis dis, pourquoi ne pas jouer le jeu?
Il y a donc Anorexie, celle qui refuse de s'alimenter, qui se croit maline, et qui me fait du mal, et il y a Moi, celle qui veut se battre, qui sait qu'elle doit guérir.
Je vais donc nourrir une des deux, Moi! Anorexie ne veut pas manger? Pas de problème, elle ne mangera pas!! Puisqu'elle croyait m'anéantir en me privant d'un besoin vital, et bien c'est moi qui vais en venir à bout en lui imposant ce qu'elle déteste le plus: accepter ce besoin vital!!
Bon, j'admets que je me sens bizarre avec mon plan élaboré à deux heures du mat' cette nuit...
Mais après tout, pourquoi pas, hein? J'ai laissé cette espèce d'entité fantôme et malveillante prendre le contrôle, il faut bien trouver un moyen de la chasser. Ma tête ne veux pas s'alimenter, ok. Mon corps, lui, il le réclame, il souffre, il faiblit. Alors, nourrissons celui qui appelle au secours, et laissons périr l'autre.
Est-ce que vous avez déjà ressenti des trucs aussi alambiqués? Mais je n'arrive pas à me dire que je suis dingue, je trouve quand même une certaine logique dans tout ça!! Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour se rassurer... En tout cas, depuis deux jours, je ne pleure plus en faisant mon repas. Oh, je ne l'apprécie pas, mon esprit refuserait ça de toute façon, mais mon corps, il est content. Ca fait deux nuits que je dors plutôt bien, que je ne plonge pas dans ma léthargie habituelle deux heures après être sortie du lit. Comme si mon corps me disait merci.
Je crois bien qu'il faut en faire un allier, non un ennemi. Mon esprit et mon estomac se livrent une guerre sans merci tous les soirs, et moi, fourchette à la main, je fais l'arbitre. Et bien je vous annonce haut et fort que l'arbitre tombe dans la corruption, il a une petite préférence pour l'estomac, le pauvre vieux, il n'avait rien demandé, alors la moindre des choses, c'est de lui laisser un peu l'avantage, non?
Ouh la la, ça en fait du monde à l'intérieur de moi...
L'union fait la force hihihi :)
Methelya, aussi connue sous le nom de l'arbitre, Monsieur le Corps, Anorexie, Messieurs l'Esprit et l'Estomac, on vous souhaite un bon dimanche, plein de rayons de soleils au fond de vous, et de la persévérance.
Tout vient à point...-
Gwen
- Respectable Enfinien
- Messages : 1472
- Enregistré le : 01 avr. 2005, 00:00
- Localisation : Bretagne
Bravo Methelya!!!!!
Franchement, je t'admire sur ta détermination à abattre l'anorexie et tu as tout a fait raison sur le fait que l'anorexie est seulement ds la tête mais l'estomac n'y a rien demandé ds cette guerre!!! Donc, penses à ton corps qui lui demande seulement du carburant pour faire fonctionner tout ce petit monde en toi!!!
Et aussi bravo à ta maman, je trouve touchant ce qu'elle a fait pour toi!
Je te souhaite un bon dimanche et j'ai juste une question qui moi m'empêche un peu d'avancer : qu'est ce qui te motive comme ça? La vie?
Car moi, j'ai peur de vivre et donc j'arrive pas à me motiver à aller de l'avant...
Bisous
Gwen
Franchement, je t'admire sur ta détermination à abattre l'anorexie et tu as tout a fait raison sur le fait que l'anorexie est seulement ds la tête mais l'estomac n'y a rien demandé ds cette guerre!!! Donc, penses à ton corps qui lui demande seulement du carburant pour faire fonctionner tout ce petit monde en toi!!!
Et aussi bravo à ta maman, je trouve touchant ce qu'elle a fait pour toi!
Je te souhaite un bon dimanche et j'ai juste une question qui moi m'empêche un peu d'avancer : qu'est ce qui te motive comme ça? La vie?
Car moi, j'ai peur de vivre et donc j'arrive pas à me motiver à aller de l'avant...
Bisous
Gwen
coucou
coucou methelya comment tu vas cela fais super longtemps que je t'ai pas ecris je viens prendre de tes nouvelles t savoir savoir ce que tu deviens . en ce moment je termine mes etude et la semaine prochaine c 'est terminer je vais commencer a bosser apres les vacances de noel j'suis trop heureuse jeudi et vendredi j'ai passer mes exams j'espere les avoir ce serai un beau cadeau de noel pour moi enfin bref j'avance et et je continu a me battre et a prendre soin de moi merci pour tes conseille qui m'aide beaucoup ainsi que toutes les enfiniennes je t' embrasse cleha
"NE CRAINS PAS D'AVANCER LENTEMENT,
CRAINS SEULEMENT DE T'ARRETER."
Petite phrase du jour de mon calendrier de l'avent... je pourrais aussi l'appeler calendrier de "l'avant", parce qu'il m'aide à faire de petits pas dans la bonne direction...
Merci à vous toutes pour l'attention que vous m'offrez, vous n'imaginez pas à quel point je me sens bien lorsque je lis vos post, lorsque je sais que vous me lisez. Et que peut-être, parfois, l'espoir se fait communicatif...
Alors pour commencer, bon lundi à toutes! (j'ai pris mes petites habitudes...)
Je devrais être en cours à cette heure-ci, mais là, grrrrrrrr, rébellion!
Je suis vexée comme un pou d'une remarque qu'un prof s'est permis sur une de mes disserts. Alors ce matin, au lieu de supporter sa sale tronche (je ne l'aime pas, j'ai essayé mais...), je reste chez moi, bien au chaud, et je vais bosser sur mon mémoire. Quand j'aurai décroché de l'ordi, cela va de soi...
Effectivement, je suis très proche de ma mère. J'ai eu une adolescence très très difficile, et très longue! Notre relation fusionnelle en était devenue malsaine, et elle se sentait obligée de tout régir parce qu'elle m'élevait seule. On est resté "en guerre" pendant presque 5 ans, jusqu'à mes 19 ans. La maladie a changé beaucoup de choses. Je l'ai forcée à m'accepter en tant qu'adulte, maître de ses choix de vie, et même si ça s'est avèré loooooong et duuuuuuur... J'ai réussi! Elle n'est plus seulement ma mère, elle est devenue une amie. Une amie à qui j'ai avoué être tombée dans l'alcool, puis la drogue, une amie qui a compris qu'on ne faisait pas ce genre de choses par plaisir, mais pour fuir une réalité qui est en train de nous tuer. Elle m'a dit qu'elle était fière que j'ai tiré une conclusion positive à ces expériences douloureuses. Je sais aujourd'hui que cette vie-là n'est pas ce à quoi j'aspire.
Ma motivation? Vivre!
Je refuse d'avoir subi tout ça pour rien. Dépression, IVG, tentatives de suicides, alcoolisme, toxicomanie, j'ai repris le dessus. Et maintenant, je me laisserais avoir par l'anorexie??! Hors de question!
Même dans les moments où je flanche, il y a cette petite voix en moi qui me dit: " Allez, courage, la vie ne t'envoie que ce que tu es capable de surmonter, tu ne vas pas lâcher prise maintenant, on est presqu'au bout du chemin..." Et c'est cette petite voix que je veux écouter.
Il y a Apprendre. Apprendre tout ce que je peux, tout le temps. La culture à portée de la main, il n'y a qu'à la ramasser. Je m'émerveille de ça tous les jours. La nourriture spirituelle, la meilleure de toutes...
Je ne devrais pas dire ça mais bon...
Mes études me passionnent. J'ai trouvé refuge dans ce domaine lorsque tout autour de moi était devenu gris, insipide, torturé, en fin de vie. Plus rien ne marchait, alors je me suis tournée vers ce dont j'étais encore capable: réussir professionnellement.
Il y a l'Amour aussi. Lorsque je Le regarde, c'est comme si je Le voyais pour la première fois, et ce, dix ou vingt fois par jour. Je porte toujours sur Lui un nouveau regard. Dans Ses yeux, je suis belle, je suis forte. Je ne veux pas Le décevoir, ni me décevoir moi. Je veux Lui donner des enfants, je veux qu'on puisse avancer Ensemble, je veux découvrir Ses premières rides, être là pour L'aider à affronter Ses peurs, partager Ses ambitions. Pour ça, je dois me battre contre la maladie.
Et il y a VOUS. Toutes celles qui souffrent à cause de leurs TCA, que je les connaisse ou non, ça n'est pas ça l'important. Le fait est que nous sommes nombreuses à souffrir. Et j'en ai marre. Quand je pense au nombre de filles qui sont en train de vivre la même chose que moi, ça me révolte. Je ne souhaite même pas ça à mon pire ennemi. D'ailleurs, des ennemis, je n'en ai plus. Quand la vie nous giffle jour après jour, on se met à relativiser!
J'espère être assez forte un jour pour témoigner de notre expérience, pour aller faire de la prévention auprès des filles que la maladie essaie de démollir. Leur tendre la main, avant qu'elle ne saisisse la mauvaise, sans s'en rendre compte. C'est peut-être trop ambitieux? Je ne sais pas...
As-tu les résultats de tes examens Cleha? Je sais que ça compte beaucoup pour toi, je croise les doigts... Tiens moi au courant!!
Allez les filles, je file bosser mon mémoire...
Je vous remercie pour vos encouragements, je vous transmets à mon tour tout mon soutien. La force, je suis persuadée qu'elle est en chacune de nous. Laissons la émerger, peu importe le temps que ça prendra, on va gagner.
Je vous embrasse, avec un spééééécial gros bisous à mon Binome: tu es une partie de ma force, c'est une fierté de pouvoir avancer à tes côtés. Je t'écris bientôt.
CRAINS SEULEMENT DE T'ARRETER."
Petite phrase du jour de mon calendrier de l'avent... je pourrais aussi l'appeler calendrier de "l'avant", parce qu'il m'aide à faire de petits pas dans la bonne direction...
Merci à vous toutes pour l'attention que vous m'offrez, vous n'imaginez pas à quel point je me sens bien lorsque je lis vos post, lorsque je sais que vous me lisez. Et que peut-être, parfois, l'espoir se fait communicatif...
Alors pour commencer, bon lundi à toutes! (j'ai pris mes petites habitudes...)
Je devrais être en cours à cette heure-ci, mais là, grrrrrrrr, rébellion!
Je suis vexée comme un pou d'une remarque qu'un prof s'est permis sur une de mes disserts. Alors ce matin, au lieu de supporter sa sale tronche (je ne l'aime pas, j'ai essayé mais...), je reste chez moi, bien au chaud, et je vais bosser sur mon mémoire. Quand j'aurai décroché de l'ordi, cela va de soi...
Effectivement, je suis très proche de ma mère. J'ai eu une adolescence très très difficile, et très longue! Notre relation fusionnelle en était devenue malsaine, et elle se sentait obligée de tout régir parce qu'elle m'élevait seule. On est resté "en guerre" pendant presque 5 ans, jusqu'à mes 19 ans. La maladie a changé beaucoup de choses. Je l'ai forcée à m'accepter en tant qu'adulte, maître de ses choix de vie, et même si ça s'est avèré loooooong et duuuuuuur... J'ai réussi! Elle n'est plus seulement ma mère, elle est devenue une amie. Une amie à qui j'ai avoué être tombée dans l'alcool, puis la drogue, une amie qui a compris qu'on ne faisait pas ce genre de choses par plaisir, mais pour fuir une réalité qui est en train de nous tuer. Elle m'a dit qu'elle était fière que j'ai tiré une conclusion positive à ces expériences douloureuses. Je sais aujourd'hui que cette vie-là n'est pas ce à quoi j'aspire.
Ma motivation? Vivre!
Je refuse d'avoir subi tout ça pour rien. Dépression, IVG, tentatives de suicides, alcoolisme, toxicomanie, j'ai repris le dessus. Et maintenant, je me laisserais avoir par l'anorexie??! Hors de question!
Même dans les moments où je flanche, il y a cette petite voix en moi qui me dit: " Allez, courage, la vie ne t'envoie que ce que tu es capable de surmonter, tu ne vas pas lâcher prise maintenant, on est presqu'au bout du chemin..." Et c'est cette petite voix que je veux écouter.
Il y a Apprendre. Apprendre tout ce que je peux, tout le temps. La culture à portée de la main, il n'y a qu'à la ramasser. Je m'émerveille de ça tous les jours. La nourriture spirituelle, la meilleure de toutes...
Je ne devrais pas dire ça mais bon...
Mes études me passionnent. J'ai trouvé refuge dans ce domaine lorsque tout autour de moi était devenu gris, insipide, torturé, en fin de vie. Plus rien ne marchait, alors je me suis tournée vers ce dont j'étais encore capable: réussir professionnellement.
Il y a l'Amour aussi. Lorsque je Le regarde, c'est comme si je Le voyais pour la première fois, et ce, dix ou vingt fois par jour. Je porte toujours sur Lui un nouveau regard. Dans Ses yeux, je suis belle, je suis forte. Je ne veux pas Le décevoir, ni me décevoir moi. Je veux Lui donner des enfants, je veux qu'on puisse avancer Ensemble, je veux découvrir Ses premières rides, être là pour L'aider à affronter Ses peurs, partager Ses ambitions. Pour ça, je dois me battre contre la maladie.
Et il y a VOUS. Toutes celles qui souffrent à cause de leurs TCA, que je les connaisse ou non, ça n'est pas ça l'important. Le fait est que nous sommes nombreuses à souffrir. Et j'en ai marre. Quand je pense au nombre de filles qui sont en train de vivre la même chose que moi, ça me révolte. Je ne souhaite même pas ça à mon pire ennemi. D'ailleurs, des ennemis, je n'en ai plus. Quand la vie nous giffle jour après jour, on se met à relativiser!
J'espère être assez forte un jour pour témoigner de notre expérience, pour aller faire de la prévention auprès des filles que la maladie essaie de démollir. Leur tendre la main, avant qu'elle ne saisisse la mauvaise, sans s'en rendre compte. C'est peut-être trop ambitieux? Je ne sais pas...
As-tu les résultats de tes examens Cleha? Je sais que ça compte beaucoup pour toi, je croise les doigts... Tiens moi au courant!!
Allez les filles, je file bosser mon mémoire...
Je vous remercie pour vos encouragements, je vous transmets à mon tour tout mon soutien. La force, je suis persuadée qu'elle est en chacune de nous. Laissons la émerger, peu importe le temps que ça prendra, on va gagner.
Je vous embrasse, avec un spééééécial gros bisous à mon Binome: tu es une partie de ma force, c'est une fierté de pouvoir avancer à tes côtés. Je t'écris bientôt.
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Angee
- l'Ange gardien d'Enfine
- Messages : 5261
- Enregistré le : 07 mai 2004, 00:00
- Localisation : Maisons Alfort(94 700)
- Contact :
ce que tu écris me laisse tjs :eek: non c vrai me voilà :eek: 
Oui, l'espoir se fait communicatif, oui, ça c sûr. Alors :merci:
merci pour tes mots, pour ta motivation, pour l'envie de vivre que tu as en toi et qui t'emmènera loin, très loin.
Je souhaite :voeux: fort que tu réussisses ds ton domaine professionnel.
Bisous :sabbyzou:
Oui, l'espoir se fait communicatif, oui, ça c sûr. Alors :merci:
merci pour tes mots, pour ta motivation, pour l'envie de vivre que tu as en toi et qui t'emmènera loin, très loin.
Je souhaite :voeux: fort que tu réussisses ds ton domaine professionnel.
Bisous :sabbyzou:
...insomnie, quand tu nous tiens...
...et puis le roman qu'on veut finir: oh, plus que 100 pages à peine, allez, après je me promets d'éteindre la lumière...
Résultat: la gaité de Mercredi Addams, le teint aussi frais que Marla Singer dans Fight Club, et l'énergie des invités de l'émission "Vol de nuit"...
La journée va être longue!
Je voudrais te remercier Angee, car tes post me touchent toujours beaucoup,ce sont de beaux compliments à chaque fois. Je prends conscience de cette fameuse motivation à travers tes mots, et ça fait du bien.
Pas très fière de moi... Accès de bonne volonté hier soir, je me prépare une portion honnête de riz. Sauf que quand je l'ai réchauffé, j'en ai mis la moitié dans mon bol, l'autre à la poubelle, avec un plaisir malsain, je suis bien obligée de l'admettre. J'aimerais bien réussir à vaincre ce genre de gestes négatifs, mais parfois...
J'ai l'impression d'avoir franchi une étape en arrivant à me dissocier de l'anorexie. On ne fusionne plus, comme avant. Il y a elle d'un côté, le côté obscur... Et moi de l'autre, qui revient de loin, mais qui n'a pas fini d'avancer! Comme si je la laissais se matérialiser pour mieux la combattre.
Rendez-vous chez le généraliste cet après-midi, j'ai repris le kilo que j'avais perdu, il va être content de moi...
Bonne journée à vous!
-
Gwen
- Respectable Enfinien
- Messages : 1472
- Enregistré le : 01 avr. 2005, 00:00
- Localisation : Bretagne
Bonjour Methelya!
Bravo pour le kilo repris, c'est tjs une victoire contre l'anorexie!!!
Et puis pour le bol de riz, tu feras mieux la prochaine fois!!
Merci encore pour ta belle détermination qui fait du bien qd on la lit.
En effet, je pense que qd on peut dissocier l'anorexie de son propre "Moi", je pense que c'est une bonne voie vers la guérison, au moins tu peux te battre de toutes tes forces contre elle!!
Chose qui pour l'instant, chez moi n'existe pas. Je sais qu'elle est là, mais elle fait encore partie de moi....Même si je suis consciente qu'elle fait du mal, je n'arrive pas encore à me dire, bon allez, je te veux plus...
En tout cas, continue de te battre, moi, j'essaye de prendre soin de moi comme je peux car contrairement à toi, j'arrive à manger plus facilement que toi mais pas assez pour reprendre des grammes et ma tête ne veux pas!
A bientot
Bravo pour le kilo repris, c'est tjs une victoire contre l'anorexie!!!
Et puis pour le bol de riz, tu feras mieux la prochaine fois!!
Merci encore pour ta belle détermination qui fait du bien qd on la lit.
En effet, je pense que qd on peut dissocier l'anorexie de son propre "Moi", je pense que c'est une bonne voie vers la guérison, au moins tu peux te battre de toutes tes forces contre elle!!
Chose qui pour l'instant, chez moi n'existe pas. Je sais qu'elle est là, mais elle fait encore partie de moi....Même si je suis consciente qu'elle fait du mal, je n'arrive pas encore à me dire, bon allez, je te veux plus...
En tout cas, continue de te battre, moi, j'essaye de prendre soin de moi comme je peux car contrairement à toi, j'arrive à manger plus facilement que toi mais pas assez pour reprendre des grammes et ma tête ne veux pas!
A bientot
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Cinnamon
- Enfinien éprouvé
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- Localisation : dans mes pensées
Chapeau d'avoir autant d'énergie après tout ce que tu sembles avoir enduré.
J'aime beaucoup l'idée du calendrier de l'avent de ta mère. La mienne me manque, profite de la tienne!!!!
Sinon bravo pour ton kilo. plus "Moi" prendra de la place, plus "Anorexie" s'en ira...je l'ai vécu et on sera vraiment devenir soi, on se sent exister de nouveau, et ça c'est plus beau et plus gratifiant que toutes les frustrations qu'entraîne la maladie.
Encore beaucoup de courage pour plein de réussites à venir!
Bisous
J'aime beaucoup l'idée du calendrier de l'avent de ta mère. La mienne me manque, profite de la tienne!!!!
Sinon bravo pour ton kilo. plus "Moi" prendra de la place, plus "Anorexie" s'en ira...je l'ai vécu et on sera vraiment devenir soi, on se sent exister de nouveau, et ça c'est plus beau et plus gratifiant que toutes les frustrations qu'entraîne la maladie.
Encore beaucoup de courage pour plein de réussites à venir!
Bisous
Bonjour à Vous, toutes mes compagnes de galère!
Je me sens envahie d'une force nouvelle grâce à vos post, c'est par vos paroles que je me rends compte que ce combat est concret, et que mine de rien, j'avance...
Le repas d'hier soir a été très difficile. Je ne me suis décidée que vers 23h30... Chassée de ma tête, j'ai eu l'impression que l'anorexie n'avait rien trouvé de mieux que de venir se loger dans mon estomac, pour occuper le peu de place dont dispose celui-ci, après toutes les maltraitances qui lui ont été imposées. Comme si cette foutue maladie était prête à tout pour m'avoir...
Mais elle ne m'a pas eue. Il se passe plein de choses dans ma tête en ce moment. Le médecin était content de moi hier. Il m'estime trop fragile pour diminuer les anxiolythiques, mais trouve que j'ai un rapport sain avec mon traitement.
Il me répéte sans arrêt que je ne m'aime pas, et que c'est dommage. Que je cultive mon esprit sans cesse, mais que j'ai laissé mon corps à l'abandon. Je lui ai répondu qu'effectivement, on dirait que je cherche toujours à exister par des maux physiques. Au moins, j'en ai conscience...
Grosses tendances à l'hyponcondrie en ce moment, je ne sais plus quoi inventer...
C'est vrai, mon esprit je l'aime. Et je suis en train de me rendre compte (et de tout faire pour m'en rendre compte du-ra-ble-ment!) le seul moyen que j'ai de faire vivre mon esprit, c'est de lui donner une enveloppe charnelle décente où exister. Peut-être une nouvelle étape positive? La dissociation de la maladie et moi, et la "réunification" de l'esprit et du corps...
C'est peut-être ça la vie?
Je n'en veux pas à la maladie. Je ne me demande jamais pourquoi c'est tombé sur moi. C'est comme ça... J'essaie de n'y trouver que des choses positives. Je me projette mentalement dans cette avenir où j'aurai triomphé, et j'anticipe sur cette fierté que je vais ressentir! Je fais le bilan de tout ce que j'y gagne humainement. Et puis je crois que lorsque nous nous en serons toutes sorties, nous disposerons d'une arme puissante.
Mon Binome, pardonne moi de ne pas avoir encore répondu à tes deux messages, mais comme tu le sais, j'aime prendre mon temps lorsque je t'écris, pour savourer nos petits instants d'échange qui m'apportent tant. Je pense énormément à toi, et je suis heureuse de l'importance que tu prends dans ma vie. Je t'embrasse fort, prends soin de toi, surtout. Je t'écris dès que possible...
Allez, au boulot, mon mémoire ne va pas s'écrire tout seul...
Tu sais Angee, moi aussi je culpabilise, hier je me suis sentie "grosse" toute la journée... On avance chacune à notre rythme, c'est ça l'important. Ce combat, il est à nous.
Gwen, j'avoue que malheureusement, je l'aime toujours ma copine anorexie, mais ce n'est pas une vraie amie, tout ce qu'elle veut, c'est nous faire de l'ombre! Elle cherche un corps où se loger et semer son vice. Déloyale, elle choisit bien ses proies, fragiles, à son écoute... Devenons des prédatrices, ça a assez duré!!!
Courage à toutes, j'ai passé des années en ignorant complètement que ce cauchemar pouvait avoir une issue. Puisse la sonnerie du réveil de la vie porter jusqu'à toutes les oreilles!
Espoir, détermination. Nous allons y arriver.
Tant pis pour les jours plus durs, ils ne font que rendre les autres meilleurs. En relisant mon post, je me sens un peu ridicule et fortement "allumée" dans mon rôle de guerrière...
Mais bon, c'est peut-être mieux que celui de petite victime geignarde où je me réfugie quand je fais ma "cri-crise". Oh, ne m'en voulez pas pour ces élans d'enthousiasme un peu fous, je suis souvent comme ça le matin... mais...
JE VEUX VIVRE.
Je me sens envahie d'une force nouvelle grâce à vos post, c'est par vos paroles que je me rends compte que ce combat est concret, et que mine de rien, j'avance...
Le repas d'hier soir a été très difficile. Je ne me suis décidée que vers 23h30... Chassée de ma tête, j'ai eu l'impression que l'anorexie n'avait rien trouvé de mieux que de venir se loger dans mon estomac, pour occuper le peu de place dont dispose celui-ci, après toutes les maltraitances qui lui ont été imposées. Comme si cette foutue maladie était prête à tout pour m'avoir...
Mais elle ne m'a pas eue. Il se passe plein de choses dans ma tête en ce moment. Le médecin était content de moi hier. Il m'estime trop fragile pour diminuer les anxiolythiques, mais trouve que j'ai un rapport sain avec mon traitement.
Il me répéte sans arrêt que je ne m'aime pas, et que c'est dommage. Que je cultive mon esprit sans cesse, mais que j'ai laissé mon corps à l'abandon. Je lui ai répondu qu'effectivement, on dirait que je cherche toujours à exister par des maux physiques. Au moins, j'en ai conscience...
Grosses tendances à l'hyponcondrie en ce moment, je ne sais plus quoi inventer...
C'est vrai, mon esprit je l'aime. Et je suis en train de me rendre compte (et de tout faire pour m'en rendre compte du-ra-ble-ment!) le seul moyen que j'ai de faire vivre mon esprit, c'est de lui donner une enveloppe charnelle décente où exister. Peut-être une nouvelle étape positive? La dissociation de la maladie et moi, et la "réunification" de l'esprit et du corps...
C'est peut-être ça la vie?
Je n'en veux pas à la maladie. Je ne me demande jamais pourquoi c'est tombé sur moi. C'est comme ça... J'essaie de n'y trouver que des choses positives. Je me projette mentalement dans cette avenir où j'aurai triomphé, et j'anticipe sur cette fierté que je vais ressentir! Je fais le bilan de tout ce que j'y gagne humainement. Et puis je crois que lorsque nous nous en serons toutes sorties, nous disposerons d'une arme puissante.
Mon Binome, pardonne moi de ne pas avoir encore répondu à tes deux messages, mais comme tu le sais, j'aime prendre mon temps lorsque je t'écris, pour savourer nos petits instants d'échange qui m'apportent tant. Je pense énormément à toi, et je suis heureuse de l'importance que tu prends dans ma vie. Je t'embrasse fort, prends soin de toi, surtout. Je t'écris dès que possible...
Allez, au boulot, mon mémoire ne va pas s'écrire tout seul...
Tu sais Angee, moi aussi je culpabilise, hier je me suis sentie "grosse" toute la journée... On avance chacune à notre rythme, c'est ça l'important. Ce combat, il est à nous.
Gwen, j'avoue que malheureusement, je l'aime toujours ma copine anorexie, mais ce n'est pas une vraie amie, tout ce qu'elle veut, c'est nous faire de l'ombre! Elle cherche un corps où se loger et semer son vice. Déloyale, elle choisit bien ses proies, fragiles, à son écoute... Devenons des prédatrices, ça a assez duré!!!
Courage à toutes, j'ai passé des années en ignorant complètement que ce cauchemar pouvait avoir une issue. Puisse la sonnerie du réveil de la vie porter jusqu'à toutes les oreilles!
Espoir, détermination. Nous allons y arriver.
Tant pis pour les jours plus durs, ils ne font que rendre les autres meilleurs. En relisant mon post, je me sens un peu ridicule et fortement "allumée" dans mon rôle de guerrière...
Mais bon, c'est peut-être mieux que celui de petite victime geignarde où je me réfugie quand je fais ma "cri-crise". Oh, ne m'en voulez pas pour ces élans d'enthousiasme un peu fous, je suis souvent comme ça le matin... mais...
JE VEUX VIVRE.
-
Elodie
- Modératrice trash
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- Enregistré le : 28 mars 2003, 01:00
- Localisation : Au boulot !
C'est amusant comme ton témoignage me fait penser à moi il y a quelques années...
Moi aussi, j'ai joué à la guerre. Moi aussi, je nous ai dissocié. Moi aussi, je nourrissais mon esprit. Moi aussi, je regardais vol de nuit les nuits d'insomnie. Moi aussi, j'étais en plein mémoire (maîtrise de socio à l'époque).
Et puis on a levé le drapeau blanc et ce fut l'heure de la reconstruction. La vigilance est restée... just in case... l'ennemie est perfide ! Mais la sérénité est revenue, les projets avec.
Je suis devenue bénévole d'Enfine, pour prévenir à mon tour puisque je ne sais pas guérir (j'ai bien tenté l'imposition des mains mais j'ai juste réussi à faire des guilis !). Alors on met en garde et puis on vit. Nul besoin de grandes pancartes "je suis la preuve vivante qu'on peut guérir", juste un regard épanoui (mais pas trop niais non plus) et l'envie de croquer la terre, ses paysages, ses cultures, ses habitants. De ne plus perdre une minute...
Ca fait plaisir de voir que la relève est en marche... Que ta route soit belle et les obstacles minimes.
Sincèrement,
Elo.
Moi aussi, j'ai joué à la guerre. Moi aussi, je nous ai dissocié. Moi aussi, je nourrissais mon esprit. Moi aussi, je regardais vol de nuit les nuits d'insomnie. Moi aussi, j'étais en plein mémoire (maîtrise de socio à l'époque).
Et puis on a levé le drapeau blanc et ce fut l'heure de la reconstruction. La vigilance est restée... just in case... l'ennemie est perfide ! Mais la sérénité est revenue, les projets avec.
Je suis devenue bénévole d'Enfine, pour prévenir à mon tour puisque je ne sais pas guérir (j'ai bien tenté l'imposition des mains mais j'ai juste réussi à faire des guilis !). Alors on met en garde et puis on vit. Nul besoin de grandes pancartes "je suis la preuve vivante qu'on peut guérir", juste un regard épanoui (mais pas trop niais non plus) et l'envie de croquer la terre, ses paysages, ses cultures, ses habitants. De ne plus perdre une minute...
Ca fait plaisir de voir que la relève est en marche... Que ta route soit belle et les obstacles minimes.
Sincèrement,
Elo.
témoignage réconfortant
bonjour, je suis une maman dont la fille de 16 ans est anorexique depuis peu (2 mois environ) j'ai découvert ton journal et je dois dire qu'il me réconforte, me donne de l'espoir pour ma fille, elle vient d'accepter sa maladie et de voir un medecin mais aujourd'hui elle est paumé. tu es pleine de courage continue et aussi à vous toutes, vous êtes formidable de vous soutenir 
Comme toujours, vos mots me font un bien fou...
J'arrive à regagner un peu de valeur à mes yeux lorsque je vous lis. Peut-être avais-je besoin de ce combat pour avancer réellement dans la vie. J'avais une multitude de sentiments nouveaux à y découvrir, alors finalement, je m'aperçois que je n'en veux pas à la maladie.
Vous avez toutes votre façon de m'apporter du réconfort, du soutien, je vous remercie sincèrement, et je suis heureuse de savoir que je vous apporte un petit quelque chose en retour...
Lodie, une goutte d'élixir d'espoir à toi toute seule
encore une fois!Elegna, bienvenue! C'est très très bien que l'anorexie de votre fille soit soignée dès le début, je pense que ce sont des souffrances en moins pour elle et pour vous. Je lui souhaite de s'en sortir vite, avoir sa maman à ses côtés, c'est quelque chose d'irremplaçable. Vous êtes là pour l'aider à se battre, bon courage à vous.
Si vous avez des questions ou simplement besoin de faire part de vos inquiètudes, je vous répondrai avec plaisir.
Bonne journée à toutes, merci pour vos post.
Merci, merci, merci.
-
vulcane
- Enfinien aguerri
- Messages : 558
- Enregistré le : 10 mai 2005, 00:00
- Localisation : Auvergne, ex Marseillaise
Je n'avais jamais lu ton post, 1000 excuses et dorénavant...
J'y réagis pour te dire qu'il témoigne d'une lutte infernale voire d'un vrai combat de boxe entre toi et toi et qu'il te menera vers la vie d'une personne unique.
Pendant longtemps, il m'a fallu considérer mon corps comme une machine dans laquelle j'acceptais enfin (et ce fut la première étape) de mettre de l'essence qui lui permette déjà de vivre puis de vivre mieux physiquement.
Je n'avais plus de notions de faim de satiété de quantité, donc je mangeais ce qu'il fallait quand il le fallait sans chercher à comprendre ce qu'il voulait, me réclamer, sans communiquer avec lui.
De plus, pour pouvoir réfléchir sur soi, et avancer dans une psychothérapie, il faut déjà avoir recouvrer quelques forces et se sortir des pensées omniprésentes autour de la nourriture et du poids.
Puis avec le temps, les sensations ont commencé à revenir, j'ai eu envie de l'écouter, de l'aimer de lui faire du bien avec des aliments bon pour lui, et encore plus que tout à le respecter.
Peu à peu l'esprit qui dominait ce corps, j'ai pu l'intégrer afin qu'il soit en phase et plus un énemi l'un pour l'autre.
J'avais la peur terrible qu'en anéantissant la part de moi qui était anorexique, je meurre ou n'existe plus et ce fut un passage par la dépression du fait de ne plus pouvoir me raccrocher aux TCA qui me quittaient mais aussi la peur d'aller vers la vie.
J'ai pu alors continuer à faire confiance à mon médecin, à me "nourrir" des éléments issus des consultations qui me donner l'envie d'avancer et que je parvenais à retrouver en moi.
Passé ce temps niveau zéro, j'ai pu d'un côté me construire et devenir plus forte ce qui m'a permis de faire diminuer de disparaître les TCA
Aujourd'hui, je pense pouvoir dire, que j'ai une identité et que j'ai gagné le combat.
Je voulais juste te livrer le combat qui a été le mien
Bon courage et continue dans cette voie qui est celle de la guérison.
J'y réagis pour te dire qu'il témoigne d'une lutte infernale voire d'un vrai combat de boxe entre toi et toi et qu'il te menera vers la vie d'une personne unique.
Pendant longtemps, il m'a fallu considérer mon corps comme une machine dans laquelle j'acceptais enfin (et ce fut la première étape) de mettre de l'essence qui lui permette déjà de vivre puis de vivre mieux physiquement.
Je n'avais plus de notions de faim de satiété de quantité, donc je mangeais ce qu'il fallait quand il le fallait sans chercher à comprendre ce qu'il voulait, me réclamer, sans communiquer avec lui.
De plus, pour pouvoir réfléchir sur soi, et avancer dans une psychothérapie, il faut déjà avoir recouvrer quelques forces et se sortir des pensées omniprésentes autour de la nourriture et du poids.
Puis avec le temps, les sensations ont commencé à revenir, j'ai eu envie de l'écouter, de l'aimer de lui faire du bien avec des aliments bon pour lui, et encore plus que tout à le respecter.
Peu à peu l'esprit qui dominait ce corps, j'ai pu l'intégrer afin qu'il soit en phase et plus un énemi l'un pour l'autre.
J'avais la peur terrible qu'en anéantissant la part de moi qui était anorexique, je meurre ou n'existe plus et ce fut un passage par la dépression du fait de ne plus pouvoir me raccrocher aux TCA qui me quittaient mais aussi la peur d'aller vers la vie.
J'ai pu alors continuer à faire confiance à mon médecin, à me "nourrir" des éléments issus des consultations qui me donner l'envie d'avancer et que je parvenais à retrouver en moi.
Passé ce temps niveau zéro, j'ai pu d'un côté me construire et devenir plus forte ce qui m'a permis de faire diminuer de disparaître les TCA
Aujourd'hui, je pense pouvoir dire, que j'ai une identité et que j'ai gagné le combat.
Je voulais juste te livrer le combat qui a été le mien
Bon courage et continue dans cette voie qui est celle de la guérison.
Bonjour Vulcane,
Je suis très touchée par ton témoignage. J'y lis les ambitions qui sont les miennes, apprendre à écouter mon corps au lieu de le contenter machinalement, quand j'en trouve la force mentale. Redécouvrir faim et satièté, apprécier un goût, une texture, une saveur...
Ca me parait si loin, comme si ça n'avait jamais existé...
J'admire ton courage, et la lucidité avec laquelle tu en parles, sincèrement!
Les trous de mémoire, les jambes qui ne portent parfois plus, j'en ai honte. Honte de ne pas assurer le fait que je ne mange pas (c'est une honte bien bête et bien moche, je le sais), et honte de m'être laissée emporter dans cette spirale infernale, sacré enfer de Dante...
Depuis quelques jours, j'ai l'impression que mon corps me remercie de lui prêter un peu d'attention. Les douleurs musculaires sont moins prononcées, j'aurais presque meilleure mine, et surtout, le moral ne cesse de remonter, et même en cas de chute libre momentanée, il tend à se maintenir à un niveau correct.
Retrouver le contôle sur ma vie. Quelle belle victoire qui se dessine! Comme si j'avais tout détruit, jusqu'à ne laisser qu'une charpente, et qu'aujourd'hui je me mette à construire celle que je veux être, celle qui veut vivre.
Je me vois comme "de l'extérieur". En dehors de moi, une vue du dessus. Je regarde ma dépouille, et je me dis que c'est l'alliance du corps et de l'esprit qui va pouvoir réanimer tout ça, tout moi. Une deuxième chance, que je ne laisserai pas passer.
Qu'aucune de nous ne doit laisser passer. On a bien droit à un faux pas, à une entrée en scène loupée. Alors depuis le temps qu'on répéte nos rôles, on est les stars de demain, croyez-moi!
Préparez-vous à signer des autographes les filles...!
Ton courage et ta sérénite, Vulcane, c'est pour moi, ce matin, une dose de sérotonine qui vaut tous le anti-dépresseurs possibles! Je te remercie de m'avoir offert tes mots. Ta fierté est plus que justifiée. Tu as gagné.
Puisse la vie te rendre ce dont elle t'a privée à un moment donné, tu le mérites. Tu as gagné. Bravo, et merci.
De tout coeur avec toutes celles qui se battent, je vais plagier la pub de la SNCF mais... l'espoir ne vaut que s'il est partagé par tous, et la victoire, j'vous en parle même pas!! Courage à toutes!!!
Je suis très touchée par ton témoignage. J'y lis les ambitions qui sont les miennes, apprendre à écouter mon corps au lieu de le contenter machinalement, quand j'en trouve la force mentale. Redécouvrir faim et satièté, apprécier un goût, une texture, une saveur...
Ca me parait si loin, comme si ça n'avait jamais existé...
J'admire ton courage, et la lucidité avec laquelle tu en parles, sincèrement!
Les trous de mémoire, les jambes qui ne portent parfois plus, j'en ai honte. Honte de ne pas assurer le fait que je ne mange pas (c'est une honte bien bête et bien moche, je le sais), et honte de m'être laissée emporter dans cette spirale infernale, sacré enfer de Dante...
Depuis quelques jours, j'ai l'impression que mon corps me remercie de lui prêter un peu d'attention. Les douleurs musculaires sont moins prononcées, j'aurais presque meilleure mine, et surtout, le moral ne cesse de remonter, et même en cas de chute libre momentanée, il tend à se maintenir à un niveau correct.
Retrouver le contôle sur ma vie. Quelle belle victoire qui se dessine! Comme si j'avais tout détruit, jusqu'à ne laisser qu'une charpente, et qu'aujourd'hui je me mette à construire celle que je veux être, celle qui veut vivre.
Je me vois comme "de l'extérieur". En dehors de moi, une vue du dessus. Je regarde ma dépouille, et je me dis que c'est l'alliance du corps et de l'esprit qui va pouvoir réanimer tout ça, tout moi. Une deuxième chance, que je ne laisserai pas passer.
Qu'aucune de nous ne doit laisser passer. On a bien droit à un faux pas, à une entrée en scène loupée. Alors depuis le temps qu'on répéte nos rôles, on est les stars de demain, croyez-moi!
Préparez-vous à signer des autographes les filles...!
Ton courage et ta sérénite, Vulcane, c'est pour moi, ce matin, une dose de sérotonine qui vaut tous le anti-dépresseurs possibles! Je te remercie de m'avoir offert tes mots. Ta fierté est plus que justifiée. Tu as gagné.
Puisse la vie te rendre ce dont elle t'a privée à un moment donné, tu le mérites. Tu as gagné. Bravo, et merci.
De tout coeur avec toutes celles qui se battent, je vais plagier la pub de la SNCF mais... l'espoir ne vaut que s'il est partagé par tous, et la victoire, j'vous en parle même pas!! Courage à toutes!!!
Bonjour Vulcane,
Je suis très touchée par ton témoignage. J'y lis les ambitions qui sont les miennes, apprendre à écouter mon corps au lieu de le contenter machinalement, quand j'en trouve la force mentale. Redécouvrir faim et satièté, apprécier un goût, une texture, une saveur...
Ca me parait si loin, comme si ça n'avait jamais existé...
J'admire ton courage, et la lucidité avec laquelle tu en parles, sincèrement!
Les trous de mémoire, les jambes qui ne portent parfois plus, j'en ai honte. Honte de ne pas assurer le fait que je ne mange pas (c'est une honte bien bête et bien moche, je le sais), et honte de m'être laissée emporter dans cette spirale infernale, sacré enfer de Dante...
Depuis quelques jours, j'ai l'impression que mon corps me remercie de lui prêter un peu d'attention. Les douleurs musculaires sont moins prononcées, j'aurais presque meilleure mine, et surtout, le moral ne cesse de remonter, et même en cas de chute libre momentanée, il tend à se maintenir à un niveau correct.
Retrouver le contôle sur ma vie. Quelle belle victoire qui se dessine! Comme si j'avais tout détruit, jusqu'à ne laisser qu'une charpente, et qu'aujourd'hui je me mette à construire celle que je veux être, celle qui veut vivre.
Je me vois comme "de l'extérieur". En dehors de moi, une vue du dessus. Je regarde ma dépouille, et je me dis que c'est l'alliance du corps et de l'esprit qui va pouvoir réanimer tout ça, tout moi. Une deuxième chance, que je ne laisserai pas passer.
Qu'aucune de nous ne doit laisser passer. On a bien droit à un faux pas, à une entrée en scène loupée. Alors depuis le temps qu'on répéte nos rôles, on est les stars de demain, croyez-moi!
Préparez-vous à signer des autographes les filles...!
Ton courage et ta sérénite, Vulcane, c'est pour moi, ce matin, une dose de sérotonine qui vaut tous le anti-dépresseurs possibles! Je te remercie de m'avoir offert tes mots. Ta fierté est plus que justifiée. Tu as gagné.
Puisse la vie te rendre ce dont elle t'a privée à un moment donné, tu le mérites. Tu as gagné. Bravo, et merci.
De tout coeur avec toutes celles qui se battent, je vais plagier la pub de la SNCF mais... l'espoir ne vaut que s'il est partagé par tous, et la victoire, j'vous en parle même pas!! Courage à toutes!!!
Je suis très touchée par ton témoignage. J'y lis les ambitions qui sont les miennes, apprendre à écouter mon corps au lieu de le contenter machinalement, quand j'en trouve la force mentale. Redécouvrir faim et satièté, apprécier un goût, une texture, une saveur...
Ca me parait si loin, comme si ça n'avait jamais existé...
J'admire ton courage, et la lucidité avec laquelle tu en parles, sincèrement!
Les trous de mémoire, les jambes qui ne portent parfois plus, j'en ai honte. Honte de ne pas assurer le fait que je ne mange pas (c'est une honte bien bête et bien moche, je le sais), et honte de m'être laissée emporter dans cette spirale infernale, sacré enfer de Dante...
Depuis quelques jours, j'ai l'impression que mon corps me remercie de lui prêter un peu d'attention. Les douleurs musculaires sont moins prononcées, j'aurais presque meilleure mine, et surtout, le moral ne cesse de remonter, et même en cas de chute libre momentanée, il tend à se maintenir à un niveau correct.
Retrouver le contôle sur ma vie. Quelle belle victoire qui se dessine! Comme si j'avais tout détruit, jusqu'à ne laisser qu'une charpente, et qu'aujourd'hui je me mette à construire celle que je veux être, celle qui veut vivre.
Je me vois comme "de l'extérieur". En dehors de moi, une vue du dessus. Je regarde ma dépouille, et je me dis que c'est l'alliance du corps et de l'esprit qui va pouvoir réanimer tout ça, tout moi. Une deuxième chance, que je ne laisserai pas passer.
Qu'aucune de nous ne doit laisser passer. On a bien droit à un faux pas, à une entrée en scène loupée. Alors depuis le temps qu'on répéte nos rôles, on est les stars de demain, croyez-moi!
Préparez-vous à signer des autographes les filles...!
Ton courage et ta sérénite, Vulcane, c'est pour moi, ce matin, une dose de sérotonine qui vaut tous le anti-dépresseurs possibles! Je te remercie de m'avoir offert tes mots. Ta fierté est plus que justifiée. Tu as gagné.
Puisse la vie te rendre ce dont elle t'a privée à un moment donné, tu le mérites. Tu as gagné. Bravo, et merci.
De tout coeur avec toutes celles qui se battent, je vais plagier la pub de la SNCF mais... l'espoir ne vaut que s'il est partagé par tous, et la victoire, j'vous en parle même pas!! Courage à toutes!!!
METHELYA 1 - PSY 0
J'ai, euh... comment dire... congédié ce monsieur!
Je l'ai trouvé très froid, très désagréable, du genre à en rajouter sur les problèmes de ses patients pour soigner son ego.
Lorsque je lui ai dit que je voyais la thérapie comme un travail continu, et pas seulement une heure de causette hebdomadaire, il m'a dit qu'il n'était pas là pour me servir de guide et qu'il ne s'occupait pas de ma vie en dehors de son cabinet. Ah bon? Je pensais qu'il était là pour m'aider moi!
Il a dit, en gros, que ça ne l'intéressait pas de savoir si je réflechissais sur moi en dehors des séances, que je faisais ce que je voulais. Ouais, super, à part ça m'sieur??
Je lui ai demandé comment la thérapie allait agir, quels étaient les mécanismes qui allaient se mettre en place pour m'aide à guérir, il m'a dit de m'adresser à la fac de médecine, que ce n'était pas à lui de répondre à ce genre de questions. Mais il répond à quoi alors?
Il m'a dit que je devais me défaire des mots pour adhérer à la thérapie, que me complaire dans le sens des mots, c'était aller vers la folie. Ah bon? Bah désolée, mais le langage est mon moyen d'expression principal, et celui sur lequel repose mon travail universitaire... Mais, "vu mon état", a-t-il dit, je ne peux pas me permettre de "divaguer" pendant des jours et des jours. Divaguer? Non. Réfléchir sur moi, oui.
A quoi pensez-vous, là, tout de suite?? m'a-t-il demandé.
A me lever, vous dire au revoir, et sortir d'ici.
Fin de l'histoire.
Je vais voir mon généraliste aujourd'hui, en quête de coordonnées d'un autre psychiatre. Je l'ai un peu vécu comme un échec sur le coup, mais je pense avoir pris la bonne décision. Continuer avec lui ne m'aurait mener nulle part. Or, je VEUX guérir, inutile de perdre du temps si je sens que je m'enfonce dans une voie sans issue avec lui.
Je vais consulter une femme pour ma deuxième tentative. Ca m'aidera peut-être à accepter que j'en suis une. J'ai toujours l'impression que c'est une plaisanterie: moi, une femme... Une éternelle enfant oui!!
Ca n'a pas ébranlé ma motivation. Je suis capable de guérir, et je VAIS guérir. Je ne me laisse pas le choix.
Espoir et Courage à toutes, la route est longue, le paysage pas toujours très distrayant, mais on ira jusqu'au bout. Je pense à tout ce qui m'attend. La vie. Celle dont on profite. Enfin.
J'ai, euh... comment dire... congédié ce monsieur!
Je l'ai trouvé très froid, très désagréable, du genre à en rajouter sur les problèmes de ses patients pour soigner son ego.
Lorsque je lui ai dit que je voyais la thérapie comme un travail continu, et pas seulement une heure de causette hebdomadaire, il m'a dit qu'il n'était pas là pour me servir de guide et qu'il ne s'occupait pas de ma vie en dehors de son cabinet. Ah bon? Je pensais qu'il était là pour m'aider moi!
Il a dit, en gros, que ça ne l'intéressait pas de savoir si je réflechissais sur moi en dehors des séances, que je faisais ce que je voulais. Ouais, super, à part ça m'sieur??
Je lui ai demandé comment la thérapie allait agir, quels étaient les mécanismes qui allaient se mettre en place pour m'aide à guérir, il m'a dit de m'adresser à la fac de médecine, que ce n'était pas à lui de répondre à ce genre de questions. Mais il répond à quoi alors?
Il m'a dit que je devais me défaire des mots pour adhérer à la thérapie, que me complaire dans le sens des mots, c'était aller vers la folie. Ah bon? Bah désolée, mais le langage est mon moyen d'expression principal, et celui sur lequel repose mon travail universitaire... Mais, "vu mon état", a-t-il dit, je ne peux pas me permettre de "divaguer" pendant des jours et des jours. Divaguer? Non. Réfléchir sur moi, oui.
A quoi pensez-vous, là, tout de suite?? m'a-t-il demandé.
A me lever, vous dire au revoir, et sortir d'ici.
Fin de l'histoire.
Je vais voir mon généraliste aujourd'hui, en quête de coordonnées d'un autre psychiatre. Je l'ai un peu vécu comme un échec sur le coup, mais je pense avoir pris la bonne décision. Continuer avec lui ne m'aurait mener nulle part. Or, je VEUX guérir, inutile de perdre du temps si je sens que je m'enfonce dans une voie sans issue avec lui.
Je vais consulter une femme pour ma deuxième tentative. Ca m'aidera peut-être à accepter que j'en suis une. J'ai toujours l'impression que c'est une plaisanterie: moi, une femme... Une éternelle enfant oui!!
Ca n'a pas ébranlé ma motivation. Je suis capable de guérir, et je VAIS guérir. Je ne me laisse pas le choix.
Espoir et Courage à toutes, la route est longue, le paysage pas toujours très distrayant, mais on ira jusqu'au bout. Je pense à tout ce qui m'attend. La vie. Celle dont on profite. Enfin.
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Gwen
- Respectable Enfinien
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- Enregistré le : 01 avr. 2005, 00:00
- Localisation : Bretagne
Tu as tout a fait eu une très bonne réaction face à ce psy!!!!!!!
Franchement, quel honte de répondre comme ça à ses patients..........
j'espère qu'avec une femme, ça se passera mieux et surtout que tu auras l'écoute dont tu as besoin!
Je suis tjs admirative qd tu écris sur le combat que tu mènes car sincèrement, tu as vraiment l'envie de guérir et il faut tjs que tu aies des batons ds les roues mais malgré cela, comme tu as la rage de t'en sortir, tu continues le combat et bravo, tu y arriveras, j'en suis sure!!!!!!!!
Je te souhaite bcp de courage et continues ton chemin vers la guérison car tu le mérites et tu verras qu'un jour, tu pourras profiter de la vie (j'espère que moi aussi et toutes celles qui sont là!!!!).
Bisous
Gwen
Franchement, quel honte de répondre comme ça à ses patients..........
j'espère qu'avec une femme, ça se passera mieux et surtout que tu auras l'écoute dont tu as besoin!
Je suis tjs admirative qd tu écris sur le combat que tu mènes car sincèrement, tu as vraiment l'envie de guérir et il faut tjs que tu aies des batons ds les roues mais malgré cela, comme tu as la rage de t'en sortir, tu continues le combat et bravo, tu y arriveras, j'en suis sure!!!!!!!!
Je te souhaite bcp de courage et continues ton chemin vers la guérison car tu le mérites et tu verras qu'un jour, tu pourras profiter de la vie (j'espère que moi aussi et toutes celles qui sont là!!!!).
Bisous
Gwen
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Elodie
- Modératrice trash
- Messages : 2605
- Enregistré le : 28 mars 2003, 01:00
- Localisation : Au boulot !
Ma psychiatre, ça a vraiment été une question de feeling parce que c'était au moins la 6ème que j'observais du coin de l'oeil en souriant.
Elle m'a bluffé et ça fait 7 ans que je vais la voir régulièrement... sans compter qu'elle m'a sauvé deux fois la vie !
Comme quoi, faut pas désespérer, on trouve toujours une personne avec qui ça peut passer.
Bonne continuation,
Elodie.
Elle m'a bluffé et ça fait 7 ans que je vais la voir régulièrement... sans compter qu'elle m'a sauvé deux fois la vie !
Comme quoi, faut pas désespérer, on trouve toujours une personne avec qui ça peut passer.
Bonne continuation,
Elodie.
Merci pour vos post qui, comme toujours, me font chaud au coeur.
Gwen, je suis toute gênée quand tu dis que tu es admirative...
Je crois que je fais seulement ce que je dois. j'ai un bel avenir devant moi, si j'ai la force de prendre la bonne route, et je ne me trouve pas vraiment méritante...
Il est là le problème: mon copain me dit que je suis sans arrêt en train de m'excuser d'exister, par un moyen ou par un autre.
J'ai constaté hier soir que je mettais la télé tout doucement, au point de devoir tendre l'oreille, de peur de déranger les voisins, qui eux, ne se privent pas, mais vraiment pas alors. Pourquoi je fais ça??!
j'ai le numéro d'une autre psy, je vais appeler tout à l'heure. Le médecin était content de voir que j'avais bien pris ce premier "échec", et que je restais motivée. Je pense que c'est normal d'avoir des affinités avec certaines personnes et pas avec d'autres, même s'il s'agit de professionnels. Et puis oh, on n'arrête pas une guerrière comme ça!!
Gwen, je vois que tu es de Bretagne...
Notre projet, avec mon copain, c'est de venir nous installer en Bretagne lorsque j'aurai passé mes derniers diplômes. On en parle sans arrêt. Je n'y suis jamais allée, mais c'est un endroit qui me fait rêver. Peut-être ma passion des fées et des légendes, de l'époque médiévale... Et l'atmosphère pure que j'imagine, loin d'un enfer industriel et anonyme comme Paris... Il faut bien rêver un peu!
On la mérite toutes, notre victoire, et on va l'avoir! Je place plein d'espoir dans cette nouvelle année qui s'annonce. C'est symbolique, une nouvelle année. Plutôt que de faire une liste de bonnes résolutions auxquelles je ne me tiendrais pas, j'espère juste faire des progrès.
"IMPOSE TA CHANCE, VA VERS TON RISQUE, SERS TON BONHEUR.
ET, A TE REGARDER, ILS S'HABITUERONT!"
Merci pour vos post qui, comme toujours, me font chaud au coeur.
Gwen, je suis toute gênée quand tu dis que tu es admirative...
Je crois que je fais seulement ce que je dois. j'ai un bel avenir devant moi, si j'ai la force de prendre la bonne route, et je ne me trouve pas vraiment méritante...
Il est là le problème: mon copain me dit que je suis sans arrêt en train de m'excuser d'exister, par un moyen ou par un autre.
J'ai constaté hier soir que je mettais la télé tout doucement, au point de devoir tendre l'oreille, de peur de déranger les voisins, qui eux, ne se privent pas, mais vraiment pas alors. Pourquoi je fais ça??!
j'ai le numéro d'une autre psy, je vais appeler tout à l'heure. Le médecin était content de voir que j'avais bien pris ce premier "échec", et que je restais motivée. Je pense que c'est normal d'avoir des affinités avec certaines personnes et pas avec d'autres, même s'il s'agit de professionnels. Et puis oh, on n'arrête pas une guerrière comme ça!!
Gwen, je vois que tu es de Bretagne...
Notre projet, avec mon copain, c'est de venir nous installer en Bretagne lorsque j'aurai passé mes derniers diplômes. On en parle sans arrêt. Je n'y suis jamais allée, mais c'est un endroit qui me fait rêver. Peut-être ma passion des fées et des légendes, de l'époque médiévale... Et l'atmosphère pure que j'imagine, loin d'un enfer industriel et anonyme comme Paris... Il faut bien rêver un peu!
On la mérite toutes, notre victoire, et on va l'avoir! Je place plein d'espoir dans cette nouvelle année qui s'annonce. C'est symbolique, une nouvelle année. Plutôt que de faire une liste de bonnes résolutions auxquelles je ne me tiendrais pas, j'espère juste faire des progrès.
"IMPOSE TA CHANCE, VA VERS TON RISQUE, SERS TON BONHEUR.
ET, A TE REGARDER, ILS S'HABITUERONT!"
Cette phrase de René Char, j'en ai fait ma devise depuis quelques jours...
Je la répéte à voix haute, pour tout et rien, à n'importe quel moment de la journée. Comme une petite dose d'espoir, une petite formule magique...
Seulement voilà, je dois bien admettre que ces trois derniers jours, je n'ai pas fait d'effort. Mercredi, j'ai ignoré le "menu" que je m'étais fixé, pour me contenter d'une poignée de carottes crues. Jeudi, j'ai lâchement abandonné la moitié de ma maigre ration. Hier soir, j'en ai directement mis une partie à la poubelle avant même de me servir, et l'autre moitié est remontée, en silence, doucement mais sûrement, pour se perdre dans tous ces mystérieux tuyaux...
Un parcours de plus de deux heures, foutu en dix minutes.
Mais je refuse de m'en vouloir. Je m'accorde le droit à l'erreur, le droit au faux pas. Oh, c'est un peu facile de ne même pas se trouver d'excuse comme je le fais là, mais guérir, c'est fatigant, alors si je me réfugie six pieds sous terre pour un "incident de parcours", comme je les appelle, ça n'arrangera rien. Enfin je crois...
Je pars chez ma mère ce soir, jusqu'à lundi. Je déteste noël, mais cette année, retrouver ma famille pour un événement particulier me fait plaisir. On sera trois ce soir, cinq demain, rien d'une grande réception, mais au moins, on est heureux d'être ensemble, le petit noyau dur.
J'angoisse, évidemment. Je ne vais pas "être dans mes affaires", préparer mes petits légumes, en tête à tête avec mon bol, ça me fait tout drôle. Mais je pense que ça ne peut que m'être bénéfique. Une petite coupure qui prouve que oui, le monde continue de tourner, même si je bouleverse une de mes habitudes. Y gagner un peu en autonomie, en sortant de l'éternel schéma censé me rassurer.
Après tout, personne n'a le droit de décider que noël, c'est seulement rester à table pendant quatre heures, et ne plus pouvoir respirer, tellement on nous a resservi de foie gras, de dinde, et de bûche! Noël, ça sera un moment avec ceux que j'aime, même si je trinque au coca light (j'ai prévenu ma mère de faire des réserves!!) et que mon dessert, c'est une verveine avec deux sucrettes.
Je vais essayer de passer une journée sans stress, en attendant le départ à 19H. Prendre un bain, un bon soin du visage pour être un peu moins grise (ça coûte rien d'essayer), préparer mon petit sac de week end, rassembler les paquets cadeaux...
Je repasserai vous dire au revoir tout à l'heure!
Je la répéte à voix haute, pour tout et rien, à n'importe quel moment de la journée. Comme une petite dose d'espoir, une petite formule magique...
Seulement voilà, je dois bien admettre que ces trois derniers jours, je n'ai pas fait d'effort. Mercredi, j'ai ignoré le "menu" que je m'étais fixé, pour me contenter d'une poignée de carottes crues. Jeudi, j'ai lâchement abandonné la moitié de ma maigre ration. Hier soir, j'en ai directement mis une partie à la poubelle avant même de me servir, et l'autre moitié est remontée, en silence, doucement mais sûrement, pour se perdre dans tous ces mystérieux tuyaux...
Un parcours de plus de deux heures, foutu en dix minutes.
Mais je refuse de m'en vouloir. Je m'accorde le droit à l'erreur, le droit au faux pas. Oh, c'est un peu facile de ne même pas se trouver d'excuse comme je le fais là, mais guérir, c'est fatigant, alors si je me réfugie six pieds sous terre pour un "incident de parcours", comme je les appelle, ça n'arrangera rien. Enfin je crois...
Je pars chez ma mère ce soir, jusqu'à lundi. Je déteste noël, mais cette année, retrouver ma famille pour un événement particulier me fait plaisir. On sera trois ce soir, cinq demain, rien d'une grande réception, mais au moins, on est heureux d'être ensemble, le petit noyau dur.
J'angoisse, évidemment. Je ne vais pas "être dans mes affaires", préparer mes petits légumes, en tête à tête avec mon bol, ça me fait tout drôle. Mais je pense que ça ne peut que m'être bénéfique. Une petite coupure qui prouve que oui, le monde continue de tourner, même si je bouleverse une de mes habitudes. Y gagner un peu en autonomie, en sortant de l'éternel schéma censé me rassurer.
Après tout, personne n'a le droit de décider que noël, c'est seulement rester à table pendant quatre heures, et ne plus pouvoir respirer, tellement on nous a resservi de foie gras, de dinde, et de bûche! Noël, ça sera un moment avec ceux que j'aime, même si je trinque au coca light (j'ai prévenu ma mère de faire des réserves!!) et que mon dessert, c'est une verveine avec deux sucrettes.
Je vais essayer de passer une journée sans stress, en attendant le départ à 19H. Prendre un bain, un bon soin du visage pour être un peu moins grise (ça coûte rien d'essayer), préparer mon petit sac de week end, rassembler les paquets cadeaux...
Je repasserai vous dire au revoir tout à l'heure!
Cette phrase de René Char, j'en ai fait ma devise depuis quelques jours...
Je la répéte à voix haute, pour tout et rien, à n'importe quel moment de la journée. Comme une petite dose d'espoir, une petite formule magique...
Seulement voilà, je dois bien admettre que ces trois derniers jours, je n'ai pas fait d'effort. Mercredi, j'ai ignoré le "menu" que je m'étais fixé, pour me contenter d'une poignée de carottes crues. Jeudi, j'ai lâchement abandonné la moitié de ma maigre ration. Hier soir, j'en ai directement mis une partie à la poubelle avant même de me servir, et l'autre moitié est remontée, en silence, doucement mais sûrement, pour se perdre dans tous ces mystérieux tuyaux...
Un parcours de plus de deux heures, foutu en dix minutes.
Mais je refuse de m'en vouloir. Je m'accorde le droit à l'erreur, le droit au faux pas. Oh, c'est un peu facile de ne même pas se trouver d'excuse comme je le fais là, mais guérir, c'est fatigant, alors si je me réfugie six pieds sous terre pour un "incident de parcours", comme je les appelle, ça n'arrangera rien. Enfin je crois...
Je pars chez ma mère ce soir, jusqu'à lundi. Je déteste noël, mais cette année, retrouver ma famille pour un événement particulier me fait plaisir. On sera trois ce soir, cinq demain, rien d'une grande réception, mais au moins, on est heureux d'être ensemble, le petit noyau dur.
J'angoisse, évidemment. Je ne vais pas "être dans mes affaires", préparer mes petits légumes, en tête à tête avec mon bol, ça me fait tout drôle. Mais je pense que ça ne peut que m'être bénéfique. Une petite coupure qui prouve que oui, le monde continue de tourner, même si je bouleverse une de mes habitudes. Y gagner un peu en autonomie, en sortant de l'éternel schéma censé me rassurer.
Après tout, personne n'a le droit de décider que noël, c'est seulement rester à table pendant quatre heures, et ne plus pouvoir respirer, tellement on nous a resservi de foie gras, de dinde, et de bûche! Noël, ça sera un moment avec ceux que j'aime, même si je trinque au coca light (j'ai prévenu ma mère de faire des réserves!!) et que mon dessert, c'est une verveine avec deux sucrettes.
Je vais essayer de passer une journée sans stress, en attendant le départ à 19H. Prendre un bain, un bon soin du visage pour être un peu moins grise (ça coûte rien d'essayer), préparer mon petit sac de week end, rassembler les paquets cadeaux...
Je repasserai vous dire au revoir tout à l'heure!
Je la répéte à voix haute, pour tout et rien, à n'importe quel moment de la journée. Comme une petite dose d'espoir, une petite formule magique...
Seulement voilà, je dois bien admettre que ces trois derniers jours, je n'ai pas fait d'effort. Mercredi, j'ai ignoré le "menu" que je m'étais fixé, pour me contenter d'une poignée de carottes crues. Jeudi, j'ai lâchement abandonné la moitié de ma maigre ration. Hier soir, j'en ai directement mis une partie à la poubelle avant même de me servir, et l'autre moitié est remontée, en silence, doucement mais sûrement, pour se perdre dans tous ces mystérieux tuyaux...
Un parcours de plus de deux heures, foutu en dix minutes.
Mais je refuse de m'en vouloir. Je m'accorde le droit à l'erreur, le droit au faux pas. Oh, c'est un peu facile de ne même pas se trouver d'excuse comme je le fais là, mais guérir, c'est fatigant, alors si je me réfugie six pieds sous terre pour un "incident de parcours", comme je les appelle, ça n'arrangera rien. Enfin je crois...
Je pars chez ma mère ce soir, jusqu'à lundi. Je déteste noël, mais cette année, retrouver ma famille pour un événement particulier me fait plaisir. On sera trois ce soir, cinq demain, rien d'une grande réception, mais au moins, on est heureux d'être ensemble, le petit noyau dur.
J'angoisse, évidemment. Je ne vais pas "être dans mes affaires", préparer mes petits légumes, en tête à tête avec mon bol, ça me fait tout drôle. Mais je pense que ça ne peut que m'être bénéfique. Une petite coupure qui prouve que oui, le monde continue de tourner, même si je bouleverse une de mes habitudes. Y gagner un peu en autonomie, en sortant de l'éternel schéma censé me rassurer.
Après tout, personne n'a le droit de décider que noël, c'est seulement rester à table pendant quatre heures, et ne plus pouvoir respirer, tellement on nous a resservi de foie gras, de dinde, et de bûche! Noël, ça sera un moment avec ceux que j'aime, même si je trinque au coca light (j'ai prévenu ma mère de faire des réserves!!) et que mon dessert, c'est une verveine avec deux sucrettes.
Je vais essayer de passer une journée sans stress, en attendant le départ à 19H. Prendre un bain, un bon soin du visage pour être un peu moins grise (ça coûte rien d'essayer), préparer mon petit sac de week end, rassembler les paquets cadeaux...
Je repasserai vous dire au revoir tout à l'heure!
Reste plus que les ongles à vernir, et l'indispensable passage à la salle de bain, c'est le moment d'être généreuse avec la "mine en poudre"...
J'ai dit à mon anorexie qu'elle n'était pas invitée pour noël, ça m'a fait rire toute seule...
Notre étoile, celle qu'on doit suivre, elle brille pour nous quelque part.
Joyeux noël à tout le monde!
et plein de gros bisous à Mon Binome: je pense fort à toi.
J'ai dit à mon anorexie qu'elle n'était pas invitée pour noël, ça m'a fait rire toute seule...
Notre étoile, celle qu'on doit suivre, elle brille pour nous quelque part.
Joyeux noël à tout le monde!
et plein de gros bisous à Mon Binome: je pense fort à toi.
*Petit bilan des fêtes de noël*
J'espère que le miracle de noël, ce fameux miracle qu'on évoque tous les ans, s'est produit, et que chacune d'entre vous a pu trouver ses quelques instants de sérénité rien qu'à elle. Je ne suis pas encore allée voir les post, mais je l'espère vraiment de tout coeur!
En ce qui me concerne... il y peut-être de la graine de miracle qui ne demande qu'à germer...
J'appréhendais beaucoup cette rupture de mes chères habitudes, alimentaires et autres, et finalement, je me suis interdit de stresser à l'avance, de pleurer avant d'être battue comme on dit, et...: je n'ai même pas touché aux anxiolythiques!!
Le soir du 24, j'ai mangé légér, soit, mais quand même, j'ai ressenti un peu de la convivialité coutumière. J'ai mangé un peu de salade avec la même sauce que les autres, alors que chez moi, l'huile se voit irrémédiablement remplacée pour une cuillère à café de yahourt maigre. J'ai mangé un miniscule morceau de boudin blanc, vrai symbole de réveillon pour ma grand-mère. Miniscule, soit, mais je l'ai fait et j'en suis fière!
Le 25, la mélancolie m'a gagnée par moments. Je ne pouvais m'empêcher de me demander ce qui pouvait s'être passé à l'intérieur de moi pour que je sois tout bonnement incapable d'être à table avec la famille, et d'accomplir ce geste si simple pour eux: manger. Le soir, de retour chez ma mère, j'ai mangé le plat surgelé allégée que ma mère m'avait prévu. Chez moi, je les planque bien au fond du congélo, et... oh, comme c'est dommage, il est périmé lorsque je retombe dessus...
Mais là, non, non et NON! J'ai du le réchauffer deux fois, mais j'en suis venue à bout!! J'ai dormi plutôt bien, pas de crise d'angoisse, un peu de spasmophilie mais j'ai pas mal géré.
C'est rassurant de savoir qu'il y a une vie en dehors de mon cocon protecteur, et que, dans certaines mesures, je peux y participer. Oui, je le peux!!!
J'ai du affronter mon reflet sous d'autres angles, dans d'autres miroirs, dans d'autres regards. C'est une catastrophe. Même Olive, la femme de Popeye, est plantureuse à côté de moi.
Je dois me rendre à l'évidence: lorsque je me regarde chez moi (ce qui se fait rare), je vois à travers moi, dans tous les sens du terme. Et ça m'arrange bien. Ca ne peut pas continuer.
Avec ma mère, on a regardé quelques photos de moi, il y cinq ans.
J'étais belle.
Alors pourquoi j'ai fait ça?
Malgré mes récents efforts, j'ai perdu plus d'un kilo en quatre jours.
Mais j'ai promis à ma grand-mère que la prochaine fois qu'elle me verrait, j'afficherai au moins un kilo de plus. Et je vais m'y tenir!
Comment est-ce possible d'avoir peur de grossir, alors qu'il me faut une taille 10 ans en pantalon??! Franchement, j'ai honte. Du 10 ans. Mais que s'est-il passé? Comment est-ce arrivé?
Oh, je ne pense pas qu'il soit utile de frôler la méningite en me demandant comment j'en suis arrivée là. En revanche, je vais tout mettre en oeuvre pour me sortir de là.
La bonne volonté ne suffit pas. Faut-il encore que les actes suivent. La dépassent, même! Il n'y a qu'une seule solution: manger. Nourrir mon corps, lui redonner la vie.
Oui, ma mère a peut-être deux ou trois kilos de trop, elle est la première à le dire, et alors?! Elle ne s'acharne pas à détruire sa santé comme je le fais, la vue d'une assiette ne s'apparente pas à une torture pour elle, elle profite, elle vit, son corps est à elle, pas à cette satanée maladie qui nous fait tant de mal. Elle vit.
Ce combat se dessine plus précisément chaque jour, la petite guerrière qui sommeille prend de l'assurance. Même s'il y a des jours plus durs que d'autres, je veux seulement me dire qu'il y en a eu de bien pires!! Et que désormais, il ne peut qu'y en avoir de meilleurs.
Battez-vous. Vous méritez toutes de vivre. Prenez la force partout où vous la voyez. On doit revenir aux commandes, on n'est pas des marionnettes que les TCA manipulent vicieusement. Il faut qu'on coupe les fils, à la tronçonneuse s'il le faut!!!
Je ne veux plus souffrir. Je ne veux pas me résoudre à ce que vous souffriez de ce même mal, je me suis engagée sur un chemin, et j'irai jusqu'au bout.
Fini la figuration, les seconds rôles. Le film de ma vie, il est à moi. Le rôle principal, on ne me le piquera pas là, sous mon nez.
Je ne sais pas d'où vient cette rage de vivre, mais tout ce que je souhaite, c'est que vous la trouviez toutes.
En ces derniers jours de l'année, je vous adresse tout mon soutien, je place autant d'espoir en toutes celles qui souffrent qu'en moi-même. Peut-être que je ne devrais pas dire ça, je ne sais pas, mais je ne peux pas aller vers la victoire sans vouloir que tout le monde y accède.
Ce mal, on ne le comprend que lorsqu'il nous atteint. Et c'est insupportable de savoir qu'on est tant à en souffrir.
COURAGE, CHACUNE A NOTRE MANIERE, ON VA GAGNER.
S'AFFRANCHIR DE TOUS CES MAUX QUI NOUS HANTENT.
COURAGE!!!
J'espère que le miracle de noël, ce fameux miracle qu'on évoque tous les ans, s'est produit, et que chacune d'entre vous a pu trouver ses quelques instants de sérénité rien qu'à elle. Je ne suis pas encore allée voir les post, mais je l'espère vraiment de tout coeur!
En ce qui me concerne... il y peut-être de la graine de miracle qui ne demande qu'à germer...
J'appréhendais beaucoup cette rupture de mes chères habitudes, alimentaires et autres, et finalement, je me suis interdit de stresser à l'avance, de pleurer avant d'être battue comme on dit, et...: je n'ai même pas touché aux anxiolythiques!!
Le soir du 24, j'ai mangé légér, soit, mais quand même, j'ai ressenti un peu de la convivialité coutumière. J'ai mangé un peu de salade avec la même sauce que les autres, alors que chez moi, l'huile se voit irrémédiablement remplacée pour une cuillère à café de yahourt maigre. J'ai mangé un miniscule morceau de boudin blanc, vrai symbole de réveillon pour ma grand-mère. Miniscule, soit, mais je l'ai fait et j'en suis fière!
Le 25, la mélancolie m'a gagnée par moments. Je ne pouvais m'empêcher de me demander ce qui pouvait s'être passé à l'intérieur de moi pour que je sois tout bonnement incapable d'être à table avec la famille, et d'accomplir ce geste si simple pour eux: manger. Le soir, de retour chez ma mère, j'ai mangé le plat surgelé allégée que ma mère m'avait prévu. Chez moi, je les planque bien au fond du congélo, et... oh, comme c'est dommage, il est périmé lorsque je retombe dessus...
Mais là, non, non et NON! J'ai du le réchauffer deux fois, mais j'en suis venue à bout!! J'ai dormi plutôt bien, pas de crise d'angoisse, un peu de spasmophilie mais j'ai pas mal géré.
C'est rassurant de savoir qu'il y a une vie en dehors de mon cocon protecteur, et que, dans certaines mesures, je peux y participer. Oui, je le peux!!!
J'ai du affronter mon reflet sous d'autres angles, dans d'autres miroirs, dans d'autres regards. C'est une catastrophe. Même Olive, la femme de Popeye, est plantureuse à côté de moi.
Je dois me rendre à l'évidence: lorsque je me regarde chez moi (ce qui se fait rare), je vois à travers moi, dans tous les sens du terme. Et ça m'arrange bien. Ca ne peut pas continuer.
Avec ma mère, on a regardé quelques photos de moi, il y cinq ans.
J'étais belle.
Alors pourquoi j'ai fait ça?
Malgré mes récents efforts, j'ai perdu plus d'un kilo en quatre jours.
Mais j'ai promis à ma grand-mère que la prochaine fois qu'elle me verrait, j'afficherai au moins un kilo de plus. Et je vais m'y tenir!
Comment est-ce possible d'avoir peur de grossir, alors qu'il me faut une taille 10 ans en pantalon??! Franchement, j'ai honte. Du 10 ans. Mais que s'est-il passé? Comment est-ce arrivé?
Oh, je ne pense pas qu'il soit utile de frôler la méningite en me demandant comment j'en suis arrivée là. En revanche, je vais tout mettre en oeuvre pour me sortir de là.
La bonne volonté ne suffit pas. Faut-il encore que les actes suivent. La dépassent, même! Il n'y a qu'une seule solution: manger. Nourrir mon corps, lui redonner la vie.
Oui, ma mère a peut-être deux ou trois kilos de trop, elle est la première à le dire, et alors?! Elle ne s'acharne pas à détruire sa santé comme je le fais, la vue d'une assiette ne s'apparente pas à une torture pour elle, elle profite, elle vit, son corps est à elle, pas à cette satanée maladie qui nous fait tant de mal. Elle vit.
Ce combat se dessine plus précisément chaque jour, la petite guerrière qui sommeille prend de l'assurance. Même s'il y a des jours plus durs que d'autres, je veux seulement me dire qu'il y en a eu de bien pires!! Et que désormais, il ne peut qu'y en avoir de meilleurs.
Battez-vous. Vous méritez toutes de vivre. Prenez la force partout où vous la voyez. On doit revenir aux commandes, on n'est pas des marionnettes que les TCA manipulent vicieusement. Il faut qu'on coupe les fils, à la tronçonneuse s'il le faut!!!
Je ne veux plus souffrir. Je ne veux pas me résoudre à ce que vous souffriez de ce même mal, je me suis engagée sur un chemin, et j'irai jusqu'au bout.
Fini la figuration, les seconds rôles. Le film de ma vie, il est à moi. Le rôle principal, on ne me le piquera pas là, sous mon nez.
Je ne sais pas d'où vient cette rage de vivre, mais tout ce que je souhaite, c'est que vous la trouviez toutes.
En ces derniers jours de l'année, je vous adresse tout mon soutien, je place autant d'espoir en toutes celles qui souffrent qu'en moi-même. Peut-être que je ne devrais pas dire ça, je ne sais pas, mais je ne peux pas aller vers la victoire sans vouloir que tout le monde y accède.
Ce mal, on ne le comprend que lorsqu'il nous atteint. Et c'est insupportable de savoir qu'on est tant à en souffrir.
COURAGE, CHACUNE A NOTRE MANIERE, ON VA GAGNER.
S'AFFRANCHIR DE TOUS CES MAUX QUI NOUS HANTENT.
COURAGE!!!
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Ellaile
- la 'tite Toulousaine Matinette
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methelya a écrit :Ca ne peut pas continuer.
La bonne volonté ne suffit pas. Faut-il encore que les actes suivent. La dépassent, même! Il n'y a qu'une seule solution: manger. Nourrir mon corps, lui redonner la vie.
Je me suis engagée sur un chemin, et j'irai jusqu'au bout.
:respect: :respect: Arrose-la bien cette petite graine de miracle,
puis moi j'crois pas que ce soit du "miracle", ce sera plutôt le résultat d'un bel acharnement.
-
Angee
- l'Ange gardien d'Enfine
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:respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: :respect: La petite graine deviendra gde, je le sais.
:lying: :lying: :lying: Le dernier Indochine à fond, je me fais plaisir ce matin... Je me dépêche de trouver des petits moments agréables, pour pouvoir me dire que je termine bien l'année...
Ca me fait rire parce que tout le monde est en train de se demander comment il va s'habiller pour le réveillon du 31, en général, c'est le soir où fantaisies et paillettes sont de mises, et on ne s'en prive pas, ça fait partie de la fête. Mais mon copain et moi, on tâche de se décider pour notre plus beau pyjama, ma bien-aimée robe de chambre est dans la machine à laver, ne surtout pas oublier mes patins en formes de gros nounours: voilà notre réveillon!
Et je trouve ça génial! On se retire dans la maison de campagne de son père, coupés de tout et de tous, on emmène une pile de dvd, la game boy, des cartes, c'est pas festif ça, franchement?!
:)
Ca me donne l'impression que cette dernière nuit de l'année, elle n'appartient qu'à nous. On va se donner nos cadeaux de noël, on a patienté jusque là pour ne partager ça que tous les deux également.
Au lieu de nous réveiller à 18h, dans les relents d'alcool de la veille, et bien le 1er janvier, on va mettre nos petites bottes et nos bonnets, et on va aller faire un tour en forêt, respirer le nouvel air, le nouvel an.
J'angoissais pas mal à l'idée de faire la fête, de faire un réveillon classique quoi. Je n'ai pas touché une goutte d'alcool depuis environ six mois, même chose pour la drogue, mais cette dernière aurait tendance à m'appeler de sa petite voix vicieuse et destructrice depuis plusieurs semaines. Tant que je me sens fragile, c'est certainement mieux de me tenir à l'écart de tout ça. Même si ce n'est pas une solution en soi, biensur, mais pour le moment, je crois que c'est préférable.
Mon Binome, je ne sais pas si tu reçois mes messages privés, j'ai l'impression que ma boite d'envoi fait des caprices...
Je pense fort à toi, chaque jour.
Bonne journée à toutes, il y a comme un rayon de soleil qui filtre à travers les rideaux ce matin... je le partage avec vous!
Ca me fait rire parce que tout le monde est en train de se demander comment il va s'habiller pour le réveillon du 31, en général, c'est le soir où fantaisies et paillettes sont de mises, et on ne s'en prive pas, ça fait partie de la fête. Mais mon copain et moi, on tâche de se décider pour notre plus beau pyjama, ma bien-aimée robe de chambre est dans la machine à laver, ne surtout pas oublier mes patins en formes de gros nounours: voilà notre réveillon!
Et je trouve ça génial! On se retire dans la maison de campagne de son père, coupés de tout et de tous, on emmène une pile de dvd, la game boy, des cartes, c'est pas festif ça, franchement?!
:)
Ca me donne l'impression que cette dernière nuit de l'année, elle n'appartient qu'à nous. On va se donner nos cadeaux de noël, on a patienté jusque là pour ne partager ça que tous les deux également.
Au lieu de nous réveiller à 18h, dans les relents d'alcool de la veille, et bien le 1er janvier, on va mettre nos petites bottes et nos bonnets, et on va aller faire un tour en forêt, respirer le nouvel air, le nouvel an.
J'angoissais pas mal à l'idée de faire la fête, de faire un réveillon classique quoi. Je n'ai pas touché une goutte d'alcool depuis environ six mois, même chose pour la drogue, mais cette dernière aurait tendance à m'appeler de sa petite voix vicieuse et destructrice depuis plusieurs semaines. Tant que je me sens fragile, c'est certainement mieux de me tenir à l'écart de tout ça. Même si ce n'est pas une solution en soi, biensur, mais pour le moment, je crois que c'est préférable.
Mon Binome, je ne sais pas si tu reçois mes messages privés, j'ai l'impression que ma boite d'envoi fait des caprices...
Je pense fort à toi, chaque jour.
Bonne journée à toutes, il y a comme un rayon de soleil qui filtre à travers les rideaux ce matin... je le partage avec vous!