Il est souvent synonyme de jeun mais ce jeun est avant tout le symbole d'un sacrifice qui nous coute (quelquechose auquel on tient et qui nous rend peu disponible) pour le donner à quelqu'un de nécessiteux (le "pauvre").
Soulignons le sens de cette charité "Aime l'autre COMME toi même", donc le nécessiteux, ca peut être nous, ce corps que l'on prive ou qu'on gave.
Comme tous les prétextes sont bons pour prendre de bonnes résolutions, je me demandais quel sens pourrait avoir le Carême pour moi...
Se priver de quelquechose qui m'esclave serait pour moi d'essayer de manger un peu la journée au lieu de rester le ventre vide pour me gaver la nuit ou d'ajouter chaque jour un petit aliment qui me terrorise d'avaler (gras, féculent par ex) à mes aliments habituels et rassurants.
Juste pour recouvrer un peu de liberté, que ça prenne moins d'ampleur dans ma vie, pour laisser de la place à d'autres choses plus essentielles.
Exercices que l'on peut tous faire à notre niveau que l'on soit croyant ou non, chrétien ou non.
D'autres années, ca avait été de réduire ma conso de clopes, de limiter mes crises, de faire au moins un "vrai" repas par jour, rajouter un aliment "interdit"...
Si j'y travaille pendant 40 jours, peut-être arriverai-je à continuer, du moins à progresser.

Tout ça, selon moi sont des sacrifices bien plus difficiles que de jeter une pièce à quelqu'un qui fait la manche (mais rien ne nous empèche de le faire aussi ou pourquoi pas un petit don à Enfine ;) )
Bref, rien n'est gagné mais je voulais vous faire partager mon Carème personnel, rendez-vous le 16 avril pour le bilan