
Le défi, c'est le contraire, c'est le plus dur mais le plus beau, c'est de reprendre soin de son corps... take care miss Ynoulia.
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POURSUIVRE. Comme si c'était un ennemi auquel il fallait échapper... C bizarre, j'arrive pas à penser à autre chose qu'à ce mot que tu as utilisé et qui exprime exactement le rapport que nous avons à notre corps. un autre, un ennemi.se réapproprier son corps. tenter de vivre avec, puisque c'est lui qui va me poursuivre pendant des années
Que de sages paroles, je suis sur le même chemin avec ces avancées, ses doutes...Anorchidea a écrit : Chacun a son cheminement, son rythme et son destin, certaines s'en sortiront, d'autre pas, d'autres vivront avec.
Mais je crois profondément qu'il faut voir au delà de la maladie,et surtout, avoir d'autres choses, d'autres centres d'interets, des passions, des amis, des activités, vraiment. Cela me semble essentiiel, sinon, comment se sortir du vice?
Il y a toujours cette petite voix pour nous faire douter, celle qui dit "oui mais c'est illusoire, tu sais bien que ce n'est que pour pallier, c'est du vent, etc etc". N'empeche que si on n'a rien à coté, jvois pas comment ça peut évoluer.
Il faut se bouger, se mettre des coups de pieds au cul, sans pour autant se punir, ou se descendre parcequ'on n'a pas toujours le courage de le faire. Si on se répéte sans cesse que parcequ'on n'a pas fait ça, ça et ça on est qu'une merde, évidemment, ça n'aide pas vraiment ;) (surtout que la plupart du temps, on a le chic pour se fixer des objectifs surhumains)
Enfin...
Vous le savez tout ça...
et je ne veux pas jouer les moralisatrices, alors que je ne suis pas sortie pour autant de ce calvaire.
Je vous embrasse bien fort, et prenez soin de vous.
butterfly kiss a écrit : J'ai perdu quelques illusions "vivre avec" à defaut de "guérir", "se respecter" à défaut de "s'aimer" et oui surtout regarder autour de soi, s'intervenir dans la construction plutôt que l'autodestruction... c'est un travail difficile et de longue haleine :voeux:
Oui questions de nuances... mais TCA ou pas tout le monde a ses petits rituels, les choses à leur place, les habitudes, ça rassure, donne l'impression de "maitriser" quelquechose. J'ai l'obsession des nombres aussi, des rituels sur le choix des aliments et à quels moments les manger. Je souffre d'une certaine agoraphobie et de phobie sociale, j'essaie de lutter contre ces evitements...Anorchidea a écrit :Ce qui est plus qu'enervant, c'est que la maladie a pris le dessus sur beaucoup de choses. Des choses simples, quotidiennes. Des rituels. Aussi bien dans le rangement,chez soi, qu'à l'extérieur,se laver les mains tout le temps, la brosse à dents 15/jour, que la maniére d'ordonner les aliments, les préparer, les manger. La façon dont tout doit être placé. Compter, tout le temps. Les marches, les carreaux, les fenêtres, les étages, et j'en passe. Tellement de choses ont été "calibrées" par la maladie.Comment s'en défaire complétment?
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